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SYB

aj<>ot~.(-il,

oo por

t fait

e auio d' m

e pu or-

áre

i)o< l'

emp.re

d' H1drien .

<fo.

S,b•rÍ.I,

fo

nu10e du Pélopoonefe dans

1'

-

chtto: pc-opre , prb de la viHe de Bora.

u

.tbon

/.

V/!1

p.

386.

dat qo'on pc-«endoit que cette

(.

n::ai–

nt>

a

vote occalionoé le nom do Beuve

Syb•rÍJ,

en

l uhe .

i•.

Syb•rir,

ville de la Colchide, felon O iodore

de

ictlc, /.

!P.

qui en fait la

r~lidence

do roi du

pay<.

JI

ajoute qoc le temole de M1r oil étoic gn–

dtc la coafon d'or, ne

(e

trouvoit qu'

foix~nte

&

dix

!la

es de certc ville .

1

D .

J

)

8 RlT

, {

Hi

1

peupleí de 'iy!nris, ville

de

ll L

c~nie :

les

r.errabl~s

écljocs qo'als éprou Ye–

rent de la pur de• Cro mares, ne changcrcnt ríen

i

lear luxe

&

~

Icor mnlleAe.

AtMn~

&

~haarqoe

vout en fcronc le

d~nil

queje fopprimc ici, pcrfua–

df! 9a'on

~•mera

maeu• y trouver le

table~u

des

Sy–

bi<rlltt

moderne1, p.r

1~ ~eintre

da temple de Gnide.

On ne v.oat potGr, dat-tl, chn eux de

diñ~ence

entre

1~•

volu¡>cés

&

les befoins; on lnnnit caos les

un qai

poarroi~nt

croubler up

f~mmeil

crahquille;

on donne es prn au• dépcns du public,

a

ceu quí

penveoc découvrar. de• volupcés nouvelles; les

ci–

royerH ne .fe

foovaennenc qoe de. bouñons qui les

OAC

daverns,

&

on perdu

12

mémoirc des magtnr3tS

qui les ont gouverné; .

{ Jn

y

abufu de la fcrciliré du ccrroir, qui y produir

une abonJJnce étcrn lle;

&

les

faveurs des dieux

(or

) baris, ne fervenc qu'a

~ncoqrager

le luxe

&

la

m<1lle(l~.

Les hommes fom li •cffc!minés ,

leor parure efl li

femblalile

~

celles des femmes; ils compofem ll bien

leur

t~m;

ils fe frifenr

avec

ranr

d•:~rr;

ils

~mploicnc

tlnr de rcm

i\

f~

OOrPiger

!

leur miroir, qu'al

f~mbl~

qu'al

Ji' )'

áic qu'un fexe daos cauce la villc.

Les fcmm e

fe livrenr , au lieu de fe reodre¡ cha–

que jou r vo1r linir les tlefirs

&

les efpérances de cha–

q ue ¡our · on

nc

fa ir ce que c•en que d'aimer

&

d'f rre

oimé

¡

on n'ell oecopé que de ce qu'on appelle li

funRomcnr

flllir.

·

Les favt:urs n'y onn que leur r.éalité propre

¡

&

t ouccs ces circonnances qoi

les accompagnent

li

b icu

¡

mus ces r icos q ui

fonr

d'un li grand prix, ces

c og.agemens qui

p:~roall~nr

toujours plus

gr~nds ;

ces

penc~s

chofes qoi valeor rant ; tour ce qui prépare

un heurcux mori1ent ; ranr de conquc!tcs au licu d'une;

t3aH de joui0dnCCS

3V&IIC

1~

derniere¡ tOUt cela en

i nconnu

il

S ybaris .

.

Encore

ti

elles avoienr la moindr.c modenie, cene

foihlc imag"e de

la vcrru pourroir pbire: mais non ;

le• ycull fllalC accourumés

:'1

mut voir ,

&

les arcilles

il

rour encendre.

B1en-loin que la mulripliciré des plailirs donne

~ux

Sybaritu

plu

.tle délicarerle , ils ne peuveor plus di–

fiing uer un fen rirnent d'un femiment.

Hs parlenr lcur vic dans úne joic purement exró–

ricur<'; ils qmrrcnc un plailir qua leur déplair, pour

un plaalir qua I()Ur

tl~plair:1

encare ; rour oc qo'ils ima–

g i

nara e

n un nouveau fu jer de

d~goOt.

L.eu

r ame inca pa t>le de fentir les plaillrs ,. femble

n'avo¡r

un

délicacd le que pour les peines : un cito–

yen fur f.1rigu6 wote une nuit d' une rafe qui s'était

r cpliée

d~ns

fon lit , plus doux encare que le fom·

mcil.

L1 mollefl'e a cellemcnc alfoibli leurs corps, qu'il'

ne Caqroicnt remuer les moinJres fard.:aux; ils peu–

v cnr

a

peine fe foutenir fu r leurs

pi~

;

les voirures

les plus douccs les fonr dvanouir ; lorfqu'ils fo nr daos

les fen ins, l'ellomac leur manque

¡\

tous les inllans.

lis ¡>JAent leur vie fa r

d~s

lit'¡:('s renverft< , fur lef–

quel

al lO'nr ol>lagés de fe repofer cour le jour, fans

s'errc fatigué ;

ils

Ione brifés, quand ils vonr languir

~ill eurs.

l ncapables de pon er le poids des armes, timides

d eva ne leors I!Oncitoyens, lkhes devan e les érrangers,

ils fonr des eftlaves tour

pr~[j

pour le prernier

'm~í­

ue.

(D.

J .)

SYLS ILLt: ,

v~yez

I BILLIL

SYUOTA , (

G;og. anc

)

pon de I'Epire: Ptolomée ,

J.

111.

c. xi:J.

le marque lur la c6re d'Almene, entre

l'cmhouchure du fi.,uve Thiamis

&

la ville Torona.

(

/). .7.

1

SY

CA!,

(

G;og

1111c.

l norn d'une ville de la Cilicie,

.& d'uJH: vi llc de la Thra-:e, fe Ion Etienne le géo–

wa oh" . (

f>.

J .)

J'YCAMINOR UM ,

oPPIDVM , CGéog. •ne.) Sye•–

minus

&

Syca•ninon,

ville de

flh~nicae ,

au pié

da

'{1n¡e

4V.

s

Y

e

mont-Ctrmel, du

c;}ré

do midi , far

b

rner Médicer–

ran~,

vis-a-vis de Pcolt!m21'de , q_ui n'eo e

. oignte

que de la 13rgeor de fon

port .

Ce/lb

poli on qoe

lua doone dom Calmet.

11

eft

ce

tain que

,_;r,.,.;IUUOJ

étoir one ville m>ranme

&

pea

~o•gn&,

de Pcolé–

ma!Je, puifqoe, felon j ofephe,

6711.

1 X /11.

r. xx.

Pcolom~

Luur

y

fic fa defcenre avec foo armtc ,

~orf.

qu'il vint

P:>ot

atli:!-!er Pcoh!mJ tole .

Eufebe,

m

tl110f1Ujl.

lid

VDUI1J ,

•••11,

die 9oe

Sycil–

,;,uJS

ell une boorgJde muinme , entre CCfart!e

&

Pmléi!Uide , pr

do mon - u mel,

&

que de fao

rems on la nommuit

Eph• ,

~·.t•

.

Straboo qui

l'ap–

pelle

Syuminorum urbs,

ls place enere P roléml i' e

&

la wor de

traroo : ce quas'accorde 3\•ec la polirion

que lui donnc Eufebe.

llins l'inneraire d'Antonio elle en aofli m1rqoée

entre P roléma'iJe

&

Céfaree,

viogr-qo>tre m•lles

de la premiere de ces valles.

&

a

vingt milles de la

feeonde . (

D.

J.)

SYCAM1 OS,

(

Géo.(.

.uoe. )

ou

.Syr:11111Í11Dn

,

an~

cienne valle de la l:léone, appellée au¡ourd'hui

Sra–

mino.

ou

SiGtlftiÍIIO.

a '

laeu

es

de Négrepont.

2

Q .

Sy–

eamino.s

ell encare une ville que Philollr-He mee au>t

conlins de I'Egypre

&

de l' li:thiopie . Fl ine

&

l'itiné–

rlire d•Anronin appellent cette ville

Hi" •

Sir~W~ÍNor .

(D.

J . )

SYCOMANCIE,

f.

f. di\!ination qui fe f.1ifoi r avec

des feuillcs de liguier, fur lefqucllés on écrivoit

In

qoellion ou propofirion fur laquelle on vouloit

~rr.o

éclairci pour !'avenir .

Voyr-

Bo TANOMANCtE .

.

Ce _mot vief'\t du grec

t~~~x~,

fi.ruitr

&

"-'-'""lt .

Ji-.

VtntUIDR.

SYCO

10RE,

r.

m. (

Hijl .

116!.

8 ut1111. txot. )

ar.

bre órronger

nomméJYeomurus /ilJt fieus 4gypria

plr

J.

D.

Parhinfon, Rauwolf

&

ka

y;

jieur folio muri

Truflum

in

taliu

ftrmt.

C. 8

P.

no nom ell formé

de ..,,;,

figttirr ,

&

,.,.,t.

m4ritr,

comme qui ctiroit

plalflt

IJ'IÍ

titnt du fiffuiu

&

diJ

rutl~itr;

en efler

e' e(!

une efpeco de figuaer qui

tiene beaucoup du mOrier

par fes feuilles,

&

q::i devienr un grsnd arbre fort

rameu»; fon bois cll dur

&

robune, noir3rr-e,

jec~

tam un fue laireux quand on

y

fair des incilipns; (es

feuilles font femblables

~

ccllcs

e!

u mOrier , mais plus

rudcs

&

moios vcrres; fon froi1 cll une efpece de

lig ue qui croit

at~chéc

il

fon rronc; il en porre rroi•

ou quJtre fois l'année; oe

fruit diñere d<>

la ligue

oommune, premicremenc, en ce qu'il ne mOrir que

rarement.

a

moins qu'on ne

l'en~me

avec l'ongle '

ou ave

e

un couteau; feconc! ement, en ce qu'il ne

contieot poinr de gr.ain ; 1ruiliemomenr en ce que fon

goílt ell plus doux . On peuc culci ver cet arbre dans

les pays chauds; il a écé apporré d'Egypce en E u.

rOt>e.

F line ,

l. XI

JI.

eh.

"Jij.

Toéophrane,

J.

I V.

e.

iJ–

&

Diof'co ride,

l.

J.

remarquenc que ces ligues ne mu–

riffem point qu'on nc les

cm~me

avee

le couteau.

Amos , VI/. v.

,_.,

avoit die

1~ m~me

chofe: je ne

,. fuis pas prophcte , dic-il, je fui

un li:nple paneur

.. qui me mele d'égratigner les

.JYcumorts.

Le goíir du fru it ilu

.fjeomort

ell :\-.peu,pres le

mt–

mc que eelui des

ligu~:s

lauvages . O n

féconde cer

arbre en fa afa nt des fe otes daos l'écorce; il décou–

le conrinuellemenr dulair de ces fenccs: ce qu i faicqu'll

s'y forme un peFit rameau chasgé quclquefois de li>C

ou fept ligues. Elles fnnr crcul es, fans grai ns,

&

on

y erouve une pecire maciere jaune , qui en ordinaire–

inent une fourmilierc de vers . Ce

E

figues fon r dou.:es ,

défag rc!ablcs au gotlc, mais elles humeélenr

&

rafra?–

chifl'cnr .

11 erole

be~ucoop

de

JYromoru

en

Egyp~e,

fur–

rom aux environs du Cai re; quelques-uns fon r li gros ,

qu'a peine rrois hornmes

les p(Jurroienc embrallcr.

11 y en avoir au

(Ji

en Judé'e, puifque Zlehée monta

lur un

{j>comou

pou r voir pafl'er Jefus-Chrin, la pe–

titefl'c

fa caille l'empeclld nt de le d<!couvrir aulrc–

m¿nr da os la foulo;

le mnt

fi1Jil:4maiJ

traduit pac

mílrier,

p.fiauu¡t

v.

p, liCut dire un

JYcom~r~.

L'~rbre

c¡u'on

~ppclle

a

París

fort

arnproprement

JYromure,

n·en aurro

~hofc

que le grand érable,

aar

Nlljur ;

la beauré de fo n tlois le íait rechercher pnr

le$ Meouifiers

&

les

El>~nilles.

Le vérirable

.f;eomo~e

ne viene point cm Francc . {

D .

J.

)

'

SYCOPJiANTE, f. m. (

Litté-rat. gret¡. )

' ""•••••• ,

c'¿Jl-a-dire ,

calomniateur ;

mJas ce mor i:lans fa pre–

micre ori.rine.

&

pris

a

la len re'

fi~tnilie

un

¿¿ftttnm,

oo

dhtotuiateur dt

ctiiX

'lui tr• ttJPortmt du jiguu

bors de

f

Attiqut ,

, ;•., ,

¡zgue,

&

,o~,. ,

} 'indique,

je

montre , je mees en luquere . Le1 Athéniens éroieut

Ggg ~

7,

~ra{lds