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l~urs a lli~s, ne lcLir permcc pas de f~irr entrer l¡¡
~oi ks par Rouen; ainG ,ce n'dl: qu'i\ .Ly~n qn:ils
exerccnr lcurs drO•rs, aprcs avo•r I'Cl)l[lil ncanmoms
cerr,¡incs formalité>.
lis !'onc obligés de fai re inf'crirc leurs noms & cn–
rcgillrcr !eu•·s m,¡rq uc; au burean de la doua•¡c,.
Chaquc particulicr n'y cfl: admi.<qu'apre.s '!·vo_ir ~O!l l­
cacé fon ori<rinc devan~ le prélidenr en 13 ¡unfJ¡é).¡on
de 1:1 doua•~e, par des c:errilídrs aurhentiqucs <lc.s
1Jl3''inrats des lieux d~ 1"<1 naiflitncc . L3 véricé de ces
ccr~ifl¡,:a ts doi c erre arrenée avec Cerment par dcu"
né<~ocians jiúffis déja · i•¡IÚit . Eníuitt; le procurcur
du,roí & le Jireél:eur de la dou1nc !qnc enren<.lus;
& enfi1¡ lorfqu¡: rí en ne s'y oppoli!, o_u exp~<.fie des
lcttrcs d'infcriprion, daas les 1l «:ll défendu
au nouvcl i•¡lc•·ic de precer fc¡n QOm & la marqu e,
i1 peine d'étrc déchQ de Ion privilege .
Il 1¡'y a que ccux des marchands fi•iffes qui onr
rcmpli ces for malirés , qui puillenr faire correr leors
coiles a Lvon f:tfiS r aycr des droits. Qn exige rQéme
que lci b:ÍIIes de coi les ¡>orcene l' empreinre de la
marque inli:rire ( qui p~r conf~que1¡t. ~ écé e)lvoyée
a un correíponda11t ) , & qu' elles loicnt accornpa–
gn~es des c~rcincat5 des lieux d'ou elles viennenc ,
portaf)t qu e ces coi les Ione du cru & de la fabrique
do p3ys des uiffi¡ , ~ouformén¡ent aux arr~cs de
1692 & 1698 ·
'" lemb le que de 13 t2neur de ces deux arrees >
les S!tilfe¡ pourroienc inf.!re•· ~¡ue leurs balim doi–
VCQt erre cxemptS de drOÍCS d'entréc cqmme leurs
raíles, Mais il efl: conn,tnr que leurs baG ns paycnt
les ~roics or(jif¡aires; p~ut~erre paree <¡u e'rour
prívil~ge ell J c droi c écroic, & que les bali ns ne fon t
poi1¡c non1:nés dans ces privileges, ou bien pa fc.e
que le coron donr ces llalios fnnc en P'lrtie compo–
J:!s, e •np~ch~ que l'on nc puiflc les reg:~rder ~om­
me m1 rchandílcs du cru du p:tys rle Suijfu .
Par une conceflion de fransois l. en l'année t ; ts,
qui ell mocívéc pour firv:cu >'elldus, & m tr'nutres
pr;t d'ar.t;m t, les m:1rchands des villcs im périales
ayoíenc obt~IJU quinze de <Wai , au-dcl~ llcs
<¡l¡ínze jours [uivauc immédb temenc chaque foirc,
penda nc lei'qucl>, confonpémenc aux édirs de Char–
les VIL & de Louis XI. les mnrdnndifes ne payent
a la (o rcie de Lroo au..:un des uroit dus d~ns les ~u­
tres c~ms . Les S:lilfos qui n'Jvoienr que dix jours de
gtace , en demJ •IIfei·enc quinze eomme les Allemands,
c:.e qui lcur fu e accordé par 1-Ienri !l. le S Mars 11;1.
PDur jou ir de cene faveu r, ils doívenc i'e fJire inferí–
re ~ llhorcl-clc,-vd le c 0mme ils le !une !i b duuane
pour l'a/f>:lllChillcmenc des droirs d'entrée . La railon
en ell: qut' ces tlroics de forcie, quí font domani~llx ,
OIH écé alíénés ala víl le de Lyon en 1630.
V"y~z i'u r tour ce eolljec les diff¿rmtes bi(luir~s des
SNi(/'es, u•J au moins le recNtÍI tle Ütii'S privilr![tJ,
imprimé chcz S,tugrain en 171; ; le mémoire de M .
d' Herbígny , incendant de Lyon; dans l'érnt tic lo
Fr11we , ¡>ar le ,·omre de Jloub invíllícrs ; & le rr<lltÍI
des tttrif's, imprimé;\ Rouen en 17sS . ·
[1 pene erre impqrtaflt d'ajourer ici que les w ik s
de St~~lfft, q4.e. J.'.qn. <:n:voic .de _ l~r~li)~C aox i.les & co–
lonics lran~ollc~ , lonr allu¡cwcs, par l'orttde t.¡. du
n.~glcmen t lfu mriis d'Avril 17 r:¡ , coucernanr le cr>m–
mercc de nos colonias, :tux tli lf~rens droics dGs i\ 13
!orcie & dans l:incérieur du royau me d'une l>rovince
a l'aucre . V~)if'Z l' a ovJNCES réputées hrtlflg aes.
L'a,·tJclt• 3· dum~mc.! re?lemcnr , :1 t!xem 1lt~ de rous
ces droits , dans le cas ae l'envoi aux coloníes, les
march,IOIIi (es & ks dcm·~es du cru & de ' la fabrique
de f rance . Ma is comme les coiles de S11ijfo une fois
Jortics de leu•·s ballot , n'on t plus rien qui les ca–
r~d'érifc, il p:,roic qu'il ferol r aifé de les envoye•· ,¡.
U':Jvers cou r le royau me de Lyon a1,¡ Rochellc: ROUr
paffér a nos colonics commc roiles f•·ansoiles. ·
Afin de prévenir rouc ahus ii cee égard, oi1 p,our–
l'Oic exiger ~u e les t'>Íies dé SII(!Je re<;offent dans le'up
I"I>)'S, ou lors de' l'ouverrure d<·' hnlles en Fq nc,e,
une marque p~rri eu l icre & dillinélive. Ccrre idée s'ell
prél~nc~e li ".a n)rd lcm~nr , que j'ai cru devoir Jl :tjqu–
rer a c~t tu·ttcl< avn nc de le rcrmincr . A rticle .fe M .
Ba •s~ox , infi•cffcttr du 11/tmtt/'nffttres, & ncndémicim
¡/e Villc-Frrmch~ en /Jcrmjolioi,·. ·
surrE, C f. ( Grattull. ! enchainement, liailon,
dépe1dancc , qui décef'fnine un ordre (uccellif cntr~
plulieurs chofe<. On c(it le< j tiites d'u ne aflaire; la
juite de la Mb.lllcbe; la .(itite J•un raílonnemenc; 13
Ji.tite d'un princc; .c'l.'ll a 1:\.(ititc d'u n affaire; une
f~ite d'événcmens f~cheux ; une fuite de lottifes; la
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{uite de l'hi tloír.e ecdéuallíq ue; unejitit• de méd~i lles
'de poeccs.
SuJTE , m Algebr<, e(! la mo!mé chofe quefirie.
Voyez :::EillE .
l:>,uJTE, ( Jurifi;mtl.) Qgrrilie J~ conri~uadon ou 13
pourltlitc d'unc chui'c.
,Soivre )e ha.'·reJu , e' en le fréqnencer, )' alli tler .
!;ere a J.¡ Ji•¡te de )3 COll!' •OU UU CGillciJ e'cl1 {e
re11ir :1uprCo; ;'\ fes ordres. '
faircjiúte d'uoc dem3ndc ou procédure, e'en con–
rir¡uer le; pourl'l1i¡es l?ommencées,
Sttito,· de !Jites , d:u¡s 1 ~ coucum,e de Bemy & au–
eres coucume; ; e·en pro pr~mcnc u¡¡c revenclie:iríon
qu~ f.IÍt celui q ~¡j a d~nnoi du bétaÍJ a cheptel, lor(.
qu'¡( en ve¡¡d u a fon lflf~u par le preneur .
Sttite íe prend quelquefoís pour le croir du bérail,
On die crfJit & (uitc ; la comume de T .:>untioe , ar–
ticle 100 , die que ceux qui <•oc droi r de faulrragc
& préa~e, '"'~e faculté de menre daos 1es rrés done
il> j · niffen r d~s vaehcs & beres chevalines avec leur
(hite, n' l:' peovenc merc~e 9ua le croic & foite de
l'annéc leu lemenc , c'e/l-a-dn·e, les vea ux & poulins
d l'~nnée .
Sttite de dixffJe , ou dixme de jilire. Voy<z D1 xm.
Suite par !Jypotbeque , ~n lori'qu'en vcrcu de l'hy–
por~eque ou pou rl'llic le décenreur <l' nn bien qui cll:
hypocht qué a une Cféa nc;e . On die communémonr
que les mcullles n'ont pas de1 '{rtite par hy¡>othcque
c'cll·a-Jire , que qu3nd ils fo nc déplacés du licu ol¡.
on le avoít don•iés en nanci!l'cmenc, on ne le, peut
pas bilj r entre les mains d'u n riers, li ce n'ell en
C<!S de b~ nq.ucrouce ou p~r droic de revendícation.
Vqyez l'lll·ticle ~70 de la coucume de P:tris.
Sui{e de perflnmcs flrvos , c·en la revendication
que peur faire un feigneur de fes hommes fcrfs, lorf.
que lans Ion confen temen t ils vonc dcmeurer hors
de (3 feigne4rie. f/oyez les coucumes da !Jerry , Ni4
vernois, Bourhonnois, Bourgogone, Comré.
Droit t(c .fitite tfu cl>átelet rle Pttris , en un droít
p~rrícnlier , en vertu Juque! lorfqu'un commíi!Jire
du ch,\rclecde París a oppolc le Icelié, il doir ~ere par
lu i appofe par droít de jilito dans cous los lieux o¡¡ il
peur fo; n•ouver- des efl'ecs du défunr, & l'invenmire
doi t ~tre fai t de meme pdr les nOt3Íres du ch:\telet ,
ou par ccux do; líeux auxquels les officicrs du cha–
relec délivrenc des comm it1ions i\ cec ell"~t .
Ce droic de fi•ite n'a ét<l érahlí par aucune loi pré–
cifc ; il paroir tirer fun origi ne. d~ ce qu'ar.¡;:íenne–
menc le l'cel du ch~rcl er éroic uníque & univerlel
I>Our rom le roy:1ume ; on s'en lervoit m~me, au
défaut du gmnd, pour lccllor le! aél:es de ehan-.
ccllcríe.
Ge i'ccl écan t cxécutoíre daos route l' éceoJue du
roy'a'urne , il cll fl3tUrel qllC les ofl1 eiers du ch,\relcc
ayanr commcncé i\ innru nientcr en verru de ce lceau ,
conrinueoc ~le le mccrre i\ exécutioo daos rous les
lieux otl íl y a OL'C;IGoo de le faire.
Ce droic' dt• jilite réíulre d'aílleurs de l'indivillbí–
llté de l:t rn.aicre, & l'on nr!{llntE"II[~ pour cela Uu
rírre du code ubi de IJ<ereditatl! ttglltttr , & des intcr–
llf'~tario•ls que le ducteurs luí onc dunné , tantiJc
Cll fix~ l\t 1~ CIJOI]J~tence du juge par le lieu Oll fe
crouvenc les cholcs hén'dítaircs ou la plus gra nde
par ti e, par le li cu elu domici lc du défunt, 'ce qui'
d01t i"u!·-cour ~voír lie)l en F ra nce , ou tes meublei
fuivenr le dqmicil<l du qéfu nc pour la n¡aniere d'y
íuccéder .
' Quoi qu'il en fqi c des motifs ~ui qnc pu faíre in–
troduire cet uf.1"e , íl en cerr-Jnl qu'í l a été aucoríf,.'
par plu!ieurs r.{gicmen ; il l'ell in¡pi Ícitem cn~ par
un é~ ít du moís de D!cémbre 1:177, qui don nc pour
mocif d•une nouvelle créarion de co:nmirraíres: ex~minarcur.s, que le ''oí
avoí~ recouvré par fes cof\–
quete~ plufieurs 'düchés; aon1 rés, villes chlreaux ,
fcigneuries & po(l'dlions, ce qui J onnoí.t, e!l~il die1
beaucoup plus d'éce11due ii 1¡¡ ¡uríítli{tion du chare~
lec, tant ii caufe des privíleges de l'unÍV\!flité qu'au,
rren¡en~; morífs qui fuppoíenc gue l~s commiflaires
peu veor hppoíl.!r le fccllé dans cout le royaume par
droit de (i1ite . ·
Ce me!me droír p éré aurorifé ¡¡ar. di vers arn~cs.
On peuc oéanmoi11s voir ce que die 1i e~ (uj ec l'au, ,
Cel!r du ,1'CCtJei/ tfes. rég/én¡ms jitr /es fle/lj s & immJ–
tOif'tS, ltv. JI. el¡. r:<. Jeque! prétefld que ce droi c de
jiti(e 1Í'ell ¡ioínt particuhcr aux offi~es du charelec,
qu1il ne réful re' que de l'índivilibil lté du {'cellé & de
l'ínvenrairc; il llrétend memc que divcrs'arrécs qll'il
rapporte ont mis des bornes a ce pdvllege' m3i~ i\
cll