TAX
fels que les officiers
&
bourgeois.
Poyn;
TAILU .
'l"axe {tcbt.
e{l une
e(
pece d'amende
a
laque!!e oa
iondamne ceux qui font convaincus du crime de pé–
culat.
Voytz
Ptc ULAT.
Taxe
des dépens, e!l la
liquidarían, ou l'évalua–
tion
&
fixarion des dépens adjugés
a
une pártié con–
tre l'autre. Pour par
venir
a
cene
taxt,
le procureur
Be la partie qui a obrenu la condamnarion de dépens,
fait fiunifier au
procure~r
adverfe fa déclaration de
élépe11~;
le procureur défendanr met fes apoftilles
eri
marge de la déclararion , pour faire rayer ou modé–
ter les an icles qu'il croir en
~rre
fufceptibles ;
le
procureur tiers arréte
&
fixe les anicles •
Les dépens ainfi raxés, on en délivre un exécu–
toire.
Quelquefois
le défendeur inrerjette appel de la
taKe,
&
m~me
de
l'~xécutoire,
fi c'e!l devanr un juge
inférieur .
Voyez
CoMM!SSAIR! AU
CHAST!L!T ,
Ot.
PENS,
Extcu,ro!RE, FRAIS, PRocuREURS,
Rtrt–
.RENDAIRE , TnRs.
(A)
TAxs , (
Go11v. politit¡.) Voyez
hcPars,
Suas1DES;
je n'ajourerai qu'un petit nombre d<! réflexions .
JI
faut évirer foigoeufemeor dans roures les impo–
fiti oos, des préambu!es magnifiques en paroles, mais
odieux daos l'effer , paree qu'ils révolreot le public.
En
1616,
oo doubla la
t11xt
des droits fur les rivie–
res
po11r jiJfl!agtr le peuplt,
portoir le préambule de
l'édir; que! langage? Pour foulager le peuple, on
doubloir les droirs qu'il payoit aupsravant daos le
traofporr de fes récolres. Pour foulager le peuple,
on arreroir la vence des denrées qui
le faifoieot vi.
vre,
&
qui le metroienc en firuarioo de p3yer d'au–
tres droirs .
On doir ehereher daos rous les l!rats
a
étab!ir les
tuu
les moios onértufes qu'il foir pollible au corps
de la nation.
11
s'agiroit done de trouver pendaut la
paix, dans un royaume, comme la France, un foods
ilonr la ' perceprion ne porr·lr pnint fur
le peuple;
te!le feroit peur-
~rre
une
tllx~
proporrio11uelle
&
gé–
nérale lur les laquais, c-ochers, cuif¡niers , ma!cres–
-d'h6rels, femmes de chambre, carro(fes,
{le.
paree
"que. la mulriplicarion de ce genre de luxe , deviene
de JOUr en jour plus OUÍiible
a
la populatÍOll
&
3UX
befoios des campagnes . Cene
tqxt
fe
leveroir fans
frais comme la eapirarion
1
&
fon produir ne s'éloi–
gneroir pas de
douz~
millions, en ne
ra~ant
point le
·premier laquais ou femme de ehambre de chaque par–
ticulier; mais en mettaor trenre-fix livres pour le le–
cond laquais, foixante
&
douze
livres
pqur le rroi·
fieme,
~
ain[¡ des feeondes
&
rroifi emes femmes de
cha:nbre . On o'admerrroir d'exccprion qu'en faveur
des ofli cier¡ géoéraux dans leur gouvcrneo¡enr
&
cou–
formém ent
a
l~ur
grade .
On pourroir créer fur ce fonds enviran cinquJote
Jnillions d'aonuiré
a
4
pour cent, rembourfable en fix
aon~es,
capicaux
&
intén!rs. Ces cioqua nre millions
feroJeot doonés en payeme
0
r de liquidation de char–
<ges les plus
onércu f~~
d'aliénation, de domaines
&
droirs domaoiaux . Le produit de ces rembourfemens
ferviroit
i\
dirninuer <!'autres impoliiions .
Au bour des
lix
a~¡
apres
l"~xtiof!ion
des premie–
res annuirés , il en feroit créé de not¡vclles pour un
.Pareil
~mbqurfemenr .
Qaus l'efpace de viogr ans,
on éreindroir pour deux cenr mii!Joos d'aliénarions,
&
on augmeoteroi t les reveno> publics de douze mil–
lioos
a
u moins . Les annuités éraor
a
CQUrt 'rerme.
c,e qui e!l roujours le plus c-ooveoable au' p"qblic,
&
des-lors at¡x
intér~rs
du )\oi ,
&
aR"eélées fur un bon
fonds , elles équivaudroienr
a
l'argent comprant, paree
·que cer.etfer a· la commodité de pouvoir f!! négoeier
fans fra;>,
~
fa ns form alités ,
Qn fcnrira en par¡icul ier l'avanragt>
d'un~
taxt
qui
fe
per!joi~
fans frdis ,
li
l'on conliJere f>ú lemen¡ qQ'if
y
a
~n
Frauce plus de quarre.vingr mille
hor¡¡me~
c hargés du recouvrement des
t~xu
du royaume, qui
a
raiTon de _m_ille livres l'un
d~ns
l'aurre, fqnr
qu~tre-vJn~¡
mllhqos de perdus
lur la perceprioo des
d rom •mpoles par le roi .
qoif¡dtrqt,
fin·
/e,·
jilllll/•
fU .
( D.
J .)
·
TAxf
PES
jUJFS ,
( (:ritiquefocrf~ .)
Voyez
TRJ–
BUT,
&
P ue ~l~A l ll .
( D.
J. )
T~¡ xE
pe
l:O>~ !J, ! H !JT! Ot¡ ,
( Art milit. )
ou fim–
P.I_ement
contnbtJ(IOI/t;
úroits,
tax t,
quP.
le général
falt payer aux
p_l3~es
&
pays de la frootiere , pour
fe_
rache¡er des mlu lres
~
dQ
pi llag~ .
Le priJice qui
faJt la guerre ne
f~
contente pas de preodre de l'ar–
g enr fur fef fu jers, il
pren~
encare des
mefur~s
avec
•
f~P. ~éq~ral ,
pour tro!lver les moyel)s
q'~u~mencer
TAX
&u
d'~pargne~
fes fonds. Ces moyens font les
mrtri–
blltioiiS .
11
y ea a de deux forres, celles qui fe rirent
en fubfillances ou commodicés,
&
celle> qui fe rirenr
en argent.
Celles qu i fe tirenr
en
commodités ou fubJi!lances,
'font les grains, les fourrages, les viandes, les
voi–
tures rant par eau que par
e
erre, les bois de roure
efpece, les pionniers, le
traitement parrieul ier des
troupes
dan~
les
quartiers d'hiver,
&
leurs logemens .
On ne fait aucune levée, qu'on n'ait fait un état
ju!le du pays qu'on veuc mettre en contriburion ,
afio de reodre l'impolicion la plus équirable,
&
la
moins onéreufe qu'il fe peut . On
ne
demande poinr,
par exemple, des bois aux lieux qui n'onr que des
grains ou des prairies,
&
des chariors aux pays qui
'fonr leurs voirures par eau.
La
levée des blés fe
f~ir
fur les pays qui onr paifiblemenr fair leur r¿col•
re,
&
comme par forme de reconnoi(fance pour la
rranquillité done ils onr joui par le bon ordre
&
la
di!cipline de l'armée . Celle de l'avoioe
&
autres
grains pout les chevaux a le prétexre du boo ordre,
par lequel un pays e!l iofinimenr moins chargé, que
s'il éroir abandooné
a
l'avidité des cavaliers , qui in–
ditféremmenr enleveroient les graios ou ils les rrou–
veroienr, fans ordre
&
fans regle . Ce!le des fourrages
fe fait de
m~me,
mais on preod un rems commode
pour les voirures,
&
on la fait daos les lieux, ou
011
a
réfolu de les faire co'ofumer par les rroupes.
Ce
!les des viaodes fe fait, s'il ell pollible, fur les
pays
ou
on ne peur fai¡;.e hiveraer les rroupes, afin
qu'elles ne porteor pas
la
dif~rce
dans celui oll ferant
les quarciers d'l¡iver. Les voirures foir par rerre, foic
par eau, l'exigent pour remplir les magafins, fairs
fur les derriercs des armées <le municion de guerre
&
de bouche, pour l;¡ conduite
d~
la grande nrmée,
&
des munirioos
dev~nr un~
place
~lriég~e,
ou pour
le rqnfpurt des n1alades
~
des
bleO~•,
ou
pou~
le
traofporr des mar15riaux
defli~és ~
des
¡ra v~ux.
On
fait
les impoficions de bqis, ou pour des paliff4des,
ou pour la con!lrufrion
d~s cijf~rqes ~
é<·uries
1
ou
pour le chauffage des rroupes pendant l'hiver , ()o
allemble des pionniers pour
forri~er
des po!les delli–
nés
a
hiverner les troupes. pour fa ire promptement
des ligoes de
'ir~anvallarion
aurour d'une place allíé–
gée
¡
pour la répararion des chemins
&
ouverrure
des défilés, pour la con!lrul}ion qes ligoes ,
qo'Oll
a
(~ires ~ d~fleln
de
couvrir
les ligoes,
&
de l' exemp–
rer des conrriburions,
&
pot¡r cor¡¡pler les
rr~v~ux
faits devane Qne place qu'on aura prife.
l; ufleneile pour ¡es rroupes
prif~
fur le pays
eo~c.
mi, fe tire de deux manieres .
Le>
lieux otl elles hi–
veroent, ne la doivenr fournír que pour les commo.
dités que le faldar rrouvc daos la maifon de Ion hoce,
luppoCé qu'il n'y
~ir
ni ne pui(fe avoir de
cal"erne~
dans c:e lieu; s'il y
en
a
1
1~
contriburion en argent
e!l compenfée
avcc
ces
commodir~s,
ll¡
doit erre
moiodre que eelle qui fe
leve [!Jr le piar pays, o
u
dans les vil les ou il
n'y
a
poinr
<!~
rroupes logées.
La
contribution
en argeut s'étend plus loin qu'il c!l
poCliblc . On l'établit de deux manieres : volonrai rc–
menc ft• r
1.:
pays
a
porrée des
pl~ces,
&
des lieux
de!lioés pour les quartiers d'hiver;
p~r
force
1
foit
par l'armée
m~me
pendant qu'elle e!l
av~ncée
, foi t
par les gros parrls qu i en font dérachés pour péné.
trer dans le pays qu'oo veur foumerrre
a
la
cor¡tribu–
tion .
Elle s'établit au(fi derriere les places ennemies,
&
les ri vieres par la
terreur : foit par des
incen–
diaires déguiles, qui femenr des billets; foit pa r les
ditféreores maniel'es done on peur faire psCler les
rivier~s ~
de pecits partís' qui s'attachent
a
enlever
quelques perfonnes conliilérables du pays , ou au•
tremenr .
.
. f11QR
00
tiene des états de routes les
&OIJt.Íbutionr
qUI
fe levenr ,
~
le princ-e doir avoir ooe an enrion
bien grande fi¡r les gens qu'il en charge, paree qu'JI
n'efl que rrop or<!inaire
q~'ils
en abu lenr pl.liir leur
pro~t
parriculjeq
&
lorfque les
csntributionr
ne font
pas
¡udici~ufemenr
étal¡lies
&
demandées, l'iorérét
parriculier de ceux qui les impofent ou persoivent,
prévaur roujoors fur l'inrén!t do prince .
(D.
J .)
' TAXJ!
DE$
TI!RR~~ .
(
flifl .
d'
Angltttrrt .
J
ll
n'y
a
point en Anglererre
d~
rallle pi de capiration ar–
bitraire , mais une
tqxe
réefle fur
les rt rres ; elles
pnt éré évaluées•fatis le roi Guillaume
lll.
· La
tllJff
fublille •roujq"qrs
la meme, quoique les
revenos
de~
rerres aieor aup;menré; 4infi perfonne
n'e!l foulé ,
&
perfonne 'ne" fe · plaiot; le payfan n'a
-point
les
piés me\lrttis
.pa~ le~
fabo¡s,
il
maoge_du
·
·
pa10