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TAS

T

AS '

tn

ternu

d'{)rfevr~ '

efl: une perite

e~

el

Uf!'~

a

huir pans en qu.rré comme la grande;

ell~

n en dlffe–

r e que par fa " ranJe'uP,

&

une _queue qm entre daos

le billor. Elle

're

re pour les pems ouvrages

&

pour

p laner.

f/oye:r.

PLANER; pour lors il faur qu'elle foic

bien poi ie , de mtme que les marreaux .

/loyez

tu

Pl•nchu.

P fTIT

TAS ,

m t•rmt r(Orfevn,

c'efl: un

mo~ce~u

de fer piar Je fi.;ure ovale

&

porcarif, done on le

fe~r

au lieu d'euc!ume pour les ouvrag-cs qUI peuvenr le

frapper fur l'établi.

/loycz

Er.1B,LI .

Voyez

tu Plml –

ches.

T'As CANELÉ ,

r

Orftvr . )

c'efl: un

tas

de fer

d~ns

Jeque! on

a

u-ravé oo limé ·des moulures,

&

qu'on ·

forme fur l'a•:'.;-e•H en frapp3nt

,.oups de marceau .

ll

y

a beaucuup <k vai(lellc ronde ancieuue done les mou–

lures éroieuc frappé" s (ur le

tas;

mais depnis que l'on

a

perfeél·onné la v.uffel lc, ces Corres de

tas

ne fonc

pl us guere d'nf.1ge.

TAS DR OJT,

temu

dt

Paveur ;

c'efl: une rangée de

pdvés fnr le ha"r d'une chau fféc,

d'apr~s

laquelle s'é–

tendent les a! es en penre'

a

droire

&

agauche' juí–

ques au rniOeau d'une

l:lrgc rue, ou ¡afqucs anx

bordnres de pierre ru!liquc il'un grand chemin pavé .

¡D. ].)

.

TAs,

e11

tenm de

~lallellr,

efl: une efpece de perite

enclume forr unie fur laquclle

Ol)

plane les vaiOelles,

piares. On le rouvre de cuir, de bois,

&c.

quand

il e!l quefl:io n

d~

poi ir l'ouvrage au 'marreau.

Voyez

Ju

Pla11c!Ju.

TAs ori'TASSEAU, (

Taill4.nd.

)

cec oucil, de la na.

cure des

préc~dens '

!"er

e a u t3illan

dier

a

former le col.

lec aux ·cifcnux ,

b~cs-d'ane,

&

aucrcs ourils fembla·

bies. Ses différenres parti

es

font la réce ou l'on a,pra–

ciqué le quarc ou Íe place la foie des cifeaux; le corps

ou il y a une ouvercure qllÍ ferc

a

faire 'forrir la foie

du ci feau lorfqn.'elle adhere; la (oie ·du

tas

m~me

pdr

laquel le elle íe

fi~e

daos le belier qui ferr de bafe

au

tas.

T

AS , (

Tireur d'or. )

c'efl une efpece d'enclume ,

done J'acourreur fe ferr pour b:nrre fes filieres en re–

bouchanc les rrous rrop grands.

T .(\S ,

(

]elt

de

triflrac

)

en rerme de criétrac on ap–

pelle le

tas,

l'amas des

da

mes qu'on _fair aux coins du

triélrac avanr que de cornmencer le

¡e

u. C'ell

1~

me–

me cHofe que la maOe

&

la pi le. Quand apres avoir·

jecré fo,l oé on porte fa main au

tas ,

fans di re

j'adoll–

bc.

on el1 obl igé de jouer du-moms une des dames du

tas,

fui •1·1nt la loi , dame rouchée dame jouée .

Ré–

gles dtt

tri8rac.

(

D

J . )

TASAGORA, (

Géog.

anc. )

ville de la Mauriranie

céfarienfe , fe ion

l'tti u~ra• •e

d'

Antonio, qui la mar

7

que Cur

'1.1

rouce de

Cala

a

Ru(Jucurmn .

TASCHE,

f.

f.

tenuedeNol~e,

uliré daos le cerrorc

de l'·am•raÚré

d'

Abbevi lle. C'el\ une force de pEche

prariquée pa r les pecheurs de i"ur Somme, qui fe

(cr–

venc

d~

leurs heuil lors ou goblerces, forre de perics

baceaux , pour

f~ ire

la peche des anguilfes d'nne ma–

niere parciculiere. lis nom111enr cecre peche la

tifc!J~.

P our la fai re il s prennent une

qua~ticé

de vers de rer–

re qu' ilS enfiien t d'UO bOUC

a

l'a utre dVeC

UO

gros fil

a

cocdrc' jufqu'a ce que ce lil' d'une longueur pro–

ponionnée, en foi c encieremenr rempli; ils font avec

ce lil ainfi amorcé, uoe pelare ou paquer qu'ils aru-

. chent avec une pecice hcelle

a

u boqt- d;une. perche

Legere , done ils mecrenc le bonc arnfi

g~rni

fur le fond

de l'eau.

&

riennent l'aurre bouc

a

la main'

&

l'orf–

qu'i ls

s'apper~oivenr

par le

mo~vemenr

'de la perche

que l'anguille mórd a l'apph' ils

1~

relevent prom–

pce.oJent,

&

em¡>orcenc en mame cems le poiffon .

Chaque

p~cheur

a un fembl able infl:n¡menr, ceux

de íur So

in

me onc rrois pecics bareanx plars, du porr

environ d'un demi-tonneau' fcmblable au picoceur

des pécheurs d'Honfleurs ; cecee peche le faic d,c nuic

[eulemenc ,

&

¡!lle íeroi r de jour infruétueníe.

T ASCHKANT, (

Géot·

m&d. )

perite vil le de la

T arcarie, fur IJ Jroire

d~ia

Sirri; c'efl: la réfidence

d'htver du ehan des Turrares de la Calac[chia·Orda .

Long.

9~.

40

/atit.

4~·

( D .

J. )

TASCE (

G_éog .

mod.

J

pecitL vil le des érars de

la

Turquie afiarique , daos la

prov i¡Jc~ ~e

Toccar, au–

de(['ous des monca¡rnes Naires . ·

T ASC O DRUG ITES ,

voy~z

'F

CODRUGJTES.

TASCODUN!7'A8.1

&

CO.NON!ENSES,

(

Géog.

41/C.)

peuple de la Ganle narbono•i"c, felon <Juelques

manufcrirs de .P.Iine,

t.

11

f .

e

iv.

au lieu de quoi

d'aurrcs manufcrirs

&

qúelqne< ·exemplaires imprimés

ronenc

Ta{codrmi, Ttm¡fionm(h;

d'aucres

?"it.(io11i ,

T A

S

Ttlracunonimfl¡.

Le P. Hardouin , qui fuit cecre

derniere le'ion, regarde les aueres comme des noms

corrompus.

Il

fe fonde fur le manufcrit de

la bi–

l;>liocheque roya le,

&

fur _l'ordre

a.lphabér¡qu~

que

Phne

dl:

.a.c~ourumé

de f01vre . Les

Taflo11i,

a¡ouce–

t-11, habltOicnc

vara~ffel)1blablemenc

daos

l'endroic

ou efl: aujour,¡l'hui M()nraubao, ville que mouille

la perite riviere

Tej&o,

qui pouvoir avoir don1é fon

noni

:JY

peuple

Ta{coni

ou

Tefio:IÍ.

Quaocaux

Tan¡f

conict¡{es,

~ir

le P. Hardou1n, ils cirenc leur no

m de

Tart!f.·~ ,

vil le des Salís,

{¡{

aujoiJrd'hui appellée

Ta –

r•féM.

(

O.

J.

1

TASIMA, (

c;og.

mod. )

une des huie provinces

de la concrée froide du oord de l'empire du

]a

pon;

cecre province a deux journées de lungueur de

J'e~

a

l'ouéfi'

&

fe divife en huir difl:riél:s.

T ASOT,

f.

m. (

Mefltre

d~

lotJgucut·, Com . }

c'efl:

la vingr-quarricme parcie du cobir, ou aune de Su–

rare.

Ca

que

tafon

a

UJ1

pe<I plus qu'un pouce de roi

enlorre que le cobir cfl de deux pi6

r~ize

lignes.

TASSAO

or1

T ASSAIE,

(.

m.

r

Cuifine

;xotiq. )

chair de nreuf , mais plus

cummun~menc

de vache,

coupée par !{randes aiguillecres, un peu íalée

&

fé–

ché~

a

u fole il, cecee chair fe conferve Iono- cems,

&

peue érre rranfparcée forc loin; il

s'~n fai~

une gran–

de confommacion lur les c6res de Caraque,

de

Car–

tagene

&

de Porcobello. Pour la mano-er, il fJut la

rnercre duOaler, la bien laver,

&

la fa

ir~

revenir daos

~e l'e~u

cicde avanr de la fa ire cuire; elle le renfle

beaucoup, s'actendrir

&

a

forr hon

~oílc.

On pré–

pare de la meme mlniere des ai¡¡uillettes de cochon,

qui éra.• r deO.liées

&

cuices peuvcnr pafler pour uu

mees

rres-~ ppérifh1 nr.

1

T ASSE ,

(.

f. (

Ommrges

de

d~ff;mu

o1tvriers .

J

force

de yate de b01s, de. terre, de tayence, de porcelaine

ou de mécal, done on fe

(ere

pour boire; il y en a

de coure grandeur,

&

de cauces

figures ; les unes

fans aoíes, d'aurres avec une on dcux perites anles,

fimpl es ou

1°1 ~'>nnées,

&c.

(D .

J. )

TASSE, (

Littérat.

J

ctlez les Rflmains celui qui ver–

fo ic

a

boire étoit obligé, pour remplir une feule

taJJe,

de puifer avec un pecir gobelec nommé

~ytlt!Je,

a

plu–

fi eurs reprifes ,

&

jufqu'a neuf ou d1x fo1 s daos le era–

ter , quJ éroic un grand vai(Jeau plein de vio .

Le

bu–

veur s'i¡nparientoit , le vio

m~me

verfé du <'rnrer dans

le cyarhe,

&

renver(é du

cy~rhe

daos la

taffi,

pou•

voit' s'évanrer

&

perd~e

de la force ,

Pour remédier

i\,

rous ces pems iacbnvéoiens, on

iovenra l'uíage des

tuffes

inéga le . On en fic faire de

perites, de moyennes

&

de grandes.

'

¡:..es perites éroienr -

Le

fextans,

qui cenoit

.

Le

qnadra11s

.

Le

tr,ims

.

.

~es

moyennes écoient

Le

·qnitlCUIIX,

qai renoit

Le

{tmis

ou

I'!JhtiÍIIe

.

Le

flptrmx

.

.

.

.

Le

bes

.

Les grandes éroient

Le

dodralu, .

qui cenoit

Le .áextrans

.

Le

'deutiX .

2

cyaches .

J

cyuhes .

4

cyarhes .

~

cyarhes .

6

cy~ches .

7

cyarhes.

8

cyarhes .

9

cyaches.

lo cyaches.

11

<-yaches.

Torr~olu~

fur' ¡es''vers

~'f.~~race,

pqcala

&um

e;;a–

tbo, &c.

rapporce un palfage d' Arhénée, par ou

il

paroir que les Grecs auffi-bien que les Romains, ont

faic ufage du cyarhe

&

des

taJfol

inégales. Athéoée

inrroduif un homme qui íe fait verfer dix cyathes de

vio daos une feule

taffi;

&

vqici comme il le fJit

pa~ler .

,

1

Echanfon, apporre une grande

taffi.

Veríe-y

" les cyarhes qui fe boiveoc

a

,·e que l'on aime; qua-

ere pour les perfonnés qui fonr ici a cable, rroispour

,

l'amour . Ajou ce encare un e-yache pour la víétoire

, di• roí Ancio-onus. Hola. Encare un pour le jeune

, Qémérrius.

'V

erfe préíencemenc le dixieme en l'hon–

" oeur de l'aimable Vénus.

Chez les

Roma~

os du cems ele Marcial, lorfqu'oll

v 0 uioic boire

a

un ami ou une amie, on demandoit

autane de cyaches qu'il y avoic de !emes au nom de

la perfonne :\ qui l'on alfoir boire . C'efl:

1~

fens de

l'épigrarnme de

~arcial :