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\

S

u

l

rritmt

ex

Ftll".?ii

U~fit•i

bibliothu" Antuerpí.e

a

Tlteo–

áoru Ga/l,eo

~xpr~./Jd~

¡;ommmtnrius, Anttm:p. ex off

PI/IIft.

I6o6.

t/1·4°.

·

Enfin

d~r¡s

le liecle palié, il parut deux r.eaueils

e ncore plus amples de

t~tes

d'hommes illutlres 1l'un

en ital jen, l'autre en latin. Le premier efl

intitulé :

Jconogt·ajjll ,

cío~

difigni tlimagini di famofi./limi mo–

nRrcht, ]ilofojj, poeti ,

·

eá oratori ddtantichiia, c11vati

dei

Angelo· Canmi ,

de'frnm11uvti de mal'lni a1 ticbi ,

e

de gioje, medd_$/Íe d'argento, d'oro ,

e

.fimili metalli,

.Roma:

1669 ,

f_ol.

Le fecond a pour tin'e:

1/eterum il-

111jfrium

~hilo{ophqrum ,

poiitarmn, riJetomm imtfgines,

ex Vt(tlj/rs tJummú, gemmi.r,

berwiÍs,

111armoribus, a–

liiflm~

antiquú mo¡JUmcntú

d~/ÜI1Jpt,e,

a

}oan. Pet1•o

8

el} 0 ,,j

o expofstionib11,· illt¡flrat4,

Rom.

r68~,

fol.

Q.uo•

que dans mus ces rccueils il il n'y air¡as plus

d!

! ioo

retes différ.enres, on a cependanr ét

obligé

dl·y faire entrer égalernent les médailles, les f!l édai l–

lons , les conrorniares, les llames, les bulles

&

les

pierres gravées. De plus, daos ees memes r.ecueils,

&

principalemenr dans les trois. p

remie

rs, il

y

a pres

rle la moitié des retes copiées d

'apr.es

les médailles

qui enrrent plus naturellement d

ans d

'aurres

foíte$,

€Omme celles des rois d'Egypte, de Syrie, de Bithy–

nie, du Pont , des famill¡!s romaines,

&

m~me

des

empereur& :

il

faqr outre cela prendre gar<le que quel–

;:¡ues-unes de ces tetes Jyant été rrouvée¡ fans infcFip–

,rion, onr écé nommécs au hafard,

&

que les inf cri p–

t:ions de plufieurs

au~res

fonc cres-cerrainemenr fauf–

fes

&

modernes .

Si l'on veut done fe renfermer daos les bornes que

le

P..

Jobert

~referí~ i~i

3

_une,fititr

de

r~ces

de perfon–

n~:s

illuflres repréfentée$ (ur les médailles,

011

ne peuc

fe fl arrer. de la reodre

~ipn

nn¡nbreuíe. ll ne feroit

cepcodant pas bien inurile d'ellayer íufqu'oil. l'on pour–

r oirla pouífer;

mais i

l

faudroir évirer de fuivre l'e–

:o:emple

d~

N¡.

Sl

'gll.in,

qui ayaQt delliné le fecond cha–

p itre de fon liv

re de

médailles P.hoifies

a

celles des

hommes illuflres, ne l'a prefque rempli que des tCtes

de diviniJés

&

<

le rois

. Haym en a faic auffi deux ar–

ticles dans fon

Trfo.rq

Brit{lnicq, tOI/Jr

J.

p.

124-149·

&

f01)1C

f/.

p.

5

7-76 ,

_ Au

r~fte,

IJ maniere de ranger le¡ cabinees depend

de l'inclinacion de chaque paniculier,

&

du nombre

de médaifles qu•il po{fede, Mais comme

il

n'y a que

Jes grands princes gui pu illent avoir des cabinets

complecs, c'efl-a-dire enrichis de toutes les différentes

j11ite.r

done nous avons parlé, il fa ur que les autres

hommes fe bornent a quelques-unes . en évitanr de

m~Jer les méraux

~ l~s

gvandeurs. Quelque grande que

foir la rencarion, on

n<:

v~ur

poinr garer foo cabiner,

íl

efl bon d'avoir le cou rage d•y rélifter .

Apres tour , (es fava ns

<>IJC

~u¡oq rd'hui

la

f.1ailité

.d'éruclier les plus nombreufesj üttes dans les catalogues

décaillés de médailles qui fonc en ere les mdins de couc

le monde , Ces ouyqges , en rendanc publiques d'im–

menfes colleétions, mulciplient en quelqpe forre les

c abiners, les

~xpofenr

a

plus <le regards,

&

meccenr

les AnciquRires en étac de comparcr enfemble un plus

grand nombre ¡de ces monumens,

&

de les écla ircir

l'un par l'aucrc. La leéture de tous les

catalo~ues

.eft

non -(oulemer¡t urile par les objers qu'elle o{fre

a

la

c urioíiré, mais elle

~

encore

l'avant~ge

d'indiquer ce

qui manqu9 aux plns riches <:al>inets. Enfin elle nous

procure quelquefo•s la conno•l[dnce des médailles ra-

1·es. que leu_tS pofi_efleurs fe

déte~minenc

a

publier'

fqi~

par van•cé, fo•t par un fent1menr plus noble.

C'eft

p~r

ce dernier f1lOCif que fe conduilit M. de V a,

Jois en pupl iant en

1¡ 46

les

nié<i~illes

curieufes de la

.foite

qu'il avqir forméc ,

&

qu'il

~¡:compagna

de re–

marques hifloriques . To¡¡ces ces chofes concourent

a

écendre la connoifian ce <le !'are l)umifmatique , (

Lr

.cbrvq/jer

D E.

'].AVCOVRT

· )

SUlYABl.,E, adj. (

Mnnufafl.

c1¡

/aine . )

uo

filfoi.

':Jable

eft

Ull

fil filé

~gal.,

IX

qui ne

o~rre

point l'é–

toffe.

SUIVANT, adt' .

&

fubrt. (

Gram,)

aelui qui fu ir,

qui accompaune.

e jour

fi¡iva11t;

un marchand

J ili–

va,1t

la

couc~

un

.f!iÍV{lnt

d' A

ollon

.

SU!VANTE, f.

f.

(

Littérnt. )

c'eft dans la

co~

médie un

rQie

ful>al terne de femme . La

jitiva11te

etl

actachée au fervio¡! d'u ne au cre femme; c'eft

la

co•¡fidence de cerre femme; c'eft elle qui la conleiiT

Í¡:

l:¡jen ou mal, qui la r.év9lte

conrr~

fes parens,

ou quj la fo_umet

a

leurs

volon¡~s;

qu• c?nduit fon

intriaue , qut parle

a

l'amant, qUI

~Jlénage

1entrevOe,

{§c.

"en un mor, qui lui rend a-peu-pres les memes

fervices q•tl!

l'a¡nant

r~c_¡oi~ ~e

fon valet,

~vec

te;,

7"Qm,

xr.

S

U

IC

553

quel

la

{t~iva'!t'

eft toujours en afiez bonne inrelli–

gence. La

fluvante

ell: aommunément rufée

incéref~

iée , tinc, a-IT)QinS qu'j( ne pJaife

3U

poece d'en

di f~

pofer at¡!rement ,

&

de placer de l'f¡onnétecé , du

eourage, du boo efprit

&

de la verc¡¡ meme dans

ce róle .

Sl!lVER, (

Mnr.in6. ) voyez

EsPAUHR .

S()IVRf:;, v. aét.

(_Gram. i

f!l3rcher lur les pa¡d'nn

autre. Les ¡eones

antm~ux

fltt vel¡t

leur mere.

Suivez

ce chemin, a'etl

1~

plus fílr

&

le plus coun: il fa ue

le

jitivre,

~

voif ce qu'j [ deviene . Q uand

il

parnr,

tour fon monde

le

(flivoit ;

jc l'ai

Juivi

rlans

rou&

f~s

rours

&

rerouro .

QnflJi(

un e affai•'e, un hon e>em–

ple, un beau modele, le parri

des

armes, une fem–

me , un miniftre , un difcours,

Ull

prédicaceur, la bon–

ne doétrine,

(on

<Ténie ,

&c.

Surv~E

torme

~o

Chalfo,

le lim ier

ji1it

les

voie~

d'une bere qui va d'aflfirdnce

¡

quand elle fu ir, on die

qu' il la challe .

SUIZE, LA,

(

Géc¡f_.

mod. )

perite riviere de Fran –

ae en Ch:tmpagne . Elle a fa

fource dans

l'~l eélion

de Langres ,

&

vient fe joindre

a

la

Mm•

e un pcu

au-dellus de Chaumont. ( D .

J.)

UK()TYRO

0.11

SUCOTAR IO ,

f.

m. (

.Zoo!og. )

non¡ qqe les Chinois donnent

i\

un tres-gros an1mal

rei)Ja rquable par fes coroes,

&

qui

p~ro1r

9cre le

tau~

reau caPnivone des anciens .

Cer animal efl de la grandeur d'un grand bamf; il

~

le mufeau apprnchanr de celui d<un cochun; JcuK

oreilles longues

&

rudes; une queue épaifl'e,

&

rouf.

fue, Ses yeux fom placés per.pendiculairement uans

la

e~

ce , d'une manicr.e ruuc-ii-faic différen re de ce

qu'ils fonr daos d'a utres

~oimalllo:

.

D e chaque córé

de la te

ce'

tour proche des yeux'

il

fort une long ue

corne ou plucOr une denr, non pas wuc,ihfair auai

épa ill'e que la dent d'un éléphant.

!1

pa!t l'herbe

dan~

les

endroit~

!lefercs

&

éloignés.

~ieuhof,

dont nous

tenons cette def'criprion

&

qm nous a donné la figure de cec animal, ajoute ,

fans en í!cre peut

~tre

trop inflruit , qu'on le prend

fort raremene . Nous ne connoifions en Europe de

cerre bt!te que fa paire de corQes , qui efl d' une gran–

deur exrraor.dinaire,

&

done le chevalier Hans Sloa .

ne , qui

eA

avoit rlans fon cabiner, a communiqué

le dérail fu ivant a MM. de l'acaMmie des Sciences ,

Ces

~orncs

furenc rrouvées dans un magalin qu 'a–

voit

a

Wapping M , Ooyly, homme for.r curieux ,

&

dont une cercaine étoffe d'écé porte

1

e nom .

U

en

fir pré(ent au

cheva l i~,,

H ans . Elles écoieor nífez gA–

tées,

&

lds vers les avoient rongées profondément

dans leur furface en divers endroics; pcrfon ne ne pur

inllruire M . Doyly de quel pays elles écoienr ver

nues, ni en quel cems ,

&

de quelle maniere elles

avoien~

écé mi fes dans oe q¡agali n . Quoiqu' il e(l

foi t, on

le~

a repréfuncées dans les

Mémotres

d~

l'nca–

dcmic

de

Scicnce•· fllmée

17.27.

Elles f..Jn r aífez droices

~

une cliflance confiMrable

de la ba(e,

&

puis fe courbant , elles vonr infen!ibler

ment

f~

terminer en pointe . Elles ne font pas ron–

qes , mais un peu piares

&

comprim~cs ,

avcc des

filloos lnrges

&

cranfverfaux fur leur [urface, ondées

paF- deíTus. La g•·andeur des deux corneo n'cll pas

tout-a-faic

la mtme ; la plus longue a tix piés !ix

pouccs

&

demi, mefure d'Anglererre; fo n diamerre

a

la bafe efl de fe pe pouces'

&

fa circonfércnce d'un

pié

&

demi . Elle pefoir vingt-deux livre•,

&

contenoi~

dans fa cavicé un galo•¡

&

une pinte d'eau. l.,'aucr¡;:

corne étoit un peu plus perite, pefoit par couféqucot

un peu moins,

~

ue conrenoir pas cour-a-faic aucant

de liqueur .

Le capitaine d'un vaif!'eau des

lndes ayant conli–

déré ces cornes ch ez le chevalier Hans, !'allOra que

c'étoir celle d'une gra nde efpece de bwuf indien,

qu'il avoit eu occalion de voir dans les voyages .

Plutieurs aurres rai fons onr aulli convaincu le cheva–

lier f-bns que cet animal eft le bceuf ou le taureau

gui fl! rroqye dans l'Echiopie

&

d'aucres conrrées au

milieu de 1'Afrjque,

&

qui a écé décrit par Agathar–

chide Cnidien ,

&

par les autres anciens écrivains,

quoique ce qui qoir paroitre étrange, peu rl•aureur.s

modernes

~n

ayenr fait mention. Nous parlerons au

long de cet animal

3U

7JJOt

TAUREAU SAUVAGE .

C'ell aífez de di re ici que Durn ier , dans fa

relntio1t

dts

Í:.(at~

du §1'0l1d-mogol, tome

l!.

p.

43 · remarque

que parmi plulieurs préfens qui devoienc

erre_ offen~

par deux ambaífadeurs de l'empereur d'Ech1op•e a

Aureng-Zeb, il fe rrou voic une corne de boouf prq–

¡!igieq[e rernp!ie de civene

¡

que

l'~yant

mefvrée , ''

A;¡a~

tTO\!-::