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S

H R

i-leinfius,

dt fotyr. Horat.

Hugo Grotius,

tlt fotis–

fa{!. Cbrifli, esp. viij.

J( .

Ncurfius,

in n11nti![a ad

IJIXIIlll

ro1ham11n c.

x~i-

Voni¡.ts,

in

P··~(at.

ail lib.

de

vitiir jermo11is.

L111r. R 4mirez ,

Pentecontarch.

cap. vj.

Conrad. Geli1er ,

in Mithridatt ;

&

Seron

Mefigerus,

in pr.2.(at: Pofyg /ot.

Pour le prouver, 11 remarque que fi nous prenons

quelque au ceur latin ' nous y trouverons peu de li–

gncs, ou il n'y ai t divers mocs donr !'origine ne foit

~ifiblement

greque ; il donne pour exemp1e, les cinq

premiers vers de la premiere éclogue de Virgile:

nous rapporterons ici les deux premiers .

Tityre , tt1

patul~

•·ecu!Jallf fi•b ttgmÍiu fagi,

Sytwflrem ttlmi 1111ifi¡m 11Údit11ris avtii.Í.

I1 n'y a rien

a

di re du mor

Tityrus ,

paree que c'efl:

Un 11001 propre;

fU

e(l

dorÍtfll/1

>

TI .

patllffiS , (} paftO

, ¡T1.• ,

recubo , cu./Jo ,

..

w•7~

u<T• ,

fltb,

ut

~.~,

fllper.

*""•r.• ,

tego,

&

inde

tegmen

'""'' ,

dorice

,.,..t,

fagut;

TM :

fy!vn, .fylveflris.

Tura• ,

tendo, extendo;

~,.,.,

mu–

ja ;

fUAIT.,,

1neditor;

•"''

fic:cu ~t,

aridus

i

&v~

..J.;¡;,.,

ani–

m:.t

ficca; ab

""""'•,

exjicc:o,

.t~c,,c. ;

unde ah ariQicace,

vox lacin::t,

avC'na.

Hydt

(

Thonps ),

fa~anr

d'une habileré cxrraor–

di n:i ire dam les

l:tng ues orientales, na<¡uir en

1636,

&

m,>urut en 17o6. Profefl eu t· en arabe

a

Oxford ,

a

la place du dod:eur Edmond Pocock. ll prouva fa

fciencc

ar fon rra vail fur

la polyglorre de Walron ;

il cotrigea non-feul ement l'arabe' le ryriaque'

&

le

famnrirain, ol3is il mir le Penrareuque perfan en étar

d

paroicre . Ce Penrareuque avoit éré imp_rimé _a

Co'lft IQtino le en carafreres hébrai"ques, M: Hyde le

traQicrivit en caraéleres per(an< ; ce que le fava nr ar–

cheveque Utfer croyoi¡: •m oflible,

a

pouvoir m!me

etre t!X¿CUté par Un "perf.1 n naturel , paree qu'une let–

tre hébrai"que répond

fouv~nr

a

plt1fieurs lettres per–

fanes, de !orce qu'i l eft difficile de démeler Jaquelle

il faut prendre . Il tradoifir aufli ce Pen):MCIJque en

latín .

En

166;,

il publia une ver11on latine des obferva–

t ions d'Ulugbcig , fur la longirude

&

la lacirude des

é~oilcs

fixes , avec de• noces; il a joinr

a

cer ouvra–

ge les tables de la déclinaifon

&

de l'a(cenfion des

éroiles fixes, de Mohamedes Tiz:nus.

E n 1674, il nm all jour le catalogue des livres im–

primés de la

bibliorh~u.e

bodléienne. En 1677, il pu–

blia

le$ qllatre évangtles

&

a

éles des apll

crcs, en lan·

gue l)'lalnife,

&

CQ

c1raéleres

europée.ns.

En

1691,

il

ilonna.,

iti11era munrli , fou crljj¡¡ographia Abrahomí

Pertfo/ ,

mm

W ljio>u

&

11otis .

En

1694,

il p11blia

~

O xford in-sv.

de /udis orientalibus, libri duo .

Entin,

fon grand

&

beau rraité de la

reli¡;ion des ancie1¡s

P erfes,

hijlori11 religio11is wterum Ptr{armn, eoriii!J·

que

11111ff01"111H,

pnrut

a

Q,ford , en 1700 ,

Íll ·.¡f'.

c'etl

un o uvrage ou regiJe la plus profcmde érudtrion .

M . W ood nous a donné la tille el'une r.rentaine d'au–

tres ouvrages rres-curieux ,

qu~

lt>

favanr H yde fe

propofoir de publier, s'il vivoít a!Fez de rcms pour les

fin ir , ayant Mja rravai ll é

a

rous; c'ell ¡m rrélor

~u

e

polfede l'univerfiré d'Qxford .

L ittlcton (

Edouard ), gat· le elu gral]d

fce~u

d' An–

glererre, fous le regne C!c Charles

I.

naquir dan

la

con1té d<!

Sln-op,

en

r;S9 ;

fur nommé chevalter

N~"

1<!

roi en 163;, garde du grand' I"ceau e•1 1639,

&

la

m<!–

rne année pair d'A.ngleterre.

fl

nous relle de fu i des

difcours fur la liberté des fu jer.,

&

la préroga ttve du

fouveratn ; ils Ont été imprimés

a

Londres'

C/1

162.3

&

1667,

iu fo l.

On le$ rrouve auiTi dans les collec1ions

Je Rushwurrh. C"écoir, clit milord Cbrendon, un

!Jomme de cceur , qui s'acquit une gral]de répura–

rion par la profetfion

d~s

lo1s

&

du droir courumier,

de forre qu'il éroit regardé comme le plus la vanrdans

les antiquirés de ce gen re;

&

dRns les cours

fupéri~u­

r es, il parur rou jours avee éclat .

Litt/eto1¡,

(Ada

m )

philologi lle habile,

&

favan¡

grammairien, naquit dans

Sb¡-opsbire

en 1627

1

&

mou,

r ur en 1694. Le, dialonna•re larin

&

anglois

1

qu'il

á

mis au jour, en

t67S,

¡,¡

4°. lui a fa ir beaur.oup d'hon–

ueur; on l'emploie dans le• écoles,

~

on le réimpri–

me perpécuellement; cependanr le diél.ionnaire de

e~

m–

bridge méme la préf<ln.:nce,

ii

<1aute·des amorirés donr

les mors font appuyés; n¡ais

k

s:loéleur Lircleron,

Olh

t re (on diftionnaire latín, a publié

pl uli~u rs

aurres ou–

vraues, foi r en belles-lettrcs, foi t eo rhéologie ; il en–

rendoir

m~

me les langues orienrqles ,

&

dép~nf.1

la plus

grande pnrtie de fon bien pour fe procurcr des livres

{lt

des manufcrirs en ce genre .

SHR

Ma_y11vJ1rin_r (

Arrhur) , écrivain politique du der–

nier hecle, naqu•t en

r668,

&

mourur en 1712 .

fl

efl:

aureur de plufieurs brochures pleines d'efprir fur les

affaire5 politiques,

&

enrr'autres , de la féuillc heb–

domadaire inrirulée le

Mélrmge.

11

aima Iur la fin de

fesJ·ours , avee la plus fort<! pallion, la

c~lebre

aélrice

ma emoilelle Oldlield,

&

la lit Ion exécurrice rella–

mentairc; elle fur fans conrredit rcdevable

~

fes in–

fl:ruélions,

d'e~re

dcvenue

li

excellente comédienne;

car comme il n'y avoir perfonne qui enrend!t mieux

que h¡i l'aaion du

rh~arrc,

il n'y avoit auni perfonne

.qui fO.r plus

charm~

d'y

voir exceller mademoifelle

Oldlield.

Whichcot

(Benjamín), naquit dans le comté de

Sbro(l,

en

1609,

&

mourut chez fon ami le doéleur

Cudworrh. Ses fermons choifis parurent

~

Londres,

en

r698,

in-S

0 •

ave

e

une préfnce du comre de Shaf–

resbury, auceur des

Chllra{!érijlicks :

c'ell une chofe

bien 6nguliere de voir un homme

fi célebre ,

&

fi

peu cr_oyant, édireur de lermons ! mais en meme-tems

fa préface ell 6 belle,

&

fi peu connue des érrangers,

qu'1ls nous fauront gré d'en trouver ici un a!fez grand

extrair.

Milord Sl¡afresbury obferve d'abord , que quand

on fa ir réf!exiQn ru.r la· nacure de la prédication' que

l'on con lidere

l'e~cellence

de cer établJ!fement, le

s:as qu'on en a roujours fa ir dans le chrilliani[me, le

grand nombre de

faints hommes mis

a

pnrr pour

cene grande ceuvre,

a

qui l'on accorde rous les avan–

rages poffibles, pour avtmcer les grande..s vérirés de

la révélation,

&

pour infpirer aux hommes du rcf–

peél pour la rel igion; quand 0/1

fait attenrion

a

la

lolemnité des a!femblées religieufes'

a

la prélenca

refpeéhble

&

a

l'aurorité de l'orateur chrétien' il

y a peur-c!rre lieo de s'éronner qu'on ne tui voie pas

prodn!re de plus grands

&

de pl us heureux etfers

d:tns le monde ; on doir néanmoins reconnoltre que

cette inllirurion ell un fi puilfant appui de notre re–

li"ion , que s

1

il n'y avoit poi nr d' alfemblées publi–

q~es,

ni de mini llres aurori{és, il n'y nuroir, en

forr peu de rem , non-feulemenr plus de chrillianif–

me, mais de venus; puifque n•>nobfl:anr rous les le–

cours de la préd1carion,

&

les appuis qu'elle four–

nit

a

1:1 verru' il s'en fnu t de beaucoup que

les

ma:urs loient

rl!for.m~es

1

~

que les hoo:mes foien t

devenus rn ei l!eurs.

·

Mais quelque raifon que nous ayons de penfer rou–

j0urs refpeélueu!e!llent de cette inlli rurion,

&

des

bons effers qu'elle produir fur les hommes ; quelque

avantageule que foir l'idée que nous pouvon• avoir

du travai l de ceux

a

qui le miniflere de la parole efl:

commis , il femble Qéanmoins qu' il n'efl: ¡>as

impof–

fible qu'il n'y ait quelque chofe de défeélueux,

&

que

le pe u de Cueces oe doir pas

~rre

(4niquemen r attri- ,

bué

~

la matice,

a

la corrupt!Oll ,

a

la llupidité des

audireurs, o u des letleurs.

O n a vO que dans quelques pays,

&

parmi cer–

tain ordre de chrétiens, le minlllere de 11 paro!e u'a

pas été et¡rieremenr confacré aux chnfcs fpiriruelles;

mais <¡n'l1Qe grande p:1rtie de ces divin'es exhorta–

tmns, a eu q uelque chofe de

~ommu n

avec les nffaires

d'érar . De quelque utilicé que cela a¡t pu

e

ere aux hom–

mes , ou

i\

la paix du chrillianiline, il faur avouer

que la

rédicarion en elle-mc!me doir i!rre d'aurant

mvin

propre

a

proJuire une heureure

révol urion

d,IIIS les f1]cellrS,

a

prO¡lOrtÍ0/1 qu'ell e a fervi

a

prO–

duire des réyolucions d'érar, ou

il

appuyer d'aurres

in tér~rs

que ceux du royaume de Jefus-Chrifl:, Nous

ne crouvons pas non plus, que depuis que la politi–

que

&

les mylleres de la religion 0/lt été unís enle¡n–

ble, l't1ne ni

l'au cre en aienr tiré beaucoup d'avan–

t:tge$; du

moi~s

o'a-t-il jamais pan: que la théologie

fo•r devenue meillenre par la polirique, ou que la

(lO

ti

tique air éré épurée par la théologie.

E ntre les auceurs qui OtJt été zélés pour cecee mal–

heureufe alliance

1

&

qui onr voulu faire un lylleme

de

poli~ique

chréri enne, on nomme le fameux Hob–

bes,

l~quel,

foir qu'il ait rendu quelque fervice au

gouveruemenr civi l, ou non, a elu moins .fait bien

du

mal at¡x mreur ;

&

[r

les aurres parties de la philo–

fo t>hil! lui

CJnt

quelquc obligation, la morale ne lui

en a

~ucunemPn(.

ll ell vrai que tour ce qu'il y a

eu-...tle

~rands

rheologiens dans l'églife anglicane, l'ont

arraqu<! avec beaucoup ele zele

&

d'érudirion, mais

fi

l'on avoir travaillé avec le

m~me

foin

a

corriger

fes príncipes de morale, qu'on a eu

réfuter qucl–

ques aurres de res erreurs' cela eílr

peur-~tre

été

d'un plus gr-and fervice

a

la religion pour l'elfenriel.

]'e