S
H
R
talte
qni avoit été anciennemenc
imporée
fur
le1
ports, les ville<,
&c.
pour fervir a la connruélíon
des vaifleaux . Charle§ premier renouvella cerre raxe
de fa propre aucoriré en
164o;
mais ell e fue abolie
par le parlement le
7
d'Aoílr
ICi•fl ,
comme cootrairo
3UX
loiS du royaume ,
a
la propnété des fujets ,
3UX
rt'(olurions du
parlem~nt
&
a
la
requ~ce
de droit.
(D.
J . )
SHOGGLE, (
Géog.•mod.)
ville de Syrie au bord
de I' O roote, qu'on y ¡allc fur un graml pone . Le
v izir Co1>erli y a fond un bcau k
10
pnur la fubfi[.
t ance des voyal!eurs
&
des pa nvres .
(
/).
J.
)
SHOKA ADEN , f. m. (
Hi(t. rnod. Superllit .
)
divinicé adorée dans le royaume de Maduré, íUr la
elite de Corom·wdel,
&
qui a un rcmple
cn~s-fomp
t ueux
it
Marlur~
capieale du pays. Dans les jours de
f<>lemnité , on porte ce dieu lur un char d'une gran–
dcur
fi
predigieufe , qu'll
f~ur,
dit-on , quacre mille
hommes pour le rruloer . L'rdole pend,me la procer–
tion efl rervie par pi
IS
de quaere cens r r!tres qui
font pon o!s fur la nu!me voirure , íou< laquelle quel–
q ues indiens fe fonr écrafer par tlévocinn . '
SHREW<;O'!RY
011
S~ROPSHlRE ,
(
(iéog.
mod. )
en lann
folop!enfis comttatus,
pro vince
el'
An~leeer
r e . Elle eft hornée au nord par Chefter-shire, au mi–
Ji par la riviere de 1'emde,
a
l'orient par les com–
tés de Worccner
&
de Statford ,
&
a
l'occidenr par
les prQvinces de Oenbigh
&
de MonrgommeJ•i qui
font du
com~t!
de G.tlles .
On donne
a
la provinée de
SbrMvshtlry
trente-cinq
milles
d~
longueur, vin<Tt-cinq de laq¡'eur ,
&
cene
trenre-cinq de circuir . " Elle
con~ienr
environ huir
cens qultre-vingc.dix milfe
arp~ns
de rerre . On la
partage en quinze hundred< , ou quarriers . ll s·y
trouve une ville capirale qui porte fon nom ,
&
qnin–
zc gros b'>urgs
il
marché' ,
&
cem
l'oi xanre-dix étrli–
fes paroiffiales. Cinq de fe< places ont
droi~
de 'dé–
pucer au parlement d' Aoglererre; Shrewsbury , Uis–
)lo¡l's-Canle, Bridgcnorth , L•1dlow
&
W enl ock .
Elle en arrofée de pluGeu rs t·ivieres . La Saverne
la craverfe par le milieu ,
&
la 1'emde en nJQUÍIIe les
p arrics méridionlles de l'orienr a
l'occiden~.
D eux
peuples habitoieor aucrefóis cett-e pnotrée; les Cor–
.na v1ens pollédoient la partie qni en au nord-nord–
en de la Saverne ,
&
les O rdoviens avoienr l'aurre
p artie .
Enfin , depuis deux fi eclcs cecee province a produit
tane de fava ns illunres , que j'en dois nommer quel–
c:¡ues-uns;
~
pour plus d
commnrliré',
je les
raf–
femblerat fous le mnt de
Shrnpshir~,
fous lequcl en
pl us
connue la province dt:
Sht•.,vrbtw y .
(
D.
J. )
Sl-l
REW:SBU.RY,_r
Géo¡¡. mod. ) ou·
SALOP, en
Jacm
Sa!opta,
vil le d
A~~l ecerre ,
caoiralc de la pro–
vince du mOme nom , avec riere de duché. Ell e s'an–
p clle autrement
Sbrowsbtwy,
du
íaxon
Shrobb.s.bi–rig .
Les Gallois la nommein
Pmg1v•m,
i
\ cauCe d'un
b01s d'aubc qui étoit dans fon voifinage.
Cette vil!e efi
l'~ne
des plus bellas , des plus pcn–
Jllées , des pl us n chcs
&
des plus marchandes du
r oy:nune. Elle en lituée rur une colline , daos une
pre(qn'il e 9ue forme la Savernc,
a
1 )~
mili
es
de
Londres. Ell e el} ceime de bonnes murailles ,
&
parcagée en
b~llcs
&
lar~es
rues , qui compofeni
cinq grandes paroifTes . D eux ponrs de pierre , l' un
a
l'orient ,
&
l'aurre a l'occident' fcrvent
a
entrer
dans la ville.
·
Le voifinage du pays de Calles contribue beau.
c ou p :\
rendre oerte ville fl orillante . Ses habitans
font en parcie anglois , en partie gallois ;
&
comme
jls encendent égalemenc les deLlx fa ngues , leur villa
d eviene le burean dn commerce de ront le pays de
Galles. L es maoufaa ures y regnenr,
&
leurs frifes
fe débitcnt dans les autres provinces du roya ume ,
L e lord Charles T alboc, auparavanr comte de
Sbrcws–
bt~ry,
resur le riere de duc du roi
Gui lla~¡me
, avec
In dignité de recré'raire n'état .
Lo11g.
1
<4. 48.
/at.
H ·
+1·
(D . '].)
SHROP HIRE , (
Géog. mod.
J
ISa!opim(is comí.
tatun
province d' Angiererre , au tre,.nent nommée
Sbre wsb11rg ,
&
dpnf nous avons fair l'artid e; mais
je me l'uis propofé de
p:~ rler
ici des grJnds perfon–
nages qu'elle a produit dans les fciences ; il importe
:~ux
gens de leerres· de les eonnoirrc.
llaxter
(
Richard) , fa meux rhéologien non-con.
formifle, devinr un des chapelains ordinaires de
Charles 11.
&
refu fa l'éveché de Hereford . 11 mourut
en
1~91
,
dans un ! ge avancé . C'étoit un homme qui
auro1t te'Ju fon rang parll!Í les
plu~ favan~
de fon lie-
1orne .XV.
S H R
Itt
ele, s'il ne fe me pas
m~lé
de rrop de chofes ,
&
el!
parriculier, de répandre la métaphyfi que fur rouces
!o rces de fuj ers . TI mit au jour plus de cent livres,
qui n'ont point palié
a
/a ponérité , quoiq u' ils foien t
6crirs d'un ftyle touchant
&
pathétique; mais dans
ce grand nombre d'ouvrages, il attaque touces
les
feéles
&
t:>us les parcis ; ce qui luí fa tt honneur néan–
moins , c•en que
l'~ge
ohangea la maniere dJne il ju–
gegit des hommes, il devine rolérunr fur la fin de
fes j"lurs;
fl
fe convainquit de l'inj unice qu'il y a a
exercer des aaes d'inhumanité ' fous prétexre de fai–
re du bien aux hommes;
&
de maineenir le bon or–
dre da os
l'églife; enfin ' il apprir a délapprouver les
do.~lrioes
corcompues, plutót qu'a damuer ceux qui
les profefTent.
Son neveu
&
fon héritier ,
Baxter (
.Guillaume )•
l'e moqtra un excellent g rammaorien,
&
un forr ha–
bilc critique.
11
mourue en
1 7~3,
l\<Té de 73 ans ; il
é'roit rres-verfé daos la
myeholo~ie .
&
entendoit fort
bien la plílparr des lan!{ues
d~
l'u ccidenr
&
du
1
ord–
Ses
~orirs
lui ont acquis.beauco up de ré ura,tion dans
la république des lettres; il publia en
1719 ,
fon
G!o{–
.farillm llnttqtotatll//1 briMn11ieam m ,
d
1m
il
a paru une
feconde é'nitinn . en
1733 ,
in-8° .
avec des augmen–
eations . Son
G!rif!dritlm alttiqllitl{twn ¡·otnallo,.um
,
a
é¡é
donné depuis fa morr, a L ndres, en
1726 ,
ill ·S
0 •
Cet
ou vrag~
efi
r('mpli d' érudírion grammaricale ,
Son édition d' A,naoré'on a été effacée par celle de
M.
Pa~w ,
imprimée
a
Utrecht en
1732 , i11· 4°.
mais
dans
laqu~lle
l'aueeur n'auroit pa>dOtraiter
avec
rant
de mépris, les notes de Baxeer,
&
celles de Oarncs,
fur l'aimable pocre de Téos .
8 Yooke (
Robert), premier juge de la cou r des
plaldqyers.oommuns , fous le reg ne de la reine Ma–
rie, fe rendir par fon favoir, un des premiers jurif–
confultes de fon rem> ;
&
mourut comblé d'efiime en
I\)1 ,
ll ell auteur de dtvers ouvrages ele droir,
&
entr'amres de celu i qui a pour riere, le grand abre–
~é,
la
trattntle abritlgmunt;
c'ell un extrair alpha–
oécique de matieres choifies du droir de la Grande-
6retagne : il s'en en f:Jit plufieurs éditions, principa–
lemeqt
a
Londres , favoir
qn
r ~73 ,
1)76 , 15 86,
&c.
~
parmi ees éditlons, les plus
aocienn~;s
font ellimées
les meilleures, commtl
il arrive
ordin~irement
alllt
recued< de ce genre .
Gata/ie;·
(1'h m1<
l
defeendoit d' une an cienne
&
bonne fa mille <le
Sbropshire;
il 111quir en
1174·
&
fe montra par Con érudirion , un des favans anglois
du dernier fiecle ; il mourur en
1654 ,
a;·!
de
So
ans , c'é¡oit uu h mme d'une leétu·re prodogieufe ,
&
d' un jugement exaél en mariere de critique; f<;s
~u
vres
o~e
été re(iUei lfies,
&
imprimées
a
,U trecht ell
1698 , m .fo!.
•
•
Son dil'cours de la
nat11re
&
de /'ujirge
tftl
.fort,
ell:
le meilleur que nous ayon< fur cen e matiere : il
y
prouve avec raifon, r
0 •
qu' il
y
a
au~ant
de fuperf–
tion
a
un homme de penfer que certaines chofes dé–
plaifent
a
0 1eu , qui ne lui fo11r
r~ellement
poinr dé–
f.1gréables , que de fup pofe1· que la
créa~ure
a un
pouvoil' qu'elle
n'~
réellement poi nt .
2.
0
•
que plu.
fl eurs perlo nnes , vraimenr pjeufes, ont joué , &J'ouenc
oommunément , pa r délafl'ement
&
fans cupi tté ,
l.
des
j eu~
de hafard ;
&
que d'a urres gens du
m~me
ordre ' fe fonr trouvés
&
fe trouvent expofés
a
d i~
vers incon11éniens , en refu f.1nt par fcrupu le \ d'
y
jouer , lorfqu' ils y font
r.
ll icités par les pertonne$
avec lefquelles ils vivenr en relation <•u avec lefquel–
les i!s OnC des ménagemens
a
garder .
39•
que le$
rai fons l'ur lefquclles on condam ne ces jeux, ont été
caule de l'irréfolution de
b i~n
des gens, par rapport
a
l'ufage né'cefTaíre du fore dans les affaires férieu–
fes ,
&
de la vie civile ; par exemple , lorfque da ns
des marchés cornmuns emr'eux,
&
d'au tres cas fem–
blables, ils ont éré
con traior~
d'y avoir recours,
&
fe fo nr rrouvés dans l'incerrimde s'ils le pouvoient
l~gitimement ,
o
0
non.
Sa
di(ler~~rion
lati ne
1
d~
110vi
Te(tamcllti
ft.Ylo,
elt
une p iece curicufe;
il
y pro
uve
qu'd en furt iocer–
tain quelles lauifues fo nr· des meres
laa¡ues , mais
qu'en tour cas .
11
en fur que la larine n'ett pas de ce
nombre ,
puilqu'~lle
a bea ucoup de termes de la lan–
gwe fab ine
&
ro(eane ,
&
qu'elle tire principalement
ton origine de la greque,
&
fur-rour de la dialeéle
éolienne;
&
il
cite la-defTus O onyf. Halicarn
A nriq.
¡·om.
lib.
l .
Eull:arh.
in
(]i.tfyJf.
tib.
l .
Q u'nrilia n.
111(/it.
lib.
J.
c4p. v.
&
vj.
Y·~rro ,
de
li11g .
/at. lib ,
JV.
~
JX.
Suidas ,
¡,
voce
Naba .
J ultu<
s~a iiger ,
de plant.
lit•.
J.
Jofeph Scaliger
1
¡,
,f'tJlum. .
pan,
Q,
He¡q,