TAR
l'Prgacions fans calfe , 1
1~ ~ofe
d'un gros jufqu'a
deux · on peuc la donner a la dofe de demt-ooce,
quand
00
l'emploie avec la eaRe.,
fur~couc pou~
une
"'éde<dne en deux -verres .
Je
crots qu elles y dtllou–
dra parfai cemenc en fo ucenanc
l'ébulli¡ion un bon
qua
re
d'heurli'.
,
.
La creme de
ttJrtn
ell
cr~;-employée
pour ca11ler
le lair done on fa ic le peric-laic. On faic eocrer la
cr~me'
úe
tartrt
daos
les
o~iares f~brifuges,
apérici–
ves, purgacives , méfencériques,
&c.
Elle enere daos
la poudre cornachme , daos la poudre pour la
~o9rre
purgltive, dans la
confer~e
de rafes rouges toltde,
dans la poudre cempérante de Schal,
&&.
La chimie s'en
(ere
dans beaucoup de fes opéra–
tions; elle entre daos
le
lel végécal ou
t11rtn
foluble,
daos le [el de feignerre, daos le
tlrtrt
émérique,
dans la panacée a11timoniale,
&
daos la tcinture de
Mars carcarifée, extTatr ou firop de Mars, dans la
teincure marcia le de Ludovie,
&c.
A.rtidttlt M.
MoN–
T&T,
m4itrr
apoti&t~iu,
&
f1!1tnbrr
dt lafociítí roya–
Ir
tlu Scitn&u dt Montptllur.
TARTRf, (
M6tleci11t.)
ce fel
&
fes différenres pré–
pararions tone d'ulage en médecine; on les emploie
dans rous les
CijS
ou
it fauc
ou~rir
les voies
&
pouf–
ler par les (elles
&
par les urines .
' Le
tartrl
puriñé avec la cerre de Merviel efl d'u–
fage fous le nom de
crlmt dt
111rtr~:
on l'ordonne
dans les porions purgarives
&
apéririves en qualicé
de laJarif
&
de
[el
neurre . La dofe efl de demi-once :
00
l'emploie mem; pour les goucreux ,_ce qui prouve
que le médicament efl par
lut-m~me
mnocenc, mats
il
fe difrouc facilemenc .
Le
tartrt
alkalif~
011
l'alkali du
tartre
ell auffi d'u–
fage; c'eflle meilleur de rous les alkalis que la mé–
decine puillc employer. C'eíl un grand diaphoréti–
RUe, un abwrbanc
&
u11 Clomachique .
La liqueur acíde tir¿e par la diílillacion du
tnrtre,
efl calmlnte, rafraichilfante, bonne dans les fievres
ardences ; oo en donne dans les ci[anes , daos les
juleps .
•
Tartrrjolublr .
Le
t11rtrt
par
lui· m~me
efl infol uhle
daos l'eau froide; mals lorfque le fcu l'a pénérré,
&
que l'acide efl irtcorporé
de
11onveau avec l'alkali , il
tíl plus aifé
a
fondre.
&
c'e(l le
tartrt
íoluble .
Ce
[el ell un purgarif <lnux , ci-devanr forc
a
la
mode , que l'on ordonnoír
a
la dote <j'un.e demi-once
ou d'uoe once daos une pince d'eatt de riviere .
ll
en–
tre encore aujourd'hui dans les
médccin~s
onlinaires,
mais Con cn!dit eíl romM depuis que le fel de Ja
~o
chelle
&
le fel d' Epfom onc lair forcune en médecine .
TAR Ttl.l!
S
TIBIÉ
011
ÉMÉTig_UI!:,
etl une prépara–
tion d'ancimome faite avec fón foie
&
Ion verre
a
parries égales avec le double de
cr~me
de
tarlrt .
Cer émécique efl le meilleur
&
le plus alluré de
tous. On peuc le donner fous
r~lle
forme
&
a
celle
,dofe que l'on
veut;
&
d'aurnor que l'on <?Onnolr fa.
dole
&
fa vertu, o·n pcut l'augmenter ou le dimi–
nuer plus aifémenr au gré du médecin, felon les for–
ces du malade
&
l'exigence des rnaladies
¡
car, feion
ies obfervacions des plus habites chimilles , le
tartre
ém~cique
qui contiene un quarr de grain de régule par
grain ell rrop violene, mais celui qui ne conriem que
trois feiziemes de
gr~ins
par grain eíl fa ic en propor–
tion qui el1 bonne
&
fllre; car il fair vomir efficacc.
11wnr
a
la dote de deux ou deux grains
&
demi ; car
il
incroduic alors dans l'eRomac
lix
ou fepc feiziell)es
.<fe grains
&
de régule .
L1
fd<jon la plus filre de donner l'émériq oe d'an–
-timoi ne, efl de le prefcrirc dans une boi llon ou deux
d'eau
a
la dofe
de
deux grains, lorlqu'on veuc faire
.vomir efficacemcnr . Sur quoi
il
fa ur tavoir que le
t:rand lavagc on véhicule
l'érend rrop
&
émouRe
1es poinres . de
rnemc
que donoé
~
rrpp pecire do–
fe' comme
a
un grain'
a
un quarr de grilin , il fa–
tigue violcmmenc fa ns excirer de
vqmiff~menr;
il
fau t
Ull
milieu .
C'cíl
la verru émérique du
tart~e
ft ibií ,
qui le
f"end le fpécifiquc alfuré dans
ro
ures les maladies qui
proviennenc de plénirude d'eílomac; c'eíl un grand
préfervacif dnns les maladies inRammaroires, dans les
e ngorgemcns riu cerveau, paree qu'en irricanc l'cf–
.lOmlc, il agic violemmcnt fur le cerve,¡u ,
&
lui
dQnnc
tle>
fecoulfes qui aident
a
Mgorger tes vaif–
fedU> du fang qut n'y pcur ctrculer . L'émécique lli–
b ié donné a-propos daos
le cas de faburre Oll de
crndi•é ,
~·évncue
puilfammenr,
&
emp~che
les mau–
vais effecs
1
que fon
pa~age
daos les .[ccoodes voies
pourrott y
.cwCcr.
MatS pour prodUtre
í~r~menc ce~
TAR
etfet, il f,wt connoicre ccc érac avanc de l'ordonner,
&
y préparer dQmenc le
m~ladc
fel ou les circonflan–
ces ,
pa~
la t":!iguée
&
la boiRon , quoiqu'il efl bien des
cas.
o~
ll
fJur employer ct:,c émérique rans aucun pré–
l~mtmtre ,
comme. daos
1
apoplex!c, daos l' indigef–
ttOtl,
d~ns 1~
plémtude des premteres voies fans an–
eune marque de chaleur ,
&
fouvenc
m~
me daos la
foiblelfc, daos l'engourdiRemenc des membrcs
la
peC:1nreur
~e e~
ce , l'accablemenc , la lofficude . Qui
connoicra !Uremeoc
les
inJicacions
~
la fa 3on de pt 3 -
cer ce remede, pourra s'aflur-er de praciquer avec
Cueces d3ns roue
orces de maladies, Coie aigues
&
ch~oniques .
C'efl
e
plus courc moyen
d'abr~ger
le
trattemenc des
tt131~dtes,
qu'elle qu'el) foic la caufe .
Le
tartre ftibil
deviene alcérant, apéricif,
&
dia–
phorérique ou conique, torfqu'il ell donné
~
grande
dnfe
&
_en
lavage ; alors .:ommué pendanr long-cems ,
tl rérabltc au mteux le refrorc de l'eílomac alfoibli par
les crutlicés ou la rrop grande quancicé
d'alim~ns .
Les
convalefcens fe rrouvenc bien de Con ufagc en gu
1
1c
d'cau minérale.
. TARTRI! SOLVPLE ,
ttillfllrt tft,
elle e(l a¡¡éririve ,
d_turértq oe ,
emmct~agogue JIUr~arive;
_elle ell aromJ–
uque ; elle échauffe,
confoltd~
les pla"s, dérergc les
ulceres .
Tartre u.rtnJ:ri , ou trrrt foliít tlu tnrtrr .
'\:'cflle
plus grand rélolucif que nous ayo"' , un fondant, un
defobru.:ltf favonneux • huileux
&
acide en meme
tems,
combin~
avec un alkali; il eíl volaril,
&
peuc
palfer ¡Jour le fel volaril de
tartrt
de Vanhelmonr
auffi
efficac~
que l'albeil,
&
préférable
3
,beJucoup
de remedes
to~enr~s
pJr
la
chimie; c'eíl le vinaigre
radtcal des
Chtmtll~s
. .La rcincure de
tartre
régénéré
efl auffi un rerneJe cfficace; car elle unir l'alkali
l'a–
cide
&
l'efpric
huileu~
des
vég~cau~ .
Ce
tartrr
folié
d!fl'our a!nfi dans_l'alkool, eflle pecic elixir des an–
ctens chumlles; ti
leve les obílruélions; il pénerre
dans les plus pems
vailfe~ux;
ti ranime les faculrés
vitales
&
guém par les fueurs; il peur Curmoncer les
mal,dies les plus opiniarres .
Tartrl
rtgt!~e,.;
pllu comm1111 .
On peue, fel on
M.
B~erhanve ,
fatre un
tartr~ r~généré moin~
difpen–
dteu~, ~~~ m~lanr
la porafle tavec
quln7.~
fois auraoc
de vmatgre ; en coulanr la folution
&
la faifanc épaif–
tir , ce qui eíl une opéracion facile.
Pline
p~rle
de ce remede,
&
air que la cendre de
[3rmenr dtllouce dans le vinaigre
go~ric
les mal¡dies
de la race.
TARTRi YITRlOLi, (
MMrci>lt.)
ce [el a rouces
les propriécés des fels
virriolifé~;
il efl compofé de
l'acide vicriolique, qui efl un grand a¡>éricif
&
du
t1rt~t
alkalifé, qui ell
~uffi
forr arcenuauc. Les deux
reunís doivenr former · un grand
d~lobllrua nc ;
auffi
s'en ferc-oo dans les apozemes arrénuans
&
defobl–
rruans, daos les affeaions du foi c
&
de la
ra~e.
Ce fel
etl
un des plus aélifs que nous ayons; il ell
plus aélif que le fel de Gtauber,
&
te meme que le
fel
da tl11obtu
&
le fel polychreíle de Glafer .
La dofe ett d'un gr-os dans une porion ordinairc ;
mais en lavage on l'ordonne
a
deux gros,
&
jufqu'i\
rrots .
N_ota .
"Que
(i
l'huile de vicriol qui a ferv i
a
faire
ce !el
~roic _chargée
de particttle,s cuivreufes, ce que
l'on reconnoit par
la couleur verre de l'eau ou fe
faic la difloluJion,
&
par la couleur cerne
&
bleue du
(el, il faut le calciner, ou le refondre pour lui 6rer
ce cuivre qui le rendroir émérique .
Ce remede n'eíl pas auranc emptoyé qn'ille devroir
lrre .
TAtn~.tE,
(
Tti11ture . )
les Teinrqrier.s menen! le
tartre
a
u nombre des dro,gues non coloranres, c'eíl–
a-dire' qui ne fervent potot
a
donner de la couleur
aux écotfes, mais qui les préparenc
~
la recevoir.
Cecee drogue bien ou mal empl byée dans les bajns
ou
bouillons, mee une gra!lde d'ifférence dqns
les
reimures .
La
cr~me
011
cryflal de
tutrr
qu'empl oieQt les
Teincurters cu grand reine, n'ell attrrc chofe que le
tartrt
blancou rouge mis en poudrc ,
&
enfui ce
p~r
le moyen de l'eau bouillanre, de la chaulle
&
de la
cave , réduic en pcrirs crylhux bla ncs.
( D.
J.)
T ARTRE MARTIAL
•ou
Co\LIIiÉ ,
(Mal. m(tf. ) voyez
MA tlT!AL .
TARUDANT , (
Gl1g.
moti. )
vJIIe d'Afrique , au
royaume de Maroc, capicale de la province úe Sus ,
done elle porcc au
m
le nom . Elle ell
a
deux licues
au midi du grand Atlas,
&
pa(fe encore pour une des
bonnes villes d'Afrique par fon comrnerce .
Long .9·
S'~-·
l11tit.
~9·
18.
(D.
J.)