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·

TCH

T AZARO,

(.

m.

(

khtbyolog. )

poillon fort com–

"'un fur les elites de

1'

Aménque,

&

daos. les !les

{íwées lous la :zoae corrida; on en rrou•e alfe¡; fou–

•ent

qui porcenr

qu~tre

3

cinq piés de longueur,

&

m~me

plus . La figure du

tpyard

approche

ele

celle

du brochet¡ il a la

~ce

poincue, la gueule profonde

&

bien garoie de

d~nts

aigues

&

tres-fortes .

Ce

poilfon el} vigoureux

,

hardi

&

.vara

ce,

engloutiiT~nt

tour ce qu

1

il rencontre avec une extreme avidité¡ il

~

peu

cl'ar~tes;

fa

e

hair ell blan

ebe, f

erme, nour–

rilfanre , d'un rrcls-bon goQc,

&

pe.ur

s'accommoder

~

<ltlféreores fauces .

TAZI, (

Hijl. mod. Cult. )

c'ell le aom

IJUC

les

Mt!<iquains donnoienr

a

ta

déeiTe de la rerre : on dic.

que ce mor figniñoic

l't~ytult

(Ommunt.

7'AZUS,

(

Gíog.

IIIU. )

nom,

1•.

d'une ville de la

~herfonnefe

raurique

1

felon Prolomée,

l. 111.

e. vj.

,_P,

D'une ville de la Sarmatil! afiacique

1

fur la c&re

fepcenrrionale du Poor-Euxin, felon le mi!

me

Prolo–

l)1ée,

/.P.

f ,

ix.

(D.

J.)

·

TC

·TCHA-HOA,

~

Hifl- nat. Bol/In. txol.)

gerue de

planee d'un grJnd ornemenc dans les

jardins de la

Ch10e,

rl

y

en a quarre efpeC?es, dit le

P.

Ouh.alde

1

q01

porrenr toutes

des

lleurs,

&

qui oot du rapport ·

a

norre laurier d'Efpagne , par le bois

&

par le feuii–

J¡¡gc ;

fon rronc ell gros comme la jambe¡

Con

fom–

~~t

a l.a forme du laurier d'Efpagne, fon bois ell

d

un grrs blanchltre

&

lillé. Ses ·feuilles font ran–

gées

alre.rnarivam.ent, roujours verres, de figure

ov~Te,

rermrnées en pomce, crenelées en forme de fcie

p~r fe~

l>ords, épailles

&

fermes, d'un verd obfcur

par-dell'us, comme la feuille d'oranger,

&

jaun~tre

cn.de

llous, attachées aux br•nches

p~r

des pédicules

ªlf.ez

gros .

.

De

l'aill'elle des pédicules ,

il

forr des bourons, de

la grof!eur, de la figure

&

de la couleu r d'une nni–

fetre; tls fonr couvercs d'un perit poil blanc

&

cou–

c)lé, comme fur le fatin . De ces bouwns, il fe for–

me des fleurs de la grandeur d'unc piece de

Z4

fols;

,C!!S

fleurs fonc douoles, rouge3rres co.mmc de peti–

.t'es

rofes,

~

foutenues d'un calice: elles font atta–

chées

a

la

br~nche

immédiarement '

&

fan s pédicules .

Le•.

arbres

de la feconde efpel'C fonr

forr

haurs;

la feurlle tn cfl arrondie,

&

íes llcors qui font gran–

<Jes

&

ro11ges, mllées avec

les

f~uilles

vertes

fonc

qn forc be! etfet.

'

Les

<!eux aurres tfpeccs en porte nr au(fi

mais

plus

peri<~s

&

blanchScres¡ le mifieu de cctte ll'eur cfl

rempli

d~ quantit~

de patirs file

u,

qui porten

e

cha–

.cun un

tom.met ¡aune

&

plac, ii-peu-pres comme

d~~s

les roles limpies

1

avec un pe.rir pillil rond au

mrhe.u,

fom~nanc un~

per.rce boule verte, laquclle en

rrolltll~nr '

lorr¡¡e

le

pérrcarpe qui renferme la grai–

!le.

(D.].)

TCH~UCH,

f.

m.

termt de

~<ellltÍtll

cavalier·

Jure, de la maifon du grand-f'eigneur; le;

tebaou(b

qnt

le

pas

devant les fpahis;

ils

porrenc eles piflolers

aux ar<son¡ de leurs (elles ,

&

des

rurbans d'une fi–

gJI,re place

&

ronde .

Dt~loir .

(

D.

J.)

fCHf:.Lf"!INAL

voye2;

CHELlllliiAR .

TCHENEDGIR,

l.

m.

te•·m1 6t rtlation

officier

d~

la uble du grand-feigneur;

ils

font au ri¿mbre de

E!PgUaJ¡te pour le fervir

,

&

leur chef fe nomme

l (llt'!tdgir-Bqcbi . Duloir . (D.

J.)

TCH!AOUSCH-BACHI,

1~

nf.

termt

d~

rdatio•

¡;omm~ndanr.

ou

chef d

es chiaoux ¡

iJ

gar'de avec

~~

1:3pldgt-

bach

• la

por.re.

du divan, quand il ell lllem–

blt!,

&

r.es

de~

x of!i c

1ers meneoc au grand-fcigneur

l.e~

amballadeurs, quand il leur donne audience .

Du-

(Otr .

(o.

J.)

.

TCI'IIGJ !'Al,

(

Hifl.

1111t. )

grand animal quadru–

P!~~,

femblable

a

un cheval fili , clair, avec cecee

ilrflerence , qu'jJ a une queue de Vdche

&

de tres–

jongues QreitleP. Cer an1mal fe trouve daos le plys

des Tartares moogols,

&

en Sibérie oo l'on en ren–

¡:omre quelquefois des croopeaux enriers ¡ il court ex-

TCH

tremernent vire. M. Mell'erfchmid qui en avoít vil,

a

appellé cet animal un

multt¡

en effet,

iJ

rellemble

beauconp

ii

un mulet, ma is

iJ

a la faculté de íe pro–

plger, ainli il faudroit l'appeller

mu/tt qui frro:Jigllt.

V.

oyez le

IJOY4l.t 6t Sib<rit,

de M Gmelin .

TCHITCHECLIC, (

Giog . mod. )

ville du Mego–

tillan,

long. (elon

M.

Petit de la Croix,

I17. 30.

lat.

~o.

( D .

J.)

TCHOHAGAR, f. m.

ttrmt de ulatio11 ,

porté–

manreau du gran

J.

(eigneur; c'ell

fe

troilieme

p~~e

de la cinquieme chanibre appellé

Jrhaf-od4,

c'efl-a–

dire

ehambu frrivit,

qui a cet

~mploi .

Dultir.

f

D.

J.)

TCHORBA,

nrmt tlt rtiiJtJoll,

e'dl une

elp~ce

de

creme de ris, que les Turc6 dV31ent comme un bouil–

loo; il

f~.r:nl?le

que ce foir la prépaqrion du

ri~

dont

les anciens nourri!T'oient les mal3des.

(D.

J. )

TCHORVADGI, f. m.

ttrmt dt rtllltio•z,

capitai–

ne

de

janillaires; les

tchorvadgis

porrent dans

les .c~rémonies des rurbans poinru', du fommer <left¡uels

fort une houte

&

l~rge

aigrette, plus grande encorc

que ne fonr les panache.s qu'on met en

Fr~nce

fur

la

r~te

des mulers .

Dulo1r .

f

D.

J.

)

TCI-JUCHA, f. m. (

Mi~thlllog. )

efpece

de

miné–

ral; c'ell peur-lrre le cinnabre

li

rare de Drofcori–

de . Le meilleur vient de la ville

de

Chienceou, daos

la province de Houguang: on le rrouve dans les mi·

nes; il el\ pleio de mercure. On a!fure

mlm~

que

d'une livre de

tchu(hll,

on pourr<>it tirer un quart

de livre de mercure; mais

1~

tdul(hQ

ell rrop cher

pour faire cer elfai: les groll'es pieces tone <le

~rand

prixl lorfqu'on le

gard~.

!1

ne perd rie!l de fa viva–

cité

&

de fa• couleur.

11

a

Ion rang parm1

les

remedes

internes: pour cela on le rdduir en une ' poudre fine ¡

&

daos la lot•on'

011

ne recueille que ce que ,. eau

aO"itée éleve

&

foutienr. C'ef} alors

Ull

cordial 'chi–

n:¡;is pc>Ur rétablir les efprits, épuifés; mais je crois

qu'il ne produir O'Uere cet etfet.

( D .

J.)

TCHUKOTSJfOI,

t

Hifl . mod.

)

peupie de 1'1\lie

orient~le,

qui habite

les

confins de la Sibér!e, fur

les bords de I'Océan orienral

J

ils fonr au nord de Ko–

rekis,

&

de la pc¡¡infule

de

Kamtcharka, qui efl fou–

mife

a

i'empire

de

Ru(fie¡ ils fonc lO!parés du. pays

d<!s 1\orekis, por la riviere Anadir,

&

vivcnt dans

l'indépendanQe.

Ces

peuples habitent dans des caba–

!le6 lous rerre,

a

caufe de la rigueur du froid qui re–

gne dans

ce

climar; ils fe noumllent de poiflon qu'ill

pcchent dans la mer, ou de la chair .des

renn~s,

clone

ils

ont de "rands rroupeaux,

&

qu'1ls ernplotenr aux

m~

mes ufages que l'on fait ailleurs d

es ch

evaux; ils

fe

fon~

rirer par ces animaux arcetés :\ d.es rraineaux,

&

voyaaent ' de cette, maniere. Ces peupies, ainli

que

ceu~ d~

leur voifinage, o'onc .ni idée de !)ieu,

ni culee , 111 tems marqué pour falte des facrrfices;

cependant de rem5

~

aucre, 'lis

tu~

une reone ou

un ohien, dont

ils

fixeot la rtre

&

fa langue au haut

cl

1

un pieu ¡ ils ne favent point eux-mi!mes

a

qui ils

fnnr ces facriñces,

&

ils n'olll d'aurre formule que

de dire¡

('efl

pour toi, puij[t-w 11our tnvoytr t¡utlqut

ohofi de bon

.

·

·

Les

Trhukotrkoi

n'onr p0inr une morale plus c!clli–

rée que leur religion. Le vol ell chez e11x une chofe

eflimable, pourv'!i que l'on ne foir poinr découverr .

Une filie ne peuc erre mariée

a

moms qu'elle n'oit fait

preuve de foo favoir faire er¡ ce genre. Les mcunre

n'ell pas non plus regardé oomme un grand crime,

a

moins que ce ne foic dans fa propre tribu, alors ce

foot les pareos du ·more qui fe vengenc fur le meur–

trier . La polygamie ell en ufage parmi eux; ils fone

part de leurs remmes

&

de leurs filies

a

leurs amis'

&

reaardcnt comme un atfront, lorfqu'on refu!e leur

polit~ITe.

Le6

T(bul:otslroi

font de clangereux voilins

pour les Korekis

&

pour les fujers de la Ruffie, chez

qui ils fonc ele fréquences iucurfinns .

TCHUPRIKI, ·(

Hi/l. mod.

éwromit.)

c'ell le nom

que les hsbitans de

l{am¡sch~tka

tlonnent

a

du poif–

fon, moirié cuit

&

moitié fumé, dont

ils

fe nourrif.

[ene.

&

qulils font aum fécher pour le manger com–

me d11 pam . On

~(Jure

q_ue le poill'on préparé de ce¡te

maniere ell a(fez buo .

f!N DU

~U!NZJEME f/OL UM~.

6

MARt952

.,.

..¡.

JC"