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t 6 t

S O 1

compofé ccttc compa nie ,

s'all~mbloient

r

~uliere­

menc une fo1s

b

fé:m.une ,

e

nfl!roienc enfembl.: de

leurs écudcs,

fe e mmuuiqua nt leurs

lum•cres , &

<:">rri

r~Jnt

cnlé:mbl

leurs com oficious: encouragés

:1

ces" e<erc•ces pJ r les hai t" ns qu'ils av01enc

3\'CC

plu!ieurs mcmbres de l'1c1M nie

Fran~

iCe, qui lcur

ilonnercnt la peufée de former une 1cadémie ,

en

force qu'on peut la re; arder comme fi lie de

l'?~,_dé.

rnie

Fran~oi fe

avec laquelle ello

~:ouferve

des IIJII<Jns

trb-l!troices ,

L'académie de

Soi.ffonr

a

prefqu.: les

m~mes

flJtuts

& les

•n~mes

uCtgc que l'académie Fr

Jn~

ife . Le

nombre de (es mcmbres efl R<é

a

20 ,

& elle doic tou–

jours prendre un pr ce8:eur du e rps de

l 'acaMm•~

Fraasnife,

~

laquelle elle cnvoie tous les an pour

bue, une

I>ICCC

de fd compnfirion . La perfeéHon de la

lan rue fr.lnct

iCe ,

I' Eloquence ,

les Belles-leccres &

1'1-lnltJire, f"unc les ol>jecs de fes écudes; & pour mlr–

qucr encare davanta" e fes rapport• avec la pre•!tiere

de nos acadl!mies, elÍe a pris pour devi(e un a•glon

qui s'él eve vers le

r,

leil

~

la fu 1te d'u

n aig

le, avec ces

m:m :

m¡¡ttrnir

11r'.fi~ur

audax .

i que!'

l.ue

membre de

l'académie FrJ ns nife fe trouve

a

Soi¡¡IIU,

les acadd–

miciens de cecee derniere vil le le pnenc de ¡mHider

a

Jeurs arremblées

¡

J e fon cOté l'académie FrJn<;nife

admet daos les !iennes les académioiens de

SoiJ!ónl,

Jeur permec d'y prendre

Cé~ncc,

&

demande leur

avis fu r les maticres qu'on y agite .

En

173-4

M.

de Laubrieres

1

alors évequcs de

s,;¡:

.fo•r.

fo nda un prix

~nnuel,

qut doit

~ere

diflrihué

a

cel u1qui rcmplira le mieul, au jugcmenc

de

l'acade–

mie , un fu jet qu' elle pr pofe fur quelquc fu/·ec d'hi–

ft

ire ou de lictérature. Ce prir efl une

med~i

IQ

d'or--

d e erais eens livus.

'

SO l · 'ONNOIS ,

u

(

Gtog.

moti.)

pays de Prance

qui (aifoit dutrefois parrie de la province de Picardie

&

qui

~fl

;\ prerem uni

1u

gouvernemc~

milicaire de

l'lle de Pranoe .

11

en borné au nord par le l..1onuis ,

3U midi par la Brie , au leV3nt par la

Ch~mpagne,

&

a

u courhanr par le Valoi¡ .

11

oomprend une oarrie de

terrein qu'occu poienr nnoiennemcnc leJ

~uelflonu .

11

n

dcp is fuivi le fort de

oi(l"ons fa ca pirale . C'cfl un

pays ferrile en

grai~s .

en orairies

&

en boiJ. LJ ri–

viere •l'

"'•~e

le traverfe .

(D. ] .

)

SO L ANT E ,

1

Arithmh. l

nombre pair compofé

de

li <

J~>a• nes,

ou

e dix fois ílx , ou de cinq fuis

douu , ou de

ouze foi<cinq, uu tle quinze fois qua–

ere,

•JU

d:

q_u•Hre fois qninze , nu de ving t fois rrois ,

ou de u·o•s In•

v¡n<rt , ou de deux fois trente, ou de

trence foi< den Y; ainll que fix foi t multipl it! par dix,

ou que di < 1

fb it pa r fi x , ou que cinq pnr douze,

ou d uz

par c•nq , ou quinze par quatre

1

ou quatre

par qumzc , o u vi1J"t par trois, ou trois par vingt,

ou cr nce par deux,

u deux par rrente: cela ne pro–

dlllroic ja

Jis que

flixante.

Le nombre de

joix11nte

m lriolié par

lui-m ,e, nroduit

JOOo.

En chiff're

commun ou arabe ,

(oixantt

;'écrit

6o ;

en chiff're ro–

main de cecee m1niere LX;

&

en

chi ffr~ fr:~n<;nis

efe

com te

&

de finan'e, lx. On

dicflixttnt~

& un ,

.foi–

-rnnte-deu~, .foixont~·croi• .

&

ainíi de fu ice jufqu'a

quJCrc-vin!!t.

!rfon . (

D

.'l)

QIX~ ,

r ER .

V.

a.

(]tu

de piqutf. )

e mpc.:r lo:.

:xance pomts , fa1rc un fo1x1nte , un oic ; ce qui fe die

~e

celui qui

~

la

•na~n

lorfqu' i1 compre jufqu•a rrcnce

pomts de fUJre en ¡ouant

les carees , avant que le

JOUCUr ljUi el} J ernier

~;C

fa;C

~UCone

leyée

01

rren

co

e¿.

Ac11d. drr jmx .

r

D.

'].)

OIXA

I'I EME,

C.

m. (

Aritbmh

l en matiere de

fra ir>ns ou nombres rompus, un

foi xttntiemt

s'écrit

ain(i

..¡.

.

O n die aum un

{oÍ>ellnlt·Unieme .

un

foixttllf~

&

deuxitme ,

un

.

fo.ix•

nte

&

troi(iemt ,

&c.

&

ces rlif–

férente$ frJdions fe _marquenc de

m ~me qu~

celle ci–

delTus; avec

cert~

drlférence néanmoins que l'oq mee

un

I ,

un

2 ,

un 1 au

h~u

do

z~ro

qui fuie le

6:

ce qui

fe pracique de c;rre ma niere

...!..

...!..

~

&G

On

61

' ,, '

6J

,

.1:

J

'

7

~>'t

eqcore- ,

6;;

,

6;; ,

&e.

Jrfl n. (

D.

J .

)

01

ou.

~C ,

f.

m.

Comm. )

mefure des

lon~eurs

done. on

f~

fc rr dans le rO)'Jume de Siam . C'efl

la

dem1 -couMe . Deu

keubs fon r un

(ol;

do

ate

nions

font le keu b ,

&

cl1aque nion contiene huir grains de

riz non lt.lrru , c'efl-a-dire ncuf de nos

h~nes .

Au–

de(lus du

jol

font le kene, fe voua , le fen , le jod

&

le ro nung , qui C">ntienr

<leu~

mille vouas Oll co–

nis .

1/oyt::.

K

e!<, VouA ,

&e. Diélionnaire Je

Com-

~"f'

&

TrQ;•--r .

·

SOL

SOKIO ,

(.

m.

¡

Hijl. nat .

Bottn~.

1

C'efl un

r:,.

g rand arbre du Japon , dont le

fé:u •lle Ione forc lon–

gu··~,

&

ont plufieurs lobes .

es branch

f

nt lon–

gu

& minces .

1

oempfer efl p rté

3

crotrc que c'cll

T'a•

re de la calle.

!

lL,

(. m. (

Archirt9

)

Ce

cerme , Mrivé dn

1

rin

(olum ,

rez

de-chJurr~c, li•~

1

lic

.1111 la courum

de

París,

••·t.

187 . la

proprih i

tlu

fondr

tfu,

hírir•~• ·

A1nfi

il efl die dans cecee .:oucume , que qlu

.1

le

fol

J le de(Tous & le delTus ,

' if n'y

n

riere courrai-

,

re . Ccux qui bl t11lent fur le fonds d'a,ltrUI pour en

l

·~:mir

un

~erra

in nombre d'années , n'onr que

le

def–

us .

Dav tltr . ( D.

J. )

OL ,

ou

'o

u ,

(.

m.

(

Mo11noie . )

Ce m t fi<>oi fie

rancbt une m nnoie réelle

&

couranre , & tanc6r une

monnoie imaginaire

&

de comnce . Le

fol

monnoie

courante , cflune perite el'pece faite de b!l lon , c'ell–

~-di re

de cuivre , reonnr un peu d'argenr, ntllis plus

ou moms , fuiva nr les lieux & les cems.

Le

.fo/

de

FrJnce

a

9'abord écé fdbriqué fi.J r le pré de douze de–

nier cournois :

il

fue appellé

tlouzai11 ,

n m qu' ll con–

fervc encore , quoiqu'il n'en a1t pas la valeur .

11

y

a eu aucrehis en France fou;

f~

prcmiere race

de nos rois, des

fo/1,

de<

dttnÍ jolr,

& des t1er's de

{otr

d'or, amfi que des

foir

d'

~rgcnc ~

la taille de

l.f

1

la

livr~.

11

y

a

en

1-J

>llande deux monnoies , l'une d'argenr,

l'aucre de billons, auxquelles on donne le nom de

fll ;

celle d' argent s• appelle

fil

de gror

&

1'

JUtrefll

commun,

die en hollandoisft,.yytr; lefo/ de gros vaut

1!

gro• ou un fch iling d'An rlccerre .

L~

(ol

frangois , monnoie de compre , appellé

(ol

totmroú

efl compofé de

q,u~cre

liard qui valent

u.

dc111ers tournois. Les

10

jolr

t urnois font une livre

tournni . L'R utre

fol

de compre , que l'on appelle

.fol

p11rljis

,

en d' tUl quarc en fus plus forc que le

.fo/

rour–

no• , & vaut

1

s

deniers.

Le

.fol

d' Angleterre fe nom

me

folj}trling ;

e' en la

v~ngtieme

parcie d' une livre flerlrng ,

&

le

Jol

flerlmg

vaur douze deniers flerlings , ou douze peni n•'

, c'en–

a-dire

vingc·quacr~

.foil

rouroois de Fra nc. (

D.

J.~

·o r.

o'

OR , (

Monno~e. )

m nnoie d' or. On s'efl fervt

en Francc penrlanr la

premi~re

race de nos rois , de

fllr ,

de

dtmi:folr ,

de

tÍtl'f

&

d1 fllr tf'or

fin .

Ces m nooies étoienr en ufage

ch~z

le

R mains

des

Co~namm ;

&

vrJillemblablemel1t les Prancs qui

s'emparerent de la Gaule, imicerenr les Rnmaim d4ns

la fabricacion de leurs monnoies ,

La

confurmité qu'll

y

a pnur le poids enrre nos

foir ,

nos

tlemi-folr,

&

les

eirrr dt foil,

&

oeur des empereun romJIOS qui

ont ré rné depuis le déolin de l'empire, oe permet

gucro d'on dourer. Leur

fll

& le notre pdbient éga-

lement chacun

Ss

grains

~

de grain ,

l~s

demi .fol¡

J

& les

tierr de fllr

~

proporcioq . Cela fe jufl•fie par

quantitt! de monnoies qu• nous rellene des un•

6t

des

aueres .

11

paroir par plulieurs paflJges de la

loi falique,

que le

fol

d'o~

des Francs vulo1r

~

deniers ( ma is cew

deroiers écuicnt d'argenr fin ,

&

pefoienr env1ron

t l

g rains J; le

dtmi-fol

en valoir

10 ,

le r1ers de

fol

IJ

~~

de deniers . Ce

(o/

J

or

vaudroir aujourd'hui de

J

narre monnoie couranre

1

s livres environ , le

thtlli–

fll

&

le ciers de

fll

~-proporcioo .

Ces troh

d

cces

d'or avoient orcflnatrement fur un de leurs có¡és la

t~te

ou le bulle de quelqu'un de nos rois ,

&

de l'au–

rre une oroi• , avec le nc..m du lieu oilla p1ece avoit

ét6 fabriquée.

ous la

r~conde

race. on fe fervit au

m d

e

folr d'or;

mais il s'en crouve

li

peu. qu'il n'en

r.as

pouible de

pouvoir déterminer quel éco1t leur vennble poids.

M. le Blanc o'a vo qu'un feul de ces

flll d'or ,

qu'il

eroir

~ere d~

Louis fe Mbonnaire,

&

qui éro•r beau–

coup plus

for~

que le

.foil

d'or

de la pr,·m•ere race,

car il pe(oit

1

Jl

grains; ils valoienc roujours

-40

de–

niers d'argent , mais ils étoienr plus pcfans que ceux

done il efl

parl~

dans la loi falique .

Pendant le commencemenr de la troilieme raee ,

on fe fervoit encare en F111nce de

~h

d'or

fin ¡ maiJ

comme

il

n'cn rene aocun , on n en connote ni fe

potds ni la valeur . SouJ le regoe de

Ph~· li

pe

l.

il

y

avoir des francs d'or qtl'on nommoic aum

,;.,

ti

or '

lefquels «!roient peor-ltre la

m~me

cho e que

1~

fit

tfor,

qui avoit ene re cours en ce cems-U . A.,r

tour, que lefi/

tf•r

&

le fra nc d'or ne (oienr qn'une

m~me

monooie, ou que e'en foieor deux diffl!ren–

~s,

on en ignore le poidl

6c

l.a

valeun paree que

pcf-