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.,

SHR

déja joué

Con

miíanrrope (

plain-duler)

en

115

S,

&

en

r63J,

un reprélenca fur

1~

cht!ltre royal, la fcm–

me de campag ne ,

'tht cormtry-wifo .

Cec homme qui

p~!li

ic Ca vie dJns le plus grand monde, drc Al. de

Volcaire, en connoilloic par.fJicemenc les vices ,

&

les

peignoic du pinceau le plus ferme

&

des cou.

Jeurs les plus vraies. Dllls fon mifanrrope qu'il.

a

imité de Moliere, il en cercain .:¡ue

(es

rraics onc motns

ele finetre

&

de hienlcance, m:us ils tone plus forrs

&

plus hardis ; la piece

an~loife

en plus inréreRance ,

&

l'inrrigue plus ingénieuCe. Sa

fommt dt campagnt,

en

encore rirt!e de récole des femmcs de Moliere! . Cecee

piece angloire n'etl pas arrurémenr l'école des bonnes

mo:urs, mais c'etl l't'cole de l'eCpric,

&

du bon co–

mi<¡ue.

Le roi Charles

TI ,

donna

a

Wycherley de gran(les

marques de fa faveur. JI tui rendir vifice <bns une

m~ladie,

&

tui conCeilla d'aller paOer l' hiver

a

Monr–

pellier , confeil qu'il accompag na d'un prc!lenc de cinq

cene livres tlerling, pour le iléfrayer .

11

per_dir néan–

m ins daos la Cuice les bonnes graces du ror par

(on

mariagc avec la comcerre de Drogheda , qui le tic

malere de e ue fon bien ; rnais apres la more de cecee

dame, la donacion tui fue concetlée, enlevée; Wy–

chcrle¡r rainé , fue

•rr~ct!

par les créanciers,

&

mis

en prifon oil il dcntcura fepr ans,

&

n'en fue tiré

q ue par

b

g-~nérolicé

de Jacques

ll,

qui au rortir

d'une rcprélencacion du

plain-dtaltr,

ordonna Cur le

champ de p3yer de ía hour(e, le; decces de l'auceur .

[1

prir le partí de difpofer du dolu ire de (a pre–

mier

e , en ép

ouEwc une jeune perfonne, qui lui ap–

p orca

quin:r.e

ceo; livres tlerling , done une porcion

fervir

ii fes p

rerr:ws befoins ; mais il mourur en

17r~ ,

onxe

jour~

aPres la célébracion de t'es noces. On

avoir publié

a

L011dres en

1704

un volume ele fes

poelies mulées. qui n'onc pas écé rec,;ues

auffi

favo–

ra >lemenc du public, que fes pieces de chéacre.

M ylnrd Lnnfd wne a r eine W ycherley avec beau–

cou p d'efpric

&

de véricé .

Ceu~,

dit-il, qui fans

connolcre Wycberley autremenc que par fes ouvrJ–

ges, voudrunr en juger, feronc porcés

il

croire que

fa

variécé des irna es

&

des cara éteres,

la profonde

conooiffance de la nacure, les obfervaciuru fines de

l'humeur , des m1nieres ,

&

des pallions des pcr–

fonncs dt:

rouc ran

J

&

de rouce condition; en un

rnoc, cecee

exai.le

reinrure de la na

cure

humai11e,

que l'on v

oic d1nS

Ces produélions. joince

a

beau–

coup d'efprit

&

de forqe d'exprellion , que tour cell

eníemble, dis-je, ne pcur avoir

écé

que le fruic d'une

ap licacion ,

&

cl' un cravdil excraordindire ; candis

que dJns le

~

nd, nous dcvons

le plaiftr

&

l'avan–

ta e qu'il n us a procuré,

a

fa grande facilité. S'il

lur e11 avoic

e u

e~

pour écrire, je fuis bien trompé

s'i l ne s'en

f~roir

oas épargné

1~

peine . Ce qu'il

a

fdit, auroir éc.!

diffi~ile

pour un auere; mais la mJf.

fu e ordinairc, qu'un homme ne p uvoir lever, fer–

voic de canne

a

f'lcreu

1

e .

)..'i creré de fes laryres pourroic vous jecrer dJns

une

a

uere erreur,

&

vous faire penfer que c't!rnic

un homme

m~lm .

MJis

e~

que le lor.d Rochener die

du lor<J Oorlvc, peut lur érre apphqué; ,

c'éroic

, le meilleur homme avec la mur'e la fllu s maligne . .,

'rouc pic:¡uanc

&

ccnfeur févere qu' il paroic dans fes

écrics, il émic du caraélere le plus doux

&

le plus

humain,

oblig~:al)t

rouc le monde,

&

ne voulanc de

mal

il

perfonne; il n'arcaque

1~

vice que comme un

e

0

nemi public;

f~<nlible

a

la plaie,

il

etl coucrainc

de la (onder; o u cel qu'un conquérant généreux,

il

$'affiige de la nécellicé d'uCer des voies de rigueur .

Le roi Charles ll. qui écoir lui-mt!me

~o

mme d'ef–

prir , fe faifoi c to uvenc un ptailir

d~

paOer res heures

de

lo1ftr avec

Wych~rley

, aomme Augqtle avec

H orace,

&

il euc

m~me

des vue

forr avanrngeufes

fur luí ; mais mnlheureufemenr l'nmour vine;\ la cra–

'ferfe , l'amanc l'emporca íur le courcifan, l'ambicion

fue la vi

ime de l'amour, la paf!ion dominante des

plus bclle

ames .. .. . 11

y

a

des perfonncs qui

cnciqueoc fa verlificacion .

11

etl cercain qu'elle n'etl

pu n mbreufe; mars un diamanc brure n'en etl pas

JTIOins un diama uc .

(Le

rb~valitr

DE

].AvcovRr . )

~I JUDOEl~ ERS

qu

CI-JUOEHERS,

(.

m.

(

Híjl.

f119d. )

c'cll ainft que l'on nomme dans la parcie orien–

Jale du MnlabJre les

rr~rres

du t'econd ordre, c•en–

a-dlre'

in~érieqrs

aux brarnines. qui fonr la fonéllon

de deijervrr les

c~mple

ou

pa~odes

de la cribu des

Iodicns iJol1rres,

appell~

rbudtkri ,

qui etl celle des

mar¡:hnnd ou bania ns .

11

ne leur en poinc permis de

Jire le

fli!ÚfTI

ou livr, Qe la loi' mai.s ils enfeignenc

a

S 1

leur tribu le

rbafler,

qui etl le commencair du \'e–

dam .

lis

ont le privilege de porcer

JU

1 IJ fiJure

obfcene , appellc&:

IÍII.fam. Voyez

cet

•rticlt,

&

le

mor

R uDDI&&N •

S 1

SI

ou

KAKf,

C.

m. (

Hi{l.

,.,.

8or1111.

l

c'etl

un

arbre du

}a

pon, nommé

figuitr Ju jardi11r;

ti

a

les

feuilles du poiner,

&

Ion fru1r ell d'un

!{

Oc rr s–

arrréable . L'arbre ell forc IJid; fes branchci Ion

e

c,•r–

rueufes

&

en peric nombr

Ion éc'lrce, qui el\ bru.

ne ou noire d1ns fa jeunef!e, deviem blanche

&

ra–

boreufe

en

vieilliffJnt; fes feuilles , d nc le péd1cule

ell courc, refremblenr en couleur

&

en

fi~ure

a

cel–

les du poiner, ma1s lonc plus

1

ngue•,

ov

l~s,

pl•–

ces

&

coconneufes pnr-.lerrous.

' es flcurs lortent de

l'ai(f~lle

des feuille•, au moi

d~

J\iJI

&

de Juin .

Ellt:s fonc en forme d.: cuya u, de

1J

gr

rr~ur

el'

un

pois, un peu jJuncs, enviroonées d'un callee di

vil~

1!11

plufteurs p1eces, avec un pillll court

6c

plufteun

t!ramines.

Le

fruic etl de la gro!leur

&

de la fi rure

d'une po'Time, blanchl¡re en-clehor.;

fa

eh1ir de cou•

leur rourre , cendre

&

el'

un goOc de miel .

Ses

femen–

~es

rerremblenc

a

celles de la courge,

&

[ont

rang~cs

en

écoil~s,

a

u

milieu du fruit.

1,

m

mujlqt~l,

cfl une des f'ept fyllabes done on

(e

íerc en Fra11ce pour olfier les notes. Guy Aretin,

en

conJ¡>Oianr

f:1

gamme, n'invenca que

li~

de ces f'yl–

labes, quoique la g,tmme file form<!e de

Ce¡•r

nore

:

ce qui fir que pout nommcr la Cercieme, i fJIIOJt

A

chaque intl:Jnc ch,tnger les noms des dUtres note;,

&

les lo 'lificr de diverr'e maniere¡ ; emh.trras que n IUJ

n'avom plus depuis l'invencion du

ji .

Bron~rd

&

plulicurs aucres aureúrs accribucnc l'in•

vencion du

ji

:1

un nommé le Ml ire, entre le milicu

&

la fin du dernier líeele; d'aurres en font ho nncur

i\

un ccrrain Vander-Pucren; d'aucres e1fin rernou–

cent jufqu'il Jean de Muris, vers l'an

1H O·

(1

en eres-alfé de prouver que l'uwennon du

fi

efl

de beaucoup poftérieure

a

jeJn de Muris, dans les

ounal{es duquel on ne voir rien de fembiJble. A l'é–

gard de Vander.Putren, je n'en puis ricn Jire, paree

qu~

je ne le connois poinr. Retle le Ma1re, en fJveur

duguel les voix parorrrenr

fe

réunir aujourd'hui .

Si l'invention conlille

~

avoir incrodu ic dan

la pra–

tique l'uljge de cerce fyllabc

fi ,

je ne vois pa1 be1u–

coup de railons pour tui en refui\!r l'ho•Jncur. M tis

f\

le véritable invenreur etl celui qui

a

vu le premier

la nécelfic.! d'une feprieme fyll3bc

&

qui en

a

n¡oucé

une en conféquence, il ne fJur pas avoir

fJIC belu–

c u de recherches en muftque, pour voir que le

Mairt

oe mérice nullernenr ce riere . CJr on cro<Jve,

dam plulieurs endroics des

ouvrag~s

du perc M c!r–

íenne , la nécclliré de ceere le cierne fyll,be p ur

évlcer

les nuances ,

&

il

cémoigne que plulieurs

avnienc

invento! ou mis en pracique une lepriemc

(yllabe

~-oeu- pres

dan

le

m~mc rem~,

&

encr'aucres ·

le lieur Gilles Grandjeau, malrre écrlvnrn de Sens¡

m1is

'loe

les uns nornmo1enc cecee fyllabe

ci ,

les nu–

tres

d1,

les aucres

t1Í,

les nucrc'

ji,

les aucrc1

za;

&

avan

e

meme le P. M 1rfennc ,

0:1

erouve dans un ou–

vrage de Banchieri, moine oliveran, imprimé ea

1614,

&

iorirulé

carttlla di m·•fica,

l'1dJiti'HJ de la

m~.ne

[cpcieme (yllabe

¡

il l'appelle

bi

par béquarre;

b11

p~r

bémol,

il arrure que cene addir1on avo1r éré

forc

approuv~c

a

Rome ; de lorce que couce IJ pré–

rendue invenrion de

lt

Muir~

contille, tour a

u

plus,

it

avoir prononcé

fi

au

lr cu de prononcer

bi

ou

b11,

ni

ou

d1 ;

&

voila avcc quoi un homme en immor–

t31if.!.

SIAGBA DAR,

(.

m. (

Comm. dt

Ptr{t .)

nom

qu'on donnc en Perle au reoeveur des di-oics d•en–

crée

&

de rowe qui fe paycnt fur les marchancllles

dan$ coure l'écenilue du r

ya

ume; c'efl une elpece

de fermicr gfnéral . (

D.

J. )

SlAGUL, (

Glog.

anc. )

ville de I'Afrique rropre .

Prolom.!e,

l. I V .

c.

iij.

la marque fur le bord de la

mer, enere

éapolis Colonia

&

Aphrodiftum . On

croit que c'ell

auj ~urd'hui

Suze en harbarie, au ro–

yaume de Tunis.

Lon&- (uivanc

Prolomée ,

36.

/QtÍt.

3~.

10.

(D .

J.)

Sl HCOUCI-J, 1

Géo&-

t~~od. )

ou

Siah-K11k ,

ou

Siahco11~b,

moc per(an, qui veut dire

mmtag nt noiu,

mais qui cependaoc n'ell pa.s adapté

d: l'eulcs mon–

u gnes . En efree, quoiqn'on nomme en

lan~ue

per–

f.ane

Si•bcoucb

une ch:une de monc:agnes qu1

s'~ceod

depu11