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TAB

quelqu'on de ceux qui fonr ainti iní'criu

le concier–

ge a (oin.<fe rirer de fa place le no'!l du'défunr,

&

de

la remphr auffi-cor du nom de.celu1 qui (qir, en

f;~i­

fanr remoncer cous les aurres ¡ufqu'au dcrnier

en–

lo~re

que

~es

place¡ d' en- bas

q~i

demeuren¡

va~anres

fo•enc deflmées pour les prem1ers gardes ou jorés

qu'on élira .

Difliom¡.

d~ Commer{~ ,

TABLEA

U,

on donne auai ce nom

il

cerraines pan–

carees, ou

~n conf~que¡~ce

des ordonnances ou par or–

dre

d~

¡ufl•ce, on mfcnr les chafes que l'on veueren–

dre publiques . Ces

taú/eatJ.r,

lorfqne les alfaires con–

cernenr le eommerce , le dépofenr dans les greffes

des jurifdiélions confulaires, ou il

y

en a, ti non daos

ceux de hócels-de-ville des juges royaux ou des juges

des (eig.neurs .

e

lo~

l'o_rdonnance de

1

S7l,

l'exrrai¡

des foc¡écés encre n.:goc•ans,

~

la déclaracjon de ¡:eux

• qu• fonr venus

~u

bénéfice de cellion. doivent erre

inférées

dans

ces

taú/~t¡tt)(

publics.

f/oy~z

CEss¡o¡¡.

Id.

ibit{.

.

.

Tt~BLf:AU

DE

Bl\11',

(

~rfhit. )

e'e(\ dans la baie

d' une

pon~

oq

~·une fen~rre,

la parrie

d~

l'épaifreur

du mur qu• paro1t 3\1-dehors

depui~

la feuillure

&

qui efl

ordinairem~nr

d'équerre avec le paremenc'.

On nomn¡e auU1

;ab/ea11

le córé d'un pié droir ou

d'un jambage d'a rcade

fan~

fermerure. ( /).

] .

)

· ·

T

1\BJ-EAV , (

Cottrroyer.}

c'eft un morceau de cuir .

forr done la figure efl ' quarrée . ÍD.

J)

·

T

ABLEAU , (

'Jardi!lage ,

J

fe dJt

d' un~

piece

d~

par–

terre qu1 occupe rour le rerrcín en face d'un

bhim~nr ¡

ainfl

l'on dir un parterre d•\ln fcul

(aÚ{eau .

On pour–

roir enaore

nomm~r

un parterre qui fe répere

en

deux

pieces

pa ralellcs, un

pnrterrr

í.!paré

~n

de\lx

tq-

Ú/MUX .

t

TA,BLt,E , í. f. (

Tondettr rfer/raps . )

ce rern¡e

f~ di~

de l'érorle qui eft a¡¡achée avec des crpchers !ur la

rabie

i\

ronJ•'e , lorCque certe parríe

de

l'éroffe a éré

en¡ierement ropdue.

c;h~que

;aúlre

pone

onjin~ir«n¡¡;nr un tíers d'érotfe de long , (

Q.

J.)

TI\BLER, v. n,

(

Ti'iElrifc. )

e'e(\ ·la

m~me

chofe

que eafer ou difpofer

(es

dames convenal¡lemenr pour

Je

¡¡qín de

1~

parrie:

V~ye~ :rRll;TRA~.

TABL ET fEl f, (, (

A1·chrt. )

pierre débicée de peu

d'épai(leur pour couvrír un mtrr de cerraCl e, un bord

de réfervoir ou de " ªllin . Tomes les

raúüttes

fe

ron~

d a pierrc pure.

On Jonne aulli le nom de

taúlet{'

a

uqe banquerre .

Tnblette r/'appui, (ab/ette

qui couvre

l'~ ppui

d'une

croifée, d' un bAicon ,

&c.

1;,b~e[te

de úiúliotbrque ,

a~embl~ge

de plufleurs ais

traverlans . fourenus

á

e moqcans '

rangé~

avee ordre

&

fymm étrie,

&

efp~cés

les uns des au¡res

·a

cerr•i–

ne

difl~qce,

pour porcer de¡ livres dans une biblio–

-theque.

Ce~ lnrr~s

de

tab/ettes

font quelq1.1efoi$ déco–

r.!es rl'archireélure

com ~'líée

·de monrans, pilaflres,

confo!es, corniches,

&f.

On

l~s

appel!e aulli

(lrmoi–

re.s .

Taúlette

d~ ch~minie,

e'e(\ une

planch~

de pois ou

14ne rranche de marbre profilée d'une moulure ronde,

pqf~e f~r

le;

¡:l]arnb.r~nle, au-b~s

d'upe aniqqe eje

eh~,

lllin7éfi,:¡

J

b

.

' ,_

1 d

.

.

.

.

a~

ette

M J f1.111

e etrurr,

e

~n

a ermere p•erre qUJ

~q\lror¡ne

une 1arnhe érriere,

&

qu¡ porte <¡uelque

plQQlure en failli¡; fous un ou deux poirra i(s..

011

1~

no

m

me

impojl~

ou

fOu(fitzet,

qu~nd

elle re<¡oir une ou

deux

rerombée~

d'arcade.

Davrler . (D.

J.)

TA IILETT1! LA (

f'ortific~tion.

J

c'eft daos

1~

forrifi–

carion le reveremenr du paraper au.defrus qu cordon .

(

fj)

,¡¡

.

d

TABLETTE , (

I!J•en&Í/e

tf'OII'{iTIC!'S . )

la

ttJb/ette

U

bo111~nger

ell

1:11

ais fur lequel il mer

1~

pain daos

f~

boutique .

·

La

taú{ettc

du

ch~ndelier

ef1

un~

efpe<;:e de perire

rabi~

(ur

laqu~lle

il pqfe le moule done ille fer¡ pour

fa ire de la cha ndel\e .

(D.

J.)

La

tabl~tte

qe la preUe d'í rnpriiTJerie e(\ faite de

deu~

planches de chene,

cp~cuqe

envíra(J

d.~

deux piés

de long (ur

qu~¡re

pouces qe

larg~

&

feize

a

di~-hui¡

ligoes d'épaiffellr, ¡qinte$ l'une conrre l'a!Jtre;

elle~

fonr arrerées par les deux exm'mité$ ( a\) moyen de

deux efpec<;"S de

cpevill ~s

de bois quarrc'es, quí vont

uéanrnoins

Ul\

peu eq di"lipuaur ,d'une eu rémité

a

I'<!U•

tre ; letJr,longueur eft de cinq a !ix pouces lur quarre

pouces de diamerre; elles fervenr,

&

011

les appelle

aulli

cli

de Ja tab(ette. ),

par¡oe

qu'ell~s enrr~nt

avec

ell r;s dans des m!lrtai(es pris daos

l'épaí(f~ur

&

dans

le \ledans de chaque jumelle; ces deux planches font

cependanr enraíllées qu3rrémenr dans

le.ur

milieu ,

pour gc(nner paUag.e

ª

lí\·bq!re qu'elles

emour~nt d~n~

T A B

fa circonférence,

~

maintiennenr dans un érar lixe

&

fiabl e, aín(i que la platine liée aux quarre coins de

cene mCme boere .

Voy~z

Ba ETI! , PLATINE .

Voyez

/e¡ P/auchu d•

1'

lmprimeri~.

TABLI!:TTE EN

~ 1 ar,,

(

Lit#rot. )

en

latin

tt~bu/a

cera /ÍI¡Íta

ou

i/Jita ;

on appelle

{llb!ettes

de círe des

feuillers ou planches minces eoduitei de cire, íur lef–

quelles on a long¡en¡s écri;,

a

l'exen¡p)e <les

l~omains .

avl!c une

~fp~ce

de

flile ou de poin<¡oo de

ml!r~l

.

Ces forres de

taúle{tu

éroienr communément endui–

ces de cire noíre ,

&

quelquefois de cire verce , pour

!'~grémenr

de

1~

vue . On en fairoí r un grand nomllre

de porra;íves de ,díff¿ren¡es grandeurs

&

lar$eurs ,

qu'on renfermqi¡ dans un .érui

f~;¡ e~ pr~s ,

Ql!

dan~

up coffre' 0\1

m~me

Jans un rae.

Tou¡es ¡?es forres de

ftZbletfes

ne fonr pas·

e~core

perdues;

Ot)

en cooferve

a

Paris dqns la biblíorheque

du roí, dans celle qui écoir au college des j é(uires ,

dans celle des Carmes déchaux, dans cclle de Sainr–

Germain des prés

<1>

de Saint-Viclor; on voir epcq–

re des

tab/ettes

en circ

a

Floren ce

&

a

Gen~ve .

!.-es

tablettes

en cire

d~

la l:¡ibliotljt'que du roj font

dans un maroquin roqge doré ,

y

fonr· conferv!!es

apparemme_nt depu is

lqng-rems, puifque le por¡e–

feuílle a dé¡a éré

\=O

té rrois fois, premierement

1272,

en_fuire

16; 3,

~

·enfin

171.7

p ;

Ct> porre-fepille a ·

hu1r

tqb{ettes,

rouce~

en.duires de cire r¡oire des deux

cl)rés, excepré une qui ne l'efl que d'un c6ré,

~

qui

e(\ vraiClemblabl emenr

la derniere du li vre. Tou¡es

ces petires planches fonc dét:Jchées

&

fans r¡urnero.

On

'{

diflingue cependanr le

folio reflo

d'qvec le

foli~

vufo

,.

par le mqyen de la dqrure qui e(\ feulenjent

du

d~ré

exrérieur qu'oq

-reg~rdoir

comme celpj d!! '"

tranclje.

·

j..,es

j1uit rabies done nous pa¡lons , conríennent

les dépenfes d'un malere d' hótel; m:Jís elles íonr aflez

¡lí/llciles

~

déchi/frer,

il

ca ufe de la pouaiere qui cou.

vre la

pi Ap~rr

pes mors .

JI

y

a des ar¡icles

pro

coqt~i­

tla ,

pro pu{lts, fro a"..e114 :

des arricl es pqur les bains,

(Id

Úalnea;

co'Ut

y

eft fpécifié en latín; les rommes

fonr coujours corcées en ohitfres romaíns; les jours

que fe fonr fai tes les dépenfes ,

y

fon r marquées ; en–

forre qu'on s'apperc:¡oir qu' il n' y a qans >!laque

t¡¡–

ú{ette

ou fcuiller que la dépenfe de

qu~rre

ou cinq

jnur;:

e~

qui fair que rqus lí'S ljui r cnl\,mble ne ren–

fermenr que la dépe11fe q'un mois o u environ . 1.-'é–

crivain n'y nomrne jamais le lie11 ou s'eft fai¡e la

M–

peore, I)On

plu~

que

l'aqnée; mais par la rcf!ern.

bll nC!! pour. la granckur des formes

&

pqur le ca–

raéler~

de

l'~crírure

avec q'aq¡res

tabletU<,

on peu t

¡:onclure qu e ces ¡abies de

cir~

(qnr de la fin du regne

de Phílipf1e le hardí . Dans

1 ~

l]aor rl'une des pa¡res

fe lit difiinétemenr

di~

ltmJ! ·, iu

ftflq

ot¡mim11 fouéfo–

rmn :

ce qui fuffir pour détiguer l'an

1283,

auquel 1:&

¡ouClaínt comba etfetlivemenr un lo ndi;

il

y

a des pa–

ges eq¡ierí'S qui paroiffent

~yoir

· été eflacées en Iet.

préfentanr au fcu ,

Les

tabüt(ts

m

cirr

qqi étqienr

~ll

college des J é–

!ui¡es , formeu r , corr¡me celles de la bibliocneque 'du

fOÍ

1

fept

O

ti

llllif

pla nche~

dont t'écri¡ure eft la m@•

~e qu~

cell e des

{ablettes

done je ya is l:lí.!qtllr

p~rl er

Ce lonr

de~

.compres .de

qép~nli;s, aurr~s

yuc; pour

¡a bql!che, mais cou¡ours pour le roi ou pq\lr la

cour.

L'~nnée

y

efl marguée jimplemenr par

(lnnt~

.f,X}(X[ll.

ce q\ji veur di re, felon les

app~reqces

l'an 1283; le

cqnrpr~bl~ [•!~

fouvenr des payemens

a

un

Ma~ce(/r~ ,

lequ'l

f~

rroQve nommé fréq uem–

men~ rl~n~ cell ~s

gue les Carmes COI]fervent,

&

c¡ui

fo nr

ce

rrain

em~n~ ~e

('anqée

1284.

·

Les

taú.le(

tes

é9rí¡es en 1=ire,

l e~

moins mal con.

ferv~cs,

&

le~

plus cjig11es de l'ac

repri

on des hiflo–

riens

p~r rappqr~

aq regne de P!lil(

p.pe

1~

parqi, font

celles qui fqnr

renfer111 é~$ ~vec le~

ma

nufcrirs de la

piblío¡h~ql!e d~s

Carme§ déchaux qe París ,

i::lles

con{jflepr en

12

planches, <lo11r il

y

~n ~

deux qui

conrienqenr

1~ recen~

ejes' denier$ du roi,

&

dix au,

eres qqí conrienuenr

1~ qép~nfe .

Lortqu'on. a lu les

qua rre

p~ges

d<:

la recew;

l

~

qu'on veut lire

l e~

vi ng t

p~ge~

de

1~ d~p~nf~,

il

eft bo11 de rerourner

les planches du

h~u r ~11 h~s.

Les

fab/ettrs

de

S~i11¡-Gerll\ain

des prés fonr fort

gª rées ; dans les

~(í p~ges.

qui le$ comp.ofenr,

~done

les feuillers fonr (épdrés, fans avqi r iamais éré chif–

frés , 011 apperc:¡oir íeulemeqt c¡u'il

y

~ d~s c!épeufe~

pour les

ach.~rs

de faocons,

PO.l\r

des meUagers char–

gés d'aller pré(eorer des cerfs

a

rels ou relles perfon–

nes;

&

d'aurres meUagers qui achet\!rent des dro.

gues

a

Orléans pour l'impérarrice

de

Confiantinoplc;

~u~ ~~oit

malade ,

Le;