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SEN

11

tation relon lnqu elle on lire quelquc infuu ion

.. pour les m m. o tire uo

fins

moral de hiftoi-

1>

res , des fablcs ,

&c.

II

o'y a rien de fi profa ne dool

.. 00 oc plú{[e lirer de moralilés , oi rien do: fi

(e–

.. rieux qu'oo oc puifle 10Urller en bu rle(quc. Telle

., en la liai(on que le idées 001 les une ave le 3U–

.. lres : le moindre rapport réveille une idee de mo–

"ralil dans uo homl11 e dom le gOllt

el1

lourné du

"colé de la morale ; &

3U

coolrdirc ctdui donl I'i–

., maginarion aime le burldque , lrouve du blUlef–

.. que par-lout.

"Thoma \Vallei , jacobin anglois , fil impri–

" mer vers la fin du xv. fiecle ,

~

l'u(age

des

prédi–

" carcur

une expü alion mora lc

des

méramor–

"pho(es d'Ovide. Nous nvoos le irgile Ira

eai

de

'1

caron.Ovidc n'avoit poinl penré

a

la morale qll e

"Wallei lui prtle ,

&

IrSil n a jamais eu

les

idées

" burle(qucs que ca r n a rrouvées dans (on Enéide.

" [I n'en en pa de

m~me

de fub les

mora l~

; lell rs

" nuteurs mames nous n découvrelll les moralilés;

"elle (001 IÍrée du texle comme une conCéqucnce

)1

e[l

LÍrée de (on principc.

2. E

ill/(cori'lIl<. "

Le

flns

allégorique

(e

lire

" d'un difcours , qui ,

¡\

le prendre

dan~

(o nfins

pro–

" prc, fi nifi c toute aune chofe : c'en une hiHoire

" qui en I'imase d'un e alllre hinoire, ou de quel–

.. qu aUlre pcnfcc.

Y o)'ti.

ALL ÉGORI

E.

II L'"Cpri t humain a bieo de la r.eine

a

demeurer

ti

ind termine (u r

le~

au(es don! JI voit ou dom il

.. reflent les effclS ; ai ofi loríqu'ilne connoit pas les

.. cau(es , il en imagine '

k

voilHmisfait. Le payens

" imagincr n! d'abord de callfes frivoles d la plCt–

"parl de

drct~

nOlurelb : I'amour flll I'errel d IIne

I di inité p. rticulicrc : Promélhée \'ola le feu du

.' ci el: érc invenla le ble , Bac hu le vin, {/ .

" Les re hc r he exaflc 1'001 trop pénibles ,

&

ne

.,

~

ot pa :, la pOrt ee de tom le monde. Quoi qu'il

" n

1011 ,

h , " lgair.jiIP<rj/ttim.T ,

dit le

P.

'anadon,

1>

poiji<J d·Hor.

t ,

l. p"g.

.50-1

fill

111

dllpt dts vi·

" Iollllui"s

qui invenlCrcnllOlllc ces obles.

" nn 1, fui le, qU3nd les payen commcnccrem

.. a

fe policer

&;,

faire de rellexions

(m

ces hinoires

"

,buleu (~

, il (e IrOllva pnrmi ell des myfiiqucs!

.. '1ui en

t

11

d oppercnt le abl¡udil f'ous le oile de

"

¡¡lléBorie~

&

de

fins

figurés , nllxqll l le premiers

., OUlcurs de ce fable n'nvoient jamai

pcnf~.

" Il

3

des ¡¡iece

alié

oriqlles en \,rofe

&

n vers:

.. les :Jlllcur de

I!

ou r.lgt! on! prcteodu qu'onleur

, doonnt ullfins

allég

riquc; mais dan le' hifl ire

1

" , d;¡n& I amr' IIvragc dnn Idqud il nc pa–

" r It pa que l.alllem ail

IOng~ , l'allé~ori

,

il

ell:

»

inuti l.., d'y en hcrcher. ll t:llIt que le hlfioircs dom

ti

n lire

~\fllite

I alle

'oric~,

n

eOl etc compofé

.. dan la vlle de l'allJSorie ; 3utremeO! les explica–

" tion ' allégQriqllc qu'on leu r donoe ne pr uvem

I rien '

ne

fon! que de e"pli ation arbrilraire

" doO! il efi librt! :, chncun de

~'ilmu{er

comme illui

)1

plail, pOllC\ u qu'on n'en lire

pa~

de onfcquen–

" e

ddll¡:ereu

fe .

, uct<¡lIt , Uleuc

I

l ndiculus hi{lof¡to'c!lfollolo–

" ghu.f .

In

j '.lb" '¡/tf lUfO,

001 trouvé' une

im~ge

des

, r~ \

lUIl n :lrri él'

~

la I

O~"(!

1,ltine dD", In

n~.

>.

tue

Ul

"bu h

nof r

\' 1\

n n ;

DUII. lJ.

, ',. il

trOU

en l dun

ce

lon~e

Illle a11egori... de

e

, qui uc\'oit ,Irri, cr ; In langu!)

1

lint'.

"

lile

¡tuue el il

é

Ira

rdinairement F-randc ;

, la hlnF-uc 1.¡lin

11'~t

II-dle

p,lS

r~p

ndue prefqut

, p,lr-IOU(

?

.. 3

lelC de

cw

nallle

lt

il d'or

en !e fi e le

.. d'

r

11 .. 1 ..

IJn~ue

l.ltine:

'dl

le tcm., de crenee,

de d :lr, de i

I1r

n de \ ir¡;ilc ; en un mOL

\ :JI

, l.

lie

l '

d'

lI~ul1'.

" I

IIrine' . 1 ...

bra'

de la

II

lue Lloienr d'ar·

r; . ,(\ ll!

Ú'

le '

rgent

do.:

la

lan ue laline .

EN

11

" cle clepuis

la

mon d'Augufte

ju(qu'~

la mon de

" I'cmperellf

Traj~n,

c'cft-,i-dirc juJqu'cnvir oc

Ilt

" ans apre Augulle.

" Le ventre

&

le eui{[cs de la ftame \roient d'ai-

1>

rain; c'en le lieele d'airain de

h

lan uc lallne

,, (:"i comprend depuis la mOr! de TlaJdn juJqu'a

I

" pnfe de

ROOle

llar les orh , en

4

J

O.

" Les jambes de la [lame 'Ioient de (er , & le piés

"partie de fcr

&

parlie de rerr,,; c'eH 1 fi ecle d

f

f

" de la langue laline I pcnd;lnt lequc1lcs ditferente

" incudions des barbares plongercnr le hummc

.. dans une ext me ignorance . a-peine la Ifln

Ui'

h–

" tin fe conferva-t-tdle dans le langage ele rEgl

fe.

.. Enfin une pierre aballit la ftatue' c'elll langue

n

lalinequ i ce{fd d'erre uoe langlle ivantlé.

" 'efl ai nfi qu'on ra porte

tOut

aux id (es dont olÍ

" eft pr occupé.

'o

l e fl nsallégoriqucs ontétéau rrefoi forta la mo·

" de,& il le f'onrencore en orienl'onen lrou oitpar.

, rO\ll juCque dans le nombre.

M'

Irodore de L:tm' •

" (aque, au rapport de Taticn , a oit tourné Hom re

"tout cntier en allégoric . n aime mieux aujour–

" d'hui la réalilc

dufons

li!téral. Les explicarion myf·

, liques de l'Ecritu re-(ainte qui

lIe

(001 poiO!

,lÍes

" par le apemes , ni établie dairement p,lr la

rev~·

" lation , l'oor fujel te

a

de illulion qui rneneOl all

" frt naLÍCme.

Voy<{

Huet

Orig<nianor. lib.

/1 .

11l11J•• ,

" ' 3,

PIlIJ·

' 7"

&

le livre inti!Ulé

1

Tr.,it¿

di

len"

lu–

" "ral

&

du

(cm

m)'jliqut ,folOIl l" dofl,ine dts p<rtS•

3.

S EN (ulIl!Jogi'lue...

Le

fins

aoa~ooique

lI'el1

guere

" en ufi,ge que lorlqu

il

s'agil

ele

dilfércmfil/s d I'E–

" criwre·f.'lOtc. e mOt

allllgor;i'lUt

viellt du grec

" .;,....,..., ,; , qll i veut dire

¿¡¿Vtll/M

"

,¡"i

, dan la

ti

compol11ion des rnOIS, fi niti!: (OUVCnt

oll·,úffIlS ,

" tn-htllU

' ';'''''1"

veut dire

on./ui,. ;

de .:,..

j.

COII–

" d/lis ,'

ainli

lefill.fanp~ogiquede

l'Ecriturc-l;tintedl:

" lInfons

myílique qui lev I'dprit aullO objcts

célel~

" tes & divin de la vie lern

ll~

donr les lainrs joui(.

" fem

dan

le ciclo

" Le

flm

lilléra l en le fondement des mltres

flns

" de l'Ecriture·faime. t le ex¡>li at ;ons qu'on en

ji

donne 001 rap pon aux mamrs , c'eft le

fln!

moral.

" i les explic31ions de paflages de I'ancien Tefta·

" meO! regardent l'Egli(e

&

le

mynere~

de notre re–

ti

lipion paranalogie ou rcflemblaoce , c'cn

lefins

al–

, legorique ; ainfi le facrifice de l'agneau p3(cal I le

ti

Cerpent d airain élev dans le defert , élOient aUlant

ti

de figure du (acrifiee de la croix.

I Enlin lorlque ces

e~pücations

regardent I'EgliCo

" Iriomphante

&

la \'ie des bienheurelLx daos le cíel,

, c'cft

lefills

anagogiquc ; c'en ainúque l abbat de

" Juifi en regardé comme l'image du repos éternel

l '

de bienhcurcux. e

dilf~rens

flns

qui /le (ont

" point le

fins

lilléral ni le

flns

moral, s'appeUent

, ouffi

en

gén~ral

EN s tropologiqut, e'cn-3-dtrejéns

"hurt.

lais, comme je l'ai déja remarqué il fuur

" fuinedaos le {tnsallégoriquc & d.J1l

lefins

3nago–

" gique

ue fa

rcvc!htiun nous en apprend

I

'

s'ap–

" plique Ir-tout

a

l'intel1igcnce

dujws

li([.lral, qu i

I ellla regle infaillible de ce

lIe

nous de on> roire

, &

praliqller pOllr rre (auv SI.

'111.

EN

s

"J"'pl

efi encor

1.

du anai

qui va nous infintire I

l b,

"rl. x.

" uelqll foi on fe ferl des paroles de

1

Ecrirure–

" (ainte ou de quelquc allleur

prof.me

pour o faire

" une appl' .lIion parti uliere qui COI\\.j nt au (ujel

,. dont on "eut parler ma' q\ll n' fi pll51efin.s na–

Ilmel li

I~ral

de l'auteur don! on le emprunt · ;

" c'

11

ce qu'on app

Ue

finfus a"ommoJollítius

fl

, :Idapré.

, Daos le pan 'gyriqut' des(¡¡inls& daM cs orm–

.. fo n I\lOebre , le te

e

du diJeours

ell

¡rri; or, .

~

" remenr dan 1

f ns

d

nI nOlls parlon . .

Fléc.

i r,

daos

ion

or.won fun bre

de

M, d

T urenne

óIll