S
.E
V
1'\icola$
~ntonio r~por;¡d
<¡\le
p~r
us
1)10ts
filO:;
payr ,
on peur enrendre
.rou~
l'Efpagoe; .que d'ail–
le1JrS ,
19.
ce qui fell)ble fayodfer foo opinioo, c•en
que
Cervanr~s
dir, dans la
prt'f~ce
de .fes com!!dte·,
qu'émnt perir garson il avoit yu
¡¡
Shlille
.Lupus de
R ueda , un des plus célebres comiques efpagnols .
z9.
Que
l~s
furnoms
qu_~
pone Cervantes , font ceux de
f amilles illunres dt!
S<-Jil/r ,
&
001,1
ele Madrid .
Q uoi .qu'il en foir,
il
efr col)nanr .que Cervantes
é ofr bieo roal loaé
a
Madrid; c'efr ce qui pa.rotr par
l3
mwiere donf
fi
linit fa r elatioo du
vo~·age
du Par–
naife .
Plei!J
dt
fouci ,
dir~i l,je
.ch;rc/;_11i
wou
¡pzcÍt')llt
t>b{ctire
retraite.
11
u'avoit pas :\ fa morr d,tns cene
ville un meilleur domici{e . On
~dn¡i.roir
fi!s ouvra–
ges ,
&
perfonne ne lui dom¡a du pain ; il mouru_r dans
]'it¡digenc.e
l.
a
la
ho,n.r~
dj: fa }lation; mais
(Q_n
nom
nc
mourra ¡al)lats .
j'ai -trop anmfé les gens qui goilreot les écrirs ele
cer ain¡.rble
écriv~ir¡,
pour leur faire des excu(es
fu,r
la lol)gueur de foa arride,
&
je plains
ceu~
qui n'ai"
menr
pas
~
-la
folie l'alllel,lr de don Q\liehotte . Mais
te' paiTe
a
oeux ou rrois aurres ·hommes de lerrres ,nés
a
Shli/Je,
&
je ferai rres-court fur leur con¡pre.
{iox
de
¡'rfqrzi/lo {
Sébanif!n ) , en
l~rin
_SebaJJia–
tttJI
Fuxu¡
Mqrzil/u;,
dl
el
u nombre des enfans de–
venus célel,>res par leur 'génie
&
par let,Jrs
éru~les.
ll
n~quit
en
1~~8,
Philirre
H.
nQmma pour
prtkep~
teur
de
Oom
c.rtt\ls,
J\fo~illus,
qui éroi.r alors
a
Lou–
.vain; il s' ef!Jbarqua dan'$ les Pays.-lhs po\lr erre plutor
al)pr~s
<ju ¡eu¡¡e pri.nce ,
TI
fir naufrage,
&
périri\ la
fieur
(,le
f.J 'Vie,
)1 '
publié avant
!'!<,re
de
z.;
3 DS,
tY.
;(JQ
cQmmenraire latit¡
in
Plt~tonÍI
" Tim4mn ,
lr.
De
_cu11.(cri~tlldfJ
/Jiflorja,
libe{
!tu.
¡"_.
De regna
1
f7
reé¡
Plfl
¡tlltiOIJ<
,
/tbrt
trn,
~e .
·
/J1U119rif;¡
!Nicolas), médecin
1
floritroit au xvj .
[¡e~le , ~
rr¡ourttr en
1; ¡8.
11
(e 6r
~l)e
grand!' réputa·
,tion par
1~
prati<¡u.e de fon are,
&
par les ouvrages
qu'il n}it
~u
jQur . •·"·
f)•
.fe ftpJda
pel}a
in
ple11ritidv,
)iif .tlt ,
1)39,
ÍIJ·4"·
2°.
De
rofi,·,
I(Ja/ÍI
citrÍI,
au–
rantiú,
q
liiiJUIJii1
1
1\-•Hl;Jer pire ,
1 )~;,
in-49,
¡
0 .
0•
jqi
tjrQf{t¡I rfe
'"'
/l;di<JI'
a
Séville' 1
>74'
¡,,
4·-
Ce
~ert¡icr
IJ vr_e
a
éré rn¡<juif en anglois
~
el) fqnsois
1
par
~nto111e
<;ol1n ,
·
Pit¡tt{fJ
f
J
e.tn?,
cb~r¡logiery , et¡tr~
<J,uts la fociéré
des jél uttes
J!lll i7~•
6¡.
rnnurur
~n
i63 7
arré
de
So
án1 . .
S~s comment~ires l~ rins
fur
Joh
&
fu.:' I'Ecclé–
fiafle, formenr quarr_e vqlurnes
i1¡jol.
~
fte chevalier
DE 'J.AVCQVRT . )
·
"Sh¡ L L~ ;
·(
Ghg.
111pt/. )
ville de 1'Amérique (e p.
ten¡rionale,
·v~rs· Je
bout
occidenr~l
de l'ile de la
] h
1n:tique, afl:ez prl!s de
la
mer, avec
Uf)
port,
ftM!J,
1~9·
3S.
lam .
18.
42.
(
fJ.
J. )
· !¡EU_!Lj.,.ETS, f.
m:
(
Mari!Jt . )
<·e fon
t <jesplan ·
¡:h~s
qui fo t¡t
p
0
fées lj¡r les parties inféri
_eur.es.&
fu,
p érieq rq du f:thord , qui couyrent l'épaiOe
ur dubor. ·
d:,u~ e ,
&
q4i
en¡pJ!ch~nc
de pourrir les membres elu
vlrtleal) er¡
y
enrranr .
Q,¡
appelle
b{ltlteu"
de
feui!–
je¡;'
la
r~rrie
du coté
dt¡
vai(j'eau con¡pri!e et¡rre
1~
ponr.
&
_les
f~ bords.
,S~VI~,
v.
n.
!</rmt¡, }
r.unir, ch:\rier; la cour .fo–
!I)Ít
conrrc
l ~s
gens
d~
roue
fub~lten¡es
9ui fcmr
n¡~l
!eur Jevc¡ir .
.
· St vt R
1
f.
m.
~
Am_i_lf· rQm,
}
nom el
1
un oflicier
!=he~
l es
l~nmains .
!1
y
av.rit deux
for~es
de
flpirr:
les pre–
¡l¡iers érqient
cl\!S
déeurions qes fix
d~cu ries
des
Ghe–
;yalkrs rooni•¡s . Les Cecqnds éroier¡r
l~s prir¡cipau~
,ó/fjcfers de.< colonies
1
artx(juels Ol) acaordoir meme
)e rirrc
d'
Auguflater .
!,e trmlalaiQtJ de Pérrone efl ti–
trt de.Jéyii·
~ugune,
·a
u pié du rropqée que jui
éri~
geq
G'
hnamus fór¡
rréforier ,
(D.
J,}
•
~E.ULI\GE
, (. m. {
{;ommerce .
)
rerme norm3nd
HUI hg-ntfÍe
raga(illng_t :
f/qy ez
MAGASINACE.
. SEO LE ,• .
f;
t¡guilie en
~orman!Jie
11¡agnft11 · {/oye;
M'!\~4$P!
·
.
-
.
;iEUbJ,.O
, (. m.
~
Dr91f
p~utun¡.}
le
fiullo•J,
(etl–
!~11
ou
./illalf
de teFre ,
~ qu~rre
piés de largeu·r,
&¡
!=Cllt vi!'Pt piés ele i? ngueur.
Tl-f'fJ9tJX , ( O .
J, }
SE:UNfl\llA, (
Geqg.
t¡IJp. }
ville de l'lbérie. Sera,
):>on,
f.
XI.
p.
10 1.
dir
.qu'ell~ étol~
b!rie fur un ro,
éher au. bord de "Aqg4S'
4
t~i~~
nades de
~~ vill~
H~rllJOztq,
(D . } .
)
~~U RE
Qt!
SEURtUi ,
(
Géog.
mod. )
en latín bar,
p3r~
!jt¡rr.•!{lt/11/ó
petirc vtlle de frlnce dans la Uour,
r,rogqe
1
fur le bqrd de Saor¡a
&
du
~ioc~fe
de Ue–
fan~on. ~~ _Y .~ d~~
nuguntns, des capUC!IlS, deux COU·
yeus de reiJgwutes
&
uq
colleg~ ,
Elle en 13 douziemc;
~ui
dépuce aux
éía t~
de Bourgo¡,¡ne , ( D.
J. )
S¡!uR~, ~<\ ,
(
q(og.
mqtf. )
rjv¡~r\! d~ fr~nce
en
J'Qi
1
SEU
<tOU •
tlle ,commence
~
parter bate3U
a
Í
jecce dar¡¡
la
mer an-de!fous de
~-!Jran· .
O n a pelle
communémeor cerre riviere
Sm rt nior;oifo ,
pour la
di(}ing-uu de Id
Sm re
11antoifi,
IJqu~lle
rombe dm s ·
13 Lo1re pre de Ndnre .
r
o. ] .
)
EVI~'ER,
v. ag.
(.Gr.4Qtfl/. )
c•en Oter
i
un enf:tnt .
l'ufage du Jair de la nourrice,
~
le futre pJtrer
a
une
nourrirure plus folide .
IOVREil,
(
JaJ't/in•ge .
l
on dit
fi vrer
u
o
ar re, une
m3rcorte qu:wd oo la fépdre du rronc d'ou t>lle pJrt,
&
qu'.elle a p.ris r)lcine dans la rerre . C'etl Jinti que
l'on éleve les ifs, les rilleuls, les coignatliers ,
les
orangers en parri.e ,
&
Je
aurre arbres de fleur,
1~
charmi11e
&
.la vigne .
SEU&ETE , f.
f. (
Comtl'i~r. }
atrurance, préclurioo
.c¡ue ceux qui négocient
&
concradenr enlemble, ont
comome de prendre,
&
doiven; prendre pour
n' ~rre
point rrompés. La parole, ou au plus l'écrit des hum–
mes' clevroir erre '
&
en en effl!{' 13 plus "rande fu–
reté des
honn~tes g-~ns;
mais la malic.e
&
fa
cl¡icane
de la pluparr , obltgenc fouvenr ¡;le pr_ct¡dre tl'autres
précanrions, mtme
avec
ceux qui oor le plus de ré–
¡mrariQn de
probi~é,
&
e'
el}
ce qu'on
~('pelle
prendre
{es fillreth.
Le caurionnemenc, le nanrif!emenr , le'
gagi',S , )es endotlemens, les foufcriprions ,
& c.
fo nt
ural)t
.Qc
fitJuth
que l'on peur prendre fu ivanr le ca.
aélere
des
gens avec qui l'on rraire, ou des all3ires
.done il s'auir.
Di.'!.
de
Coním.
1
O.
J. )
SEU
N~,
f.
f.
(
Pécberie . )
on nomme 'ftufoe en Bre•
tagne, un
gr~nd
ljlet ou el'pece de fenne, rlonr fe fer–
venr les équipages des vai{leaux qui vonr.
i\
la peche
el<!
la morue, pour prendr.c le perir poHI<.>n donr on
fai t
l'~ameson
des lignes a¡•ec lclquelles on péche la
morue. Chaque blrimenr a ordi¡¡airel)lent JrOÍ5
fiuj–
JUS.
f/oyez
S EINE .
( D.
J.}
S/i U VO-MONS, ¡G;og.
anc. )
n¡ontagne
de
13
Scandinavi,e, P line,
lib.
f/7.
¡ .
xiij.
en fait
¡me
mou.
r-Jgne imrnen(e, égale allx monrs Riphées . Tous les
Géographes s'acc(lrdenr
~
dire que Pline défignc par"
h\,
cerce grande chaine de montagr¡es
q~i
s's!rend en
forme de croitlanr, depuis l'exm!miré feprenrr ionale
de
)~
Scandmavie,
&
vienr fin ir au promontoire Cim–
brique , apres avoir rraverfé roure Cj.'tre grande pe•
ninfulc . Cerrc monragne efl connue
~ujounj'hui
(ous
dilll!rens
noms;
une parrie enrr'aurrcs ' t'fl a¡>pelléc
,St 11r
¡;
on donne :\ une :turre le nnm efe
Suia
1
&.
a
une
froifi eme celui da
Do(frpfit!.
(D.
J .
)
Sf.J(, ( Géog. 1//IC. )
'Ex ,
SE
XI
0 \1
SEXTI ,
car ce mot
s'écm différemmenr, Yille
d~
1'
El'pagne bétique . Pll–
. ne,
lib.
1/1.
,..
j .
donne :\ certe ville le furnom de
f'ÍI'/1111/JI
JuiÍtlll/;
&
les habitanS fonr appellés
J$.v:ittmÍ,
par Strdbon . On croit que c'efl prélenrement
f/el~z¡+falgga.
(D.
J.)
1
SE,X~G ENAII~E,
f.
m.-& f. (
Gram.)
q_ui a acrcint
l'~ge
cle
6o
ans .
11
y
a
efes c:tfuines qui clitpenfenr les
jtxngmairu
du jetlne .
Gc a•
en pas l'age , mais l:t
n~cellir~,
qui difpcnle des lois . La loi P:tppi:t
Pappe~
<jéfend le mariagc aux
fi_.yag éntlires.
SEXAGENE, (f.
( Gram. )
la fixieme
par~ie
du o
zodi~que;
le
.feJfagme
en done de
6o
deg rés ,
~
com–
prend deux
fi~n~s.
S!$XAGE!YARJUM de ponte t{ejíu re, ( Hifl :
Rum, )
privcr un vieillard fex,¡genaire ( c'efl:-a-dire qui
a
6o
ans }, du droit de donner fon [uffra"e dans las
éleé\ions
il
Rome¡ paree que le peup_le parfoic lur une
el pece de perit pot¡t, pour aller ¡etter fa ballorc
dans l' urne pour élire les maginrars ,
6¡
on rejNtoit
les vieillards qui avoient
6o
ans
1
au casque quelqu'un
~e
cet age fe
préf~nrar.
(
D , J . ¡
SEXAGÉSIM.\LI; , adj. (
;1rithméf,
J
les fraEtions'
flxagijimalcr
lonr de§ fraéltons dont les dénomina–
~eurs
procedent en raifon
texagécupl~¡
par excmplc
•
•
t
r
d
t
u¡te pnme ou une mmure ::::;: -
6
,
uoe,econ e::::-
6-,
1
1
o
3
00
11ne tierce ;;::
Jt
6
ooq Vqytz
DEO~É
1
MJN!JTE,
&c.
Autrefois on ne fe fervoit que des frJé\ions
fixag;.
Jima/e;
dans les opérarions·alhon0rr¡ique ,
&
0 11
s'cn
fcrt encore dans
bien
des cas,
11oytz
LoGISTJ Q.!.JE. Ce–
•pcndanr l':trithmérique déciinale eft aujourd'hui fort
¡!n ufage, ménw
d~n~
les qlculs atlrooomiques.
D ans ces fraé\ions
1
qu'on
nomrne
~utli fr~fliqnr
¡sftronomique~ '
le qénominateur
ér.mrrou)C?ur_s
6o '
ou
un mulriple
de
6o,
011
le foqf
entendordmatremenr,
&
on n'écrit que le numérareur qu'on met plus bas.
¡\inli quand on' vo'ir 4o.
s9'·
¡~".
; o"'.
16"".
il fau r li–
re 4 degrés,
)9
minutes,
p .
fecondes d' un degré, ou
6o
parrics d'ilne minute ,
10
tierces,
16
quar¡es'·
&e,
fo~rz fllo\~IIOif.
t;:IJam.brrs .
(!! )
·
:lE·