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TAB

jouifrent les

princ~rres

&

duchefl"es,

&

qui confine :}

s'aOeoir fur un

tabouret

en préfence de la reine.

TABOUIU!T, (

CIJ4rpent. )

efpecc <le

lanterne "dr–

nie de fufeaux en limande.

a

l'uf:1ge des

maoh~nes

pour puifer les eaux dans les carricres.

TAilOUHIN,

f.

m.

te~mt ti~

g4/tr.e;

c'ell un efpace

qui regne vers

1'

drbre du trinquer,

&

vers les ram.

bades , d'cu fe

d1arg~ l'~rtillerie,

&

d'ou l'on jerre

en mer les aocres.

A

la pointe de

eet

endroit eff l'é–

peron qui s'avance hors le oorps de la ¡¡-alere, fou·

te~u

a

cllté par deux pieces de bois qtll s'appellent

cu!JP.r.

J

AURA,

f.

m.

(

s,.per.flition. )

c'ell

1~

nom d'un

rocher qui fe trouve en Afrique, fur la cllce du cap,

&

contre lequel

les

barques des negres font fouvent

nau frage; c'eft pour cene raifon que le¡ habitans en

onc

fa ir une divinicé ou un

fétic¡,e,

auquel ils otl'rent

des facrilices

&

des libations, qui conliftent

~

lui im–

moler une chevre done on mange une p-arrie,

&

done

oh

jerre le furplus dans la mer; cependant un

pr~cre,

par des conroríiuns ridicules

&

des invocarions, pré,

tend confulter le dicu pour

favoi~

les momens quj

ferbnt favorables pour- la navigation,

&

il

fe fait ré–

compenfer de la peine par les matelors qui lui

foo~

ctuelques préfens.

,

TABROUilA, f. m.

(

Hij}. nat. Bot¡m.)

frult quí

ci'oit

a

Surinam fur un grand arbre

d~ m~me

nom,

dont les rieurs font d'un blanc verdatre , A ces rieurs

fuccede un fruit q'ui renferme des graines

blanche~·

femblabl es

a

celles des ligues. On en tire un fue qui

devient noir au foleil,

&

qui fournit aux Indiens une

teinture pour fe peindre le oorps. Des brancl•es de

cec arbre il fort un fue laireux fort amer, done les

fauvages fe froctcnt la tl!tc pour écarrer les infeéles

jocommodes.

TABUDA,

(Gro!J· anc. )

lleuve do: la Gau:e bel–

gique. Prolomée,

liv.

11.

cb

j".

le

ma~que

dans le

pays des

Marini,

entre

Ge{[oriRcum-navalt,

&

l'em •

bouchure de Id Meufe.

6n

le nomme a,ujourd'hui

I'Efiaut,

felon M. de Valois. Daos le moyen 3ge on

l'appella par corruption

14bul

&

Tabula.

TABUL/E

NOV~,

(Antiq. rom.)

c'eft-:\-dire

nOII–

tJttJUX regij}ru;

c'écoit le oom d'un plébifcite qui

fe publioit quelquefois dans la république romaine,

&

par lequel roures fones de dettes généralement

éroient abolies,

&

roures obligarions annulées. On

l'aopelloir

tab11/te,

rablecres, paree qu' avanr qu'on fe

fervir du

papyrut

ou :!u parchemin, pour écrire les

aéles , on

l~s

gravoit avec un petit !lile lur de peri–

tes tablectcs de bois mince enduites de cire. Ce nom

latin

tabul.e

demeura

m~me

a

tous les aétes publics,

apres qu'on eur

cel!e

de les graver fur des plaques

de cuivre,

&

lorfqu'on les écrivir fur du parchemin

~:

fur du papier . On appelloit l'édit du peupie romain

tabul.r nov.e,

p~rce

qu'il oblig-eoit de faire de nou–

velle> tabletees, de nouveaux regiftres pour écrirc

les acles. les créanciers ne pouvant plus re fervir de

Jeurs anciens comrats d'obligation. Aulq-Gelle,

liv.

IX.

c.

vj. (D.].)

T.ABVL~,

NoNtN.A,

P~RSCRIPTCONES,

(

Litth·at.)

tab*l.e,

chez les Romains, etoient leurs livres de

con1pces, fur lefquels ils

écrivoien~

les fommes qu'

ils precoient, ou qu'ils empruntoieot fans

incér~r,

ou

pour lefquelles ils s'obligcoicnt.

Nomint¡

fignifie pro- ·

prem~nt

les

f~mmes

empruncées fans

mtér~r.

Perf–

crtfltronet

eft a-peu-pres la

m~mc

d1ofe qu1! no¡

bil~

lees payabies au porreur. Ainfi ces trl>is mots défi–

gnent les lihes de compt<; des Romains, les fom–

mes qu'ils preroient ou empruntoient fans intéd!t,

&

Jeurs billets payab les au parreur,

Coi~

que lefdits

billets

fuOen

t

a

i

ntér~t,

ou fans intéret . ( D.

J.)

T

.AB'

IJL.Al,

T

.AB'

VL.AR/1,

T

.A,B'IIL.ARI.A,

(

Littfr.

&

ltr{crip. rom.) tabul.e,

c

onrrat qu'on pa!fe;

tablll~ril,

J'ont les notaires chez qui nn pa!fe les comrars :

tabularia

fonc les gt·etfes ou l'on dépofoit les minu–

tes .

JI

y avojr

a

Rome un

tabttlarit~tn

de l'état,

o~

écoient dépofés les titres, aéles

&

monumens rou–

chane les biens publics, comme domaines, droirs de

porr, impoíicions ,

&

autres r-evenos de la

républi~

que . Ce dépélt étoit

dan~

une falle du temple de

1:~

Liberré . , Le

fa~e

cultivareur, dit Virgile,

Giorff.,

,

liv. 11.

borné a cultiver le fruit de fes vergers,

&

.,

.

les dons de la terro libérale, ne coonoit le !fref.

fe do dépllt public,

ni

la rigueur des lois, m les

fureurs du barreau :

,

Nec ferrt jJtga

,

lt¡flnumqlltforllm,, aut populi

tabulana

vitlit

., •

<D.

:n

T1mt

)(V.

TAB

TA!J ULJRIUM, (Ant. rom. )

on nommoit ainÍt

le dépot au grelfe de Rome, ou étoient les rieres

aéles

&

monumens touchant les biens publics, com:

me doq1aines, droirs de port, imooflrions

&

aueres

revenos de la république. Ce dépllt écoit

dd~s

une

falle du temple de la

Lib~rcé .

(D.

J.)

TAilULCHANA,

r.

m.

( Hij}. mod.)

c'efi ainfiqu'

on nomme chez les Turcs l'accompaanement ou le

correge militaire que le fulran accorde"'aux grands of–

ficiers qui font

a

fon fervice . Le

tabuk~Jatza

du grand

vizir efl compofé de neuf rambonrs , de neuf fifres,

fept

t~ompettes,

quarre

ziü,

ou bJUins de, cuivre qu'

on hcurre les uns conrre les autres,

&

qui reodem un

Ion aigu

&

pen¡ant. On porrl! devane lui trois queues

de cheval

tre(f(~es

avec art. Un écendard de couleur

verte, nommé

alem,

&

dcux autres étendards fort

larges, qu'on nomme

bairal:.

Les autres fnlchas n'onr

point un

tabulchana

fi coníidérable; ils oe fom poner

devane eux que deux

~ueues

de cheval avec les trois

érendards . Un beg n'a qu'une feule queue de che–

val avec les étendards. Les officiers inférieurs n'ont

qu'un fanjak, ou étendard,

&

ils ne font poi m por–

rer la queue de cheval devane eux.

f/oyez

Cantemir,

hifl. ottomatu

.

TA~URNE ,

(

Géoff.

anc. ) Taburntts;

montagne

d'ltalie dans le Samnium, au

voifina~te

de

Catrdicmu,

ee

qui J·ui a fait donner le furnom oe

CaudiiJut.

Vi–

bius Sequefler, en parlan! de certe moncagne dit,

Tabu¡·nus Samnitum olivifor.

Gracius,

Cy1zeget, ver:(.

)· S.

néañmoins ne la

d~crit

pas <!Omme une monra–

gne

~gr.éable

&

chargée d'oliviers, mais comme une

moqt~gno

héril!ée <le

r~•hers

.

'

!'

Pmiat

Caudini

Jitu

Taburni

Darda11U111que trllctm, llllt Liguriar difitpt1' Alpu.

Le fenriment de Vibius e!l appuyé du témoignage

de Virgile.

Ju~·at

.Jmara Bacc/;o

Co11flrere, atqrtt oleo magnu111 w.flire

Taburnum.

Tou~

cela fe concilie; une partie de cette monra–

gne ponvoit étFe ferrile ,

&

l'aurre héri!fée de re–

chers.

(

D. ].

)

TABUT, f. m.

(

Langue gauloi(t . )

ce vieux mor

lig~ifie

felon Nicor,

querelle, dfbat, "Jacarmt, tr11cat.

JI fe trouve dans Cotgrave

&

dans Monragne .

11

n'y

a pas long-tems, dit ce dernicr, que je rencontrai

l'un des plus favans hommes de France, entre

ceu~

de non médiocre forrune , étudiant au coin d'une

falle, qu'on luí avoit rembarrée de tapi!ferie,

&

au–

tour de lui un

tabut

de fes valers plein de licence.

TAC, on donne ce nom

a

la falamandre aquari–

que, daos diverfes provinces de France .

f/oyez

SALA•

N.ANDRI!. .

TACAHAMACA,

f. m.

1

lfij/.

det

t(rog. Exot.)

nommé par les Médécins

t!ICII?naiJaca,

eft une fub–

ltance réíineufe, feche, d'une odeur pénécrance, donr

on connoit deux efpeces dans les boutiques de dro-

guilles

&

d'aporicaires.

·

,

L'une 'qui

~ft

plus excelle.nte, s'appelle commu–

nément

tac4hamaca fobJimh

ou

en coq11e;

c'eft une

réCine concrete , gra!fe

cepend~nc.

&

un peu molle.

p~le,

tanc<'lt jaunacre, tancót verdacre; que l'on cou.

vre de feuilles, d'une odeur aromarique; pénérril n–

te, fuave, qui approche de celle de la lavaude,

&

de l'ambre gris; d'un goar réfineux

&

aromatique;

mais elle efl trcs-rare .

L'autre efpece eft la

taeamaiHua

vulgaire, qui eft:

en g-rains, au en morceaux blanchatres, jaunitres.

rouOhres, verdíltres, eo de différentts cauleurs,

il

demi rranfparcns, d'une odeur pénétranre, appro–

chante de celle de la premiere efpece, mais moins

aaréable . l,es Efpagnols l'onr apporrée les premiers

d~

la nouvelle Efpagne en Europe, ou auparavant

elle éroit entierement i11connue . Qn en recueille aulli

dans d'autres provinces <;le

1'

Amérique '·

&

dans l' ile

· de Madagafcar<.

L'arbre d'ou découle cette réfine, ou par efle–

meme, ou par incillon que l'on fait

a

Ion écorce.

s'appelle

a..bor pof!ulo limilis, rljinofo, altera,

C.

!l.

P. 4¡o.

Tuomabqca,

á.tns Fernandes.

~-.

7{munabacl6

foliu crmati•· , ligHHm atl ep!Jippia cot¡ficiendtJ aptum.

1

dans Pluk. Phyr.

C'efl un grand arbre qui rellemble un pe_u au peu.

plier ,

&

q01 a beaucoup d'odeur. Ses fe011les

font

cnédiocres.

uron.die~,

terminées. ett pointe

&

den_,

SH ~

(eM: s