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TAB
<le
roil~
rommune, de
fcr~e
pour
les
fe~11nc<
du
perir
p~uple,
&
de coi! e groliiere pour les cu•finie–
r r s.
(
n.
] .!
T
ABLIEI\
en
tn·me dr Btttteur d'or,
c'efl une pe3U
clouée
a
la' uble de la pi
erre'
que le barreur avan–
ce fur' fes genoux, pou; y recevoi r les. parcelles d'pr
qui s'éch9ppent de deflon < le marreau.
TABLJER '
ujlmcilc de Boyaudiert'
quí leur fert
a
¡;arantir leurs hardes.
·
.
.
Les boya uefiers ont rrois forres de
tablun
'.
qu'•ls
merrent les uns par-deffus les aucres; le prem1er el\
appellé fimplement
tablier ;
il
efl fa ír de grolfe tolle
quí
(ere
fimplement
a
gamntir l_eurs
~ar,des.
Le lecond
efl
appellc le
t11blur poijfe;
ti
fe mee
par deíl us
le
premíer'
&
fert
a
le
gara~tír;
on l'ap–
pelle
poijp,
p~rce
qu'íl re'ioit une partle de l'ordure
qui pall;,
it.c~avers
le croi(leme.
.
Le rroífieme efl le
tablur
;\
ordure; 11 fe mee par–
c.leílus le fecond,
&
c'efl luí qu i rec_¡oíc
route l'or–
d ure
&
la fale1é qui
(ore des
boyaux.
.
Ces croís
cablicrs fonc fai ts de groíle to1le force,
&
s'arrachent au-cour des
rcins
av~c
des cordons; ils
defcendenc jufr¡u'au coup de pié .
.
.
ThBL/ER
DE
Cl'IR,
drs
Gordom¡t~~s,
S11veturs,
en
\IIJC
pean de
vean
qui a un ilcol pour retemr la
baverre,
&
une ceinture que l'ouvrier
~na
che . au–
tour de Jui .
lloyez
la
/1/anc!Je dtl Cordonmer boltur .
TABLt!:R ,
um¡e
d'
Ebm'i{le,
tJble divifée en foi–
xante quarre ' carreaux blancs
&
noirs, (ur Jefquels
on joue aux échecs' aux dames'
&
a
d'aurres jeux :
on d1t aujourd'hui
dt~mier;
maiS
le mor
tablier.
ell
bien ancien , car nous lifons dans foinville, que le
roi aya nc apprís que le comte d' Anjou, fon frere,
jouoir avec meflire Gaurier de N emours , ,
il
fe le-
va,
&
alla rout cl¡ancelant , pour
la g rande fo í–
" bleíle de la
m~
ladie qu'il avoit ,
&
qua nd il fue fur
,
eux,
il
prínt les dez & les cable;, & les geíla en
.. la mer' fe courroufrant cres-lort
a
fon frere . de
;, ce qu'i l s•enoic firoufl orins
a
jouer au dez,
&
que autremenc ne lui (ouvenoic plus dt! la mort
de fon frfire, le comte d'Artois, ne des périls
defquels nqcre Seígncur les avoic Mlívrés ; mais
melfire Gau rier de Nernouts en fue le mieux payé,
, car le roi gefla rous fe deniers , qu'il vi
e
fur les
,
tab/iert,
apres les dez
&
les cables, en la mer ,.
Di{].
n11
Commera .
(O.
J.
)
TADLIER
DE
TYMDALE,
terme dr Tymbalitr,
c'efl
le dfa¡>éau ou la band'erolle en broJ.ene d'or
&
d'ar–
genc, qui efl
au~our
des cymbales,
&
t¡ui les enve–
loppe.
lJ
y a un pareil drapeau, maís plus pecic , qui
pend aux crompecres
mílitaire~,
&
ée drapeau fe nom–
me
bnnderol/e. (D.
J.)
T ABLtER, (
Comm. )
terme ulité en Bretagne ,
p~r
ticullerement
a
Nances, pour fignífier un
buruu,
o u
•·ecette
des droíts du roi.
T Aa LtER, on nomme aufli
a
la Rochelle
droit
de
tablier
<!<
prevtité,
un drqic de quaere deníers par li–
vres de l'éva luacion des marchandiles forrant par mer
de cette vi lle pour les pays écrang-ers,
&
la Bretagne
[eulemcnc .
Vogez
PREVOT É.
Diél. du Cmn.
TA /J L IN UM ,
f.
m .
(
Littér.)
les aureurs dnnnent
des tig n:licacioos diff<!remes
ii
ce mor
tttb!inum ;
les
uns difenr que c'efl un lieu orné de tableaux, les au–
tres un
J;c'!
defliné
~
ferre r des
titr~s
& papiers , &
d'aurres enfin prérelldcm que c'eíl fimplemeut un Jieu
lambriffé de menu ilerie
&
de planches•.
(D.
J. )
TABLOUl
, f. m.
(temu d'Artillerie . )
planche
ou
m:~drier
done eíl faite la place-forme ou l'on place
les canous que l'on mee en batteríe. Les
tablot~int
rou_tienncnt les rqucs des affuci'
&
emp@chenc que la
pelanceur du canal! ne les enfonce dans les terres. On
fa!t un peu pancher cerce place-forme vers le parquet,
afín que le canon aic lnoins de recul,
&
qu'il foit plus
aifé de le remettre en batterie.
(D .
J. )
TABOGA,
(G6og.
moti. )
ile de lamer du Sud ,
efans la bale de Panama. Elle
l
croís milles de long
fur deux de large,
&
apparcienc
atJJc
Efpagnols ; fon
cerroír efl 'en partie aríde,
&
en parrie couverr d'ar–
):lrés frui tiers, lur-rouc de cacaoriers.
Latit.
m~rid.
¡,
(.O.']. )
Tl\llON,f. m .
(Hifl . nnt. Ornithol.)
nom
donn~
par les hJbitJns des lles Phllippincs
a
un oifeJu qu'
on appelle adleurs
dai ,
&
qui efl remarquable pour
la groffeur des a:ufs qu'il pond; maís root
'ce
que le
pere Nieremberg dit de cec oifeau efl puremenr fa–
bu leux . (
D. } .
)
1'ABOCE , (Gé&g. anc. )
vílled' Afie, da'hsles mon–
fagn~~
de la Parétaceoe, fu r les frontieres de
la
Perfe
TAB
&
Jc la BobJ.loníe, fuívanc Qointe-Curfe
&
Scrabdn.
TABORI fES,
f.
m. p. (
Hijl . ecc/q( J
branche ou
(elle
d'anciens H of!ices.
Voyez
HussÍTES.
V crs la
fin
du quinzieme (iecle, les Hutlites s'érant
cliviíés en plufieurs feéles, il y
en
eut une qui fe
re–
tira fur' une perite
monca~ne
firuéc en Boheme ,
a
1 ')
Jieues de Prag ue, fe mit lous la concluice de ZifcJ , fe
harir
Ull
forr ou 'chireau,
&
lui donna le no
m
de
Ta–
bor'
foi t par rapport
a
ce que le mor
tbabor
fi<rmfie
en e.lclavon ,
11n cbíiteatl,
foic par
a llulio~
ii
la
~on
t•gne de Tabor, done il efl fai t mencion daos 1' Ecri –
cure ; quoi qu'il en foi c, c'efl de-la qu'ils ont éré ap–
pellés
Taborijles .
C es feéla•res poufrerent la prérendue réform3tion
plus Joín que Jean Hufs ne l'avoíc fait Jui-meme;
ils
rej'errerenr le 'purt\aroire, la confef!inn auricul aire ,
l'dnllion dans le
¡¡apc~me,
la
t~an(ubflaotiation,
&c.
Jls réduifireot les fept facremens de l'églife romai–
ne
a
quaere;
tavoír
le Bapteme, l'Eucharinie, le
Ma~
ria~e
&
I'O rdination .
l is loocinren·r hardimenc la guerre centre l'empe–
reur Sigifmood; le pape Mmin
V .
fue oblig<' de pu–
blier centre eux une croilade, qui ne produ11ic aucun
effec. Cependanr leur
di~rea u
de Thabor fue
alli~gé
en
14s S
par
Po~ebrac.
roí de Boheme,
&
chef des
Calixrins . Les
Taborifles,
apres un an encier de ré–
fiflance, fu rene empcirrés d'allaur
&
pallés
a
u fil efe
l'épée fa ns en excepcer un feul; la forrerefre fue en–
Cui te
raf~e.
T ABOT; f. m . (
Hijl. mod. )
c'efl aínfi que l'on
nomme, chez les Echiopiens, une e(pece d.: coffre
qui fe rt
eó
mame tems ef'aurel fur Jequel Jeurs prd–
trC$ célebrenc la meffe. lis ont la plus grande véné–
racion pour ce coff,-c, dans l'idée que
c'~fl
l'arche
d'allia nce confervée dans le temple de Jérufalem, mais
qui, fuivanc eu•, fut enlevée furcivemenc par eles
millioonaíres juifs, qui fu rene envoyés en Echíopie par
le roi Salomen pour inflruire les peuples dans-
13
Joi
du vrai Dieu . Les Abyf!ins , quoique convercis au
chriflíanifme, confervenr roujours le meme relj>_etl
pour le
t11bot .
Le roi lui-meme n'a poinr la permitfion
de le voir. Ce c,ffre efl porté en grande cérémonie
p~r
quacrc prélats qui fonc accompagnés de beaucoup
d'autres; on dépofe le
tabot
fous une rente qui fert
d'églife dans les camps ou le roí faic la demeure or–
di naíre. Les miflionnaires porrugais ayanc voulu fou–
mercre les Abyflins au fiege de Rome, tkherent d¡;
fe rendre maicres de cec objec de la vénérat•on du
pays . Mais des moines
zélé<
le cranfporterenc fecre–
remenr dans des endroics inacceflibles, d'ou le
tabot
ne fue tiré qu'a pn!s l'expulfion des 'millionnaires .ca–
choliques, que l'on. avoit trouvés eran enrreprenans.
TAllOURET;
f.
m. (
Hifl . Ht:t. Botmz.)
¡e ne fai
pourquoi ce
~Jenre
de
plante efl aínfi appellé. 11 ett
mieux nomme
b•mfl,
o u
malette
a
berger .
1'ourne –
forc en compre cinq efpeces, Jont
~o
u<
dé~riron
la
príncipale,
burfo pajloris major ,folio (i1111ato,
l. R.
H .
216.
en ang lois:
tbe g reae .fphepherd
s-pt~rfi.
Sa racine efl blanche, droire, fibreu(e , menue,
d'une faveur dou<_¡atre,
&
quí caufe des naufées; fa
rige efl haute d'u ne coudée , quelquefois unique , par–
cagée en efes rameaux litués alcernacivemenc. Ses feuil–
les inférieures (ont quelquefo i< enrieres, ma•s le pl us
fouvenc découpées profondemenr des deux
c6cés,
oc
lans découpures.
Les fleurs naifrent daos une longue fuíre au fommet
des rameaux; elles tOnr perites, en
~oix,
o u com–
pofées de quaere pétales arrondis, blancs,
&
de quel–
ques éramínes ehargées de fommers jaunes: leur
ca~
!ice en aufli partJgé en quarre parcies; le pillil
fe
cha~ge
en un fruit applati, lo!1g de trois Jignel, en
forme de cceur, o u femblab:e a une perite bourfe un
· peu large.
ll
eíl partagé en deo< loges par une cloi–
fon miroyenne,
ii
Jaquelle font attachés des panneaux:
de chaque cl\cé; ces loges r.'enferment de cres-petires
graines, de couleur fauve, ou roulsarre.
·
Cecre planee viene fur les vieilles <lécombres, le
long des chemíns,
&
da ns les lieux inculres
oc
de–
fe res . Elle efl coure d'ufage; on luí donne des venus
vulnéraíres , dllríngenres, rafraichillantes,
&
prefq ue
fpéc1fiqu e· dans l'épuifemcnc de fang; on la prcfcrit
par ces railons dans les diarrhées, les dyfrenceries
oc
le pifl ement de fang; on en applique le fue (ur les
plaies récenres pour rellerrer les' vaiffeaux
&
préve_–
nir l'inflammacíon.
(D .
J.)
TABOURET,
f.
m.
(Eco11.. dom. )
placee, liege quar–
ré qui n'a ni bras, ni doflter .
D'roit de tnbourtt.,
en france, efl le prívílege done
¡ouif;