ll.O
SHE
ínfluence,
&
qu'un c:aya des janiOaires ou des gra–
b es rrouve le (ecrer par fes inrrigues de gou verner
malgré le pacha
me
me .
Pocock,
difcription d" Egyp–
te,
p.
16J. (D .
J.
)
SHELF,
r.
m.
¡
Min~ralog. )
en
ce
que les mineurs,
pa rti culieremenr dans les mines
d'~rain,
appellenr
la
terre g laifl:
ils enrendenr par-la une furface imlgi–
n aire de la rerre, que la feeou{Je des eaux du déluge
n'a
jamais pu ébranler: ils prétendenr que roures les
v eincs de plomb
&
aurres minéraux éroienr paral–
leles
ii
cene couche de rerre ; que aependant depuis
le déluge les unes fe fonr élevées
&
les aurres ren–
foncées.
Par
.riJt!lf,
ils entendent cerre furface dure ou en–
" eloppe ele la rerre qu'on renr.onrre fous la rerre
fran che,
&
qui ell ordmairement de l'épai Oeur d'un
p ié; car ils íuppofenr
qu~
elepuis le déluge la rerre
a acquis une nouvelle enveloppe ele rerre végérahle,
ou .qui ell relle qu•elle
a
éré form ée par la corruprion
d es
vé~érables
&
eles anintaux .
Voy.
D ÉLUGI!, S T
RA –
T A ,
Fo>S ILE , MINE,
&c.
SHEPEY, (
Géog. mod. )
lle d'Anglererre, forrnée
-p ar deux branches de la r iviere de M edway, door
!'une coule
a
l'o~cidenr
&
l'aurre
il
l'orient . Cette ile
p eur avoir environ
1.0
mil!es de rour. Son terroir eft
ferrile
&
ahondant en
p~ruras-es.
On y voit deux ou
t rois bons villages ourre Quérmborough, gros bourg,
:accompagné d'un chlceau , bici dans le
iv.
fiecle par
Eclouard
[(f.
Ún croi.r. _que
Slupey
en la
Toliapif
de
P roloméc,
l.
Jl.
c.
tlj.
(D.
J.)
SHEQUE, f. m.
(Hijf. onc. )
les
Arabe~
nomrnent
.rfíeqttes
les chefs de leurs
m
bus . Les anciens Grecs
le•
appelloienc
phylarquu;
ce fur un de ces
.rheqttc.r
ou
phylnrques
ar~hes
qu¡ , femblables
a
Sinnon , eur l'a–
d rd fc de f.t ire
~ourer
a
Crarrus un plan de guerre
c onrre les Parrnes, done le but éroit la perre de ce
g énéra l,
&
il
réuffit -dans fon projer. Les anciens' ne
s'accordenr poior íur le véritable nom de ce fou rbe
fi célebre dans l'hilloire romaine; Dion Caffiu< le
nomme
Abzaru.r,
Plu rarque
Ariamne.r,
Florus
Mt~zeres
&
Appien
Acborus .
Quoi qu'il en íoir, l'armée
fur taillée en picces; Cra(fus périr dans des marais
plei ns de fondrieres.,
&
fa M fai te fur le pl us terrible
échec que les R mains cu(fenr e0i.1yé dcouis la ba–
tai lle de Cannes; o n leur ¡ua vingr mille hommes,
&
il y en eur dix milie de pris . Arrabaze
r~:¡ur
la rt ce
d e Crarrus
a
u milieu d'un tellin de noces ·
&
la joie
fut rell e
a
cerre vfle ' qu'on vería de i'or 'fondu daos
la bouche ele cerre
r~re ,
pour fe moquer de la íoi ( in–
-faciabl e q';le ce rornain avoit rouja urs cu de ce
méc~
.
Dion Calhus, /.
11.
c. /.
Florm , /.
111. c.
iij. ( D.
7.)
SHERAR~IA,
í. f. (
Botatt. )
nom donné par
M .
Vadlant a un genre
de
planee , en mémoire ele
G uilla ume de Shérad le plus fameux boranill.e de
Con
fi ecl e .
L1
fl~ur
de ce genra de planee cll labiée ,
&
n'a
q u'un pérale divifé en cinq parries par le borels ;
la levre íupénenre en conti ene denx ,
&
l'inférieure
trois; Ion ovaire qui cll pla cé a
u
fond du cJIJce
M–
génere en une capfi.Jic feche qui conrienr deux fe–
m enees oblon!!ues . L'on eur •J'>Uter que íes
f~u ille~
n n1flenr deux
a
deux,
&
oppoíées : Miller en compre
crcize efpeces. (
f).
J
)
Sl-JERBURN , (
Géog . mod
)
~ros
bour
ché d' Ang lcrerre ,
eh
s
o .,rlershire , vers le nor<l de
la vallée nommée
Wbite-hart .
Ce h,m rg- a écé aurre–
fois ville épo fcopale , donr AJelme fur le"premier
év~q ue en
703;
cer
év~ché
fur uni dans le xj. fi ecle
il
celui de Salishury ,
&
y fur
rran~ferú:
mai le bourJ
de
Sherbum
demeura 1ux
é~~qnes .
(O.
J
)
SHE UF,
r.
m. (
Hijl. mod. )
ell en
An~lererre ,
un magJilrar d nr le pouvoor s'érend fur rourc une
province,
&
donr le pri nci-pal devoir efl J e fai re exé–
curer les fenrences des juges , de cho ifir les juFé<
&c.
C'ell , pour
~inri
J ire, le g rand prcvllr de la pro:
vmce. Les.
sherift.
éro1ent a_urrefois ch01fis par le
pcuple: aUJOurd'huJ c•cn le fou verain qui les nom–
me en cerre maniere . Les juges préfenrent fix per–
fonnes de chaq_ue provi nce ' cnevalier ou écuyers ri–
ches; de ces hx le confeil d'érar en choific crois ;
&
p~mi
ces
dernier~
le roi donne Io n agrc!menr
~
celu i
q u 11 vcu r . lis ér 1cnr auffi
anci~nnemenr
plufieurs an –
uées de íui re
~~~
charge: préíenrcmenr on"lcs change
tous les ans ;
,¡
n'y a que celui de W eflmorlond dom
la di_gniré foi r héréd1raire dans la famille u comre
.de T aner . _L es
.rberift
onr deux fnrres <!e cnors.
L~
Ercmiere
k
tiene rous les moi par le
.rberif
ou
f
m
Jubfl.itut qu'on appelle
under .rherif
ou
.fou.r-.rbtri(,
SHE
qui juge les Clllfes de la province au-derrou' de
<40
(chelings . L'1utre cour
re
ricnr deux
~
is l'année1 un
mois apres P.lqucs ,
&
un m'>is aprcs
la
SJior-MJ–
chel . O n y fait
il
rechcrche
d~
coure oll'enfe cri–
minelle conrre le droir courumier, hors les ca excep–
tés par a e du parlemenr. Les pai rs du rovJumc
&
tous ceux qui onr dro1t de reni r de !emblable cours ,
fonr e"emprs de
13
juriídiction ele cclle-ci C'ell cn–
core un des devoirs du
.rberif
de rendre
l b
rréío–
rerie toures les raxe publ iques, le; amendes
&
les
fai úes qui íe (onc fai res d,111s les provinces, on d'en
difpofer fui vam les ordres du roi. Quand les juges
foot leurs rournées d1ns les provinces, le
rbuif
dQit
prendrc foin qu'ils fo icnr bien rec¡us
&
bien gardés
rout le tems qu'ils fonr dans la provincc dont il en
fNerif.
A Londres feuleonenr il
y
a
deux
.rlm·ifr
qui
porcenr rous deux le mre de
.rhrrif de Lonilres
&
d' Midleflx
provincc ou Londres cfl íiruée . Dlns
chaque provi nce, le
.rhrrif
a un íublbrut qui
f~it
prefque routes les afraires,
&
donr l'empl i efl fixe .
E tat de lagranie Brctag1u jius G•orge
11.
to!ll!
1/.
pag e
188 .
SHEfTI
011
CHETTI ,
(
Hi/1 . 11at. 8 3t. )
~rbri(f.!:lu
des Indes orientales qui p roduit des baies .
Sn
racine
pilée
&
pnfe dans de
l'e~u
froid.e , appaifc l'nrtlcur
des fievrcs chandes, arr!re les crachcmcos de íang.
Le
bem-.rhetti
cll un arbrifleau de la mcme c[pcce,
mai done le fruir ell plus furine ux
&
plus doux que
celui du premier.
SHIITE
ou
G HTITES,
f.
m. pl. (
Hifl .
mod.)
Dc–
puis en vi ron onze fiecles , les Mahornémns fonr pnr–
ragés en deux feé1es pr incipalc qui onr l' uoe pour
l'au rre tome
Id
hai
e J.:>nr le d1ljmrcs de relig10n
pui(fenc rendre les hommes capables . Les ¡tartifans de
l'une de ces ieétcs s' appellenr
Somtitu,
paree qu'i ls
atlmerrent l'autorir<'
d~s
rradirions mahométJncs con–
tenues dans la
Som111 1/oyez
ccr
m·t i.·lr
Les •Jnnicej
doonenr
a
leurs aJ ver(aii·
s
le nom
d
Sbiiter,
ar
o'll
ils aéfi <Tnenr des
bérétiques. de s fl."lnires' des gmr
abomilt~blu,
nom que ecux-ci rerorqucnr l1bérdlemeur
a
leurs adverfaires .
Les
Sbiitu
fe foud ivifent, dir-ao, e" foi xante
&
douz~
fefres qui enchériiTcnr les unes fur les aun·es
paur leurs exrravaganccs. C'ell Ali , gcndre de Ma–
homcr,
&
íon quacrieme iu ccc(J'eur ou colifc, qui ell
l'objer de leur q ·1erell e avcc les S.:mnite
&
les
1
a–
reiires . lis précendent qu'Abubecr, O mar
&
Orm:u1 ,
qui onr iuccédé immédiarcmenr :\ Mahomcr, n' éroienr
qu
des "uínrpareurs;
&
que
la
fouverainc.ré,&
1~
pon–
tificar des M 1fulmans apparccno1t de tlr'>Jt a
Ah
&
i
la famille .
N 1n
conrens de ces prérenrions, quelq ues
Sbiites
íou_tlcnnenr qu:Ali
~ro
ir au-dcrrus de la_
con~~rion hu mame ; que D1eu s ell man1fené par lu1, qu
11
a pJo·lé par
1":1
bonche .
lis
1~ .
préférem
3
Mahomet
lui-mé 1e. D'aurres, plus m1ngés , les mercem fu r la
mé ne ligue ,
&
dilene
qn'ilrfl rejjemblmt aulfi par–
fairemmt que tln1x corbe:un::
ceux-ci s'apnellcnc
Go–
barites,
c"ell-il-dire,
parti(imr. de la fl.'l e de.r cor–
beaux .
Q1 iqu'Aii ait
éc~
arra,hné, il
y
a des
.tlliitu
q UJ fourb menr la divinicé: ils arrendcnt íon fecond
avéoemenr
a
la fin du monde, ce qui nc les
cm:J~che
"'nr
d'.lller faire leurs Mvorions :\ Cufd ou cfl fo n
rombc:lu . Le reípeé1 des
Shiitu
'lUr
Ali ell
ti
~rn nd,
qnll
rour~s
les
fr>i~
qu'ils le noonment, ils ajourcnr quc
Diett glorifie
f:t
face .
L~
f"urn
m
q~:ils
IUJ
d nncnt
efl celui d
/ton de Duu .
l es
Slmte.r
n'arlrnerrent
poinr la
joJm~ :
ils rrai renr de menf"oJnes.
&
de
r~vc
r ie< le rraJ mons conrenucs duns ce hvre.,
f/oycz
So,
NA.
To•s ionr le motifs de la haine 1mplacable qui di–
viCe les onni re>
&
les
Sbiites.
Ces querelles qui
•Jnt fait couler des
B
r de fang, fubfillenr encore
<i• ns toure leur force entre les Turcs qui fonr Son–
lll tes,
&
fes Perfans qui fonr
Shiitu ,
omfi que les
T
3
rrves-u,becs
&
quclqucs pnnces mahomérans de
l' lndofla n,
S H 1N , (
Glog. mod.
)
la
e
d'Ecorre Jans
la
pro–
v,ncc de Surherland au
fi.Jd-euefl: c'ell le plus con–
r.J~rable
des lacs de certe provincc : on lui donne
elouze milie de Ion rueur ; mais
il
efl fing ulieremcnt
érrnir,
&
fe
décha~ge
par une riviere qui prend fon
nom .f D. '}.)
HlPHAVE
011
SHEPHAVE ,
( G~og.
mod.)
perir gol fe d' lrlonde daos le comcé de Ounghall '·
~ur
la cure fe renrrionale, au couchanr du lae ile w•he,
donr il n'ell féparé qoe par un nerir cap.
( D . ].
~
.
SH lP-MO t EY,
(Hifl.
d".AIJgl. )
Ce mor lígnohe
argent dt vaiffiau,
o u pou r
k s
vai{Jeaux . C'en U11C
raxe