S E R
licourr, Charrres,
&
aucres fcml>lables, done la lJr–
geur
u•
en que de demi-aun«:; la
firgette
en encore
une éf¡¡cce de droguct croi(é
&
drapé, qui fe fait
en qu¡!lques lieuJ
a
u Poicpu.
Sava~y .
( D.
J.)
,St:RGET
rE,
f.
f.
terme de ma11a[f!Eh sre ,
e'
en une
ferge légere
&
fine, que 'tés bén'ed1élins reformés
pureen
e
au-lieu de
chet~ife;
o uere
les habillemens
1
nJrqués par la regle, les moines de Cloni porcoienr
aucrefois des robes fourrées de moucon , des bocci–
nes Je feo ere pour la uuit, des
flrgettu,
&
des
caleC:ons.
( D.
J.)
6ERGE'ITE!UE,
l.
f.
( Mam¡fofl.
&
Corporatioll)
on appelle
~inJi
a
Jlauvais, ville de Picardic , non–
lculemenc la m.anuf3élure des
ferges, ou l'ouvrage
des ci!ferans
&
Cergers
qui les faoriquenc, mais en–
cure le corys
&
la communauré des maitres qui en
f
0 nc profellion.
Sav¡¡r''. (
D.
J.
)
SERGIOPOLI
,
( Gfog.
a,,,.. ) ville de l'Euphr3-
rcu!e ,
11
cene vir¡gt-/il llades de Sura, du c.llcé du
no~d,
felon Procope , qui d1t qu'il
y
avoic une égli-.
fe
<le S. Scrge ,
&
que juninien fortitia cecee vlllc
li bien, qoe Cofroe , roi de• Pcrfes, 1' a¡·.anc atea·
qu.<e , fue obligé d'gn lever le ficge.
(D.
J. )
~ERG r
A
ott
SERGNI ,
(
Céug.
mod.)
perite ville
d'lralie , au royaume de Nlples, d•ns le comcé de
Mofi{!e; elle écoic épifcopale .des
l'an
..¡o2,
fous la
mérropClle de Capoue . O n
la
connoi!foir alors fous
foo uncien nom d'
IEjimiia
Ott
Jflrnia .
(D.
J .)
SÉRIAO TE RR
E DE' (
c;og,
anc.
1 Manerhon a
enccndu I'Egypce, par la rerre
i!e
Sériad;
leIon Dod ·
wd
&
Selden, on doid la .cabicnle le nom du
Nll;
ce fl envc ·e
O
dl)pellé
SiriJ
dans les aureurs orofünes,
d'ou dérive
;¡;,,.., ,
que les lacios écrivenr
Jirios,
&
qui eJl le nom de
la
c~nieul.e,
donr le lever a
tant
de rJpporr
ave
e l'<lCCroifiet:nenc du Nll; moi de me.
me qu'IJéJiodc détigne
c~rce
éro•lc , par l'expreilion
;:;.,,,.,
ú l¡ ,
de meme aufli
il
eft
vraiflemblabl~
qnc
lt
·¡nc1~n'
nnr
d~1l5né I'Egypr~
par les termes
;¡;,_
r••'f ,
pn
I•¡lcJ,;
>',
rcrre de
Sh·iad,
eerre fériad•–
que,
t~rre
o
u
coule le fleuve Siris. C'en ain/i qu'lls
o nr
app~llé
le meme pa ys
/l!gypttu,
d u non¡ fous
lequel Homcre a ¡:oopn le
1
11. ¡ D.
J. )
~ERJ ANIA,
r.
f,
( fiijl .
nat. Bot.)
g~o re
tic plan–
re , ;unli nommée par le P. Plumier , ·en mémoire
du P. Serjent, minime. Sa f!eur eft en rofc,
com–
pofée de quacre ou cinq feuilles
plac~es
circulaíre–
menr; du mllicu du cal1ce
il
Pílrt un pillil qu! dégé–
nere en luice eo un fruic, qui a crC)is cellules, trois
aiks ,
&
done chaque cellule conricnr une femenee
r onde . Le P, Plumier eo compre crois efpeces; le
doc eur Guillaume 1-lounon a rrouvé ces planees
a
la
Veracruz
&
a
Camp~che ,
q\l
elles s'élevet¡t
a
une
grande haureur; elles croi!lent dl i)S le
voi/in~ge
des
arbres, qui fervenr
i\
les· foucenir, car elles onc des
vr1)Jes
avec
léfquelles elles s'lttac(Jent
~
couc ce qui
' les environne .
( D.
J.)
SitRfCI-l,
[.
m.
ter
me de relatioll,
nom d'une grai–
ne
qu~
les Copee' d' R¡,rypre men enr dans leurs ll)ets;·
ils la pu) véri(ent,
&
en cirenr de l'huile par expref–
lion. 0 ¡1 peur avoir cerre huile roujours fraichc,
&
on faic d'u marc de pecirs gaceaux applatis. Les Cop-,
tes n¡angcnr leur pain n·empé dans
ce~ce
huile, avéc
des o1,snons crus ,
&
ils rofltpenc lel!!s
gareau~
_e_n
f>crics morceaux qu'ils crcmoenr daos du fyrop de
fuere. Pococlc,
dd¡.,.ipt.
ti'Egypte ,
p.
rss .
(D.
J. l
SERlt;
ou
SUrtE,
f.
f,
~u
Algebre,
le dlt d'un or–
dre ou d'u ne progretlion de quanrités , quj croi!lenr,
ou détroi(l"ent (¡¡ivant quefque loi: lorfque
lajr¡itt
ou
la
flrie
va coujours en approchanr de plus e-n plus
t,le quelque quanriré lir¡ie,
&
que par conféquer¡c les
termes de cen e
flrie,
o u les quanricés dont elle en
compo(ée, vunc roujot¡rs en diminuanr, on l'appel–
le une.fi.itr
co•z.vergmte,
&
ij
on la concinue
a
l'in–
fini ' elle deviene entin égale
a
cene quancité.
f/oy .
CoNVEK.GEHTE ,
&c.
•
1
1
1
1
1
J
A1nti
-¡-•
-;¡•
'T'
jó•
¡;•
~·&c.
forment pne
jilite
qui
'approche coujours de la quanciré
1,
&
qui
]UI
deV,icnr cntin égale, quand cene fu ice
~
<!Oilci–
nuée.
a
l' infini'
f'py tz
APJ>ROXI MATI ON'
(te.
.
-
La rhéorie
&
l' ufage des
foite,·
infinies, a été ¡:ul–
tivée de pos jours avec beaucoup de
l"!lcc~¡
on croic
communéqleJl~
qu¡! l' iy {j(lrtpn- en en du<; a Nicolas
M ercacor de [iolnein, qu1 paroir néanmoim ,eri avoír
pris la premiere idée de
l'arirhm~rique
des
iqfini
~e
Wallis; on faíc ufage des
ji1ites
priljcípalement
pour la
¡¡u~dracure
des, cOUGbes , paree que cecee
quadracure
dép~nd
fouv¡:n ·de l'exprellj,on d¡: cerní-
S E R
79
nes
quanrir~s
qui ne peuvenc erre repréfcntées par
aucun nombre précis
&
dérerminé; ce! ell
le rap–
port du di:Hnerre d' un cercle
a
ra
circonférence'
&
c•en un . trch-grand
av~nrage
de pou voir exprimer
ces
quanm~s-
par une
jiute,
laquelle,
~can
e
conriouée
a
l'infini, exprime la valeur de la quanciré requife.
floyez
Q liA DRATUR17. ,
&c.
Natttre, origi11e
&
11.fi¡g(
desji1itcs
i11!i11ies.
Quoique
l'arirhmétique nous
donne des ex preJfions
rre~-com
plertes
&
tres-intelligibles pour
[OUS
les 0001bres ra–
tiOnnCJS, elle _en
~éanmoins
tres défeé"tueufe, quant
aux nombres trrac10nnels, qlll fonc en quanciré inti–
nimenc plus gran•le que les rarionnels; il y a, par
excmple, uoe intiniré de termes irrarionnels , emre
1
&
2:
or que l'oa propoíc de rrouver un nombre
moyen proporrionnel entre
1
&
:z.,
exprimé en ter–
mes rarionnels, qui fonr les fculs q ue l'on con<5oit
clairemenc, la racine de
2
nc pré(encanr cercaine–
men r qu'une idée tres-obfcurc, il eft
c~rt3in
qu'on
pourra roujours approcher de glus en
pl u~
de la june
valcur de la quamiré cherchee ,
m~is
fans jamais
y
arriver; ain!i, pour le nombre moyen proporrion–
nd encre
1
&
2 ,
ou pour la racine quarrée de
2 ,
fi
l'on <J.ICt d'abord
1,
il
efi évident que l'on n'a pas
¡
mis aflez; que l'on
y
ajouce...!..., Qn
.a
mis trop ; car
1
•
j le.
quar~e
de
1
+ -'
en plus grand .que
2;
{j
de
t
1
l
l
+
¡,
l'on
.O
te
T,
on crouvera que l'on
3
retranché
crop ,
&
Ji
l'on
y
remee
-fi,
le tour fera rrop g r.and:
ainfi, fal!S jamais árriver
a
la jull:e valeu r de Ja quan–
ticé cherchée, on en approchera cepeudaur tOUJuurs
de plus en plus: Les nombres que !'on vienr de rrou–
ver ainfi,
&
CCUX
que l'Oll peut trouver Je (a meme
manie
re al' intini' écant dil"pofés- dans leur ordre na–
rurel,
fo.ntce que l'on appelle une
.ferie,
ou une
jilite
i11ji11ic ;
ainfi,Jaforie
1
+
7--j-
+d- &c.
conriauéea
l'infini, exprime la valeur de la racine quarrée de
2;
quelquefois les
jititer
ne procedc11t pas par eles addi–
rions
&
d,es {o ullraélions -alrernarives, mais par de
!imple.s addiríons ou par une inlinicé ele fouílraélions
¡
dans roures
lesji1iter
i11jil;ies
done tous les termes pris
enfemble ne do1venc erre égaux qu'a une g raudcur
finie ,
il
el): vifible que leurs termes doivenr aller
coujours en dt'croiJ]anc; il el): bon méme, auranr qu:
il ell: polliale, qu'ellcs foienr rellei que Pon en
pu.il–
fe prel)dre [eu)emenc un cermín nembre des pre
m iersrermes, pour la grlndeur cherchée,
&
négliger ruut
le reíle ,
Mais ce ne fo11t pas feul emenr les nombres irracion–
nels que l'on peur exprimer en termes rarionaels , par
des
jitites
hJfillic,·;
les nombres rarionnels eux-memes ,
fonr {uf¡:epr•bles d'une fembl able e. preflion ;
1,
P"
exemp)e. en égal
a.
la
Jüitt7 •
..¡- •
..¡-,&c.
mais il
r
a cerce
d iif~rence ,
qu'au lieu que les nombres irra–
cionnels ae peuvenr
~ere
exprimés en non;bre rarion–
nels que par ces
jitit
es ,les non¡bres rarionnels n'ont
p:!S befoin djt
!¡Ccte..
e.xp~dfi~n .
1
(
Parmi les
'Jií¡te;
t
11.fi1t1U,
JI
y
en a quelqnes-unes
dont )es termes ne fonr_ qu'une fomme tinie; celle
' en
la progreJl¡on géomécrique
~ , ~, ~,
&c.
&
en
l
4
o
général coures les prog-rellions géomérriqucs décroi[–
fa ntes: dai)S
dl~utresjitites,
les termes font une fom-
me intinie¡ telle en la progreilion harn¡onique
~ ' ~
•
3•
~, ~ ,&c.
Voyez
HARMONJ ~·E .
Ce p'en pas qu'il
..
f
•
'
(li
.
y
air plus de termes
dan~
la progre JOD harmo•¡lqNe ,
que dans
l,a
1
géomét~ique,
quoique ,cecre ·dernicre
n'ait point de rerme qui
ne
foic daos
1~ pr~miere,
&
qu'il Jui en manque plutieurs que cercc premiere con –
tjenr; une pareille ditfércoce renclroir feulemen t les
deux fommes in_finies¡ iné¡;:ales ;
&
celle de la
~ro
grellion harmonique, fero1 c la plus grande: la raJfon
en en plus profonde; de la
divili bilit~
de l'érendue
a
l'intini ,
il
fuir que roure quantité tinic, par exemple
un pié , en compofée pour ainti dire, de tini
&
•d'in–
lini : de fini , entanc que c'eQ un pié; d'infini, e}ltánc.
qu'il t¡ol)tienc une infini té de parcies, dans lef'luel–
I¡!S il peuc
~rre
d ivilé:
(i
1=es
parc~es
in finies (ont
con<5uer comrne féparées !' un
d~
l'autre, elles fo r–
mer,ont 1111e
ji1itc
infinie;
<$<
11é~nm
ins leur tom·,_¡ e
ne
(e'rá '
qu'un pié: or c'eft ce qui arrivc daos
laji11tt
géomérrique
:_,
.¡-,
1
,
&c.
décroi!fante: car
il
eQ
r
tll!
a.
évi- ,