TAC
Quand on eft parvenu
a
~crire
ainti cou:-tmment,
on
appr~nd
les abréviations;
car
chsquc lettre ifo–
léé lignilie un pronom, adverbe, ou propolicion,
&c.
Chaque union de deux lertres
ab , oc , ad ,
par
exemple, en expnme autri un mot relatif aux démens
quila compofent . ll y a au
ni
quelques autres regles d'a–
bréviations générales, comme au líeu de répéter une
parol e ou une phrafe, de tirer une ligne de(!"ous ;
qua~d
une confonne fe crouve répétée darJS la
m~me
fyllabe, de la faire plus grande; par exemple
m~me,
' non - pape
Q..
ou
l'm n ,
&
le
p,
font la double
de leur g randeur natnrelle, en ce qu'ils repréfemenr
deu x
m,
deux
11 ,
deux
p;
ceux-ci font ordinaire–
mcnt des comrnencemens de mots, y en ajoutant
les terminaifons finales' on fait les parores
mrmoi-
Tt
r
-
fiOIIIIÍn
j>
papaut~
1:
cifltJ!IJ( .
Ainli pour les
terminaifons, cauces "les paroles qui .s'uni flent en
.fon
ou en
jio11 ,
s'expriment par un point daos la lettr"e,
exemple,
bamefon
"'en le décompofanc on crouve
un
a
1\
&
un
m' avec
un point au milieu de
l'a
coc–
tion (
Les terminaifons
ation,
~tion,
ttiOit, otion, 11tion,
a'écrivenc
avec
deux poirm placé; 3 l' endroi c de la
voyelle, par exemple ,
natio11: 11otio11
-,-_p
püi–
IÍon
jO
pa/fion ,
la man¡ue du pluriel quand on !'ex-
prime, fe fa ir par un point derriere la derniere, cxem–
ple ,
á
pajfiotu,
la rerminaifon
ment,
s'e<prime par un
t
final reJou blé , exemple,
par/emeut :J..flirmment,
humainenmlt
v.J
:
ces regles peuvem s'appliquer in–
dilféremment
a
toutes les langues '
N o us avons dir que la
Tacbygt·apbie
angloife
n'~x
pri me que les fons, fans avoir égard
a
'1-'orrographe,
par exemple , fi on veur écrire de cene fa<_¡on en fran–
<_¡ois
ilr
aiment,
on retranche
l'nt
final commc fu–
perft u, des que le verbe efl précédé du Jign<! de la
troilieme perlonne du pi uriel; ce qui abrégeroir la
p arole d'un ciers,
&
leroit
aime,
comme on ne pro–
na nce
dans
cerce paro!e que l'm feul e ; on écriroic en
Tachygrapbi.~
its
m
o~
plus, com!""e pour _furrl\er
l'm ,
rl
fdut 7 rrairs , {avoir crois lrgnes Jrorces,
&
quaere lignes courbes,
&
que l'm e1t fréqu emmenr
ulic~;
la
Ta(hygrapbie
l'aclmec parmi fes caraéleres
fimples'
&
rédurr
l~s
lepe lignes
a
une fimple diago–
nal e,
&
y joignanr le caraélérique de la rrorfieme per–
fonn e du pluriel
ils aiment .
s'écdro1t _au1fi en
fran~
<_¡oís
y
compofé de deux crairs , au lreu de 28 que
nc:>us
empl~yons.
En anglois , ce feroit dilfé:enc;
~ar
amur
fe dr la nr
to lrwe .
on fe ferr de
(
au lleu d
m ;
&
ilr aim(nt
s'écrrroit
U
ils
an11oieut
y
,
aim•
\..!
ntaimer
'U
qui dérive du fubfldntif
U
lovt •mofar ,
•
~inli
que ()
11mant lovelifsé
fans
/ove/y lltnOtlr
U .
r
•
Pim¡¡b/e
!) ,
/o"llely11ifs,
fubllanti f
d'aimable,
~
qui
ne fe pourroir rendre en (ranc.;ois que par le terme
rl'am11bilité .
1
Quand o n fui e un orareur rapide, on peut fupprimer
cntil!remenr les arricles qui fe
pl~cent
en.fuice en re–
Jifa m le difcours .
11
y a apparence que l'écrirure chinoife. nu cha–
que parole s'exprime · pu un caraélere paniculier,
n'efl pas eflenriellemenc différenre de nocre
Taehygra –
pb,ie ,
&
que les
400
clés fonr
400
cara.éleres élémeu–
rar res done cous les ••urre1 funt fo(més,
&
dans lef–
q uels ils peuvenc fe réfou,dre . En cela la
Ta{b~ogrll
t bie
angloi fe lu i feroic forc
pré_fé~abJe,
A
~aufe
de fon
pecir nombre de
caraéler~s p~rmmfs, q~•
par l;1
m~me raifon doh•enr etr<! rnfimment m01ns
co.(npof~s
qu e daos
~n
plus
~rand
nombre qui luppofent necef..
fa1remenr une multiplicité de traics .
Pour n'avoir ríen
a
dGfirer fur .:ette mati"ere,
il
faur
fu
procur~r
l'a lphaber de Weflon, avec fes
26
caraéleres
&
46
abréviacions ,l'abrégé du diélionnaire
&
des regles ,
&
y
joindre l'oraifon dominicale, le
fymbole des apót_res,
&
les: di1 comrnandemens écrics
[uJvam ce1 prrncrpes .
En
oum~
des méchodes cte Weflon
&
de Macaulay,
TAC
on peuc confulcer les fuivances, quf onr eu cours
er1
dilféreos rems .
Sceganographia , or the are of short wricing,
by
Addy.
Willis's abbreviacion, or wiricing by charaélers,
London
161 S.
Shelcons, art of shorc hand wiricing,
Lond.
!6)9•
Mercury , or the fecrec and fwift merrengers by
Wilkins,
1641.
'
R ich's shorc hand.
M afons, are of shorc writing,
Londo11
1672.
Easy method of shore hand writing,
Lond. t68I.
(1)
TACHOSA, (
Gio¡. mod. )
riviere d'Afie , dans le
Turqueflan; elle fe ¡ette dans le Sihun,
&
les villes
de
Casba
&
de Tefcan, fonc
liru~es
a
fon embou–
chure.
( D .
J.)
TACHUACHE,
f.
m.
(Hijl . nat. Botan. )
c'eflle
nom fous lequel les !ndiens de quelques parries de
la nouvell e Efpggne délig nenc la planee appellée
mé–
cboacan .
Voyez
ut article .
TACJNA,
(
G<og. mod. )
lieu d'Iralie ; l'itinéraire
d' Antonio le marque fur la roure d'
Equotuticum,
a
Rhegium,
entre
.'.1tto
&
S,-yl/acirm' ,
il.
24
milies d11
premier de ces lieu x,
&
a
:1.2
milies du fecond. Sim–
ler croit que
Tacina
pourroit
E
ere la meme chofé que
le pron10nroire
Lacinimn.
(
D.
J
)
T
.A
C/
N
.A,
LA (
Giog. Mod.
)
riviere d'Italie, au
royaume de Na pies , dans
la
Calabre ultérieure . Elle
prend la fource
vers
les confins de la Catabre ciré–
rieure,
&
fe perd daos le golfe de Squi lare, o¡'¡
elle a fon embouchure , entre celles du N afcaro
&
clu D ra.¡:one-Rio .
Tacina
efl: le
Targis
ou
Targin~s
des ancrens . (
D .
J .
)
TACITA,
f.
f. (
Mythol. )
dée(Je du filen ce; elle
fue invenrée par Numa-Pompilius , qui jugca cecee di–
vinicé autfi néce(i"aire
a
l'écabl i(le menc de fon nouvel
écac, que la divinicé qui fa ir parkr .
( D.
J.)
TACITURNE ,
(Gra»l. )
il fe die du caraélere de
l' homme fon1bre, mélancoliquc,
&
o-ardanc le filen–
ce . La
racirurni~é
n'a jamais écé prife pour une bon–
ne qualiré, elle infpire l'éloignement; elle renferme.
Elle efl ti fouveAt la compagne de la
m~chanceré,
ou du-moin; ele l'humeur, qu'ou l'on remarque !' une,
on fuppofe l'aucre . O n fuppole que l'homme
ttiCi–
turtre
parleroic, s' il ne craignoir de fe démafquer,
&
qu' il laifleroit vair au fond de fon ame, s'il n'y
rece!oír quelque cl"\ofe de honreux ou de funefle.
Ce n'efl cependam quelquefois qu'une maladie,
011
la fui ce d'une maladie .
11
y
a des nacions
tacit11rnu ,
eles familles
tacieumes;
on deviene
tariturtu
avec
ceuJ¡ qu' on crainc .
TACQDRUG!TES ,
f.
m. (
Hift .
ml~f)
nom de
quelques héréciques moncanifles; ·il leur fut denné
d'une alfeéla.rion de
recueill~ment
qui leur faifoit
poner leur
f~cond
doigr daos une narine, ou plu–
c6 r fur leurs levres , comme des harpocraces ; enforre
que ce doigc écoic cornme le pivoc du nez . On les
appelloir par la
m~me
raifon
paffalojni&hitu, pbry–
g iaftu
&
mot~.taniftu,
Tacodr11giee''
efl formé de
~•-
.,,
,
pivot ,
&
dt!
J.f'>')tt
,
n~z.
.
,
TA<;ON, on donne ce nom aux jeunes faumons .
Voyez
SAU MON,
'rACON, f. m. (
lmprimerieo. )
on appelle
ta&OII
les morcedux de:: la fril"quecce que t'{mprimeur y eu–
raille , pour donner jour aux eudrolrs de la forme
qu'on veur imprirner en rouge.,
&
qu'il colle fur le
grand cympan , afin de voir h l'ouverrure de la frif–
queüe
&
les rnorceaux qu'on en a enlevés fe ren–
contren~
parfairemenr.
(D.
J . )
TAC!TE, adj. (
Gram. )
fo~s
enrendu, quoique
non exprill;lé . On die une condition
taútt .
un con–
fen remenc
u eite,
une p;Ux
tacite ,
une cl;¡.ufe
tacitt.
T ACITI! RE<;o NDUCTION,
(Jurijprud.. ) 'IIOytz ci-
dewmt
R ECON J;>UCTI ON-
·
T AC!T UR
!TÉ,
r.
f.
(Mora/e ..)
camme la na–
tillo Fransoife ell fore vive,
&.:
qu'elle a.ime beau–
coup
a
pa.rler, il luí a pi
O
de prendre ce moc eCJ
mauvaife pare:
&
d'encendre par
tacitt¡t:nj tl,
l'ob–
fer..stion du úlenee, dont le feul príncipe:: efl une
humeur rri fie, fombre
&
chag rín; mais nous n'ado–
prons pas cecee idée vullfaire , paree
qu'~lle.
ne nous–
l?aroit pas rrop philofopn1que .
La
ueit11r11Íti ,
en lacio
tacit11rnitas
d~ns,
Ciceron,
.
efl:
(J)
Oa p<lt
•~~>11 appoU.~ T:ochy~raphic
l'tcrioue cosmaac, c¡ac
f ai
propoftc, d•n•
u e
de
lll<t-
oorct
¡
l'm iclc.
Errir•" · (O)