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SWALE "LA, (G¿ot_· moti. ? riviere ,d'Angleterre, '
daos la parrie fcptentrronal'e de ce royaume. ·Elle nale
de hautes montagr>es des proviooes de Wellmorland,
& fe jcrce dans I'Youte. Cetce ctl célebré
dans l' hifloire ecclétiaflique d' Anglererre, pare~ q ·J~
S. Paulin, premier archeveque d)'orél<, y baJ ~~~
prodigieu< nombr~ d'anglQis ,conv,ems au c~nlltam(-
íne. (D. J. l .
SWANSEY ou SWINSEY, ( v .éog. morl.) bourg
d'Anglecerre , daos le com tC! de Glamorgan 1 fur le
chemin de Caermarrhén ~ Londr~s1 a fep.c m;lles de
Llogher a l'embouchure de la !'lVI ere de ·'I aw. Ce
bourg a' l'té ~ommé Swan!•Y ;\ c~ufe .de.s porcs ma–
rins qu'on vott quelque.foiS dans .fon v01(lnage. Son
havre efl forr' bon & f<;>rr . ( D . J..~
S\VARTA L", ( 6éog. f!Jotl.) rivie,re d'AIIemagnc,
en Bob ;ne, a'u cercle de Chru<.lim, o~ ell,e prend fa
fou rce; elle en.cre dans la Moravie, méluille :Brinn,
& au-deOons de cene ·ville, elle fe perd dans la Teyo.
SWA~TST'EN 011 SWAHTSKI<EI, (. m. ( H((l.
nae. J4i11érnl. ) ce mor qui efi fué<.lois, iig?ilie pierre
mire . C'etl la meme pi·crr.e <¡Ui l'on trouvera áécrice
fous .le IJOfJJ de TRAr.P. Ell!' fe. .chan,ge .~ll ·v.erre f.11~s
adc;linon' & efl rres-propre a fatre des .bou(ellles foil–
des, & fur lefquelles le$ ac,ides n'agil,I:enq . Jloy.
TRAPP . .
SyYÉRIN, (Géog.f.IJOt/. ) ville d'1-llemag ne , capi–
tale de la principaut,é ae l}.l~mc.npn,l, au ~ercle c)c la
hat(te .~axe, fur le lae de .Swtrth, )!>-(!.~ ·heues au fud–
•~(t ~e Lubeclc. Ce,rce ville da•. lle 9~nzicn¡.!! ,fiecle
étQ~t •.~n. év~cl¡é qui fue' -en:pr~~cip~uré l~cu­
liere pa~ le rrart€ d~fit~'brúelt, I&I I <?I!IJ~l au duc de
Meke~!iou~g,~H cem¡'J'enfadtilf:(de lal'(ill!i ;{le Wifmar,
qui"devoic• d!!me.urer aox' 1~u'éllois , 7f,dtíjf.'' ;s. so. lnt.
53· 41 'J ( n . }. ) ' 1·•'· • •u "
SWERSHAUSEN., ( G;ogr. mod. ). bourgad.e .d'Al–
lemoJl'ne' , dans 1~ ~ .1e .J..uncboJ!"~, aux confins
de l'évlkhé d' l-Jiideshe•m, ericre les r¡v.ieres d'Awe
& de Fr¡fe. ,Ce lieu efl rem~rquobl'e pa_r•l.a fa nglance
bataille' qui s'y donr;¡a le 7 Ju.illec r¡¡s 3,t enrr,e Albert,
ma.rgr~ve de Hrdndeboorg ; qui y fue \, & Mau–
t•ke, éleéleur de Saxe, qui acheca l\l vJélo•re de plu–
fieurs bleírures clone il mouruc peu· de •jours apres.
SWIA'FZK, (jQéog. 11Jod. ) ~ par Oléárius St1iatzkí,
vil le de llero¡>• re rufl}en , au royaume de Cazan, fur
une agréable colline , a la droice du Voiga, vis-i\-vis
de Cafa n , avec un chAteau bici en pierre; car cous
les au,tres bn,timens ; m@me fes cours & fes remp,arts'
f0 nt en bois. ( O. } . ) ,
SWJL!eY .LA, ou la SUJLLIE, ({ltog. mod, l ri–
.vicre d')rlandc, dans la pro vince d'Ulfle'r, au comté
de Tirctll¡nel. Elle prend fa fource au cccur de ce
c on¡ té , 1:~rrofe, & .fe •jerce daos une g:ande baie a
Jaquel le •elle donne le nom de lae de SwJ!ly, quoique
l'eau de ce Jac foir falée . (p. J.¡
~WIN .'\R, ( Géog. moti. ) petice ville de la Tur–
quie enropéenne , dan• la IJo!nie, aux fron,cieres de
la I'Iollgrie & de l' Efdavonie 1 fur la Snde, ~ rrqis
millcs au midi de Pofega, '& a()ez pres des. ruines de
la $erviti11111 d'Anronin . Long. H· 48. latit. 41· 3l.
(o. } . )
· $WORDS, ( Géog. mod. ) yille, ou plutót bonrg
1í marché d'jrl~nde, .dans la p,rovir¡ce de Leinfter, au
corneé de Dublin, proche la mer . ( D. ']. )
SWYNBÚRG , rGéog. m9d.J perite ,¡JJe de D:t–
nemnrck, (laos l'ile de' Funen, vis-a-vis celle de Lan–
geland, fur le bord d~ rlérroir qui fépare la Fionie de
l'llc de Taffing. C'<!ll de cer eud roic que Charles Ciuf–
taye, au comn¡en cemel)t de Février 1668, lit partir
fon armé,c, & la condoilic au des glaces dans
les !les de Langel?n<.l, de Falfter & de S~lan<.le ,
(D. J. )
.. gens, & C)Jntre \'hi~oire de .Sel & du Dr.:1gon , lc(quelles man- 1
·,, qut:,Ot d..u, le rc~t¿ Ntl:tYque; ("! ;.¡éclare pour un infame d~la~
,, teur & c01lomniatfur, p;ltcC que n;a~n intent_ion n'éwit P"' dt
•. dii-e mon r~~timenc . 1,11311 bien d'e:ocrliqu~r ce qu'ila di(e~t or–
•línaircment contrc nqtts. 1 .. Qp.'on rcm:UqLIC enfin que fi S. Jé–
r6rnc s'cft (ervi ,}u lnO fAIJJ, par tapport 3 Ce.t hiftoires o ~~ n'a
pas par .l3 prc,t~ntln li.sntfi~r 'une invention cbim~rique, mai1 uo
vr:~í recit "gré:tble :m kéleur '& a'pouée du pcuplc. fait été
le (cntiment de oc: SJint Ooéh:wr, il eA: :li(é de le voir dan• Sixte
d.: Siene & ·auues ¿criv{l•t' dct lettte• du mérae S. l't:re, une
def~u~Jles (ut ~~rcífée ~ Caf\:race ~ t'auue ~ Marcel\a. ,C'elt aaas .
SYB
S y
SYAGROS, ( Géog. anc.) protnontoire de 1'Ara–
bic l~eureufe, fur I'Océan indie~ 1 au pays des Afcy–
tre, !elo_n .Proloo;tée, /. Vl: &. :l!IJ. c'etl préfentemeot
capo ~tr;n!gate, felon Ham, le cap S(alcahat, teIon
Ramufio , & le cap Fartac, .felon d'aurres. (D. }.}
SYALAQOGUE, ( A!fét}tcine.) voy•z SALIVANT.
S)'ALIT4 , f. f. ( H((l. nat. Bve¡m. tJtot. ) efpece
de porum1er du Malabar , arbor pomifera indica jlort
.mnxit~o, mi .mll~f4 .inntJfitJnmr jilí'ltl4 , 'Ho;t, mal.
11 efl hauc de quaranre ·acinquante piés; f4 Reur etl
tres•belle' & .eres odoriféraoce; elle fait place 1t un
gros fruir approchan.c i!l) figure, en goilr, en odeur,
~ en c.h.~ir, des pommes acides de nos c!imars •
( Q. •']. ) •
SYllARIS, 1ú'"'", ( Géog. 111u.) 1P. ville .d'lca–
lie, dans la Lucanie, adeu¡ cens llades de .Crotone .
entre de~x rivieres; le Sybarir qui .luí a .donné fo~
nom 1 & le Cr~.chis . J.,e Sybaris mai¡¡renañr appellé
,Cool?t~é, t·~ndotc 1 ti l'on ,en eroir Pline1 ceux qui /;la-.
voie~c de .fl!s eau~, d'une .complexion plus robulle,
& <;!un reme plus non· que les aucres; elles faifoi.ent
meme cr~per le(Jrs cheveux; elles rendoien~ aulli
les b~ces ombrage•.J[es; ce qui ol;>ligeoic les: habirans
voi.{ins de cecee ri~ierl!, . d'ab~euver leurs troopeáux
a1lleurs 1 paree qu tls éro1ent !:ulis d'écernumens ~io­
lens, fll s ufoienr des eaux du Sybaris . Le Cracbis,
qyi a g~rdé le nom de Crae/u, rendoit ceux qui en
buvoiem plus blancs, §K. d'u ne complexion plus (oí–
ble: app~remmenc que )es Sybarices ne buvoienc que ·•
des eaux ,du Crarhis. ·
Solin p,récend que Syb11r,is avoic été fondée par les
Troézéniens, .& par S~gare, 61s d'Ajax le Locrien;
Scrabon veuc au conrraire qu'elle ~it écé .fonclée par
les Achée1¡s . .Peuc-~cre que cecee vill~ avoir été feu–
lemeot ornée ou agrandJf! pJr le,s Achée¡¡s; rar lbu–
vent les a¡¡ciens aureurs fe fervenr du mot de biÍtir,
pour .fign,i~er [lgrandir, ré~ablir. Quoi c¡u'il !')n foit,
cecee ville avec le rems s'éleva a un rel poinc de gmn–
deur' qu'ell~ comman~oir a quarre uarions' .voiiincs;
qu'elle .avoic l'empire fur vingr-ciJ¡q Yilles, ~ qu'elle
Qccupo•r 5;mquanre fiarles de r.e~ricoire, couv~rt de
fes habJtactons .. D10d? re de .S•c•le, /. X.J.J. ,die que
les Sybarites mtrenc lur pté une armée de trence mille ·
hommes, dans la guerre c:¡n'jls ,eurénc conere les Cro–
roniares; ces derni~rs néanmnins re!lerenc les .vain–
'J.ueurs, & 6~ereoc ~~x prem,ie~s leur gJoire & l~urs
.ru:heífes. Mtlon le• repou()a ¡ufqoe dans leur lo'ille
capicale1 done il forma 1!! fiége; il s'en Fendic le n¡¡¡t-
tre & la décruific. · ·
Sybaris' ~emeura enfevelie fous fes ruines pen–
danc cinquanre huir ~ns; enfuice fous l'archonrat de
Callimaque a Arhenes, les 31)Ci~ns habir~ns difper–
[és, qui · r,eftoienc ~pres cecee déroute, fe joignirent
a quelqucs rhe(j'ahens, avec .le fecours defqu,els ils
enrreprirenc de rebatir Jeur .yi)Je fur fes al)9i.ens dé–
bris, & de fes démolicions; ll)ais les CrQtOJ)iares en
prirenc ombrage,. & les en chalferenc au bouc de
cint¡ ans . .Ainf¡ lur décruite & l'ans recour., cerre
ville qui ~yQi~ long-cems le fcandale de l'uoivers
par fa molleífe . V pour preuve le mor SY–
B.• IUTES .
Cependaut peu de cems apres 1 ur;¡e nouvell~ colo–
nie grecque fonda fous la cond¡ de Lampo!) & de
Xénocrice, il quelque diftance de l'ancienne .Sybnris,
la de Thu,ri¡¡m , Voyez T,HURI!J~, 11P. r. c'e!l
un article curieux.
29 . .Sybnris, tleuve d'Jc,lie dans la Lucanie.
3°. Sybaris . Ceux qui Ione verles dans ies antiqui–
rés de I'.Jralie, d1r Pauf~r¡ias, t. PI. c. xix. "eulent
que la vil!e de Lupia, qui ell ,entre B.rindes & Hy–
drunce, ate été appellée aurref01s Sybarts. Ce~ re ville,
ajou-
ce (ens aaffi que Minutius Fali~ ;, 0!14t~i• s'el\ fervi du mot /"•
~/1. ll uaita de /461• la vr<lic hdtoire J'ane navigation qui dl.
voit tu~ réellcraent faitt; &. Clér:ncm d'Aieundrie dar:t Ea(ebe ·
li6. 3· hift. (i"'1· 13, vottlant racont~r une veritablc hiftolre ~
S. Jean dit =,.,.&; /t~bl""'. ""' f~b"l"• . Tout ce qu'on vient p._e
dire & Cncore plUs ce qu'on p:lUV'oit di re: i. ce (ujet • prouve' 6vi..
demment qa'on OC (auroit que m!tHirer IOUt Ce qae J'on alltgue
conrre 1'3utbemieité de' hiftoires qu 'oo lit dans les livrea de Da–
niel; qu':1vc:c r3i(oo lts peres da concilc de Trentl! les mirent au
nombre dea (3intel ~cri1ares,; 8t que c'ell fatu foodcmtat que lu
l'roteftans lea rejcuept. (W) ·