· S
E R
f'ont le9 arbre! ;
pare~
que le fu e Íaiteux
r~
detre·
che
&
s'~paiflit rres-prompt~ment,
lorfqu'i l en tiré
de l'arbre : ce (cr3 un
obj~c
de commerce exclufif
pour la colonie qui polfede cetce ei"pece de pecir
tréfor .
Les ouvrages fairs avec le carourchoue fonc fu–
;ers, (orfqu'ifs fonr récens,
a
s'atracher fes
U liS
aUl<:
aurres, furrour ti
r~
foleil donne defrus; mais cu frot–
um
l'enduir frais avec du blanc d'Efpagne, de la
cenJr~'
011
meme de la poufliere' on prévienr cecee
~dh~rcnc~
incommode ,
&
on fair par le
m~me
mo–
yen, prcndre [ur fe champ
a
f'ouvrage UOC COUfCUr
brune , qu'il ne pourroit acquérir qu'a la Jongue .
Toos
J ~s
fucs laireux cirés de quelqoes aurres ar–
bres du Para peuvenr fervir
a-
peu- pres au
m~me
u[age que celui de l'arbre
firi11:g11• ;
mais le fue
d~
ce
a.~~nicr furpalf~ tellem~nt
les autres. tane par fon
é.l>~fUCtté
que par la propnécé de s'atcachcr plus in–
ttmement aux
corp~
fur lefquels on l'applique, qu'
on fui a donné la préférence,
&
.que les Purcu"ais
11'cn emploienc poinc d'aucre .
0
On parvient
a
cii ffi udre la refine caoutchoue, en
la
m~lanc
avec l'huile de noix,
&
la Jailfant
lon~tems en dizeflion
A
un feu
d~
Cable forr doux.
Hift .
dt
1'
•ca
d.
da St·im c. mmü
17) 1.
(
D.
J.
)
SuuwuE,
f. f. (
Cbirur~. )
cylindre crcux avec uu
piflon garm
a
fa
e~
ce de fila(fe' de feucre ou de caflor'
bien
u,~·
&
graifré, pour en remplit· exaélemenc la
capacic , gli!ler faci!emenc dedans,
&
pou!le r quel–
que liq tcur dans une cavicé, ou en pomper les ma–
tieres purulenrcs.
[J
y a des
jffi11guu
qui concieh–
nenc une
~opine
ou féize onces tle liquide ; d'au–
rres pour mjeél:er les plaies, les ulceres, les finu–
les , l'uréchre, la veflie, le vagin , la poitrine ; par
conféquenc il fa ue en avoir de
d i~rences grand~urs.
Celles qui fervent
a
faire des injeélions dans la vef–
fie, dans la poicrirte
&.
clans
les
grands abfce1, fonc
ordinairement
longues de quarrc pouces
&
demi,
fur un pouce neut lignes de Jiamecre,
fig.
-4·
PI.
XXXI.
On en a de plus pecices par degrés,
a
pro–
portian des cavités qu'on veuc injetlec. La pHlpart
de cc,s
flringttos
lo nc
d'~cain;
leurs liphons ou ca–
nules qui s'adapcenc
a
l'excrémicé ancérieure du cy–
linclt·e, fonr plus ou moi ns
longs , gros ou me–
nus, droits ou recourbés, fuivanr le befoin • Quel"
ques-unes ont le bo uc fait en poire, percé de pe–
t it< crous , afin que la liqueur en force comme d'un
~rrofoir;
ccl ol1 celui qu'on emploic pour le vagin ,
fig.
6
&
1·
Les
pecicesfirilzgt•es
n'onc pour tiphon qu'
u
petit cuyau pyramidal, foudé ou moneé a vis au
rnilieu de l'excrémiré anr:érieure r!u cylindre ,
fig .
S
&
9 ·
Le
piflon de rouces les
flrhtgtiU,
excepré de cell es
a
f8vemeot , efl terminé poflér•teYremeht par Un an–
neau dans lequel on le palfe ponr appuyer
d~lfus,
&
faire forcir In Jiqueur, pendanc qu'on tiene le cor¡>s
de la
.feriugu~
avec les aucres doigrs . O n fa1t aufli
des
jeri1lg11u
de cuivre, afrez grandes pour injeéler
les vaifleaux dans les préparacions anacomiques . Le5
ocutifles fe fC:!rvenc d'une
pecirefii·iugutf
d'argent, ap–
pcllée
fiKi11gue o&tJ.Iaire,
pour míec1cr les poinrs la–
c:rymaux .
V~yez
fig.
lo.
Pl.
XX/lE.
Elle en Jongue
d'environ deux pouces . Son dianlecre a quaere lignes;
fon fi phon long de dix lignes
&
demie s'adapce fur
la
fo•·i11g11e
par le muyen d'une vis qui s'ajune dans
un
~ero
u . V excrém ité ancérieure de ce fiphon ,donne
nailfance
a
un pecic cuyau d'environ crois ligues de
longueur, qui eft ti fin, qu'a peine
apper~oir-on
l'uu,
verrure qui en au bout . Enfin l'on a inventé une ef–
peq!
defiringu,
pour injeélcr l'oreille par la trompe
c'Eunache . Son 100rps efl afle;¡;- femblablc
~
celui des
~u
tres perites
ftrnzguN;
mais fon fiphon efl un canal
de c11ir long de rrois piés
&
demi, fur trois lignes de
diamecre.
A
ce canal terminé en vis en ajouce en–
cote on li'pbon auxiliaire lo!'lg de fix grands pouces,
fur crois ou quaere Jignes de diamecre, fait d'écain,
forc courbé
&
recourbé
a
,concce fens vers fon ex_–
trémjré , qui en terminée par un mamelon alongé,
applani par-deílus,
&
dont la fignre imite en quel–
que maniere celle d'un pigeon. Au houc de ce ma–
melon en un boucon haut de deu>< lignes ' percé fur
ion fommét d'un ,petit trou. C'ell
ce
bouton qui doit
s'adapcer
a
Jrencrée de la t rompe d'Euflache daos le
fond de la .bouche, derriere la cloifon du nez. Deux
chofes particuliere
a
cene
flringut,
c'en
zP.
une
foupape de cuivre garnie .de cutr, appliquée fur la
t~te
du cylindre, couverce
el'
un petit chapiceau d'écain
fur Jeque! s'ajune .(e fiphon par le moyen d'un écrou
d'écain qui y on lié,
&
qu.i
re!jOit une vis
pero~e
qui
Twr~
XV.
S E R
fe trouve fur le fommer du chapireau . Cette fou¡Jl e
en s'élevanc permcc
a
la liqueur de la
firillg t..
de paf–
fer dans le caml de cuir,
&
en refute le rewur en
s'abaifranc,
2°.
C'efl une pompe d'écain compofée d'un
cuyau long d'environ lix pouces, fur trois
lignes de
diamecre , done l'excrémicé ponérieure en évafée en
mamelon, moncée fur un pecic refervotr de nl:uf li–
gues de brge vers fa bafe,
&.
fur une colaire quar–
rée Jarge de huie lignes, hauce de qua rre . Touces ces
pieces fe moncent ;\ vis . La culaffe efl percc!e d'un
rrou Jarge de quacre lignes, bouchée par une che–
ville de bois aul1i percée d'un erou , done le diame–
rrc en d'environ
un~
ligne
&.
demie . Sur le fo mmec
de cecee cheville ell attachée une foupape de cuívre
garnie de cuir' qui permet a la liqueur qu i enere par
fa culafre
&
le crou de 13 cheville, de palf"r dans le
cuyau de la pompe
&
dans la
ftrillgtu,
&
qui en em–
p~cbe
le recour . La pompe fe cermme ancérieuremenc
par une vis percée qui s'enga"e dans l'écrou d'un
pccir canal pyramidal limé hori'fontalement ;\ cOcé de
la
cece
du corps de la
jerhl_!lle.
C'en par cecee pom–
pe pofée dans un grand poc d'eau riede qu'on char–
ge la
flringue.
En la
faif~nt
jouer !'eau enere par ce
tuyau
dan~
le oylindre , parcourt come la machine,
s'infinue dans la trompe d'Euflache,
&
(ore
par le
nez
&
par la bouc'he .
f/oyez
le
troité
dts
in(lrmJJeiiS
ti•
Cbirurgi•
par M. GJrangenc, (econde édr cion,
ou
il efl
marqu~
que le fieur Goyoc, mairre des pofles
~e Verf.~ille~,
a lnvenré cecee
foriiiJ[IIt
pour fon uci–
ltré parctcultere,
&
a écé encierement gll\!ri d' nne
furdité de cinq ans, par le moyen de plufieors injec–
tions d'eau chautle qu'il
tic
avec cecee machine .
Le mo.r-de
firiugue
viene du g rec
.~,,E ,
fjri11x,
fiflt116,
flüte, ou touc corps cylrndrique creux .
On peot aufli fe fervir d'une
firi11g11t
avec des fi–
phons parriculiers pour fucer les pla1es fª ns- fe fervir
de la
bouch~.
f/oyez
uccJON .
Dans quelques pays écrangers,
&
[ur
-cout en Hol–
lande , au-lieu de
firingtle
on fe' (ere d'une veflie pré–
parée, comme on voir,
fi~.
11.
PI.
f/11.
Le défau c
oil on peut
re
rrouver efe" l'inflrument convenable
a
faire des injéélions dans une pariie, peuc
~ere
réparé
par l'pfage de la veflie. On la noue d'a bord au-defl us
de la canule en
a;
on la remplit de la liqueur; on
la noue enCu ite en
b;
on óce le Jien
o;
&
par la p·ref–
fion des mains , on fait forcir In Jiqueur par le cube .
Hippocrare a décrit cecee maniere d'injeéler.
Nosfi–
ringuu
fonc d'nne invention moderue .
( Y)
SERIO ,
LE,
(
Géog. /Jt•d.
J
riviere d' lcalie; elle prend
fa fource dans le Bergamafc, aux confins de la Val–
teline,
&.
fe jerce dans 1' Ada, un peu au-de!rus de
Picighicone .
( D.
;;.
J
SERIPHCUM,
r:
m. (
Hift .
1111t.
Bot.
J
genre de
plante
a
fleur; monopérales, qni ne lont
¡¡
propre–
menc parler que des demi.fleurons réunis qui forment
deux teces alongées,
&
compoli!es d'écailles inégales ;
ces céces font placées le long des branches,
&
renfer–
menc des femen ces nues
&
adhércnces
a
la couchc.
,
Pont.dere di/Tert . Poyez
PLANTE.
SERIPHUS, (Géog. a1zc. )
''''" ' ile de I'Archipel,
&
!' une des Cyc!ades . Elle efi forc con
nue des an–
ciens. T :tcice,
au/ltll. lib.
/17.
cap. xxj.
la
nomme.fo–Xtmt SeripbimH .
Elle n'éroir pourcartt
pa~
deferce ; car
Hérodoc~
dit que les Sériphiens
&
les Syhmiens fn–
renr prefque les feuls des in(ulaires qui prirenr le par–
ti des Grecs cdncre
Xerce~
. Ovide,
Metamo1-pb.
J.
V,
v. 1.41. a fait mention de cette ile en ces termes :
lmlt cavJ circtmdata nub'
Seriphon
Defirit
,¡
dextrJ Cytbico, Gyaroqu• rdiflir.
Ses moncagnes fonc fi rudes
& ti
efcarpées , que les
poeces ont feinc que Pertée par le fecours de la cece
de Médufe , avoit c
hang:éen píerres jufqu'aux habitans
du pays. Le nom
de.fh-ipbe
fig nifie
pierrellfl,
&
de–
la
viene que cecee ile e(l appellée
.fnx fiHt S.ripbitmz.
Les Romains regardoieur
Séripbos
comme un lreu
propre
a
fairc mourir de chagrín les malheureux
&
les
fcélérats
m~mes '
1\qg ufle y relégua l'oraceur Caflius
Severus, que dix-fept ans d'exil en
Cree~
n'avoient
pu corriger ele
fes médifances ,
&
qui vieillic
dan~
cette 11e:
Ílt (axo S.ripbio collflnuit,
dit Tacice. Vsi–
tilia femme ae Labéon, convaincoe d'adnlcere, y fue
aufli
relé~uée;
&.
Scraconicus rruuvoic le féj C?ur de
c~t
te tle
fi
mfuppo~r:tble,
qu'il demanda un ¡our
a Ionh8ce que( étoic le crime que l'on punifloic d'ex1l ch.ez
eux; c•en la mauvaife foi, dit l'hllte. Héque ne
f,l!S_L 1.
N