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688

TAB

<le

roil~

rommune, de

fcr~e

pour

les

fe~11nc<

du

perir

p~uple,

&

de coi! e groliiere pour les cu•finie–

r r s.

(

n.

] .!

T

ABLIEI\

en

tn·me dr Btttteur d'or,

c'efl une pe3U

clouée

a

la' uble de la pi

erre'

que le barreur avan–

ce fur' fes genoux, pou; y recevoi r les. parcelles d'pr

qui s'éch9ppent de deflon < le marreau.

TABLJER '

ujlmcilc de Boyaudiert'

quí leur fert

a

¡;arantir leurs hardes.

·

.

.

Les boya uefiers ont rrois forres de

tablun

'.

qu'•ls

merrent les uns par-deffus les aucres; le prem1er el\

appellé fimplement

tablier ;

il

efl fa ír de grolfe tolle

quí

(ere

fimplement

a

gamntir l_eurs

~ar,des.

Le lecond

efl

appellc le

t11blur poijfe;

ti

fe mee

par deíl us

le

premíer'

&

fert

a

le

gara~tír;

on l'ap–

pelle

poijp,

p~rce

qu'íl re'ioit une partle de l'ordure

qui pall;,

it.c~avers

le croi(leme.

.

Le rroífieme efl le

tablur

;\

ordure; 11 fe mee par–

c.leílus le fecond,

&

c'efl luí qu i rec_¡oíc

route l'or–

d ure

&

la fale1é qui

(ore des

boyaux.

.

Ces croís

cablicrs fonc fai ts de groíle to1le force,

&

s'arrachent au-cour des

rcins

av~c

des cordons; ils

defcendenc jufr¡u'au coup de pié .

.

.

ThBL/ER

DE

Cl'IR,

drs

Gordom¡t~~s,

S11veturs,

en

\IIJC

pean de

vean

qui a un ilcol pour retemr la

baverre,

&

une ceinture que l'ouvrier

~na

che . au–

tour de Jui .

lloyez

la

/1/anc!Je dtl Cordonmer boltur .

TABLt!:R ,

um¡e

d'

Ebm'i{le,

tJble divifée en foi–

xante quarre ' carreaux blancs

&

noirs, (ur Jefquels

on joue aux échecs' aux dames'

&

a

d'aurres jeux :

on d1t aujourd'hui

dt~mier;

maiS

le mor

tablier.

ell

bien ancien , car nous lifons dans foinville, que le

roi aya nc apprís que le comte d' Anjou, fon frere,

jouoir avec meflire Gaurier de N emours , ,

il

fe le-

va,

&

alla rout cl¡ancelant , pour

la g rande fo í–

" bleíle de la

m~

ladie qu'il avoit ,

&

qua nd il fue fur

,

eux,

il

prínt les dez & les cable;, & les geíla en

.. la mer' fe courroufrant cres-lort

a

fon frere . de

;, ce qu'i l s•enoic firoufl orins

a

jouer au dez,

&

que autremenc ne lui (ouvenoic plus dt! la mort

de fon frfire, le comte d'Artois, ne des périls

defquels nqcre Seígncur les avoic Mlívrés ; mais

melfire Gau rier de Nernouts en fue le mieux payé,

, car le roi gefla rous fe deniers , qu'il vi

e

fur les

,

tab/iert,

apres les dez

&

les cables, en la mer ,.

Di{].

n11

Commera .

(O.

J.

)

TADLIER

DE

TYMDALE,

terme dr Tymbalitr,

c'efl

le dfa¡>éau ou la band'erolle en broJ.ene d'or

&

d'ar–

genc, qui efl

au~our

des cymbales,

&

t¡ui les enve–

loppe.

lJ

y a un pareil drapeau, maís plus pecic , qui

pend aux crompecres

mílitaire~,

&

ée drapeau fe nom–

me

bnnderol/e. (D.

J.)

T ABLtER, (

Comm. )

terme ulité en Bretagne ,

p~r­

ticullerement

a

Nances, pour fignífier un

buruu,

o u

•·ecette

des droíts du roi.

T Aa LtER, on nomme aufli

a

la Rochelle

droit

de

tablier

<!<

prevtité,

un drqic de quaere deníers par li–

vres de l'éva luacion des marchandiles forrant par mer

de cette vi lle pour les pays écrang-ers,

&

la Bretagne

[eulemcnc .

Vogez

PREVOT É.

Diél. du Cmn.

TA /J L IN UM ,

f.

m .

(

Littér.)

les aureurs dnnnent

des tig n:licacioos diff<!remes

ii

ce mor

tttb!inum ;

les

uns difenr que c'efl un lieu orné de tableaux, les au–

tres un

J;c'!

defliné

~

ferre r des

titr~s

& papiers , &

d'aurres enfin prérelldcm que c'eíl fimplemeut un Jieu

lambriffé de menu ilerie

&

de planches•.

(D.

J. )

TABLOUl

, f. m.

(temu d'Artillerie . )

planche

ou

m:~drier

done eíl faite la place-forme ou l'on place

les canous que l'on mee en batteríe. Les

tablot~int

rou_tienncnt les rqucs des affuci'

&

emp@chenc que la

pelanceur du canal! ne les enfonce dans les terres. On

fa!t un peu pancher cerce place-forme vers le parquet,

afín que le canon aic lnoins de recul,

&

qu'il foit plus

aifé de le remettre en batterie.

(D .

J. )

TABOGA,

(G6og.

moti. )

ile de lamer du Sud ,

efans la bale de Panama. Elle

l

croís milles de long

fur deux de large,

&

apparcienc

atJJc

Efpagnols ; fon

cerroír efl 'en partie aríde,

&

en parrie couverr d'ar–

):lrés frui tiers, lur-rouc de cacaoriers.

Latit.

m~rid.

¡,

(.O.']. )

Tl\llON,f. m .

(Hifl . nnt. Ornithol.)

nom

donn~

par les hJbitJns des lles Phllippincs

a

un oifeJu qu'

on appelle adleurs

dai ,

&

qui efl remarquable pour

la groffeur des a:ufs qu'il pond; maís root

'ce

que le

pere Nieremberg dit de cec oifeau efl puremenr fa–

bu leux . (

D. } .

)

1'ABOCE , (Gé&g. anc. )

vílled' Afie, da'hsles mon–

fagn~~

de la Parétaceoe, fu r les frontieres de

la

Perfe

TAB

&

Jc la BobJ.loníe, fuívanc Qointe-Curfe

&

Scrabdn.

TABORI fES,

f.

m. p. (

Hijl . ecc/q( J

branche ou

(elle

d'anciens H of!ices.

Voyez

HussÍTES.

V crs la

fin

du quinzieme (iecle, les Hutlites s'érant

cliviíés en plufieurs feéles, il y

en

eut une qui fe

re–

tira fur' une perite

monca~ne

firuéc en Boheme ,

a

1 ')

Jieues de Prag ue, fe mit lous la concluice de ZifcJ , fe

harir

Ull

forr ou 'chireau,

&

lui donna le no

m

de

Ta–

bor'

foi t par rapport

a

ce que le mor

tbabor

fi<rmfie

en e.lclavon ,

11n cbíiteatl,

foic par

a llulio~

ii

la

~on­

t•gne de Tabor, done il efl fai t mencion daos 1' Ecri –

cure ; quoi qu'il en foi c, c'efl de-la qu'ils ont éré ap–

pellés

Taborijles .

C es feéla•res poufrerent la prérendue réform3tion

plus Joín que Jean Hufs ne l'avoíc fait Jui-meme;

ils

rej'errerenr le 'purt\aroire, la confef!inn auricul aire ,

l'dnllion dans le

¡¡apc~me,

la

t~an(ubflaotiation,

&c.

Jls réduifireot les fept facremens de l'églife romai–

ne

a

quaere;

tavoír

le Bapteme, l'Eucharinie, le

Ma~

ria~e

&

I'O rdination .

l is loocinren·r hardimenc la guerre centre l'empe–

reur Sigifmood; le pape Mmin

V .

fue oblig<' de pu–

blier centre eux une croilade, qui ne produ11ic aucun

effec. Cependanr leur

di~rea u

de Thabor fue

alli~gé

en

14s S

par

Po~ebrac.

roí de Boheme,

&

chef des

Calixrins . Les

Taborifles,

apres un an encier de ré–

fiflance, fu rene empcirrés d'allaur

&

pallés

a

u fil efe

l'épée fa ns en excepcer un feul; la forrerefre fue en–

Cui te

raf~e.

T ABOT; f. m . (

Hijl. mod. )

c'efl aínfi que l'on

nomme, chez les Echiopiens, une e(pece d.: coffre

qui fe rt

mame tems ef'aurel fur Jequel Jeurs prd–

trC$ célebrenc la meffe. lis ont la plus grande véné–

racion pour ce coff,-c, dans l'idée que

c'~fl

l'arche

d'allia nce confervée dans le temple de Jérufalem, mais

qui, fuivanc eu•, fut enlevée furcivemenc par eles

millioonaíres juifs, qui fu rene envoyés en Echíopie par

le roi Salomen pour inflruire les peuples dans-

13

Joi

du vrai Dieu . Les Abyf!ins , quoique convercis au

chriflíanifme, confervenr roujours le meme relj>_etl

pour le

t11bot .

Le roi lui-meme n'a poinr la permitfion

de le voir. Ce c,ffre efl porté en grande cérémonie

p~r

quacrc prélats qui fonc accompagnés de beaucoup

d'autres; on dépofe le

tabot

fous une rente qui fert

d'églife dans les camps ou le roí faic la demeure or–

di naíre. Les miflionnaires porrugais ayanc voulu fou–

mercre les Abyflins au fiege de Rome, tkherent d¡;

fe rendre maicres de cec objec de la vénérat•on du

pays . Mais des moines

zélé<

le cranfporterenc fecre–

remenr dans des endroics inacceflibles, d'ou le

tabot

ne fue tiré qu'a pn!s l'expulfion des 'millionnaires .ca–

choliques, que l'on. avoit trouvés eran enrreprenans.

TAllOURET;

f.

m. (

Hifl . Ht:t. Botmz.)

¡e ne fai

pourquoi ce

~Jenre

de

plante efl aínfi appellé. 11 ett

mieux nomme

b•mfl,

o u

malette

a

berger .

1'ourne –

forc en compre cinq efpeces, Jont

~o

u<

dé~riron

la

príncipale,

burfo pajloris major ,folio (i1111ato,

l. R.

H .

216.

en ang lois:

tbe g reae .fphepherd

s-pt~rfi.

Sa racine efl blanche, droire, fibreu(e , menue,

d'une faveur dou<_¡atre,

&

quí caufe des naufées; fa

rige efl haute d'u ne coudée , quelquefois unique , par–

cagée en efes rameaux litués alcernacivemenc. Ses feuil–

les inférieures (ont quelquefo i< enrieres, ma•s le pl us

fouvenc découpées profondemenr des deux

c6cés,

oc

lans découpures.

Les fleurs naifrent daos une longue fuíre au fommet

des rameaux; elles tOnr perites, en

~oix,

o u com–

pofées de quaere pétales arrondis, blancs,

&

de quel–

ques éramínes ehargées de fommers jaunes: leur

ca~

!ice en aufli partJgé en quarre parcies; le pillil

fe

cha~ge

en un fruit applati, lo!1g de trois Jignel, en

forme de cceur, o u femblab:e a une perite bourfe un

· peu large.

ll

eíl partagé en deo< loges par une cloi–

fon miroyenne,

ii

Jaquelle font attachés des panneaux:

de chaque cl\cé; ces loges r.'enferment de cres-petires

graines, de couleur fauve, ou roulsarre.

·

Cecre planee viene fur les vieilles <lécombres, le

long des chemíns,

&

da ns les lieux inculres

oc

de–

fe res . Elle efl coure d'ufage; on luí donne des venus

vulnéraíres , dllríngenres, rafraichillantes,

&

prefq ue

fpéc1fiqu e· dans l'épuifemcnc de fang; on la prcfcrit

par ces railons dans les diarrhées, les dyfrenceries

oc

le pifl ement de fang; on en applique le fue (ur les

plaies récenres pour rellerrer les' vaiffeaux

&

préve_–

nir l'inflammacíon.

(D .

J.)

TABOURET,

f.

m.

(Eco11.. dom. )

placee, liege quar–

ré qui n'a ni bras, ni doflter .

D'roit de tnbourtt.,

en france, efl le prívílege done

¡ouif;