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S U I

SUIF '

boi.t de, ( Hijl .

1/nt . )

0 11

trouvc

a

la Chi ne

un arbre qui fomnír une i"uh ctance parfa iremen¡ l"em–

bllble

a

do

j uif".

Le

fruir

de ccr

arbre el[ renfermé

d

3

ns une enveloppe qui, lort(¡u e le fruir ell mílr,

s'ouvrc d'ellc-méme comme celll! de nos cl¡uraignes,

¡¡ en Ion deux ou rrois fruirs de la

gro(f"~ur

d'une

noiíerre, dour

b

pulpe a les

m

emes propriérés qu e

le

fi¡if,

&

qui, íontlue avec un peu d'huilc ou de

cire' devienr propre

a

faire des ch:llldell cs ' tlonr on

fai r ul:lge dans

tour

l'empire de

b

Ch inc. l'our íépa–

rer cen e cípece

Jeji,i(d c

Io n fruir, on le pu lvérifc ,

~ prcs

quoi on le fa! r houillir

dan~

de l'ca u,

~

la íur–

face de bquelle il lu rn.1gc w1e

I•.Jb!lance femblable

a

de l'huile , qui le

~·ondente

lorlqu'elle cll: rcfroidie ,

&

qni prend la

na~rne

co.nJill:ence que le

fiJif .

On

m

ele di x parrics de cen e

1

ubfiauce ave

e

rro1s parries

d'huile de lin

&

avcc un peu de eire,

a

fin de lui do:1.

ner

de la íolidiré ,

&

pour l'cmpccher de

s'a r¡~ cl¡er

au x doigrs. L¡:s Ch inoia uonnenr IJ forme d'un

(ea:–

mcor

<k

cune ;HlX chandelles fai res de ccrre t"u bfian–

ce , que l'oo y .:olore qnelc¡uefois en y incorporanr

de, coul eurs avcc des parfums, pour en rendre l'o–

deur pl us

agréabl ~

. Les mee/les que l'on y met font

de coron ,

Le

bois t{e Jitif

a

pré.:ifément l'odcur du

ji1if

or<li–

nnire .

S u rf- NOIR, (

M• rilu

. )

c'eR un mélange de

fi¡if

&

de

noir,

donr les eorfaircs frorrenr le fond de lcurs

barimcns, afin qu' il ne p;1roiflc pas qu'on l'a fuivé .

SUIF ,

11/tt(rt

les cr!irs

C/1

fuif,

tcn11e

r/e

Corroyeur

&

rlc Ho 11grieur,

qui

tigni fi~

imbibu

les cuirs avec

du

ji1if

chaud par le moyen d'une el p¡:ce

de

rampan

de laine, appellé

gipon .

SU IF f.E ,

v~ycz

Vi<N DOISE.

SUILLAT ES ,

(

Géog. n11<.

J

peuples d'lralic dans

I'Umbrie, lelo:. Pl ine, /.

l!l .

c. xiv.

lis h:1biroienr

a

ce q ue croit Gluvier .

/tnl. lib.

ll.

png.

61

'

le

quarrier ou ctl aujourd'hui

Sig c/lo,

aux confiru; de la

Marche d'Ancone .

(

D . } .)

SUJLLUS L A PIS , (

lfifl .

nat )

quelq ues n

arura–

lifies donnent ce

110 01

une pierre qui' íuiVdnt W.ll–

lerim, ell un fpath brun opaque , elle a l'odeur de

la

carne

hrulée . 11 s'en rrouve en

11edc, dans la

Gorhie orienra le

&

occidenrale . Miíe dans le feu,

elle pérille

&

déedpirc comrne le

re~

111:\rin' devienr

blanche

&

fe conven ir en chaux"

M .

H i:crne en

a

ri ré une huil e fernb!able

a

eell e qu'on obricor du

charbon de terre ou pérrole,

&

il s'armclw un fcl

a

u

col de la corone; ce íel éroi r en rrc,-petite qua JHi–

r~

.'!1

avoir une odeur urinculc

&

le gour du lc l

;¡n;rnonrac .

Voyez

Urba n l-lix rr1e ,

tc;Jtq,¡¡¡in~t

cbimi–

ca

.

M. Walieri us dit que cerre picrrl' le

rrou v~

.:ommunément dans le voifi nage des mines d'al uo .

11 en dill:ingue de prilinarique, de flr iée ou rayon–

n¿e

&

de

tj>hériquo , avec des cerclcs qui vom du

centre

:1

la circonfúrence.

V~ycz.

IH

l(lillrrlfloxic

<il!

\Vallerins .

SUIN1

011

CE)IPE, f.

01 .

(

Lnil(nge, )

eípece de

graillc ou ;ll.'On¡re qui fe rrotlVe adhérenre :\

la

bine

des moutom

&.

brebis; los marchands

~piciers-dro­

g uifies qni e11 font le négoce, la vendent (o us le norn

d'a/ipc.

SVINTEMENT, SUINTEil ,

(Gram. )

termes re–

larifs au mouvemenr d'un fl uide c¡ui s'échappe preí–

qu'i níenfiblem~nt

el'un corps . D.111S

b

plupart des ca·

verne' ,

l'e~u

jili11te

d'enrre les pierres ; ce vaifl(>a u

jiti11tc ;

ce

m:

pl3ie feroir gu éric

Í:llls

un légcr

fitinte–

mmt

d'humeur , qu'il fe roir d•ngerenx

d'a,=r~rer .

SUIONS,

t ES

Snio11u,

(

Géog . n11c.

J

pcu pl es íep–

tenrrionaux, dour parle Tacire,

Germ.

c.

X'lJj.

Apres

avoir décrir la core de

la

mer Suéviq ue, aujourd' hui

la mer Baltiquc , il (,¡i

r men

rian des s u·w11s;

St~iolllm¡,

dit·il ,

bine "civitator ,

ip.fo

iu Ocermo:

par le mor ..¡.

•.,·ita

tu,

il

f:un

ent~ndrc

de

s peuples:

&

quand il die,

ip.fo

i

1

OreaiiO

'.

cela fignifi.e

dmu

11//C

1/e de rocéau.

favo

ir la

cand1c ou ScandnlavJc, que les ane1ens

onr

prife pour une 1le

'¡ uoiq uc ce ne loir yn' unc pénin–

ful e . C'el1-la qu'J1a >itoi

cnr le

s

Stú"o11s,

p:1rragés en

divcrs pet¡ples ou cirés.

D.ws

un nurre endroit , Ta–

cite,

c. xlv.

donne les

S

ui

ous

p

our voifins des Siro11s:

St~io11ibt1s

Sito1111111 tmtes cvntiuua11tur .

Enfin il di r ail–

leurs : ., Les

Sui"ons

renclenr hon11cur anx richellcs ,

,. ce qui fai c qu'i l vivcnr fous le gouver11emenr d'un

,. ícul ... . Cela lignifie bien , dir. l'aureur de 1'

Ejprit

rlu lou,

que le luxe efi lingullercmenr propl'l' aux

mona rch ie¡¡.

( D .

J. )

SUIPP &, LA , (

Géog r. moder.

)

perite riviere de

Francc en Champagnc , Elle prend fa fource aux

Tome X V .

S

U I

547

~on.t1ns

de l'éleélion de Ch!lons

&

de I'Argonne ,

&

le perJ dans 1' Aiíne, enrre

Neuch~rel

&

Houcy .

( D .

J. )

SUI SS E, on dorme ce no_rn en Bnurgogne

a

la

f~lamandre rerrefl re .

Voyez

SA L~MA N D:t E.

S ~ r SS E,

/Q , (

Gfog. moti. )

pays d' l':urope , Céparé

d.: les vo1fin s par des haures montlt!ncs . Ses bornes

ne

fin1r

pas aujou,·d'hui les mernes que dans le rcms

que ce pays éroir connu fo us le nom d'

Helv étie;

la

SuÍ(ji:

moderoe ell: beauconp plus grande.

L'érendue du pays occupé prélenremenr par les

Sutifos,

par les Gnfons

&

par leurs autres allit's, cfi

proprcmenr enrre les rerres de l' Empire , de la Fran–

<:~

&

de l' lral ie. 11 confine vers l'orienr avcc le Ti–

rol ; vars l'occiden r ,

;tvcc

la

Franchc-comt~ ;

vers

le nord , avee le Sung rgaw , avec la forer-noirc

&

ave.: une parrie de la Su

a

he ;

&

vers le midi , avec

le duché de Savoic , la vallée d'

A

o!le, 1<.>

duché de

Milan ,

&

les provinces de Bergamc

&

de Brcfcc .

~e

pays , e'! le

prc~an r

dans ía plus g rande largcu¡· ,

s érend erw1ron l'elpace de deux d<!grés de b rirude

favoir dcpuis le

4 i d· 4\"·

jufqu'au-del;\ du

4 í·

&

de~

mi,

&

il comprend enviran quarre. degrés de longiru –

de , c'eR-:1-dire depuis le

24.

jul() u'au

28.

Sa

lon–

g ueur etl

eonféq~cmmcnr

d'envi m n

90

lieues de Fran–

ce,

&

ía largeur de plus de

33 .

De cene fason, aujourd'hui comrnc autrefois, la

StúJ!c

ell: bornée au midi par le lac de Gcnev<: , pa r

1t:

lthóne

&

par l<.>s Alpes , qu i la

f~pa rcnr

des Val–

laifa us

&

du pays des Grilons ; mais

:\

l'o<"l"idcnr ,

elle ne fe rrouvc

born~e

qu'en parrie par le monr

J ura , qui s'érend do

fud .ou~fi

au nord-efl , dcpuis

Geneve juíqu'au

Borzberg~

en larin

Vo.-cti11s,

com–

prem¡nr au·drlii du Ju ra le ca¡¡ron de IH le , avec deux

perirs pays, qui autrcfois éroienr hors de

la

Suilfo

&

dol) t

i<'s

habit<lns porrorcm

le nom de

Rnuriui :

A

l'orirnr

&

an nord , elle efl encare bomée nu–

jourd 'hui pnr le

U

hin ,

i\

la rétcrve de

la

ville

&

du

canron de S<"hatfouíe , qui f"ont nu.del/1 Jc ce fl euvc

&

dans la Suabe .

La

Suiffi

n'etl pas fcu lcmcnr lc parée de fes voi–

fi ns, m:ns quclques canrons lp fon¡:

l'un de l'autre

par

des

fui res de montagnes , qui leur li:rvenr

t'"a–

lemenr de limites

~

de forrificarions naturelles.

El

te

ell: íéparéc parricu lieremenr de l'l ral il! par une (¡ lon–

gue

ch~i ue

des Al pes, que l'on ne peor pas aller d' un

pays

a

l'amrc íans en tra verfer quelqu'unc .

ll

n'y

a

que qunre de

~es

rnonrn¡;-nes par

l c (q~ elles

on puille

palier de 1:¡

Su¡!Je

en lt.1ile, ou du-moms n'y en a-t-il

pas davan ragc

o~

il y a1 r des chemins prariqués

corn munérnenr par

l ~s

vnyageurs. L' une cfi le rnont

Cenis , pa1· lequel on pafle par la S.1 voic Jans le Pié–

monr ; la f.:cn nde ell:

le S. llernard, entre le pays

nomm~

le

bns-Valnis

&

la valléc d' Aoll:e¡

13

rro11ieme

efi le S:1mpion, liruée enrrc le haut-Vahis

&

la val–

lée d' ORoi:I , clans le Milanez ;

&

la quacricme ell: le

S. Gou:1rd , qui .:onduit du ea nton d'Ury

~

Bcllin–

zon;l ,

&

aux autre;

bai ll i~~es

ji1i/Jes

en

lralic,

qui

f.til(lient autrefois partíe de l'<'rar de Mrlan . C'ell:

d;lns cecee érendue de pays monrngnell x , die le com te

d' l-lamilton ,

Our

le

plus riant des vallo11s ,

7fit .firu rle

{onmi>·

des melous,

l!.(l

1111

bvni1he pr;cipire,

Fertile

m

ronces

&

chnrdons;

L'o11

)1

¡·cJPire entre rlu 11101/ts,

Au

J ommet dtifl¡11els la ,t[milfo ,

Le ba:uf, la ··hevre ,

&

les moutons ,

N e .1frimpc11t que par exerciu ,

Si fatit.llh , qu'ils

tle .follt

bo11s

Ni po11r l'z!fate rlu mai{onr ,

N i

ponr

~fji·11·

en

focrificc .

11

ne fa ur pourrant pas ' 'imaginer q ue ces monta–

gnes íoicnt des roes nuds, commc ce!les de Genes .

Ell es porrenc la plupart de hons plrur•ges tour l'éré ,

pour eles

vatl~s

troupeaux de bérail;

&

l'on trouve

dans ·certains intervallcs des plaines ferriles ,

&

d'une

afl ez grande étendue .

La lubtil iré de l':1ir c¡u'on rcfpire dans la

S11ijfo

&

le' di veríes riviere' qui prennent leur lauree prou–

vcnr que ce p:1ys elt

extr~memenr

élevé . L'

ddp,

le

T élin , la Linrz, I' Aar , la Rufs, l' lnn, le Rhone

&

le Rhin en rirenr leur origine . O n y peot ajourer le

Danube , car quoiqu'a la

ri~ueur

il prenne naillitncc

hors des limites de la

St1if{c ,

néanmoim c'efi . dans

le voifinagc d<' Schatfoufe .

La

[o

urce de J'llle eft pres

Z

zz ,_

de