S HA
d vJn
luí,
&
le. "'>Overneurs fon oblí,.c de
01
nendre compre
&
de recevoír fes ordre1
~
e'
lui qu•
~ll 1~
pr8i
le~t
u
C()nfc
1_
~·~tll.
IJA-.;0_ ••
u:
G~og
mod.
nv•ered·Irhn fe . El–
¡.,
prenJ la lauree dans on l1c do comre de L' rrím
¡nre la Connacíe de
b
.\11
m?ni(', courr enfu1re
i
LJmmerilc,
&
fe
jme
cnñn danJ I'Oré:ln
H.API.' , (
Gj~g.
1Mti.
ile de la mer d'Ecofle,
&
l'une de> Orca
l~s,
Vl\-a-vis h parric orienule de
M Jinlln-1. Elle ell
lo~ue
de li• milies ,
large de
triJÍS.
Elle a une é.Jiue paroilfule'
&
un
arr~
bon
pon.
Ht\.POU R, (
c;og mori.J
o
bapor,
vílle de l'ln–
de , da"' les éuu Ju
~r1o
·m'lgol, au royaome de
8 crar.
Q
•elt¡ues uns •mg
!lOCO!
que c'ell la ville de
Sara
d 'l>r1i•J
!e en-dc<;1 du Gtnge,
~
laquelle cct
auteor donne le rorre
rl'
Arcati regís .
¡D.
J. ¡
IJ
ltVAII
,
Hijl.
mod. )
n"Jm d'one fe e de
bramine$, ou de pr ·rres in1 . ns qui onr des fenrimens
tr~-peu orrhodox~
&
conformes 3 ceux des Epicu–
nen! . fls ne croícnr poiot
l'immorraliré de l'ame,
ni la v¡e 3 venir,
&
ils exig-cnr de leurs adverfaire1
des prcuvcs lenli les
&
p >hrives que l'on ne peut
pomt rrouver daos une faufre religion;
mal~ré
cela,
on dir que lts
Sbarval:ltai
menenr une vie
tr~-exem
p laire.
SH.ASTER,
ou
CH STER , f. m.
(
Hi
/1.mod. jitp. )
c'ell le nom que les idolatres de I'Indol'í.tn donnent
~
un llvre dQnt 1'aurorité
ell
tr~s-rerpe:lée
parmi eux,
qui contienr rous le5
do~mes
de la rel igion eles bra–
me5, roures les cérémo01es de leur culre ,
&
qui efi
defliné
i
ferv~r
de commentaire au livre apoellé
'!!~tlam,
qui ellle forrdement de leur croyance,
&
il étoit
fa1t dan< la vue de prévenir les dilputes qui pouvoienr
s'élcver au fujet de ce Jivre ; mais
íl
n'a point produit
cct effet, paree qu'il n'c
guere pollible d'em <!cher
le• difpute< enrre les différenrcs feéles d'une religion
abtimJe par ell -m
Eme .
On le nomme
Iblljler. Iha –
fh·um,
ou
)11jh-a,
ce qui fignilie
Jcimce
ou
.f¡flim~:
aulfi
donrye-c-on ce
m~me
nnm
a
plutieurs
auir~s
ou–
v rJgcs,, lur-rout fur la philofophic
&
fur l'aflronomie,
qui n'ont d'ailleurs aucun rapport avcc la religion
des Ind1ens. Il n'ell permis qu'aux brarr.ines
&
aux
raja/u oupri>zcu
de I'Indc de lire le vedam,
voyez
aDA \1 ;
ma1s
les prEtres des Banians, appellés
Ibu–
drrcn,
peuvcnt lire le
Ihajlfr :
qnant au peunle, il ne
hn ell pcrmis de lire que le lívre appcllé
puran
ou
po11r11n ,
qui cll un
commentair~
du
rhafler;
ainfi il ne
leur ell perm1s de puifcr les dogmes de fa religion
que de la troifieme mn·n .
Le
Ihajlrr
~n d1vif~
en trois partíes, done la pre–
micre cunr•cnt
la
moral e des braminc ; la
fecon<le
conncnr 1( s ritcs
&
les cérémonies de leur religion,
&
la troilicmc div1fe
les lnJiens en dilférentes iribns
ou clnlfes.
&
preferir
a
chacune les devoirs qu'elle
oit obfcrver.
Les principaux précepte• de morale contenus dans
la preiJiicre
p~rtie
du
sbafler
foor
J g .
de ne pomr cner
noc;un animal viva nt, paree que les animaux onr, fe–
Ion les lndiens, une ame aulli-bien que les hommcs;
:t".
de ne pninr
pr~ter
l'oreille nu mal,
&
ele ne poinr
parler mal
loi-m~me;
de ne point boire du vin' de
nc poinr mangcr de viande, de ne point roucher
a
r íen d'•mpur ; 3•. d'obferver les
f~res
preferí ces, de
fuire des pneres
&
de fe laver; 4° . de ne point men –
tir,
&
de ne point tromper dans le eommerce;
s<~.
de
fa~re
des aumOnes fuivant fes faculté< ;
6u.
de ne
poinr opprimcr, ni faire violen
ce
aux aun·es;
7°.
de
célé~rer
les ieres folemnellcs , d'obferver les ¡cQncs,
de le rcrrnncher quelques hcures de fommeil pour
ltre plus
difpol~
a
prier; S
0 •
de ne point voler. ni
frauder perlonne de ce qui luí apparrient.
La feconde partie du
Iba.fler
a pour objet les dré–
monies :
ell~<
confiflenc r".
a
(e
bai~ner
fouvenr daos
les rivieres. En
y
cncram, les Ba111ans commencenc
par fe frorrcr tou r le corps avec de .la boue ou du li.
mon, aprcs quoi ils s'cnfoncenr plus avam daos l'eau ,
&
fe courncnt vers le foleil; alors un bramine ou
pr~t re adrdlc une priere
a
Oieu pour le prier de puri–
ficr l'ame de fes fo01llure ; les Oanians fe plongcm
q uelquefoi¡ daos la riviere,
&
ils croient par-1:\ avoir
obcenu le pardon ele rous leurs péchés;
2°.
les Ba–
nians fe frottenr le fron t d'une couleur rou¡¡-e, qui efl
le figne qu'ils fonr parrie elu peuple de D1eu; ¡o. il
leur efl ordonné de faire des offrandes, des prieres
{.)~S
des arbres dellinés.
a
ces ufages facrés,
&
qu'ils
d o•vent rcnlr en grande vénérarion;
4°.
de fairc des
prieres dans les temples , de faire des otfrandes au"
SHE
I
19
¡ngodc oo idoles. de
eh
nrer des h
nes ,
&
fl ire_des
pr_o~
llion<,
&~.
s
0 .
dt>.
fJire
es
~
..;n
3 •
ges
3
des nvteres llo•..{n&-5 .
&
tur , ,.,
JO
,,n.,.c
afin de s'f laver ,
&
de
fJ
re des olfrJ'ld._.. ;
e,
o.
d',:
drefler lean voeux
:i
des
liin
qui onr chJcun
ft"
¿._<_
plrtemens ¡nruculien; • . 1l
lcur ell ordonoé ele
rendre homma:e
a
Dlen. 3 IJ
\'UC
de l• 'lrem·er.! de
fes créarures qui s'olfre
3
leun yeux apr
le
le••er
du
foleil ; de rendre leurs refpeél
lll
lole 1
&
3 13 lone,
qui font
1~ deo~
reux de
la
,¡
vin•ré; dt• refoe er
pareillemeoc IC3 animaux qui font
rc.'!fJrdés com•ne
olus purs que les aurro.>s, re! que 13 •·J •he . le b"ffie,
&c.
paree qne les am ' de hnm.nes "lfreor d,¡ns
ces
ammao•: c'eít p ur cela
qu~
les Ban an< frorrenr lenrs
maífons avec leor liente, dJns l' idéc de les fan.iifier
p:!r
ce
moren.
L1 rroifieme partie du
Iha
1tr
étabPt une diClinaion
corre les hommes,
&
le<
.Jivite en qu rre rr.b\ls ou
clafres: la prem1ere ell celle des bramines, ou
pr~rres chargés d" l'inflrutl·on du peuple; la feconde efl:
Ct'lle des ·kurreris ou nobles , d
nc
la fonaion efl
de
commander aux hommes ; la rroilieme cll celle des
shudderis, oa des marchJnd', qui procurenr aux au–
tres leurs be!i•ins
a
l'aiJo.> du
cr~fic;
la qnatr;eme
el
a!le
e(l celle des vifes, nu arrifan . Chacun ell obli¡:é de
demeurer daos la cl.tfre ou tribu da s la1uelle 11 cll
né,
&
de
s'en
renir aux occupations qui ui (ont afl.i–
gnées par le
Iha./fir .
Saivant les bramines, le
Ibaflir
fue donné par Oieu
lui-m~me ~
Brama, qui par fon ordrc le remit aux bra–
mines de fon tcms pou r en communiquer le concenu
aux peuples de l' lndofbn, qui en cnnli!qucnce fe di–
viferenc _en quatre tribus qa1 fublillent parmi cux juf–
qu'
ce
¡our .
SHF:AD'
- TIN, EMOUTH
ou
Tl MOUT H–
CA!>T LE, 1
G;o_!.
mod. )
vl!le d'An!!lct<>rre dan
le:
orrhumberland. C'cll une place force
~
l'embou–
chure de la Tyne, qui lui donne li>n nom. Do cems
des
axons, on l'ap elloit
Tmma Ceaf/rr,
&
les an–
ciens l'avoient nommée
7imnuellum.
Elle ell dt'fen –
due par un ch:lrcau fortilié , tiru ' lur un rocher battu
de la mer,
&
ínaccellible de dcux cOtés . Les Ro–
mains y renoienr une efcadre pour s'oppofer aux del:.
cenres det pir:Jtes,
&
pour faire des courfes fur l'en–
nemi en ca< de befoin.
(D. }.
l
SHEAFli:.LIJ, (
Gtog. mod. )
gros buurg
il
marché
d' Anglecer re daos Yorck-!>hire,
lur le
Derby,
au–
defrus de Rotherham. Toutes le nl31fons de ce bourg
font bacies en brique
&
en
pierr~s
de taille .
JI
s'y
f:~i t
lln grand tr·tfic de blé,
&
les
meilleurs couceaux
J'An,.lererre .
(
n.
:J. )
.
sH'EBA t • (
Glog.
mod. )
YJIIe
&-
forterefle de I'A·
rabie-heureufe dans le pays d' HadrJmont,
a
11
fla–
tions ou
6o
parafanges de Sanaa. Cetcc ville porce
aulli le nom d'
Hadr111no11t .
(
D.
J.
)
SHECTEA
ott
CH ECTEA , 1
Hifl .
mod.J
c'efl le
nom d'une leéle de; brJmines ou
pi~ rre<
in 1en<, qui
croient conrrc
coures
les autres que
Ramon , Brama,
Vif/nott
&
Ruddirm
font
d~·
ec¡·es
fuhor donnés
il
She{fi
ou
Clm 'li
de qui leul ils ont dénvé leur pou–
vo•r ,
&
qu'lis regardcnr comme le créateur
&
le
rnodérareur de l'univers. Ces feéhires, qui font des
dé11les, n'admen ent poinc
l'~utoriré
de
t•edam
ou li–
vre lacrt' ; de plas, il
refufenr de croire les chofes
qui nc rombenr point fuus leur feos, par conféquent
ils ne croient aucuns mylieres . Les Indiens les regar–
denr comme des hl'rériques dangereux , qui oe mé–
ritenr que d'! rre e•terminés .
SHEFFORO,
(Gio_t. mod.)
bnurg
a
marchéd'An–
glecerre en Bcdfordslme .
( D .
J. )
SHEIK ,
f.
m.
ten11e de
r~latio11 ,
nom de celui qui
a le
(o
in des mofquées en Eg ypte ,
&
dont la,charue
répond
a
celle
des
ima ns·a Conllantinople. lis fonr
plus ou moins de
Iheiks
dan
chaque mofquée, fe loo
fa g randeur
&
fes revenus. D ans les grandes mof–
quées, il
y
en a u_n qui elllc chef
&
n'a rien
~
fairc;
mais dans 1es pemes morquée<,
COUS
les
I lJtJKI
Ont
foin d'ouvrir le cemple, d'appeller ponr les prieres,
&
de Mfiler enfemblc pour faire leurs courte> devo–
tions. Pocock,
d~(cription
d'Egyptt, p.
1¡r.
(D.
J.)
SHE!-BELLE'J
J(,
terme de relation,
nom d'un offi–
cier rurc en Egypte, qui eille chef de la vil!e
&
qui
efl placé 1>ar le pacha. Son emploi efl d'avoir foin
.¡u'il n'arrive aucune innova.tion qui _puilie préj ud!–
cier
a
la Porte ; ma •s cauce ton auroncé dépcnd um–
quement de fon crédit; car le gouvernemenr d' Egypre
efl de relle nature . que fouven t ceux
a
qui l'on con–
fere
les
moindres portes ont cependant la plus grande
111•