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S U T

q ui vient de li bonoe part,

&

qu'il avoit

lui-m~me

vériliée plulieors fois, fue fon étooné d'v rrouver

par la fuite des exceptions.

JI

voulor s'alfurer en exa–

mmaot quantiré de eranes, fi

ces

exceptions n'écoient

pn!nc on jeu de la nature ;

&

voici ce qu'il a décou–

vcr

.

~s cr~nes

qu'on étudie

le

plus,

&

done on !épare

les os poor la démonllrarion, font afiez fou venr des

cranes

de

fujets morts apres avoir pa!lé l'!o-e de la

jeunefi e. O n ne trouve point pour l'ordinlire"de clents

a

la rabie interne de ces

cr~ oes;

&

plus les fujers

fonr av1ncés

en

a~e '

&

plos l'union des os en.dedans

de la ('alon e do crane. parorr. en forme de lignes ;

ces IJgnes

m~me

s'elfacent etmerement daos la vieil–

l e!l~ .

Au conrraire d3os le bas age , il

y

a des dents

a

la rahlc interne de la calone du crane'

&

les

fo–

lllrU

p~ro' fient

a

fa furfacc concave . Ces dents

&

ce~

ji1t!1ru

y

fo n.r d'aut3nt plus apparences que les

fu) ets fonc plus ¡euoes . Voifa une variéré bien cer–

tatue . bien

con~aore'

&

qui fa ir poner

a

faux l'ob–

ferva tioo de Véfale,

&

d'aurres célebres anacomilles.

('•efl de cene variété clone M . Hunauld a taché de

développer les ca ufes:

&

c'ell ce qu'il a fait avec

beauco up d'efprir.

Une voOre, dir-il, a plus d'érendue

¡¡

fa furface

convcxe qu'a fa furface concave,

&

plus une voílte

en

épaifie'

&

plus fa furface interne ell perite par

rapport

a

l'ext<!roe . Cen e dilféren,·e d'érendue fait

que les pieces yui compofent une voOrc doiveot erre

taillées obliquement, pour

~ere

appliq11ées les unes

a

coté des auere,. Si l'on fuprofe que les pieces d' u–

ne voure fa fi enr <'galement elfort pour s'augmenter

fu ivanr toutes leu rs dimenfions, la prefTion de ces

pieces les unes contre les aurres fera plus forre vers

la furface conc tv e , que vcrs la furface convexe. Ces

idées fim ples appl iquées

a

ce qui fe palie dans l'aug–

mentation du

cr~ne ,

femblent fournir la rairoo ele

l'effacement des

jiitllrU

internes du erane

a

UD

cer–

tain

~gé .

Dans l'enfance, le coronal, les pariéraux,

&

l'oc–

cipiral, commencenr

peu-a-p~u

a

s'ajull er enfemble

par le

moyan

des dents,

&

!les éch•ncrures qui fe

trouvenr

a

leu rs borcls. Ces os font a{ors tres-mio–

ces,

&

les denrs qui fe trouvent gravées dans roure

leur épaifiellr' fnnt aufTi longues

a

la rabie interne

q u'a l'e>terne; ainfi les

fi•tur~r

coronale , ragirale,

&

l•mbdoi'dt.,

par~i nen1 ~

la furface concave de la <'a–

lote du crane, <fe m

eme

q u'~

la furface CQnvexe; mais

enfui te les chores changent: les os du crlne fe pref–

fent mutuell ement les

!loS

&

les autres , a merure

q ue leur étendue augmeme; comme en ¡neme.rems

leur épaifieur deviene plus ·contidérable, il faur né–

cefi~iren¡e0t

que les de¡J[s aient moins de long ueur

a

la rabie interne qu'a l'ex¡erne,

&

il fa ur que la

poinre de ces memes den¡s foir

r~illée o~liquement,

car la calore du crane ainfl qu'une voilre'

a

moins

d'étendue a ra furface concave' qu'a fa furface con–

vexe; ainfi les bords des os qui la comporent, pour

pouvoir s'appliquer

~

coté les uos des aurres, doivent

~ere

t·!ill és ob liqueme

0

r.

A'

merure que l'épaifieur elu ,crine augmente, les

d enr deviennen[

d~

p{us en plqs moins longues a la

table ' interne qu'a . l'extern ; 'ette .inégaliré de lon–

~ueur

fai t que les échancrures, qut ne font que les

tnterfiices des dents ; ont

a~fTi

mr>im d'étendue

a

la

fu rfa ce cpocal(e du cran.e' ¡¡u'i\. la ('urface c,onvexe;

pa r conréquent ti l'ot¡ reg<\Jde le qedans de la calnte

du crAne., quand il cOmfllence

~ ~c;quérir

une cerrai .

ne ér,a ilfeur, les

Jjttlq!i,

1f

doive.nt

, paroltre moins

contiaérables qu'a

r~. ti\rface, ~·x¡erne '

1

' V

oili\ dón1=

d~ja

lis

;d~ot~

mpins

longu~s ,

&

les

t!chancrures moins

p,~ofondes

a

la rabie interne qu'a

l' exrerne; mais il faut encere quelque chofe de plus,

car avec l'age les

échancrur~s

fe rempl ilfenc entiere–

q¡ent. a la, rabie interne'

&

les deors

y

difpauoifient

ent1eremenr.

Lorfque

le~

os de la calo.1e du crane commenc!)nt

a

fe pre!fer réciproqoement, par l'augmentation ele

leur érendue, la partie de la poi(\tÍl·

cl~s d~nts,

qui

appartient

a

la rabie interne' pre'fiée <;o.ntre les

éoh~n­

crures de l'os opporé't rrouve

rnojn~ d~

rélillance

vers• la fubfiance

fpongieuf~

du qiJlloi:;, que conrre

la

r~ble

interne des

échane~ures

oii.

ce~ denr~

lont

engagées ; cette ·partie de la poio

u;

des <!ent,s qu,i

apparrienr

~

la

t~ble int~rne,

(e

dirigera doqc vers

le diploe; le peu d'épailfeur de la rabie interne,rend

cerre dérerminatiOI\ facile; la cable interne de la

dent,

eu fe porcaot ainfi vers le diploe, forme

u¡t

S U T

599

talw{,

&

perd le niveau do dedans du crane; mais

la

ta

le interne du fond de l'échancrure, en profire

bienrOr , en s'avansanc fur le ral os de la dcnr oppo–

fée ,

&

elle s'y avance d'aurant plus que les o•

fai–

fanr plus d'efforr les uns centre les aurres vers leur

furfa ce concave qu'ailleurs ,

y

fo nr plus difpofés 3

s'éreodre vers le• endroirs ou il fe crouve une dimi–

nurion de ro<fillance .

Voila done en

m~me

tems deux nouvelles caufes

qni COntribuent a elfacer les

fotllrU

du dedaos de

la calore du crane.

1°.

Toure la pointe des denrs

qui fe releve ven le diploe, ccffe de paro!rre en

dedans du crlne .

7.

0

La rabie interne q ui s'avance

du fond de chaque échancrure , dimi nue la longueur

des dents du cOté de leur racine, ainli par ce dou–

ble moyen, peu-a.peu

&

avec le rems , . les dents fe

trouvenr elfacées au-dedans du crane' ti n'y paroit

plus de figure,

&

l'union des os ne fe fair apperce –

voir que par des lignes.

Les denrs qui compofeor les

ji1tUreJ,

ne fo nr pas

toures de la

m~me

longueur: les perites denrs qui

ne font féparées que par de perites <'chancrures, dif–

paroillenr les prem ieres; pl ulieurs dents d' une lon–

g ueur inégale, placées

a

cllré les unes des aurres ,

fe confondenr,

&

n'en fon r plus qu'une d'une large ur

confidérable , lorfque les inrer/lices qui les féparcnr ,

font remplis.

JI

fe trouve encere des clenrs beaucoup

plus lon!fues que les aurres: celles -ci

dirparoifi~nt

plus tara, o u ne difparoi!fcnt

m~me

jamais entiere–

ment . Toures ces inégalités donnent a l'umo n des

os en dedans du

cd.ne

, la figure de lignes irrégu–

lieres.

Lnrs clone qu' il ne paroir point de dems

l

la fur–

face concave du erane. cela ne re fa ir pas' pour

empécher, <'OCT)me on le clír o rdi nairemenr, que la

dure-mere oc foir ble!lée dans les c¡¡s de fraéture, ou

d'enfoncemenr

a

l'endruit des

fi¡tures ;

mais c'efl par

une fui te nécefi.tire de la conformariou des os du cra-

ne,

&

de

(¡¡

figure .

·

C'en ell aflez pour ce qui concerne

les

foturu

vraies o u demelées: la dilférence qui fe rrouve e

o–

cre elles,

&

les

.fi•tt~rrr

faulfes o u écailleu res, mon-.

rre que leurs ulages doivenr erre dilférens . Dans

l'une , les os s'uni!lent par le moycn des avance>

&

des enfoncemens qui ront

a

leurs bords: dans l'autre

le bord d'un os efi appliqué rur le bord d'un aurre

os,

&

pour s'ªjufier ai nti, ils font rous les cfeux rail–

lés en bizeau. P refque rous les anaromifies ont o u

propole des raifons de

e

erre différe nce , ou onr adop–

té quelques-unes des rairons qu'on avoir propofecs

avant eux; cepen<lam en les examinanr roures, il pa–

roir qu'on n'en

a

point eneore rrouvé de fuffii'antes ,

a

l'exceprion de celle que propofe

M.

H unauld ,

dans les memes memoires ele l'(lcad, des Sdences ,

an.

1730.

( D .

J. )

SUTUltE,

ternu

de

Cbir.11rgie

•. courure que

1'

on

fa ir aux ¡¡laies, pour en ten ir les levres approchécs ,

a

fin que le fue ·nourricier puilfe les réunir.

Voyez

PLli !ES.

Les

jiltJ¡rei

ne font pas le r(}ul moyen que la chi–

rnrgie C(nploie pour mainrenir les bords d' une plaie

daos le conraf.l: muruel qui efi

néc~fl.a.ire

pour leur

confolidation.

V~yer.

RÉUNION,

0 11

a

beau~oup

abu–

fé en c(lirutgie de l'opératton de la

fittflre-,

comme

M.

Pí~rac

l'a démnnrré dans une elicellente di!ler–

rarion, inférée av rroifleme tome des mémoires de

l'acaJémie roya le

<)e

Chirurgie.

Les fchola!Hqu¡;s. dillinguent plufi.eurs efpeces de

·

foturu,

qu i re réduifenr

il

l'entrecoupée dont nous

allons parler daos cet arricle;

a

l'énch.evillée qui con–

viene aux rlaies pénétranres du

b~s l(en~re,

voyez

GAST ROI\APHIE ;

a

l'entortillée qni

fer~

aux· plaie&

des levres,

voyez.

Bec DE LJJ;vRE;

&

~

lajut,11u

du

pelletier, done un nrercrit

1'

ufa!{e pour les plaies

de~

intellins:

Voyez

PLAJSI DES INTES IN

S..

t.,.e< troi's

premieres onr éré appellées

jfltures incarnativu,

&

elles fe fonr

ii

points féparés; la derniere fe nnmme

··eftrii!.Elive,

paree qu'elle s'oppofe

a

l'ifiue des ma.:.

tieres contenues dans. le cana l intefl.inal ;, ¡·erre

Jutur~

{e

fa ir

a

poims continus, en

rurjerran.~

le fil, comme

les pelletiers fonr en. coufa nt les peaux •.

Quoique. la réunion fo ir l'indica,do.n g¿nérale qoe

donne la cuce des plaies, il

y

a des cas oU. il oe faut

point merrre en ufage les mo.yen< de la procurer. Tel–

les ront

1°.

les plaies roupconnées d'etre venimeufes,

paree qu'il efl:

ii

propos de donner t!l ue au venin,

&

de faire pénétrer les remedes

d~ns

l'inrérieur des par–

ties ou

il

s'efi iofinué.

:z,

0 •

Les plaies accompagnées

de