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T ·A V

TAU,

r.

~· di~-neuvicme

lettre de l'alphabefgree.

1/~!z

tartult

T .

,

1 AU, (

ttrmt dt blafln . )

e

etl la fi" ure d'un

T

qui

etl une el pece de cr

oix po

tencée, d;nt on

3

rerr.n–

ché

la parrie qui ell

au.de(

fus de

la traverfe . Cecee

efpece de croix fe crouve dans les blafons

d~s

com–

mandeurs de l'ordre de fai At Antaine ; les

év~ques

&

les

abbé~

du rit grec la porten

e

encare a préfent de

cecee mamere,

&

quand on l's mife tur l'habit de

faint Antaine, c'écoic pour montrer feulemenr qu'il

étoit abhé .

Mtntjlr.

( D.

J .

)

TAUA,

(Géog.

11110 )

¡G.

Golfe de la Grande–

Brecagne, fur la cOte orientale, felon Ptolomée

J

JJ.

c.

iij.

qui le mJrque entre l'embo•Jchure de'

1~

Dt!e

&

celle de laTine . Ce gol fe etl fur la cOte orieQ•

t31e de I'Eco(fe,

&

fe nomme aujounl'hui

Tay

aalli

bien que la riviere qui s'y jette.

'

2.o.

1ava,

ville d' Egypte . Prolom<'e,

/. JI/.

c. v.

marque cette ville dans le Nome Phthemphuthus done

elle étoit la métropol e.

3°.

1izva,

ville de I'Arrie, felon le meme Ptolo–

mée, qui la place entre

Namarir

&

Auguro.

(D.

J.)

TAVA SAY,

(Gfog. mod. )

perite ile d' Ecolfe,

une de< Wetlernes, lituée au couchant de celle d'Hlr–

ries . Elle n'a que trois mi!les de tour,

&

etl a(Jez

fmi le .

( D . ] . )

'

TAVASTLANO, (

Géog. mad. )

province

de

Sue–

de, dans la Finlande . Elle el! hornée

au

nord par la

Caianie ou Borhnie orientale,

~

l'oriem par la grande

Savolax, au midi par la Nylande,

&

a

l'occidenr, par.

tie par la Finlande proprement dite, partíe par Id

Caianie . Cette province a

hui~

lacs

&

;>lulieurs mines

de fer . Sa capitale fe nomme

Tavajltu .

(D. ] .

)

TAVASTUS, (

Glog. mod. )

ville de Sucde , dans

la Finlande, capitale de la provioce de Tavaflland ,

dans fa partie méridionale, fur une perire riviere qui

fe

jerre un peu au-deflus, dans le lac de W dlla .

Lo>/~.

~2..

19.

lattt.

6r.

15.

( D.

J.)

T AVAYOLE,

r.

f.

!

(trn¡t dotlation .

)

g rand mou–

choir qu'on mer fur la

r~re

en Turquie, pour rece–

voir l'odeur des parfu ms, Chez les Turcs dans les

vilires des cérémonies, uo peu de rems apres qu'on

etl aflis , lo maitre de la maifon fait dpporter une

cafloletto aupres de fon ami ,

&

deux valecs lui cou–

vrent la

t~te

d'une

tav•yolc,

afin que' la fumée du

parfum qu'on lui préfente ne s'échappe pas,

&

qu'il

la refpire toute cntiere .

(D. ] .

)

T AYA

YOLE,

r.

f. (

ttrnu

d~

Lin§tr6 .)

grand tinge

quarré fort fin, enrichi de dentelles ou de points,

lequel ferr

a

mettre fur les pains béuits. ou

a

cou–

vrir les enfans

q~'on

porte baptifer, ( D.

']

)

TAUBER

Ll';, (

Giog.

mod. )

riviere

d'AIIema~ne,

en Franconie . Elle a fa fource un peu au-de(fus de

.R,orembourg ,

&

fe rend daos le Meyn, au-defrous

de la ville de W ertheim .

(D.

J.

J

TAUCHEL, (

Giog.

mod. )

perite ville de Pologne,

dans la Pomerelle, fur la perite rivicre de V erde ,

a

10

lieues au fud.ouefl de Marienbourg . Elle efl entie–

rement délabrée, ayant été pilrée

&

in cendiée dans

les anciennes guerros des Polonois,

&

des l'rufliens .

( D . ] . )

TAUCOLES ,

f.

m.

( Hifl .

mod. )

feuillcs d'arbres

dont les Chingulais ou habitans de l'ile de Ceylan fe

fervenr pour écrire ; elles rec¡oivent facilement l'itn–

preffion du lliler, mais on ne peut point les plier fans

les rompre .

T AUDIS,

f.

m,

(

Arcbit. )

perir grenier pt•ariqué

dans le fond d'un comble, d'une mlnfarde , C'efl aufli

u n petit lieu pratiqué fous la rlmpe d'un efcalier,

pour fervir de bucher , ou pour quelqu'aucre com–

modité.

Davlltr

. (

D . ] .

)

TAVE

L" , (

Géug.

mod

) riviere d'

An~lererre ,

au pays de Galles . Elle a fa fource dans greknok–

sbire ,

traverfe Glamorgan- shire ,

&

apres avoir

mouillc! Landaf

&

Cardif, elle combe dans le golfe

qui forme l'embouchure de la Saverne . ( D.

] .

)

TAVEBROTECH,

r.

m. (

Hift.

nat. MMec;,zt . )

ubre de l'ile de Madagafcar ; on aflure qu'en le met–

tant en décoélion avec du miel

&

le bois de mer

~p­

pellé par les habitans

tangouarach,

it

foumit un re–

mede excellent concre la pleurélie, la pulmonic,

~

toutes les maladies de la poitrine .

'

TAVELÉ, adj.

(Ptlletitr. )

qui a des raches ou

des

marques fur la peau. On dir qu'une peau de

ti–

gre ou aurre animal , propre

a

faire des fourrures,

etl

t11velée,

c'etl-a.dire qu'elle en tacbetée ou mou–

~herée .

T

AVELER ,

terme de

Ptlletitr-FOIIrrtur·,

qui úgni-

7omt

;xv.

TAV

79)

l!e mouchettr l'hermine nec de petits morceaux de

peaux d'agneao de Lomb¡rdie, done la laine etl tui–

fame

&

tr~<-noire

.

TAVELLE,

f.

f. (

l.ainag t.)

efpece de petite trin–

gle de bois tre<-plare , qu• ferr

ii

blttre la treme de

ce <¡u'on appelle un oecit ntétier .

TrfvouK . (D.

J .)

TAVELE.E,

[,

f. (

Pal[enmJttrie . )

efpecc de . tfle–

ment forc érroit , qu'on mee quelquefois en guife de

pafrepoi l , fur les courures des h1bit1, pour les mar–

quer .

Trlvoux .

( D.

J.)

TAVELU~E,

c'ell

la bigarrure d'une peau qui

efl ravelée . On die la

tavt/urt

J e cecre

p~au

de

ti–

gre etl rres-belle .

TAVELUIU,

t•rmt

4e

Faucomrerit,

ce mor li5 nifie

des maille< ou taches

d~

d•ifü entes couleurs qui fe

trouvenr fur les plumes de l'oifeau de proie . ( D. ] .)

TAVERNA,

( Gfo_!r .

•nod

etite

V

lile du royau-

m¿ de Naples , dans la Cala

ultérieure, fur 1' Al-

li, Cecee ville

3

été épifcopale ; mais en

nn,

l'év~chú fue transféré

a

C1ranzaro.

Long.

¡.¡.

t ) .

latit.

38.

42 .

(D.

']. )

TAV ERNAGE,

f.

m.

( Grilfll/.

&

'}t~ri/Pr~~d.J

li–

gnilic quelquefois le droit que les vendJns Vln payenc

au

feigneur pour

Id permiffion de ecnir taverne ;

fouveqt

il

íe prencl pour I'Jmende qui ell

du~

par

les

ravern ier~ , qu~nd

ils anc vendu

1 ~

v n :; plus hau

e

prix qu•it

n'avoi~

été taxé par le ju,;e , comme dans

J'ancienne coutunte

ele

Normandie, •·

xvj. 1/uyez

le

gloj[

de Laurierf . (

A

J

l'AVERNE, CABARET , HOTELLERI E , AU–

IlERGE, (

Lang .fral/r¡.¡

t11verne

&

&tfbaret

lignilienc

a· peu-pres la méme chofe;

e'

el!

no lleu o" l'on vend

le vio

~

poe

&

~

pmte.

Hottflerit

fiJn itie une mai–

íon o" des

voyJ~curs

logenr

&

mangent.

Aubtr!{t

etl uue m tifon ou l'on prend des pcrtoanes en pen–

Liun ,

&

oU

Pon

v~

rnanger

ordinairem<!nt .

M lis pour m'écendre un peu davantagc , ¡'a¡oute

que les

taveruu.

a

parler proprement . tont les lieu"

ou l'on vend le Vfll par affiece,

6(

o" l'un donne

m1n ~er .

Les

tabQrltr

tone les lieux o:l l'on vend feu–

lement du vin f.1ns nlppe

&

fa ns aflien e ,• qu'on ap–

pelle

a

buif

,·aupé

&

pot

renvtr(é ;

cependant le moc

de

tawnu

cmporte avec foi quelque

id~e

moins hon–

n~te

&

plus bafle que celui de

cabm·e(;

la princi.

pale raifon en el! que

_tawme

efl plus e11 ufagc dans

les édits

&

dans les

difcour~

publirs conrre ks ivra–

gnes, que d.ins la bouclte des Pariloens qu i

(e

fer–

vent du mor de

{abi11'6t

au lieu de

taverne,

&

qui

lorfqu'ils parlent des

cabar~u

Je province , difen c

bíl–

tellerie.

Tawr11e

doit vc1ur du latin. Horace dit :

Nte

vici11a

(i1btjlvinum

pr~bert cavern~,

Q.u~

'po/lit

Hotel/trie

e!l un logis garni que tient ua hlltellier,

oU

il

re<;oit les voyageur;, les paflans; les loge, les

couche

&

les nourrit pour de l'argene; c'efl un

gl~

fur une rouce .

Auber§t

en

un~

maifon ou l'on donne

a

mang~r,

foit en penlion, Ioft par repas, pour une cerra1ne

fomme. Les

Fran~ois

oat décoré la pi Gpare de leurs

a11bcrgu

du nom d'

batel,

&

les Flainands les otlt

imités .

( D.

J. )

T AVERNES

LES

TRolS,

11qytz TR eS 'J".

AURN.di

.

(D .

] . )

TAVeRTIN,

(G fog. moti. )

niontagne de l' Afri–

que, lU rayaume de l-ez, proche

la

v•lle de Fez, du

c6té du nord . Elle a des creux de roehes fouterrai–

nes otl l'on conferve du blé fort long-teotS.

(D.

J.)

TAUGASTE, (

Giog. mod. )

vil le du

Turque~an,

au voilinage de la

Svgdi~ne, ¡1r~s

de l'lndus, lelon

Nicéphorc Callitle .

(D.

J.)

T AUGOURS ,

í.

m. pi. (

Mfcban.

)

petits leviers

done on le fert pour

re~

ir un e fieu de charecre b3n–

dé fur les brancards .

(D .

J.)

TAVIG ANO

t.H, (

Gfog. mod. )

r;viere de l'lle

de Gorfe . Elle a

fa

lource vers le milieu de l'lle,

&

fe déo-orae dans la mer, entre l'embouchure de

l'étang de D•ane

&

cell e de l'étang d'Urbain .

( D.

J ,)

TAVIRA

ou

T AV!l.A ,

( Gtog . 111ot/. )

ville de

Portugal , dans la province d'Algarve, dont elle ert

la cap1tale . Elle ell lituée fur le bord de la mer ,

a

l'embouchure du Gilaon, emre le cap de S. Vlllcenc

&

le détroit de Gibraltar . Elle a'a que deux par?•f–

fes, un hO ital

&

quatre ou ci11q couvens . Sa lor–

rere(le a été b1tie par le roi Sébatlien . S n port

ell un des meilleurs du

royaum~',

&

la campagn,e

Hhhhh

~

des