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S O I

diametre des ponlies de la premiere chaiTe lur Jefquel–

les

ell~s

roulenc ; do: feconúes

cardes

fonr attachées &

roulenr fur le granú diamerre ; de-la elles vonr rra–

gner h:mtonralemenr & p3rallelt:menr le pecic

Jb–

merre des poulies de la teconúe chaiTe. Enfin de

u oilicmes cordes lonr

actlch~c

au grand diamerre,

d'ou elles tombent perpendiculairemenr jufqu' aux

fourc

hes ou elles rone attacllées ; chaque fou rche fait

lev.er

deux maillons , y ayant deux répéticions au del–

fein;

comme les divifion

de la corconfo!rence du

ra 1bour ne font .!loi;!nl!e que d' nn demi-¡¡ouce , les

poinre

qui

fonc Rxé<s ne fonr bli!Ter les le\•iers

éJalem•·n

que d'un Jemc.pouce; mais pdr le moyen

de dilr¿rens diamccres de poulies , la eorde qui ré.

pond aux maillons leve de 4 pouccs -;-.

o a die toi-<leffi•s, que la roue qui

f.1it rourner

le nmbour , n'a que cinq chevillc , dilbnrcs d' un

1CC

les unes

d~s

aurres, randis que

cell~du

ram–

bour nc le Ione que d'un elemi ;

qui faic que chl–

qu~

denr de l4 roue ,

apr~s

avoir faic tourner le cam–

bour d' Ull dcmi-pouce, fore de fo n engreoage, &

décrir un 1urre J etni-pouce, fans e ucher .¡ux chev il–

les

du r-.1mbour , qui rell e immobilc le meme efpace

t.le

rems qu'il viem de merrre

marcher, & qui par

con

ti!quam tiene les leviers

baifl~s

, & la rice en l'air

p1r le moyen d'un rochcr qui le fix!!, & l'empechc

de rcrourner jufqu'i\

que la oheville fuivanre de la

rcn1e , vicn ne reprendre une aurre chevi lle du

ram–

bour ; 11-1r ce moyen le lac ne ohange que rous les deux

coups ; la

m~ me

chofe le prarique Jans rous les damas ,

la navcu e

p~(]e

deux fois tous le meme lac , mais

':fOil

pas fous le

m~me

pas ; les lilfes changenr anffi lou–

venr que la naverrc pa tre de fois .

Sur le meme axe menrionné ci-rleflus , il

a enen–

re une aurre roue fixée, donr le diamerre en de

pou<·cs -.;, &

vingt denes¡ eerre roue

s'engren~

d:ws un pignon de dix denrs,

fair rourner un fe–

con

axe¡ cer axe a

pouces de lona ueur,

ell

plac6 rur la

m~me li~ne

m~me

parallele du pre–

micr, il s'<!rend depUis le pilier de devant ,

jufques

pafl~

cel ui de derriere ;

mer en mouV>emenc rout

le rene de la machine, par le moyen de ditférenres

r oues qui

font fixées, & qui communiquent

cou–

re• les p1rries du mérier .

premiere roue, qui en

fi xée fur cet axe, en une roue de chaf11p de 1 pou.–

ces de

di~merre ,

& de foi anre dems; elle s'engrene

dan

un pignon

douze denrs

ce pignon eil fixé

f11r un rroifieme axe de

pouces ro lignes de Ion-'

gueur ;

forme un angle droi t 3vec le fecoud ,

p.11H: tous 1.1

piec~

rour <1U prcs de

lifles ,

va com–

muniquet• nu cOté gauche du mt!rier ;

tbn cxcrémi-

tó

ell lixée une pl atine de ::. povces7 de dian¡erre;

ert

platine mene , par le moyen d'une vis fixf!e

p ou e de dit1•lOCe cju centre, un va-&•-vient de

pQuces

-7

de \nngueur ; ce va-&-vienr fe meur hori–

Joncalcmenr, & en fai r aller un aurre de

pouces

Jo longueur, placé perpendiculairement; une de fes

exrrénm és etl

arr~rée

la barre du mérier , audef-

fo us du battarlt ,

pouces -;-de dillanee de b bar–

t•e , il en acraché par une vis :\ l'exrrémiré de l'aurre

va-&.vienr; il fe meur done par le haur circulaire–

mcnr

par vibracion égale entre l'enfuple de devant

les

(les , & décrit une courbe; lorf<tu'il va du cO–

~é

litres, il poufl¡, le barrane par la barre de der–

fo us, au cOté de laq uelle en une cheville qui s'ac–

croche daos l'enraille J ' un valer; ce valer qui a une

bafculc, cienr par ce moycn le

barran~

arreré , jurqu'a

ce que le va.&-vienr , en s'en rerournanc , pre1111e par

deflous le bour de la balculc, & b falle lever; le bar–

taur qui fe rrouve ponr lors dég:1gé

libr~ ,

viene

frapper l'o uvrJge

~haiTe

le coup lui en donné

par le moyen d' un reiTorr

boudin, qui en roulé dans

un b"•·iller ; ce barrillt>t ell placé dans un fupporr,

fu r la barre du mérier ; un des bouts du reiTorc cienr

Ull des pivOCS

de )a trave1ofe du batea

OC, OU

font

aiTuj.mies les épées; ce reflore le bande

volonré'

(fuivanr le pl us ou le moins de caree que l'on veut

don11er

l'~rolfe ) ,

par le moyen d'une vis.J'ans-lin,

q ui fait courner une roue afl'u jerrie au barriller . A

c8ré de la roue de champ,

lur le m!me axe , en

fi xée une efpece de perir rambour, qui fai c mouvoir

un clavíer compole de

ci¡~q

lcviers; ce clavier en pia–

en dedans du mérier , & viha-vis le rambour;

7vmc XP.

S O I

cinq ou fíx lignes de diflance du bec des leviers , foot

acrachée des

cardes

qui moneene perpend1culairemenc

parallelemenr jufqu'a d'aurres levier , <¡ui loor pla–

cé au l11uc du méricr, ou elles fonr aut1i atrachées;

)'aurre e<trémiré de ces Jeviers , rone a

tach~es

d'au–

tres cor<les , qui répondenr nux cinq liiTes qui doivenr

Jever; au b3s de ces litres fonr encore d'aurre e rdes

qui paiTenr e roulenr fous des poulies qui fonr placées

daos le piédelh l , & vonr repondre aux litre

de ra–

bars , qui par ce moyen ba!ITenr lorfqoe le au rre le–

vene. A cinq pouce de

~rilan

ce du petír rambou r,

& fu r le

m~ me

axe, etl fixée une roue de deux pou–

ces de diametre,

de rrenrc denrs; cecee roue s'en–

rrrene d•ns un pignon de douze dcnr;; :\ c6ré de ce

p ígnon, & fur le m! me pivor , efl fi\t!e une plllrine de

deux pouces rroi

ligne de. di_amer;e, cene

pl~rine

mene, par lo moyen (!'une

VIS

tlxéc a un pouce de di–

llanee du centre , un va-&-vienr de rrois pouces de

lonuueur , & Jui fai r par conféquenr pnrcourir une li–

goe"'de deux pouce .

u-deiTous du quarcier d'ouvra–

ge , & dans le miliou de la 13rgeu r du mérier , efl pl.1-

cde une fleche de quarre pouees

demi dt: longueur ,

& lar;re de di x li·,nes par le ba. ; elle fe meur fur un

pivor

-¡¡,é

ba;re du mérier ;

fepr lignc de dillan–

ee au-defl us de ce pivor , elle a une cheville lixéc,

dans laquellc entre :IVec :1ifance une piece d•ac1er per–

cée :\ <;cr elfer par nn bou r

cecee piece a un pouce

& .

dom• de

lo11g~eur,

' environ

~~ux

lignes d'épaif–

feur; elle PI'Ut le pller daos le nulleu , par le moyen

~·une

charniue

elle répond par le bas :\ un fon ref–

lore . qui tire perpendiculairemenr

fu r

meme di–

reélion du pivor

lorfque la fl eche eH parfai rement

droire, le reiTorr ne ciranr pas plus d'nn ct)ré que d'u n

aurrc, elle rene on cec érat ; mais pou r peu qu'elle fnit

pouflée fur la droire ou fnr la gauche, elle pare avec

rapidité du c8té oppofé; tbn mouvemcnr lni elt

donn~

·par le moyen d'un va-&-viene, done on vf'cnr de par–

lar ci. deflbs, qui a pou r cer efl"er :\ l'exrrémiré op–

pofée :\ celle q_ui etl

a rr~rée ~

la platine, une ouver–

ture en eraverle, de la longueur de qui nze ligne

daos Jaquelle cnrre une vis, qui efl lixée

la fl eche :

cerre ouverrure etl faice afin qu e la fl eche ,

lorfqn'el~

le en mife en mouvemem, puifle partir fans érre ar–

rect<e par la vis, qui a fi1 liberté de gli!r•r aifL'ment

dedans; elle re meur por fon

exrr~m icé

circnlaire–

menr, corre deux perires pieces d'acier, qni tone li–

xé~s

une cringle, conrre lefquelles elle heuree , ce

qui faic fairtl alrernari vement

la rringle un mouve–

mcnr précipiré de droire

g:luche'

de gsuche

droi re, n'éranr

arr~rée

fur

les exrrifmirés qp'a des

f.upporrs :\ pivors cres-mobiles . qui répondenr

den"

marceaux ; les reces " " ces marceanx fonr inférées

daos deux coul ilres, qui fonr placées conere les

1¡¡:.

fes, une de chaque c8ré du mérier; c'ell da ns ces

couliiTes que l'on mee la naverte qui etl chafl'éc pa.r.–

le moyen de ces marreaux: chaque fois qu'ellc oaf–

fe . il

a un crochet qui p(end la

foie,

& qui la

cou~

che le long du Jrap , lo crochet a

pouces

.!...

•

long~eur;

roo mouvemenr,

cir.culaire. ayaoc fo n ex-

t rt!lntCé appofée <1rrérée a un p1vor placé au-deflous

des coul ifl'es . A c:erre

me extrémiré il

a un re–

rour d'un pouce de longueur , qui

forme 'un anale

aigu. Au-deiTus de la coulifl'e e'll un va. &-vienr, qui

glifl'e le long d'une ¡ perite rringle' auquel en fixée

une queue qui combe dans

l'angle, & qui par ce

moyen, tire

repoufle le croehe e. Ce va-&-vient

fe meue par le moyen de ditférens rerours & cordes

qui en glitranc rur des poulies, abouritrenr au

mou~

vemenc que mene le barcanr . Au bour du

m~me

axe

en fixé un pig non de hu ir denrs; ce pignoo s•engre–

ne dans une roue de d ux JlOUces huir lignes de dia·

ere , & de guaranre-huir denrs; le pivoc de

~erre

roue pafle au rravers du pilier du métier; :\ Ion auere

exrrémité en un pignon de

flx

dencs , <¡ui s'engrene

dans une roue de deux pouces quatre ligues de dia.

merre,

de quarantc-huir denrs; cecee roue el!

fi–

un effieu , qui pu(]'e au-rravers de l'enfuple o

fe roule l'ouvrage; lur le cOté de cene entuple, efi:

lixé un rocher dont le eliquer

efl...arr~ré ~

la roue , ce

qni donne

facil ité de déroul er l'ouvrage , n'y ayant

pour cela qu't\ dérourncr une

vis

qui fair lever le

cliquec . C'ell par le moyen de ce rouage , que

l'ou~

vrage fe roule

merure qu'il (e fair .

Sol&

d~·

araig11;u,

M. Bon, premier préfidenr de

la chdmbre des compres de J14onrpellier ,

aflocié

honorairc de la fociéré royale des Sciences de la m4-

me ville . lut en )

70')'

l'ouverrure de cettc aca..

l\ k

d~·