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suz

foit point trop dcfficatif, de crainre qo'il ne s'oppofe

a

la tranfodarion purolenre qni fe fair roojours du plus

on do moins dans roures les plaies: on pofe une ou

deux comprelles mulleues fur la plaie ; on enroure

le membre avec une aurre,

&

on

mJinti~nt

le tour

par quelques tours de bande .

On prévienr, ou on calme l'infiammation par la

faignée

&

le régime; on fomente la plaie avec l'eau

& l'eau-de-vie ticde, & on ne leve l'lppareil qu'au

bout de trois ou quarre jours.

a

moins qu'il n'y air

des accidens. S'il furvicnr inllammarion , on relJchera

les poinrs, jufqu'a ce qu'elle loir calmée ; pour tes

re(ferrer enfuire : quand

13

réunion efi faite , on llte

les fils en les coupant

a

la

partí~

oppofée au nceud:

on les retire doucemenr

&

flcilemenr: commc la

ci–

catrice eli nouvelle, il eli bon de tl!nir quelques jours

la parrie en repos ,

&

meme d'appliq uer guelques

languettes d'emplarres agglurinatifs poor

la

fourenir .

Les plaies f.1ircs par les aiguilles, fe gnérillent aifé–

ménr,

il

foffir d'y t"nuler un peu d'eau vulnéraire ou

d'eao-de-vie .

( Y )

SUVARO CAPO,

(

Giog.

mod.)

cap d' lralie, daos

le royaume de

'aples, fur la d lte de

13

Calabre ul–

téricure . Magín veur que ce foit l'ancien

Brettium

PromontorÍtiTIJ . ( D.

J.)

SUVEREAU,

voypz

SAUR.EL

.

SUW

A, (

C11lte

&

Mytholog. )

divinité rres-révérée

des Japonois,

&

qui prélide

i\

la ch,(fe. On célebre

plufieurs fércs en fon honneur.

Voyez

SJN TOS.

SUWO, (

G¿og.

1/¡ot/. )

une des huir provinces de

la Fonrrée montajl'neufc méridionale de

1'

cmpire du

Japon. P.lle efi d•vifi!e en

fíx

difiriéls ,

& •

rrois jour–

nées d'érendue de l'efi

a

l'ouefi . Son pays Jbonde

principalemenr en plantes

&

en

pitur3~~s .

Les elites

de la mer lui fourninenr du poifl on , .les ét"revi!fes,

des coquillages ,

&

des chofes femblables, en Jufli

grande quanrité que parruur ailleurs.

( D.

J.)

SUZAN

POR TI!

o~,

(

Hijl. du

]tú(I . )

c'efl ainfi

que fur appellée

13

porre

oriental~

du temple deJé–

rufalem. Elle

re~or

ce nom , paree que l'édit en ver·

t u duqoel le temple fQt achevé, avoir été donné plr

D 1rius,

~''

ans avanr Jefus-Chrifi, dJns fon pslais

de

S11za11

ou

S11ze,

ainll que difent les Grecs .

~erre

ville de

S •ze f

ut en

conféque~ce

repréfenrtle en

fculprure

au.de!

fus de

la

porre donr nous parlons,

&

l'ouvr.tge a fubfiflé jufi{o'a la defirutlion clu temple

p ar les Romains.

Voyez

Li¡rf.1\lt

de

templo, cap. iij.

SUZANNE

SAINTil,

(

Giog. mod. )

p~titc

v•llc de

FrAnce. dans le

M

une.

a

di

X

li~ues

du MallS. au

bord de la perite riviere

d'Her~é ;

c'éroir aurrefnis

une place forre.

Long.

17. 14.

htt

4S.

9· ( D.

J.)

Su¿ANNE ,

(

Critiq. focrie . )

l'hifioire inrérenanre

de

S11zaunc

fe trouve dans le

xiij. chflp.

de Oaniel;

c'efi dommage qu'il y

:ur

lieu de dourcr de fon au–

rhenridté; nHlÍS l'arnour

d~

la vérité doit l'emporrer

fur tour.

Tome XV.

(1)

C'eft une entr4pri(e

bien

(urprc!n3nco

de l:t

part

de l'o1utenr de

cet

anicle ¡ que Je fe per(uader de pouvoir revOquer en doute une •e–

rilé que

lea

phu

(Jmcua:

~rotdbru cnnemi~

de I'Egli(e

Catholi~ae

n•unt

j.unai.t

p11

d.!cruire , ni Jui donnc:r

b.

moindre aneinte , quel–

c¡_aes effan• qu'ils aieot

f.Jit

pour la comb.mre ,

&:

malgr{: qu'ila

atcnt apporu! lu plu•

fort~.J

r:ai(a;ru que

lcur mauvais penchant

qui let cntrtltne

(.tna aelli.:

3

c:;onm:Jir~

le=•

vcriu~s

les plu, é.:la–

untea qu¡,:

I'E~Iife.

Komainc:

ptQfd)e ,

aic

llU

leur fuggcrcr ..

Q.ucll\!

force peut

:lYOit

Jans l'c(prit

de

qaiconque airne

l.t

verité .

13

preu.

•e

que nou• propofe

l'auceur

de

cct

a

nicle

1 1.

que

l'~gli(c:

Ju–

darque ni! mlt po1nt d3n, (on canon de• (Aintes écrirores ces deu'C

binoircs; en b:ond ftca qa'ellc

,a

ét~ ~crite

en grec p.:ar qael–

que Juif

bcll~nif\e ,

com,me

le

font ovoir les allafion• que

fit D

a–

niel

dilDJ

le•

repon(c:.s ,

01ux

nom• grc:cs det arbre• ci1és

r.ar

le•

deux

9'ieillanh; enrin

qne

qt~elqucs

ancicru Perc:s de I'Egll(c rt–

garderenc

ces biltoi

re.s comme apocriphes.

!e

S.

J~r6me

le• qua–

Jafia de

fabulc:ofe.s .. l'our

ne pa• e

nnuye

r le lecl.c:ur ¡•ar dc:t redi–

tC•

tant de foi.s rl!

icc:réc.s

;. ce (ujct

p.tr

le1 concrovt-rlillct: C<lltho–

liqueJ ,

je

rourrois dire eh dcux mots que

ce

(ont des queRions

bauue•

&

:cbJttUC:J; roili' cependtlnt pour ne pa.s omeme ce qui

rourroic OC:COllfionncr qudque

liOilCC Jan1

let

:&mes

foiblet ,

(i

OR

oe

donnoir

:~ucune

reponfe , difous ce qu'Origt:ne repon.!oit

l

Ju.

lu Af

f'rie.ain • qu.aod

il

Jui

propo(oi~

c:ettc: objell:inn

~

on voyoit

o

dir.il,

dan• lc:1

:~ocien•

reu ea

Jc1

juift cc.t h1Roiret; m.:tis pour

t:n

Oter

l'ínf-tmie

.au11: jui(t

dQ

leu.r n.1rion ,

ih

les m,utilerent . fin

ctfet coroment o1uroar po

im.1ginl!t Théodorion une p.areille

hifloi–

re.

&:

l'in(érer dans

le•

Sainu

llvr~.s

llon1

il

fit

la vc:rlion Je

J'h!!brey

CQ,

grt,;c , a'il nc l'.:tvoi: Houvéc! dan• l'origintll Je

(3

u;a...

dutlion

1

Commenc

:~urOir

pu une

~die

hiíloire

étre

re~ut!

par tJnt

d'églif[:t dan•

un tems que des. évequea r.:comm;anJables c3nt

pu

Icor

fcieoee

que rar Icor

piété

veilloienr avec la plu• {crupuleofc:

auendon

l 1"

.lo·~\rine

rt!v¿Ue

&:

:..ux:

~crnnre•

fairucl.l

les

écrits

do

Thc!odotlon foqc de

L'anuéo t8;

Je

J.

Chrift:. fuiv:&nt le cal-

suz

6o1

On fait qu'one partie du livre de Daniel , favoir

d~puis

le

4

du ij.

~hap. jufqu'~

la fin do

cbap.

'VIJ.

a

~!té

c!cnr ongma•remenr en 13ngoe ch31da1que.

Comme le prophete y parle

des

aitaires de Baby·

tone,

il

les écrivir en chaldl!en, ou langue bahylo–

oienne; tour le refie

en

hébreo. La verfiun greqoe

de ce livre donr les égli fes greqoes fe fervoienr, étoir

celle de Théodorion. C'efi feulemenr dans cene ver–

fion greque

&

dans la vu.lgare, c¡ue fe rrouv., l' hif–

roire de

Suza11ne, cbap.

IIJ.

&

celle de l' idote Bel

&

du dragon,

ch. xiv.

.

Ces deux hilloires n'onr ¡smais

ér~ re~aes

dans le

canon

des

faintes Ecrirores par

1'

Eglifé judaique ,

comme l'obferve

i .

Jérllme. Elles ne fonr poinr é–

crires ni en hébreu, ni en chalda'ique; les hébraiTmes

qu'on y remarque, prouvent cour au plus qu' elles

onr été écrires en grec par un juif qui rranfporroic

les manieres de parler de fa propre langue, tlanS–

cell~

dans laqoelle

il

écrivoir, comme il arrive d'or–

dinaire dans

ces

occafions .

Une !Jreuve démonllrarive qu'elles onr éré écrites

origif!airement e!• grec par<quelque juif hellenille,

fans avoir été tirées d'une fource plus éloignée , c'efi

que daos l'hifioire de

SuZIIIIM,

Daniel dans fes ré–

ponfes aux vieillards fa ir allufion aux noms grecs des

arbres fous lefqucls

ces

calomniareurs de la chafie

Suz an11e

difoienr .qu' elle avoir commis adultere: al–

lufions qui ne peuvent avoir licu dans

les aurres

langues .

En

etf~r,

q11and Daniel inrerroge féparément les

deux anc•ens, l'un d'eux ay3nt clir

qu'il

avoit vu

Stt–

zmm•

C\lnlmetrre (' adultere

ori

~~¡., ,

c'efi-

a.

dire

fou§ un lenrifi1uen_ Daniel tui répond par allution

a

'.%.¡,., ,

l 'ang~

de

:;vl.)itm a rec¡u ordre, ..x,;cr.u ,,

,.d...,,

c'efi-3-dire,

~(!¡

e

~quper

pJ! r le mil ieu;

&

l'aurre

ayanr réponc!A¡

qp'il

l'a v,gjr vue

,.,¡

•Ji"' ,

c'l!fi-a-dire

fous u11 chi;ng·¡

y.er-

<J,

O~rti~ f~ilanr, al-~•¡fiÓn

Íia¡

mor

,.,;..,, luí

r"'\>gn¡~ l'ang~

1

:du feig•¡eur efi · pr,ec avec

l'épée, ,.,;•.,

~· ,...,~

.. , c'efi-a.dire

1

d~

re

cou11e\

~p,

deux .

,d •

1

'

-

Apres ces

rétl~xions,

il eli dif!icile de comprendre

pourquoi l'églife,.romaint:!

1

cru devoir amibuer

a

c~rre

hifioi Pe· de

Su:tllnt/6

la

m~me

autoricé qu'au rene

du livre de Daniel; car le coneile des Trente le ran–

ga

égal~meot

parmi les l• vres canoniques; mais les

anciens n'oor rien fait de femblable . Africanos, Eu–

febe

&

A:pollinaire rejerrenr ces pieces non-feule–

menr comme non canoniqoes. mais eocore comme

fabuleufes.

S.

Jérllme o'appelle pas aurremenr l'hif–

roire de llel

&

du drsgon; enfin ceux qui fe fonc

con¡enrés de les admerrre comme des infiruétions

pour

les ma:urs, les onr rejerrées comme parties

des écrirores canoniqoes ; en quoi ils unr été fuivis

pdr les églifes

prorefiant~s

qui les placenr dans leurs

hihles parmi les livres apocryphes', fans les recon–

noltrt! pour canoniques.

( D.

J. )

(t )

SUZERAIN,

vc¡yez

SusERAIN .

g gg

SWA-

cul de P3gl, temt

~uquel

l'é&,li(e étoit 6

~cl;air6e

p:ar fee Do&eur•

&

P.11lcurs, qu'

il ét

ott impo!Üble qu'elle

(e

laiiJ1t

fidaire

&

in ..

duire en etreur

p.tr

un

fc11l

~criv;tin

..

Cene hiO:oire

3.

~~~

6

biell

rcgard~e

c:ornme divine

l5t

authenti.¡ue dans

toac

le

monde. qu'il

n'y

.a jam:ait cu

o1ucun

juif qui reproch!c cette erreur a

l"~glifc: ..,

S.

}1;11:lce

dan.t

(.a

Jeme aax

M01gn~1iens,

S.

Athanafe dan'

(;t

Jet•

tre

l

Sérapion •

S.

Ambroife

U¡,, } · fit

Spirit~ S•~tO•

t.-.p.

Ter.

tullicn

tlt

('.,.,..

miliriso

S. Cypnen

tpift

40· S.

Cl~mcnt

d'Ale–

x.sndrit

Ull.

-4·

s,,,.,

S. MetoJius

J""'

fog,

ouvrage

de

D<lloicl

&

de

S•a:,..~•n• .

cité pu Gcorge Sinc.:e/le,

l'aoteur

Je

la Synopfis

d'AprC.

S.

Ath1na(e, S. Auguftin

S1rm.

341· S.

li'ulgencc . S. Ba–

file,

S. Epiphane, S. Jean ChrifoRomc=

&

plu6eun aucres peru

u.nt

de l'égli(e

greqoe que de la

latine ou fuppofenc ceur<: hHlui-

.

r

e Canontque

de

di

vine , on

la

prouvenc.

N

e ce (on' ce pas

1~

:fe•

t~moin•

capabiCJ

dr. préuloir contre

te

jugemcot d'un feul

auceur quel qu'il foio

&bis l:1

preuve que l'auteur tire des deux: noros

grec'

':tm¡c

lk

,.,,,., ;

qu'on voit dant le livre de Daniel

&

qu'il ap·

pelle tlémonRr.:uive , cA: encare bien plus loiblc ;,C<lll' le• controverfiftea

repondenr qoe

l'interprete de ce (ainc line ,•eft fen·i d'une trCh

bonne mf!thodc pour interpreter • lorfque pour

f:~uver

l'allufi

on que

6t le

prophl!ce en

langue grcquc: ,

il

emploia

CCJ

oom• d'

arbr.es

qui avoient en grec la meme lignificarion que celle qac Dantel

donna

~ux

:ubres qqe noromerenc les denx:

vieillarJs. A ¡•¿gard

~:uc~:~~:i~~t ~= ~~r!/r~~~:i~~~r~TI~i~ ":¡r~a~a l~;~~o~~of:r~ea~~~~

fa

fcconrJe

:~pologie

contrc

lt.nfRn ;

11

s'ex:prime ain6 luí- mCmc:

:::

f}_,_,t/

•"'"'"

rt(tr•

,,.;,¡

•dvtr{•m

Sn(anaz

hijloritt.~r.

(7

IJJ,.,.•rn

,,¡,_,,.

, ,.,,,,.,.

(r

l1li•

Dr•lui'{t¡ut

ftt.IJ.I-ru,

9"•

in

t~HumiM

H•·

,,..;, "'"

bM,tur , Htilr•i

¡,¡,.,.,,

dictr~ :

qui me

crim;,,.,,.,.

flt~l•

.,..

{t

s,~..pbur•m

l''''"'

~

,;,.

tn,.,.

quirlquil

,.,,,

¡,,,.,fU

o

f•tl

qui4 illi

,.,.,,.,

, .,

dietrt

f•'•"'

txphttS'IIi

=..

C'eft.a.Jire , qui

m'.ae–

..

cufc

d'

avoir

ratone~!

ce que

1~

juir•

onc coaturne d'oppo(er

••

corure J'hilloire lle

Su(.Amu.

ccWlue

l'hymnc: des

trois

jc11nn

..

aens·.