TAV'
des environs
e{\
également agréable &·fertile.
Lonf.
9·
;;.
latit.
37· 1o.
(D.
J . )
TAVISTOCI{
oa
TAVESTOCI{,
(Géo¡. moti.)
ville d' Anglererre, en Devonshire, fur la droite du
Tdw. Elle doir fon origine
a
un ancien n¡o
0
afiere
qui fue dérruit par les banois. Malmessury rappor.
te que de fon rems cene ville éroir agréable par la
-commodiré de fes bois , par la flruélure de fes égli–
fes
&
par les canaux tirés de la riviere, qui cou–
loient devane les hauriques,
&
qui emportoient tou–
tes les immondices.
Lo11g.
1J
3
~.
latit.
~o.
¡o.
Le poere Browne (Gulllaume) oaquit daos cette
ville, vers l'"n
1190,
&
mourut en
I64).
Apres
avoir
fa ir fes érudes
a
Oxfot•d , il entra chez le comte
de Pembroke qui lu i témoigna beaucoup d'eflime ,
&
il fíe fi bien res atfaires dans cecee majfon' qu'il fe
vit en érat d'acherer
e
terre; mais fes poéties paf.
torales imprimées en
62~
a
Londres, en deux to–
mes
il¡-89.
luí procurerenc une grande répurarion,
&
elle n'efl pas encore perdue ,
fi
je m'en rapporre au
jugemenr de M. Philips
&
autres. ·dans leurs vies des
plus célebres poeres anglois.
( D.
].
)
TAVJUM,
(Géog. tlilc. )
ville de la Galarie, dans
le pays de
Tro.-mi.
Smbon ,
liv.
X II.
p.
'i67,
apres
3YOÍr donné
a
cetre ville le riere de
CafltlltlfJJ'
lui
dono~
celui
d'Empo,.ium.
Pline, /.
V.
cb.
xxxij.
dit
que c'étoit la premiere place des
Trocmi,
&
Ptolo–
mée,
t.
V.
p.
iv.
1~
nomme la premiere, comme la
m6tropole de ces peuples.
(D.
J.)
TA'Q'LAC,
f.
m. (
Hifl.
nat. !rfi>léralog. )
nom don–
né par les peuples des Indes ortentales
a
une efpece
d'orpiment qui
y
efl fo rr commun .
ll
efi d'un jauue
fa le , en partie compofé d'une mafle irréguliere,
&
en
parri~
de perites lames fen¡blables
a
de! écai lles de
poiflon ; toute la ma(Je éraot expofée au feu , brGie,
¡ette des fumées abondantes,
&
fe fond lentemenr;
les
~ndiens,
apres l'avoi r calciné plufieurs fois, en
. fo'nr 'ufage
dans
les fievres incermitrentes . Wood
7 '
ward
, cata/..
fo.ffit.
1
O.]. )
TAULANTII,
(
Géog.
¡me. )
peuples de l'lllyrie,
felon Thúcydide,
li u.
/ .
qui les dit voifim d'Epidam–
num . !lolybe,
l .
JI.
Tite-live,
l . XL/l/.
c. xx.
&
llto)ornée,
l. /JI. c.
xiij.
fonr aufli (l!Cnriou de ce peu–
ple.
(D.
J. )
TAUMALIN
ou
TAOMALI ,
í.
m. ce mor en lan–
gage cara'tbe,
lignitie fottct,
:\
quoi la graiOe des ua–
bes
&
des rourlouroux a beaucoup de rapport ¡:1ar fon
~tat
naturel; aum dit-on cornmunémen t dans le pays
on
tatmu¡lin
de crabe, un
ta11malil:
de rourlourouxi
cette fubfiance étanr cuite, n'a voinr le faflidieux
des autres 'grailfes or<jinaire¡: c'cfl une e(pece de far–
ce compofée par la narure dans le corps ¡les animaux
de l'efpece des cháncres; elle n'a befoin d'aucun af–
faifon~emcnr;
fa déli<:atelfe furpa(J'e celle des fauces
les plus fines; fon goút
eft
exquis ,
&
ne
peut fe
comparer.
·
- TAUNTON, (
Géog. moti.
)
villa d!Angleterre en
Sommerfershire, {ur la rive droite du Taw, ddos une
agréal¡!e fituation . Elle dépure ou parleinenr ;
&
a
droit <te nilfché. Ses environs oftrent de charrnan–
tej prairie¡, de bequx j3rdins,
&
un grand nomhre
de jolies oiailons de campagne .
Lo11g.
14. 18.
lntit.
SL
2.2. (
~ -
] .
~
.
.
•
TAVOLARO, (
Géog. f!lod. )
perite tle fur la cllte
.orientale de la Sardai¡¡ne '
a
l'ellJpOuchqre clu gol–
phe de T erra-Nova . C'efl,
a
ce q4'on eroir
1'
Herm12a
J11jitla
de Ptolomée,
l. fll. ·c.
iij.
(D.']. ).
· ·
TAVON , f. m.
<Hifl·
11at. Ornitbolog. )
oifeau
de mer des 11es Phtlippines ; il efi ' noir, plus petir
· qu'uue pon le, mais il a les piés
&
le cou fort longs.
Ses reufs qu'il pond fur le fab le, font auffi gros que
ceux d'une oie; on aflure que lorfque les petits font
édos, on y trquve le janne enricr ,
&
qu'ils Ione
~uffi
bons
a
mangcr qu'auparavant. On pt:étcnd que la
fe~
p1elle raqembl_e fes reufs quelquefois au nollJbre de
']Uaranr~
ou c1nquanre , qu'elle enrerrc
fo u~
le f.1ble ;
lorfque la chaleur du foleil
l~s
a fa it édore, ils forren e
du
fa~le,
&
la mere qui efl perchée fur un arbre, par
fes cm les excite
a
forcer les obfhdes
&
i\
venir au-
pres d'elle .
.
~AUORMINA
ott
TAORM!NA,
(G;og. moti. )
anctennement
Taurommium,
ville de Siéile, dans le
val qemona, fur la cOte orienrale de l'lle, enrre le
golpbe de Saine- icolas au nord,
&
Ca(fei-Schiío au
midi .
~!le
a
~u 1 ~ ~itre
de
colonie,
&
l'on
y
voyoit
encare dans le fe¡;¡:rem e fiecle, quelques ruines d'un
!C:m~l~ ~·
ApoHoo
~
ou les habi rans alloient confulter
TAU
f.onoraele, lorfqu'ils entreprenoient de voyager hors
de l'ile.
l-ong-.
33·
12.
fatit
37· 49· (
D ] .
J
TAUPE,
t.
f.
( flij/ .
tmt. Zoolog.)
animal quadru–
pede qui a enviran cinq pouce; de lon<rueur depuis
le bout du mufeau jufqu'i\ la que
u
e. La
t<~up~
vi
e
fous
terre ; elle e(} noire ; cependdnt il y en
a
auffi des
blanches,
&
d'autres q¡¡i ont le corps comme mar–
J¡ré de raches ooires
&
ele taches blanches. Le poi! eí!
dou¡¡, court
&
épais; le
m
ufea u reflemble a
u
groin
du cochon ; le eou, les jambes
&
la queue font rres–
coum ,
11
y
a cinq doigrs
a
chaque p1é; ceux de de–
vane font rres-larges, & ont des ongles plus grandes
que
ceu~
d'aucuo aurre animal
i\
proporrion de la
grandeur du corps . Les piés de devant ont par leur
eonformation pltts de rapport
il
des main1 qu'a des
piés; la paume éfi cournée en·arriere,
&
les doigts
fo nt dirigés obliquement eo-Jebors
el¡
eu-bas,
&
eres•
propres
~
jetter la rerre
a
cOté
&
en..arriere, lorfque
!'animal fouill e pour s'y cacher . Les yeux font exríe·
memenr perits,
en
partí~
recouverrs par la peau,
&
entierement cachés fous le poi!; on ne peut les rrou–
yer qu'en l'écarrant
~
l'endroir de chaquc reil.
La'
ta11pe
de Virginie <Uffere de la
ta11pe
de ce pays
en ce qu'elle a le poi! de couleur no1rarre, luifant
&
n¡e!é d'un pourpre foncé.
La
faupe
rouge
d'
Amérjq ue o'
a
que quatre doigrs
aux piés de derriere,
&
J'eu!ement trois a ceux de
devant; le doigt exrérieur des piés de dcvant efi plus
grand que les deux autres; il
a
~uffi ~n
ongle plus
forr , plus long, pointu
&
un peú recourbé . Le poi!
e{\ d'un roux tirant fu r le cendré elair. Au refie la
tattpe
~quge
d'Amérique reijemble
a
la
taupe
de ce
pays-ct.
La
tn11pe
dor~e
de Sibérie relfemble
ii
la précé–
deryte par la conformarion des piés; elle a le nez plus
cqurr que celui de la
taupe
de ce
pays.ci;
~ais
elle
efl de la mame grandeur. Le poi!
a
diverfe1 cuuleurs;
le verd
&
la couleur
q'or
y
dominenr.
Rrg11.
anim.
Voy~z
QuwR
UPEDE.
T'}UPI! ,
(Mnt.
11Jéd. )
Le
fage J uncker Jui-m!me
compre le creur
&
le foie de
tm¡pe
parmi les bons
r~o¡edes
des convul!ions
épil~priques;
rnais c'efi .un
éloge bien model!e, en comparaifon de celu i que les
anciel)s pharmªcologifles
¡.mt
fai t de la
taupe;
ils ont
mis parmi les remedes fa chair, fa
t~te,
fon lang, fa
graifle
&
fur-tou c fes cendres.· l\1ais tous ces pré–
rendus remedes,
&
n¡€me celui d•mt parle Juncker,
fonr abfol uljle'¡r inu{jcés .
Le bouillon de
taupe
efi un remede de bonne-fem–
me pour
gu~rir
les enfans de
l'i~commod,tté
de pilfer
au
lit. (
b, )
'fAUPE DE MER.
Voyez
~C ' LOPENDI\1!.
T
AUPE-GR!LLON .
Voyez
CouR TILLIER! .
T
Á
urE , [
f.
(
Cbimrg. )
efpece de rumeur dure,
qui (urvient
a
la
t~te,
"avec Ul)e ouverwre par la–
quelle on peut exp,rimer la matiere ténace. Cecee ru–
me~r
ell nn ·follic4le· me'mbraneux, conreoant une
mariere grofliere,
&
ay~~t
un irqu au mtlieu . Ce pe –
tic réfervoir qui contenoir auparavant uoe
ttume~r
Rnide, fe remplit d'uqe matiere épa1f!e, paree que
ce qu'il
y
a de plus conflanr s'évapore,
&
ce qui
refle
s'~paiiTir
roujours davanrage , la rumeur rece–
v~nr
toujours une 11ou velle mariere , deviene tou¡ours
pl us dure; les pquet1rs qui couloien't dans la mem–
brane s'y arretent
&
la gonflent; d'u)l ·autre cllré, les
vai(J'eaux fanguins étant comprimés, le fang
~
coule
plus lentement,
s'y
dépouille de fa parcie fiuide ;
&
forme une 'couleur ooire.
JI
femble réfulier de-la
qu'il
y
a des rélervoirs ol¡ fe ramafl'e la mariere que
filrrent les arteres des réfervoirs IJUi fo nr voifines des
conduits excrétoire< .
Voyez
7.-<L-P.A ( D. ] . )
.
TAUPIERE, f. f.
temu
de.Jardil¡ier.
forre de ra–
tiere 'de forme ronde'
u
u q.uarrée, qu'on
f~it
de fer
bla nc ou de bois,
&
done on fe
fer~
dans les
jarclin~
pour prendre les raes
&
les raupe .
( D.
}.
)
T A U
P1
N I E RE,'
f.
f.
terut:e de ]ardinier,
perit
monceaú de cerre qu' une raupe a
élev~
eo creufan t
d'eflous.
JAUPKA
E,
f. m.
te1·me de relat.
arfeoal d'ar–
tillerit: chez les Turp: il eJl firué
a
la poinre qui re–
garde le ferrail hors
d~s
murs de Galata;
ta11pkane
'veu r dire
plac~
des cano11s. ( D,
J. )
' T AURA 11\,
¡Giog. a11c. r
vdle d'lralie dans la
Campa
me:
elle ne fu bfiflotr déja plus du rems ele
Pline,
l. 111.
c. v .
11 efi fa ir menrion daos Pompo–
oius Méla,
t.
JI.
c.
iv.
d'une villc nommée
Ta~~ri
mmn;
&
dans rrabon,
l. V
J.
p.
2.54. d'une cmirrée
appellée
T11uriana~
mai,s
tou~
cela n'a rien de com-
mun