![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0609.jpg)
S U T
q ui vient de li bonoe part,
&
qu'il avoit
lui-m~me
vériliée plulieors fois, fue fon étooné d'v rrouver
par la fuite des exceptions.
JI
voulor s'alfurer en exa–
mmaot quantiré de eranes, fi
ces
exceptions n'écoient
pn!nc on jeu de la nature ;
&
voici ce qu'il a décou–
vcr
.
~s cr~nes
qu'on étudie
le
plus,
&
done on !épare
les os poor la démonllrarion, font afiez fou venr des
cranes
de
fujets morts apres avoir pa!lé l'!o-e de la
jeunefi e. O n ne trouve point pour l'ordinlire"de clents
a
la rabie interne de ces
cr~ oes;
&
plus les fujers
fonr av1ncés
en
a~e '
&
plos l'union des os en.dedans
de la ('alon e do crane. parorr. en forme de lignes ;
ces IJgnes
m~me
s'elfacent etmerement daos la vieil–
l e!l~ .
Au conrraire d3os le bas age , il
y
a des dents
a
la rahlc interne de la calone du crane'
&
les
fo–
lllrU
p~ro' fient
a
fa furfacc concave . Ces dents
&
ce~
ji1t!1ru
y
fo n.r d'aut3nt plus apparences que les
fu) ets fonc plus ¡euoes . Voifa une variéré bien cer–
tatue . bien
con~aore'
&
qui fa ir poner
a
faux l'ob–
ferva tioo de Véfale,
&
d'aurres célebres anacomilles.
('•efl de cene variété clone M . Hunauld a taché de
développer les ca ufes:
&
c'ell ce qu'il a fait avec
beauco up d'efprir.
Une voOre, dir-il, a plus d'érendue
¡¡
fa furface
convcxe qu'a fa furface concave,
&
plus une voílte
en
épaifie'
&
plus fa furface interne ell perite par
rapport
a
l'ext<!roe . Cen e dilféren,·e d'érendue fait
que les pieces yui compofent une voOrc doiveot erre
taillées obliquement, pour
~ere
appliq11ées les unes
a
coté des auere,. Si l'on fuprofe que les pieces d' u–
ne voure fa fi enr <'galement elfort pour s'augmenter
fu ivanr toutes leu rs dimenfions, la prefTion de ces
pieces les unes contre les aurres fera plus forre vers
la furface conc tv e , que vcrs la furface convexe. Ces
idées fim ples appl iquées
a
ce qui fe palie dans l'aug–
mentation du
cr~ne ,
femblent fournir la rairoo ele
l'effacement des
jiitllrU
internes du erane
a
UD
cer–
tain
~gé .
Dans l'enfance, le coronal, les pariéraux,
&
l'oc–
cipiral, commencenr
peu-a-p~u
a
s'ajull er enfemble
par le
moyan
des dents,
&
!les éch•ncrures qui fe
trouvenr
a
leu rs borcls. Ces os font a{ors tres-mio–
ces,
&
les denrs qui fe trouvent gravées dans roure
leur épaifiellr' fnnt aufTi longues
a
la rabie interne
q u'a l'e>terne; ainfi les
fi•tur~r
coronale , ragirale,
&
l•mbdoi'dt.,
par~i nen1 ~
la furface concave de la <'a–
lote du crane, <fe m
eme
q u'~
la furface CQnvexe; mais
enfui te les chores changent: les os du crlne fe pref–
fent mutuell ement les
!loS
&
les autres , a merure
q ue leur étendue augmeme; comme en ¡neme.rems
leur épaifieur deviene plus ·contidérable, il faur né–
cefi~iren¡e0t
que les de¡J[s aient moins de long ueur
a
la rabie interne qu'a l'ex¡erne,
&
il fa ur que la
poinre de ces memes den¡s foir
r~illée o~liquement,
car la calore du crane ainfl qu'une voilre'
a
moins
d'étendue a ra furface concave' qu'a fa furface con–
vexe; ainfi les bords des os qui la comporent, pour
pouvoir s'appliquer
~
coté les uos des aurres, doivent
~ere
t·!ill és ob liqueme
0
r.
A'
merure que l'épaifieur elu ,crine augmente, les
d enr deviennen[
d~
p{us en plqs moins longues a la
table ' interne qu'a . l'extern ; 'ette .inégaliré de lon–
~ueur
fai t que les échancrures, qut ne font que les
tnterfiices des dents ; ont
a~fTi
mr>im d'étendue
a
la
fu rfa ce cpocal(e du cran.e' ¡¡u'i\. la ('urface c,onvexe;
pa r conréquent ti l'ot¡ reg<\Jde le qedans de la calnte
du crAne., quand il cOmfllence
~ ~c;quérir
une cerrai .
ne ér,a ilfeur, les
Jjttlq!i,
1f
doive.nt, paroltre moins
contiaérables qu'a
r~. ti\rface, ~·x¡erne '
1
' V
oili\ dón1=
d~ja
lis
;d~ot~
mpins
longu~s ,
&
les
t!chancrures moins
p,~ofondes
a
la rabie interne qu'a
l' exrerne; mais il faut encere quelque chofe de plus,
car avec l'age les
échancrur~s
fe rempl ilfenc entiere–
q¡ent. a la, rabie interne'
&
les deors
y
difpauoifient
ent1eremenr.
Lorfque
le~
os de la calo.1e du crane commenc!)nt
a
fe pre!fer réciproqoement, par l'augmentation ele
leur érendue, la partie de la poi(\tÍl·
cl~s d~nts,
qui
appartient
a
la rabie interne' pre'fiée <;o.ntre les
éoh~n
crures de l'os opporé't rrouve
rnojn~ d~
rélillance
vers• la fubfiance
fpongieuf~
du qiJlloi:;, que conrre
la
r~ble
interne des
échane~ures
oii.
ce~ denr~
lont
engagées ; cette ·partie de la poio
u;
des <!ent,s qu,i
apparrienr
~
la
t~ble int~rne,
(e
dirigera doqc vers
le diploe; le peu d'épailfeur de la rabie interne,rend
cerre dérerminatiOI\ facile; la cable interne de la
dent,
eu fe porcaot ainfi vers le diploe, forme
u¡t
S U T
599
talw{,
&
perd le niveau do dedans du crane; mais
la
ta
le interne du fond de l'échancrure, en profire
bienrOr , en s'avansanc fur le ral os de la dcnr oppo–
fée ,
&
elle s'y avance d'aurant plus que les o•
fai–
fanr plus d'efforr les uns centre les aurres vers leur
furfa ce concave qu'ailleurs ,
y
fo nr plus difpofés 3
s'éreodre vers le• endroirs ou il fe crouve une dimi–
nurion de ro<fillance .
Voila done en
m~me
tems deux nouvelles caufes
qni COntribuent a elfacer les
fotllrU
du dedaos de
la calore du crane.
1°.
Toure la pointe des denrs
qui fe releve ven le diploe, ccffe de paro!rre en
dedans du crlne .
7.
0
•
La rabie interne q ui s'avance
du fond de chaque échancrure , dimi nue la longueur
des dents du cOté de leur racine, ainli par ce dou–
ble moyen, peu-a.peu
&
avec le rems , . les dents fe
trouvenr elfacées au-dedans du crane' ti n'y paroit
plus de figure,
&
l'union des os ne fe fair apperce –
voir que par des lignes.
Les denrs qui compofeor les
ji1tUreJ,
ne fo nr pas
toures de la
m~me
longueur: les perites denrs qui
ne font féparées que par de perites <'chancrures, dif–
paroillenr les prem ieres; pl ulieurs dents d' une lon–
g ueur inégale, placées
a
cllré les unes des aurres ,
fe confondenr,
&
n'en fon r plus qu'une d'une large ur
confidérable , lorfque les inrer/lices qui les féparcnr ,
font remplis.
JI
fe trouve encere des clenrs beaucoup
plus lon!fues que les aurres: celles -ci
dirparoifi~nt
plus tara, o u ne difparoi!fcnt
m~me
jamais entiere–
ment . Toures ces inégalités donnent a l'umo n des
os en dedans du
cd.ne, la figure de lignes irrégu–
lieres.
Lnrs clone qu' il ne paroir point de dems
l
la fur–
face concave du erane. cela ne re fa ir pas' pour
empécher, <'OCT)me on le clír o rdi nairemenr, que la
dure-mere oc foir ble!lée dans les c¡¡s de fraéture, ou
d'enfoncemenr
a
l'endruit des
fi¡tures ;
mais c'efl par
une fui te nécefi.tire de la conformariou des os du cra-
ne,
&
de
(¡¡
figure .
·
C'en ell aflez pour ce qui concerne
les
foturu
vraies o u demelées: la dilférence qui fe rrouve e
o–
cre elles,
&
les
.fi•tt~rrr
faulfes o u écailleu res, mon-.
rre que leurs ulages doivenr erre dilférens . Dans
l'une , les os s'uni!lent par le moycn des avance>
&
des enfoncemens qui ront
a
leurs bords: dans l'autre
le bord d'un os efi appliqué rur le bord d'un aurre
os,
&
pour s'ªjufier ai nti, ils font rous les cfeux rail–
lés en bizeau. P refque rous les anaromifies ont o u
propole des raifons de
e
erre différe nce , ou onr adop–
té quelques-unes des rairons qu'on avoir propofecs
avant eux; cepen<lam en les examinanr roures, il pa–
roir qu'on n'en
a
point eneore rrouvé de fuffii'antes ,
a
l'exceprion de celle que propofe
M.
H unauld ,
dans les memes memoires ele l'(lcad, des Sdences ,
an.
1730.
( D .
J. )
SUTUltE,
ternu
de
Cbir.11rgie
•. courure que
1'
on
fa ir aux ¡¡laies, pour en ten ir les levres approchécs ,
a
fin que le fue ·nourricier puilfe les réunir.
Voyez
PLli !ES.
Les
jiltJ¡rei
ne font pas le r(}ul moyen que la chi–
rnrgie C(nploie pour mainrenir les bords d' une plaie
daos le conraf.l: muruel qui efi
néc~fl.a.ire
pour leur
confolidation.
V~yer.
RÉUNION,
0 11
a
beau~oup
abu–
fé en c(lirutgie de l'opératton de la
fittflre-,
comme
M.
Pí~rac
l'a démnnrré dans une elicellente di!ler–
rarion, inférée av rroifleme tome des mémoires de
l'acaJémie roya le
<)e
Chirurgie.
Les fchola!Hqu¡;s. dillinguent plufi.eurs efpeces de
·
foturu,
qu i re réduifenr
il
l'entrecoupée dont nous
allons parler daos cet arricle;
a
l'énch.evillée qui con–
viene aux rlaies pénétranres du
b~s l(en~re,
voyez
GAST ROI\APHIE ;
a
l'entortillée qni
fer~
aux· plaie&
des levres,
voyez.
Bec DE LJJ;vRE;
&
~
lajut,11u
du
pelletier, done un nrercrit
1'
ufa!{e pour les plaies
de~
intellins:
Voyez
PLAJSI DES INTES IN
S..
t.,.e< troi's
premieres onr éré appellées
jfltures incarnativu,
&
elles fe fonr
ii
points féparés; la derniere fe nnmme
··eftrii!.Elive,
paree qu'elle s'oppofe
a
l'ifiue des ma.:.
tieres contenues dans. le cana l intefl.inal ;, ¡·erre
Jutur~
{e
fa ir
a
poims continus, en
rurjerran.~
le fil, comme
les pelletiers fonr en. coufa nt les peaux •.
Quoique. la réunion fo ir l'indica,do.n g¿nérale qoe
donne la cuce des plaies, il
y
a des cas oU. il oe faut
point merrre en ufage les mo.yen< de la procurer. Tel–
les ront
1°.
les plaies roupconnées d'etre venimeufes,
paree qu'il efl:
ii
propos de donner t!l ue au venin,
&
de faire pénétrer les remedes
d~ns
l'inrérieur des par–
ties ou
il
s'efi iofinué.
:z,
0 •
Les plaies accompagnées
de