MOR
ou moins re.mplis
d~ pu~
&
de
.,..
vt,
ruivant
1~
degré
de la maladte,
&
rten
d
plus; ún trouve les vifccres
&
toutes les aotrcs parties du corps dans une parfalte
fant~ .
11,.
s'agit d'un cheval morveux
proprem~nt
dit,
paree qu
ti
y
a
une outrc maladie,
i
qui on donnc mal·
a-propos le nom de
,,.,ve;
d'uo che\'al oniqucmcnt
morveux ,
~arce
que la
mo•vc
pcut
~trc
occompagnc!e
de quclquc autre maladic qui pourroit
alf~étcr
las outrcs
1!3rtiCS,
'
Mais le
.t~molgnage
des yeux •'appuic de preuves
tf–
r~c9
du rstfon nemeot .
1°.
11 y a dsns le che'lal
&
daos l'homtna des plaics
oc
des
abrc~s
qui n'ont lcur
fi~ge
que dans une partic
¡
pourquoi o'eu t<rou-jl pas de m!mc de la
m•rvc!
:1.'".
11
y
a daos l'homme d:s chancres rongeans aux
levres
&
dam le ne
0 ;
Ges
ah~ncres
n'onr lcur ti<!¡¡e que
dans les levres
011
dan~
¡e ne:l ; ils ne dontumt aucu
ti–
g~e
de leur
ctill~t¡co
aprcs leur
gu~rifon
locale . Poor–
qnoi n'en fcroit ·il pas de
m~me
de la
moi'Ve
Qtns
le
phcul?
,
.t ·
L.a
pul rnonie ou la ruppuration du pomnon. n'af–
fetf que le poumon; pa,urquoi la
>JIDrvt
n'arfcéteroit·el·
le pas uniqucmem la membrane pituitairc ?
\4°.
Si la
m•rvc
nléfnit pu
~bcale,
ou
~.ce
qni ell
13
mlme ohofe,
fi
elle venoit• de la corcoption g4nt'ralo
das humcurs, poorc¡uoi. cba'lue. partic du cotps, du •mo:ns
cplle¡ qui ront d'uo m!mc11ifru que la menlbrane pituitaire
e'e(};-i,dire d'u11 tifru mol, 'Vmf3ilcu¡
&
gl:mdoleu~
.• .tels
que le cerveou, le poumon,
ic
foic,le pahcréns, la ra·
te,
&,e,
nc feroicru-eUes
pa;
atieól~es
de. .memc que la
~emhrane pituitaire~
poúrquoi ces parties ne farnienr-ol·
~~ pa~
affeaées, plufieurs
&
m~me
tnures. i-la-f.ois ,
pt~irque
toutcslts parties foot également abrcuv6es
&
nnur–
ries
de
la ma!le des humeurs,
&
que la cirou lation du
fang' qlli eíl la fource de rontes les humeurs . re fait
~~~k~entt
daos toutes
le~
porties ? Or il
en
certain que daos
111
.ft'Or'Vt
proprernent dite,
IOutCS
les p>r!ÍCS du COrpS
f.ont parfaitement r&ines, except.é la membrane pituillire.
Cela a éte
d~
mootr6 par un grand nombre de difretHons .
f
0 .
Si dtllS la
,.,.1\'Ve
la maae totale des ,humeu rs ctoit
vicióe. cbaquo humeur paniculie(e qui en <!mane
1
le re–
coi!
a~ffi,
&
produiroit des acoidcns daos chaqlle partie;
~
mo""
ferott daos le cheval,, ainíi que la vérole dans
l'll..a>mme1 un compofé de toutcs Cortes de maladie•\
k
elleval mai •riroil, ('Ouffriroit' languiroit
1
&
pÓriroit bien–
t6t; des humeurs vic:iées ne Tpeu11eot pas entretcn'ir le
corps en Cantó. Or on fait que ·dans la
mo•vc
le chel'al
' ne fouffre point; qu'il n'a ni tievre ni aucun mal , dxcep–
té dans
1~
membrane pituitáire; Gu'il boit
&
mangc com–
l"e l l'ordinairc; qu'il fait ¡outes fes fonétions avec ai–
f•nce; qu'l! fait le
m~me
fervice que s'il n'avoit point
d~
mal ; qu'il efl gai
&
gras; qu'il a le poi! lifre
&
rous
le
li.gncs de la plas partitite
fam~.
Mais voioi des faits qui ne b i!lent guerc de
lieu su
doutc
&
l la difpute .
p,.,..;,~ F~tit.
Souvem la
marw
n'affeéte la membra–
flc
pituit~tre
que d'un cOté du nel:., done elle efi looale:
fi
e(!e ttoi¡ dans la m:life des humeurs, elle devroit au·
moins
atta~¡uer
la mcmbrone pituitaire des deux cótC:s.
/1.
F11í1.
Les coups violens rur le net pcoduifcnt la
mor'llt .
P ira-t-on qu'un coup porté fur le ne1. a vicié la
marre
des humeurs
~
111.
Fait.
La léíion de la membrane pituitaire produic
b "'"''" . En IH9 au mois de N ovembre,
apr~s ~voir
t¡épan<!
&
gu~ri
du trépan un chcval, il devint morveux
paree
c¡ue l'inftammation re continua jofqu'a la mcm–
brane puultaire . L'intlammation d'une partic ne 11\Ct pas
la
corrup¡ion dans touces 18§ humeurs,
IV.
F11it .
UQ
cbcval fain devient morveox prcfque
!ur·lc-champ, li oo lui fait daos le
OC'L
des injcélions acres
~
corrofives_ Ces inJeaions ne 'l'icient pas la malfe des
hutn~urs.
V . Fait.
On guiri! la
morvt
par des remedes topiques .
M .
Desbois,
m~decin
de la facnltl de Paris,
a
guéri un
chev~l
morveur.par le moyen des injea .ions. On ne di–
u
p~s
que les injeétions faites
d~ns
le net. , ont
~;uéri
la
m afre du
Can~ ;
d'ou M . de la fofre le fi ls oonclm que
le liége qv'il lui affigne daos la membrane J'ltuitaire, ell
fon uniquc
&
vrai fiege .
Voyo:.
lti-dtjJia
fa Dijfue. fw
/11 IJIIT'IIt
1
j,pri,./t
t1l
1761.
MoR
Vl:
1
r.
f. (
']ardi>MJ f
o)
maladie qui rnrv ient au¡
chicorc!c
&
aus la¡mes ; c'e!l une efpece de pourritur.e
dllnt le no
m
a écé fait de fon
arpe~
o
On dit
3U
m
mtr'V~,..
..
MORVÉDRO,
Dll
MORVlÉDRO
(Giogr. )
an–
cienne ville d'Efpagne au royaume de Valence .
Ce
rom
les reflts de la f.ameufe
&
infortunée Sagonte, baue par
.1~
ZacyllJhiens.\o c¡ut lui
~voient
donné le nom de leu¡
'TMII A .
M O S
J93
patrie . O n l'appelle 3u¡oo rd'hui
!IIorvtJ.o
,
en htin,
Jll uri
vtJ.-eJ,
i
caofc des vi<illes murailles qui
s'y
trou–
vent,
&
qui nous rappellem encore par ce> trifl<s ve·
fiiges une partie de la
~rm1eur
de l'ancienne
agontc .
On
y
voit en entunt fur la pone de la villc one infcri ·
púon
a
demi-effacee,
en
l'honneur de Claude
11.
roe·
ccí!'eur de G alien .
A
une autre porte on voit une rete
d' c\nnibal fJlte de pierrc . Pres de la carhedrale fe voyeut
les refles d'un
,.¡.¡¡
amphitc1tre de
3f7
pit!s d'écendue
avec26 bancs !'un fur l'aarre taillés dan¡ le roe ·
&
ck
b.uH!5
&
lei voOres dtoi<nt d'unc !lrudure
(j
foli,de qu'
ils fe font confcrvés dcpuis tant de liecles .
'
!11or'IJ.dro
ell íiruée 3
:1.
milles de la rncr, íiir un ro–
cher élevé, au bC>rd d'une riYiere qui porte Con nom
&
quelquefois celui de Turulis, 3 4 lieucr de Valence:
L ónl(-
17.
-:¡6. '"'·
3_9·
44·
(D.
J.¿
MORVEUX,
( Ma•lcha/1, )
n appclle
ainfi
un
cheval qui a la morve .
Vaya.
Mo RVE .
MORRIS,
C
rn. (
C•mm.
&
Hifl.
moJ. )
nom pro·
pre d'une. monnoie d' Efpagne. Le
111orris
ctoit d'or; ce
fu t
le roi Alfonce le fage qui le fit baure .
M•rris
elt
di t par corruption de
rnara~'lJcdis.
,
HORUN
DA, ( G(og.
ant'. )
Ptolo:née nomme deux
vil!el de l!e no
m,
!'une en Médie, l'autre dans l'lnde
1
en-de~a
du
Gan~c .
(D.
J . )
MORVOLA'NT, f.
m. .,,
ttrmt dc Blontiicr,
c'e~
de la foie melée qui torppe dans le déchet.
&
qui cm–
·p~che
In fui te du dcvidage.
- MQRXI,
r.
m. (
MrJuint . )
nom d'une maladie pe·
/lilenriellc communc daos le Malabar
&
dam plufieors
outres COI)tr<!es des lndes orienttles.
MOSA,
(
Gl•l(r. anc.)
no
m
latin de la
Me~
fe; nous
en avons
par!~
fuffifamment rous le nom moderne , ao–
u.ntdu·moins que le plan de cct ouvrage le permet .
Nous ajQuterons ici que depnis Céfar
juCqu~i
nous le
cours de ce fteuve a
~prouvé
bien des chwgemens .
ll
efi arrivé que cene grande rivkrc, qui charrie fans ceOe
avcc die quantité de limon, s néceflúrement bouchc
fon lit en plulieurs endroirs, & fait a1Jieurs dcs."allerrif–
fernen< <onfidérables. Si a ces caufes l'on joint les dé–
bordem,ens•o¡dinaires du Rliin,
&
dont la
MtM[t
ro~oit
f3 p3rt par le W aha1
1
on n'aura pas de peine
.i
com–
prcndn: que d'un córe elle a pu chsnger
do
cottrs,
&
.qua de l'aUire elle
n
díl portcr
i
ron embouchurc de
nouvelles
t~rres
dans
des
lieux que
ll
mer couvroit
~u
paravanr . C'eU ce que M . Vao·Loon
3
lanmmenLex–
pofé dans Con
li1.-c "'rs •ntitf1titls
d tJ
B11tat-ts;
j'y ren–
voie le leQeur.
(D.
J .)
M
OSI\ ,
C.
m. (
Cuifint.)
Corte d'aliment tr es-com–
mun parmi les payfans d'
A
llemagne
l
il cfi fait avcc
de
la
farine de fromem ou d'épesutre
&
du lait,
&
parril
3
ce que nous appellons
laie lpaiUi
ou
~.uillit ;
mais fa
trop grande quanticé noit 2u1 entans fiu· tom,
a
qu¡ elle
cn¡{orge les vaifrc1ux du méfentere .
MQSA!QUE
ET CH I<.ÉT IE NNI! PHILO OPHIE,
(
llijl. Jc la l'hii•Jofbit.)
Le
f~epticifme
&
13 credu–
litc!
Iom
deux vices egalcment indignes d'un homme <¡uí
pcnf•. Paree qu'il
Y.
a des chofes faufies, to01es ne le
lnnt pas; paree qu'!l
y
a des chafes vraies , toutes no
le !ont pu . Le philofophe ne nie ni n'admet ríen fans
examen ; il
a
daos ra raiíon une jullo conliance; il f:llt
par
e~perience
que la rechcrche de la
vérit~
efl pcni–
blc , mais il ne la croit point impoffible; il ofe defcen•
dre
~o
fond de (on pUÍIS
1
Iandis que l'homme mcfiant
ou pulillanime fe ticnt courbé fur les bords,
&
juge do
13,
fe trompant, roic qu'il prononce qu'il
l'apper~oit
mal~ré
la dilll nce
&
l'obfcurite , foit qu'il prononce
qu'il n' y
a
perfonne. D e· la cwe multitude incroyablc:
d'opinions diverfe ; de-la le doQte; de-13 le mépri5 do
la rsifon
&
de
h,
Philofophie; de-ll
la
néceffi té pré·
tcndue de recourir
a
13
révélation , comme au feu l lh m·
beau qui pujffe nous éclairer daos les fciences naturel·
les
&
morales, de-13 le
m~lange
monfirueux de la Théo·
logie
&
des fyOC mcs; mélange qui o achevé de dé¡:ra.
d
r
la
Rel~ion
&
la
Philofopllie :
la
Religion, en ljf·
fu¡ ettiffint
~
la difcuffion;
la
Philofophie , en l'sfiy¡et–
tifraru
i
la foi. On raifonna quand
il
falloit eró!re ,
on.
crut qumd il fnlloit raifonner;
&
l'on vit cclore en
un moment une foule de mauvais chrétiens
&
de mau–
vai philofophes. L, n11ure efl le feu l livre du philo–
fophe :
les
fointes écrimres font le reul livre du théolo·
gien . lis
um
ch3cun leur argum<ntation parttcohere .
L'aworite de
1'
E¡;life , de la tradiúon, des pe
re~,
de la
révélacion, lixc !'un ; l'a11tre ne reconnoit que l'expé·
ricnce
&
l'obfct vnúon pour guides : tous
~s
deux ufent
de leur raifon mais d une maniere puticu!iere & di–
verfe qu'on
n~
confo
nd poinc fans
in~o.nvenient
PO':'f
les progrcs de l'efpric
b.uJ;Illlin,
faru
penl
po11~
la
fot:
F
fft
<;'dl