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~ ,

)

1

<

VEN

.fouffien.t dan! ce! dr/fér

ens p

ays ; ne s>ae<?ordenl gue..

res c.omm1,1némen.t,

¡:.~:

cep.ré

lor(.qu'il s

foM

d'un: ·vio·

}ence

exrraordinair~,

.

& -q

u' ils foufflcJit

pend~~t

un

tems

con{ld,ér~ble

du mi!me fÓté,

~

plus, fllJYant

Jui, lor-fque ces

']Jent1

fant a

u nord . au

.a

l'el}:

1

s:jUC

dans les

;~utres

peinrs .

JI

remarque encare que les

ven$1

qui

f~nt

yiolens dai)S un lieu, font fouvent foi–

b\es ou

mc.>der~s

tlar)s uo autre; fuivant que ce

f~

-

eond lieu el} plJJs

OIJ

moin~ ~loign~

du pr: mier.

Phti.

Tran.f.

n°.

267.

(7

ru.

Loú .de Ja forte

&

de ./a 'P,.teffe. !(u

1m!t

.

Le

'lltlft

n' éran t aurre cho(e qu'une agirarion dans l'air, c'eft–

.:3- dire dans un fluide fujet aux

mimes J

ois que les

~urres ,

fa force pourr\1

s'~!llimer

exaéteme.nt.

,, A.infi

·,

!:1

raifon de la pef:!llreur fpécifique

de l'a

ir

fJ

~elle

d'un <Jll.tre .t}uide, érant donnée avec l'efpace que

::

e~:

l}llide pou(fé par !a preffion de l'air, décrit dans

,, un rems

d.onn~;

on pourra trouyer l'efpace que

, , l'air

poufl'~

p<Jr

la meme force, Mcr!ra daos . le

, m

eme .tems, en employant la regle . fmval)re,.

' 1".

La

pefanreur fpécifique de l'air efl:

~

felle de

tour

au~rc

fluide, en r-aifon tenverfée du quarré de

' l'efpace que ce fjnide, pou(Jé par une fqrce que!.,.

conque, par1=ourr dans un rems donné, au quarré ·de

l'efpace que l'air décrit da

o$

le\ m~me

teiT!s

~

en ver•

tu de la 1¡1i!me

iiT!p~l{¡on.

,Suppo(ant dOQ!=

qu~ 1~

proportioo

d~

la pelanreur fpécijjque

d~ ~er au~r~

'fhlide

~

celle de ¡·air, foit celle de

a

('

~

que

l'efpace

P.~rcouru

par ce

m~

me Quidf!, foit

f,

tandis

que celui qui eJL parcouru par l'air

d:ln~

le mi!me

· rems, efl nommé

7 ,

on aura par cerre regle

~:;:::;y

( bfa:

e)

ainf¡ fi l'rm. veut

q~e l'e~u

pouffée

p~r

une

(orce

dol)née; fa

(fe

dcu~

p1és dans PIJe

(eco!)d~

de

t'ems, on <JUra

!

;:¡:;

2-,

la

p~(~nreur fpéciJlqu~

de

1'

eau éraot ftJppolee

a

cellc

de

l''air,

~omrñe

970

a

1,

b

(era

9'70,

&

e=

I

1

Ce .qui donnera

~;::::::!-y'

(9 70'4):-Y.3 SS? ~6z.J

pjt1s,

Oans ce casla

vi–

telle du·

vmt

lera a celle de

l'~au

mue par

lll

m~me

force, comme 623 a 2, o u ce qui revient

a

u mi!me,

Jorfq,ue

l'~au

fera

~ pi~S' d<!o.~

gqe feconde, l'air

~q

{era 62 .

.

·

•• 2.

0 •

Irrui~ ~~la

meme formule que

1

=

y (

cxs:

b)

c'efl-a .qire qur

l'~fpace p~rcouru d~ns'

un tems don–

pé, par \)n flp ide, en yert\) d'!lne impreffion quelcon–

que,

fe

tr~,

en prenant d' abord la quatrieme

· proportionqdlt

~

rrois nombres dont let deux

pre~

miers exprin!ent

1~

rapporr des

p_efante~rs fp~ci ~ques

des deux ffuJC:ks

1

~

done le tror͡eme exprrme l'ef- '

pace parcou¡;u

par

le

petH,

·qans le tems donné; &.

en prenant

eof~ire

la rac!ne

quarré~

de

ce~te qu~-

trieine proporponnelle ,

·· ...._..

·

M. Mariore 3rant trouvé par

dilfér~nte$

expérien–

c~s

qu'\)n venr pall'ablemenr

f~rt

fait parcourjr

4

l'air

14 píés daos

~Jne

frCOflde,

Qll

trouvera ['efpace que

l'cau

poull~e

par

l.t

m~IJle

force que J!air parcourroit

dans le

rn~me

teJlls, en f3if'ant

f=I, x=18,

b=

9¡o,

car on aura alors

!

,

o~ l'elp~ce ~herché

:;;:,;

y

.

jll

'

( ) 76:9)70)

:;::;31 ·

.

3°. La

v~r_e ffe

du

ve~f

érar¡r

donn~e,

on détermi–

nera la

preHtot~

capable

9e

prodqire

c~rte

vtcelle ,

par la r¡:gle fu rvanre ; l'efplJ'-'C parcouru par le

vént,

qa~s

\)Qe

fec_ond~

_de tems, ell

a

la haqceur qu'un

fld1de devrort avorr dans un tube vuide, pqur avoir–

un~

preffion

¡'ap~ble e!~

donner

ce~re

virefle, daos la

ratlo?

~ompofét:!

de

1~ p~ fa·qreur fpéci~que

de ce fluí–

de, a celle

~e

JI¡¡

ir,

~

du quadruple de la hauteur

qu'u~

corps , parcourt en rombant pendant une lecon–

de, a

~ef

efpace qont on vienr qe p¡¡rler, .parcoprq

par l'arr dans une

fe~onú!c'.

·

Plulieurs phyf!ciens ont eflayé de IT!efurer. la

vi~

telle des

'ljmts,

en lui donnant

a

eiT!PQrter de perites

plume~

&

d'autres

~o rps l ~crers; mai~

!es exptiriences

•qu'o'l a faires fur. or fu

jet ,

0

s'acéordenr·

for~

peÍl

en~

j

ere elles_,

M.

J\1ar1qrce prétend que

la

yfrelle du

vent

le plus unpéru.;u x, efl de 3J

pi~s

p¡¡r feC"onde.

M.

D erl)ant .la trquve e_nviron · eux

foi~

plus grande-.·

11

a far! fes expérrences avec

des

plgmes légeres ·

&

de la le11Jence

d~ ~iqeulis ;

que

le

vent. emporri '

avec ll1

m~me

raprdrré que l'ait

m~me.

ll

tit

en

17o) ,

le

II

J\oP.c, un

furieu~

qrage qúi reñ.verfa

prefr¡ue

tou~

un mou_lin

~

_venr. {.,e

Vt(l[

qqi

fouf~

flo te alors ,

parcouror~

66

ptés d' Anglererre

d~ns pn~

.

fecon~e,

&

par

confequen~

4)

mill~s

d' .1\nglcrerrc ,

da!•s 1efpace d' ur¡e heure¡ mais l'orllge

exrntordi~

natre de '703.

fu.~ en~~re

plu_s

fur.i~pl(, puif'lu'alor:.~

le

v_mt

p~rcouro!t ~q

!J

·<?q

qulles eq une heure. Ces

wnts

rap1des ont

quelquefqi~

cant

d~ force· ~u''ls

·ren-

,

VEN

yerfeur prefque des roes entiers,

&

q_u'ils

.déracin~~t

¡.le$ arbres de

100

~ ~oo

ans, quelque _gros qu 1ls

puiff.enr

~rre

.

]1

a

au·concrair~

d'autres

v tntl

dont le cou_rs etl:

li leo.t I)U'ils

ne

faurojent dévancer un homme

¡1

<..·he–

val; d'aurres ont une vtrefle fY?édiocre,

&

ne par–

courent que di)!: millts d'

Angle~erre

par hetlre.

M.

Fpr1~~Y.·

.

La torC!! du

ve.nt

fe dérermine par une machme

parti~ulierc

.qu'ou appelle

¡memometrt,

laquelle·trant

mife en monvement par le mo ye n d'ailes femblablu

a

<:~Jles

d'pn mouJin

a.

'!Jf!.IJ(,

éleve Un poids (jUÍ 5'é–

Cartant de plus

&:!O

plus du

ceo~re

dn

mou.vement, en

gliffanc le Ion"' d'un bras creul e en gouttrere

.&

ada–

prt

fdr l'aiflie';; des voiles, réfifte d'a utan t plus qu'il

efl: plus

~levé,

jufqu'a ce que deveoant en équilibre

avec la force du

Vellt

fur les voiles, il e.n arrete Je

mouve'nlent. une ' aiguille fi.xée fur le

m

eme axe

a

angle droit avec les bras, monrre en s'élevant ou en

en

def~endant,

la force du

ye11t

fur une efpeq: de

~adral)

divif<! en c!egrés.

f/_o:¿ez

ANJ!-10MEJJ.E.

ün trouvera dans le

trazte

dtl '!IIVIrf

de

M.

Bou- -

g~er,

la defcription d'anemomerre, que

cet

habi!~

geometre

11

inventé,

&

auqud nous renvoyons ·. Ce

n'efl:

autr~

ch<Jfe qu'un morce¡¡u de c;¡rton

:¡pphqu~

~

un pefon d'

.AII~magoe.

M.

Poleni a ¡¡u

(Ji

donnc

la deleripcion d'un inflrument femblable, dans la

pu:–

~e

qui a remporté le pri$ de l'académie en

1733·

J!_ua!ités

&

e(fet1 t/tl

vent .

'¡Y, ,

Un

tJtiJt

qui vieot

, Clu c8 té de ia mer, efl: toujours humide,

&

de

.. plus frqid eñ été

&

chauq en hiver'

a

molos que

,: la mer ne foir- gelée: ce qr:si

p~ut

fe prouver ainfi ,, •

J.l

s'~leve

continuellemenr une vapeur de la furface

de toute

~;¡u, ~ cer~e

va peur ell: beaucoup plus con–

(!d~rabl~

qu'on ne

pel.l~ l'im~Jginer

jorfque J'eau etl:

t:xpof~e

a

I'~JªÍOIJ

des rayQn$ du foleil;

ctcl}

un fait

qu'il cfl: aifé de

rc~onnoftre,

en expofanr

a

.l'¡¡ir un

vaf~

rempli d'eau,

~

en

~marquant

que l'eau dimi•

nue fenliblement au. bout o' un atlez perit efpactl

de

~ems.

Ppyer.

V

AJ'EUl .

De-la

il

fuit que l'air qui ell !U-dellus de la mer

efl: chargé de beaucoup de vapeurs: or les

'!ielltl

qui .

viennent du c6ré de la mer , b4layanr

&

r:¡rpallant

c;:es vape¡¡rs'

doiven~

erre par

conf~quent

humides.

Qe plus en été

l'e¡w

s'échauffe moins qúe lct rerre

par

l'¡~étion

des rªyons dt¡ foleil; 4\l·licu qu'eo

hiv~.r

l'eau de la mer

el}

plus

ch~pde

que la

terre,

qui

efl:

fouv~nt couven~t

ilc glace

6?.

pe

ncige: or com–

me l'air qui etfconcigu

~

un corps, p¡¡rrage fon dé–

gré de froid ou de

'~:n;J ud,

il s'enfuit que l'air conci–

gu

a

la mer ,ll plus ch:¡ud en hiver

qu~

,elpi qui eft

CQ'l~igu

ª

la ·rerre;

~

que le

m~me

¡¡ir

cll

rtcipro–

qqement plus froid CO éré. Qn peut di re \!:lCQrC que

les

v;¡peurs que l'eau exhale en fúver, érant plus

~b~udes

Rue l'air darn

I~quel

elles s'élevem, ainti

qu'Qfl Je peut juger par la condenfation de

c~s

va–

pel.lrs qui

l~s

rend vij¡bles auffir6c qu'elles s

1

élevent

¡j¡¡ns l'air; il fal!t que ces vapeurs

~c)lautfent

cond–

of.!.$11ement la panic

!Jc

l'armofphere

<¡!li

e!l ¡m· dc:f–

fus de la mer,

&

en rendenr la chaleur plus confi•

·d~raple

qne daos ce!le qui efl

~u-dellus

de la terre

¡

mais en éré les rayQflS du foleil réfiéchis de

terre

dl!~s

l'air, érant en bien plus grand

nombr~

que ceux:

qqr

(qnt

réfléchis de l'ca u daos l'air • l'air contigo

a

la terre échauffé . par l)fle plus

gr~Jnde

quantité

de

ra·

~ons qp~

{:elui qui eJl contigu

a

la mer' fer" par con–

tequent plus chaud . Ue rouc-cela il s'enluit que les

~·entl

de 01er

p¡-oduifen~

des tems épais

&

COUVens

1

. &

des brumes.

·

·

' 2~.

·"

Les

ptntl

qui viennent des continens font

,

tou1ours fecs, chaud!i en été,,

&

froids en hiver ,:

c~r

cornme il s'éleve b?:J ucou p moins de vapeurs· de

.1~

terre que de l'eau, il fauc auffi que l'air qui eft

au-detlus des cer_res roit

~eaucoup

moins chargé

~e

vap,e~r;

qu e celut qú¡ ef! :w-de(fus des mers. D'atl–

leurs les

vap~urs

ou exhalaifons qui s'élevent de la

~erre,

par les gr<!nds

degr~s

·dt: chaleur, - fqnt beau–

C?UP plus déliées

~

moios fehúhles qu'e celles qui

Vtenqent de J'eau .

lJ

f'au t done que Je

'l,)tnt

qwi vient

qu conrmenr_ ame ne PI"U de vapcur,

&

qu'il 1oit par

con f~qllenc

lec , I)e plus la

te~re

érant plus échauffée

o¡¡ns l'éré, que ne

Jl~fi.

l_'cau

~

qu

0

ique

ex~?fée

_ame

m~n~es

r_ayons

t.!

u folerl, ¡l faut done·que

l~a1r

qut etl:

¡;onttgu a

1~ _r~rre, ~

p:¡r

conféqven~

le

vent

qui· vient

de ter re! fort _PlUS chaud QUe celui qui vient de la

mer: on ver:orr de la_

m~me

maqiere que lés

wnt.r

de terre dotveot

~rr.e

plus fr¡;l'ids en hiver que les

'l(f!nl!

de Qler!

~ . 9n v~rroi~

auffi que ces memes

tmJI~

de