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8o:z.

TAU

Jeurs Diodore

&

Cicéron avouent qu'il étoit tres–

doéle

&

rres-éloqucnt.

e

D.

J.)

TA UROMJNJUS, (Gtog. anc. )

fleuve de Sicile,

1elon Vibius Sequener, qui le marque entre Syra.

cuf'e

&

Meffine,

&

a¡oure qu'il avoir donné fon nom

~

la villc

'l'aurommium,

qu'on appelloir aurremenr

Eu{tboncora .

Ce

ti~

uve

~tl

I'Onobala d'Appien,

btl.

tiv.

t.

V.

&

e•en aujourd'hui le

C11ntara. (D.

J. )

TAUROPHAGE, (

Mythol.)

mangeur de taureau;

un rrouve ce fnrnom donne

a

Batchus , peut-í!tre

paree qu'on tui facrifioi t plus fouvenr des taureaux

qu'aux autres dieulk (

D.

J.

)

TAUROPOLIE , (

Antiq. gruq.

J

cene épithete

qui veur dire

proteflriu du

t1111reaux,

fue donnée

a

Diane par les hanicans de l'!le Nicaria, qui fui con–

hcrerenr un temple fous ·ce nom . On trouve dans

Golrzius une médaille frappée dans cene 11e, oil d'un

cócé Diane parolr en équipage de cha!fe,

&

de l'au–

tre une perfonne montée fur un

taure~u .

C'en de

l'lle de Nicaria que le culte de cene dée!fe pa!fa ,

fe ion Tite-Live,

l.

XLIV.

a

Andros

&

a

Amphipo–

Jis, ville de Thrace.

'(D.

J.)

T AUHOPOLJES, f. f. pi,

(

Litttrat.)

fete en l'hon–

neur de Diane

&

d' Apollon

t¡¡uropoln;

on la célé–

broit dans les deux !les !caries, celle de

1'

Archipel

&

celle de la mer Egée.

.

Daus l'lcarie de 1'Archipel on voyoit un temple

de

Di~ne

appellé

Tpuropotium,

&

Callimaque aflure

que de roures les 11es, il

o.'

y en avoit pas de plus

agrtable

a

cecee déefle .

Denis d' Ale¡andrie prétcnd qu'on

fa~ritioit

dans

celle du fein perlique

a

Apollon

Tauropolt .

Eunarhe

fon .:ommenrateur dir qu'on vénéroir forr refpec–

tueufement Apollon

&

Diane

1isuropulu

dans l'lle

d'lcarie de

la mer Egée: concluons de-la que ces

divin

irés

fa ifoienr l'objer du culee des habitans de ces

deu~

il.es

,

Ti¡uropole

lignifie ici

protefleur du taurrau)(;

&

n

on p

as

mar~band,

ain(¡ que le oom femble le faire

enr.:odre.

]e

ne rapporterai poinr ce que les anclens auteurs

ont peofé lur ce nom, le mieux en de s'en. renir ;\

Suid~s;

mais je dais remarquer que Diane

Taurqpo{r

n'étOÍf pas feulemenr honnrée dans · les !les !caries ,

mais encare clans cclle .d'l\ndros

& 3

Amphipolis en

Thr~ce,

comme nolls l'apprenons de Tire-Live.

11 ne faur pJs confondre le nom de

trwropole

avec

celut de

taJJrobole.

Le rourohole éroir un

facrifice

ro

u

e Plrticulier qlle

Prud~ncc

a décrif,

&

qui a été

encare plt!S

favamment expliqué par

M.

de aoze'

Vpyez

TAURQBOLE .

(D.

J. )

TA UP,OPOL/01'{ , ¡G(og.

11/1C. )

nom d'un tem–

ple

e

nlocré

a

D'Jne daos l'ile d' jcarie, felon

Str~bon; c•cn aum le nom d'un a.urre temple d'l\rrémi–

de ou de DiJne dans 1'1le de Sqn¡os, felon Erienne le

géogr~nhe .

( D .

J.)

TAUROPOLIS, (Gro".

pnt. )

vil19 de

b

Carie,

felon E;ttenoe le géo"'raphe . Ortelius dit qu'on l'ap•

pcll~

a

préfenr

Stauropoli.

T AURO-SCYTHES,

LES,

(

Gíog. nnc. ) 7ilurq–

Scyth4

ou

7 P.IIri-Scytlu ;

peuples qui faifoient parrie

des Tauri,

&

qui habicoient au voifinage de

b

pt!–

ninfule appellée

lacour(i d'Achille.

Ptolomée, t.

111.

ch. xij.

fixe la demeure des

Tauro-Sc:fthe¡

daos

e~

quarr1er .

TAU,RUNUM,

(

Géog. •nc. )

ville de la bafle

Pannonie,

a

l'cmboachure du Save

dans

le Danube.

On l'appelle

aujo~r~'hui

Alba-Gr4ca,

o

u

Be/grade,

en allemand

GruiJ/(cb-

Wúffimbm·g.

La notice des di–

gnités de _l'empire,

(ill.

;7.

fatr menrion

d~

cette

vtlle, auflt,bien que l'icinéruire d'Antonin,

&

la

c~ble _de Peurin¡rer .

( D.

J. )

ZA U}tUS ,

nom larin de la connellarion du tau–

reau.

Vuyrz

TAUR!:A V .

TAuR¡¡s,

( Gé~g.

m¡e.)

nom co:nmun 1t quelques

monragn es; mais la principale de ce nom e(} le

T«u-

1'11!

d'

-~fie ,

&

e' en

1~

plús grande monragne que nous

connotflons, rl'ol¡ vient

~u

(Ti

qu'on l'a nommée

'I'au–

rll; •

.

car la CQUtume des Grecs étoit d'appeller •••,.. '

ftltiYI ,

ce qut éroit d'une graodeur démefurée . Le

plus grand nombre des au teurs,

~nrr':lutres

Srrabon

f ltne

&

Pornponius Mel3 fonr commencer cetre mon:

ugne au

prom~ntoire

Sqrrtml

ou

Cbe/itfqt¡Íttm ,

quni–

qu'elle trdverle route la Carte juf'q u'a la Perée, mais

les brapches de ce cOté-la n'ont pds femb lé mériter

le nom de

Tauru;.

Daos rous les pays ou s'écend'

cette monragne , elle prend des noms différens

&

nouveaux, comme par exemple Tauros lmaüs Emo–

pus, Paropamifus, Pariades,

'iphJt;s, Ca¿cafus ,

TAU

Sarpedon, Tragus, Hircanus, Carpius, Scythicus,

&~.

Pl inc dit que ces ·diverfes branches du

'l'auru; ,

étoient appcllées en général

"'onts Ctrarmie11;

par les

Grecs . Dans les endroirs ou le monr

1 aum;

lai(fe

des ouverrures

&

des pafrJges, on leur donne

lt!

nom

de

Porte;

ou de

Pyln,

il y a les Porres arménien–

nes, les Parees calpiennes',

&

les Pyles de Cilicie .

z".

TIIIIYtiJ' ,

monta~~e

de la Germanie, felon Ta–

cite,

a11nnl.

/.

l.

~-

lvJ.

&

l. XII.

&.

xniij.

Spener

eroit que c'efi celle qu'on nomme aujourd'hui

árfJ

Htyrich,

ou

Du11rbtrg,

montagne de la Hefle prh

de Gie!fen.

1'auru1

en auffi le nom

!

0 •

d'un fleuve de I'Aiie

mineure, au voilinage de la Painphylie., felon Ttrc–

Live;

z•.

d'un fleuve de PéloponnHe pres de T roe–

zeoe ;

39.

d'un Ueu de .Sicile

a

óo fiades de Syra–

cufe,

T AUSIHEB,

f.

m.

ler/llt de relatio11 ;

tribunal

e

hez

les Perles, qui connoir de

ro

ures les

finan~e.

,

&

qui juge toutes les affaires qui s'y rapporct nt.

TAUSTE,

( Giog. mod.)

bourgade d' Ef'pagne,

que Silva nomme

vil/e,

&

qu'il met au nombre des

cinq premieres de 1'Aragon,

a

deux lieues

de~

wn–

fins de la Navarre, fur 13 perite riviere de Riguel.

Cette bourgade

a

droir

de

fulfra~e

dans les allémblées,

~

ne peur pas

~tre

aliénée, Ses magitlrats foot rc!–

put~s

nobles,

&

fes habitans joul!fent de plufieurs

franchifes .

(D.

J. )

TAUTOCHRONE, f. m. fe dit

en

Mhhrmiqtte

. &

el!

Pbyfi'l.."',

des effets qui fe font daos le meme

rems, e•en-a-dire, qui

comm~nceru

&

qui tiuiflent en

rems égaux,

Ce

mor vient des mots grecs ..,,., ,

idem,

le

m~-

me ,

&

~,.,,,,

tem.r ,

.

Les vtbrarions d'un pendule, lorfqu'elles n'ont pas

benucoup d'étendue, font fenfiblemenr

tautHbronu,

c'ell-a-clir~,

fe fo nr en fcms égaux.

Voytz

VJBRA–

TJON •

TAUTOCf!RONJ::

COUR"E ,

en Mrcbanique,

efl

une:

cour"e

QA B,

(.fig.

Mhb, )

dont la pr_opriété e(}

relle, que li on latl!e tomber un é'orps petanr le long

de lq concavi¡é de cette courbe, il arrivera roujours

dans le mtme rems au point le plus l:>as

A,

de quel–

que point qu'il commence

a

partir, de forre que

s'il met par exemple,. une fe>onde

a

venir de

B

eu

A

,

il

meura pareillemenr une feconde

a

venir de

C

en

A,

s'il na commence

~

tomber que du point

C,

&

de

m~me un~

feconde :\ venir de

M

en

A,

s'il

t!e commence

a

romber que du poínt

M,

&

ainli de

cqus les autres poiuts ,

On appelle encare

courbt tlluto&hrMt

une courbe

telle que fi un corps pefanr pare de

A

avec une vl–

tefle quelconque,

il

emploie toujours le

m~me t~ms

i1

remooter le long de l'arc

A M,

ou

A C,

ou

A B,

lequ~l

are

fera

d'~urant

plus grand, que' la vitdle

avec

laquell~

i1

en

Nrri

de

A

ell plus grande,

On nomme la premiere

ef

pece taurochrones,

,,,_

tocbronu

•11

dfj&e¡¡dt{nt,

~

la (econde efpece,

llmto -

·

&lirones

C/1

mol!ta¡¡t

.

M. Huyghens a trouvé.

le

premier qlle la cyclo'ide

étoir la

tautochro11e

dans le vuide, foir

en

montane,

loir en defcendal]t, en fuppolant la pefantcur uni–

forme .

Voyez

fon

horologium oftil/¡ztorium.

MM.

Newron

&

Herman onr aufli trouvé les

tat~tochronu

daos le vuide, en fuppofanr

qu~

la gra–

vité

t~udif

ver$

u~

point'

~

ft1t reslée fuivant une

loi

quclconqu~ ,

Pour ce qui regarde les

fllllfochronu

daos les mi·

lieux réfinans,

M.

Newton a aulli fair voir que la cy–

clotde éroit

en~ore

la

tat¡tocbroJ¡e,

foir en montanr,

foir en defcendanc, lorfque le milicu ré!ine en rai lon

de la fimj)le virefle .

Voyez

le

/1.

li11.

des

p,i,cipt<

1114·

thfm~tiqr1e¡,

prop.

xxvj.

6(

'on pourrotc

d~monrrer

ce que perfonne que je fa che, n'a el]core fa ir, que

1~

cycloi'Je feroit au(fi 13

ralltot'brollt

dan; un mil teu

done la rélithncc feroi t connante, 11 en vrai que le

point ou les chutes

tautq~hrolltl

fe

rerminenr, ne

feroi r pas alors le poinr plus bas, ou le

Iom

mee de

la cyclo'ide, mais un point placé entre le fommet de

la cycln'ide

&'

fon origine.

M. Euler e(} le premier qui ait

détermin~

la

tlltJ–

tociJron•

dans un

milie~

·rétinant, comme le quarré de

la vitefle.

Voytz lu mrm.

dt

f

acad. de Mterrbourg,

t .

JV.

fQn mémoire en du mois d'0 8obre

1719,

&

daos les

mtm. áe /'atad. áer

s~ietuts

de P•rú, pour

founte

17JO.

On trouve un mémoire dé M. Jean

Bernoully, ou il réfour le mí!me probleme. On n'ar–

tend pas de nous que nous eutrion¡ fur ce fujer dans

UQ