MAN
Ma>MUVYe baff•,
manreuvre qu'oq peut faire de def–
fus le pollt.
M anreuvrt hautt,
qui fe fait de de!fos les hunes, lfS
vergues
&
les cordagcs.
M anreuvrt gro.Jfe ,
c'efl le
tr~vail
qu'on faic pour erq–
barqucr les cables
&
les canons,
&
pour menre les an–
crcs
a
leur place .
Manamvr• hardie,
rqanreuvre
pé rillelJÍ~
&
dif!j cile .
Manamvrt fine,
c'efl une manq:o1•re
pro ¡npc~ ~ d~licne .
Manreuvr~
tortru,
c'efl qne 111auvaife mqnq=uv re .
M ,-\NCIEUVRER, c'eil craqil ler au x
manreuvre~,
le> gouverner,
~
falre agir les vergues
&
les voiles d'un
vaifleau, pour fairc une n1anreuvre.
M
A
N
<E
U V R 1
E~,
(
J'4arine )
c'efl
U!]
ho•pme q!li
faic la
.ma,aw v rt :
on die
1
cet officier efl un bon
'?'a–
Hceuv rtt:r .
MANOEUV!PER
o11
MANOUVRIER,
f.
m. (
Cqmm , )
compa¡(non, arrifan, ho!nme de peine
&
de
jour~ée,
qui
~agne
fa vie au trava;¡ de fes mains . Le
manofl –
vrú~
efl ditférent do crochcccur
'&
gagne-dcnier
o
M.'l.l'¡TO IR, f. m .
(.)m•itp.)
dans les
coutum~s
n–
gnitie
maifM.
Le
manoir
féodal ou feigneurial, efl la
maiíon du
lei~neur;
le
prJncipal manoir
eft la principale
maiíon tenQe en fi ef
1
que l'ainé a droic de prcnd re par
préciput avec les accims
&
préclótures ,
&
le vo: dn
chapan; quand il n'y a pnim de mai!'on,
11
a qmit de
prendre un arpent de terre tenu en ti ef pour ltti tenir licu
du principal
ma11oir.
Cour. de París,
art.
t
¡
&
t
8.
Voyn
FIE F , PRÉCIPUT, VoL
D U
CHAPON .
(A)
MANOMETRE,
C.
m. (
Phyfi'f· )
inflrum'ent qui
a
été imaginé pour montrer ou pour mefurer les altera–
tions qui
lur,yiennent de la
rareté ou cie la dcnfité de
l'air,
v oy•z
A
1R.
Ce
mor efl fonné des mots grecs ,..,;,,
rare,
& ,.,.,.
1.,,
mtfttr.,
&c.
Le
manom•tre
differe du barometre en ce que
ce
der–
nier ne meíure que le poid s de l'atmolphcrc ou de la
colonne a'air qui efl au ·de!fus' au lieu qQe le premler
m elure en
m~me
tems la dcnficé de l'air d1ns lequel
il
fe trouve; dtnfité qui ne dépenrl pas feulement do poids
de l'atmofphere, mais encore de l'aa ion do chaud
&
du
froid'j
&c.
Quoi qu'il en íoit, plulieurs aureurs confon–
dent a!fe1. généralemcnt le
manometre
avec le barome–
tre,
&
M. Boyle lui-mcme nou> a do nné un yrai
11¡a-
'
nomctrf
Cous le nom de
baromttre {latioue .
Cet inrlrument coufifle en une boule de verre
E,
fi~·
u.
pneum.
tres-peu épaiffe
&
d'un grand volume qui
ell
en équilibre avec
011
tres-petit pnids' par le moyen
d'une balance; il faut avoir foio que la balance foit fort
fenlihle, afin que le moindre
chan~emenr
dans le pois
E
la fa !fe
t rébu c~~r;
&
pour juger de ce crébuchement, on
adapte;
1t
la balance une portion de cercle
A D C .
11 ert
évident que quand l'air devicndra :noins denfe
&
moins
pela
m,
k
poids de la boule
E
augmentera,
&
an con–
traire : de fo rre que cctte boule l'emportera lur le poids
pu
le poids fur elle.
Vor z
BAROMET RE.
D ans les
mlmoira de
1
acadha- it de
170f, oo trouve on
m émoire de M. Varignon, dans lequel ce géomecre don ·
ne la deícripcion d'un
manom.ert
de fon invencion,
&
ún calcul algébrique par le mayeo duque! on peut con- .
noicre les propriétés de cet in11rument.
(O)
·· M
A
NOSQ
U
E ,
M anoJea,
(
Glo.~· )
ville de France
en Provence !iu la Durance, dans la viguerie de F or–
ealquier, avec une commanderie de l'ordre de M aJehe .
E11e ert dans un pays tres-b<au
&
tres-fertile ,
a
4 li•Úes
S .
de F orcalquier, If4 S . E. de Paris.
Long .
1.3. 30.
lat.
43·
p.
Dufour ( Philippe
Sylvcflr~),
marchand droguiCle
a
L yon , mais ao-dcffus de fon érat par fes ouvrages, éroit
de
M tmofr!tu.
11
mourut dans le pays de Vaud en r(í8f,
a
63
ans
o
M .'\NOTCOUS1!31 ,
(Giogr. )
dviere de I'Améri–
que feptenrrionale', au f9 dcg ré de ladtude nord, dans
la baic de Hudlon. Les Danois la découvrirent en
r 66'!l ;
on
l'appell e encare la
riviere danoi{e,
&
les Angloís la
nommcnt
Churchi/1. (D .
J . )
MANQUER,
V.
aa.
(Gram.)
il aungrand nom –
bre d'acceptiohs.
·f7oyn ·en
quelqud-unes dans les
arti-
ela {uivmu .
•
MANQUEil, (
Comm. )
fi~ni tie f<~irc
t am¡rttrorttt, fai –
' '
failliu. 1/oj rz.
BANQUEROUTE
~
FA tLLITE. On
voit fr>uveut
mitn:¡uer
de gros négotrans
&
des banquiers
accrédité•, foit par leur mauvaife conduitc , foit par la
faute de leurs correfpondans
o
e
MA NQUER "'
il1arine
fe dit d'une manreuvrc
q~
a
~rgué,
ou J3ch6 ,
óu
quí
s'eCl
~ompue.
MAN
M A N
QuE
rt
en jardinage,
fe dit d'un jardin qui
manque d'eau
de fumier: les fruits ont
man:¡ul
cette
annl'e .
•
.
.
.
MANRES~,
(Gr
'og.)en Jatrn
Mrnorijf'a,
ancrenne
perite vil!e d'E ípagne
d.msla Cacalogne,
a
u conftuent
du Cordonéro
&
du
Lobré~at,
a
91ieues N. O. de Bar·
celone,
6
S.
E.
de Cardonne.
Long .
19. 30.
lat.
41. 36.
M AN
S,
LE, (
Glogr.)
ancienne vi11e de Fran;e Cor
1a
S
arte, capitale de
la provincc du Marne. C erl la.
J]1cme que la ¡able de Peotinger appc11e
Sumdmum.
Da~s
les notiecs des villes de la Gauk elle
en
nomm~e
O'ü1•
taJ Cenomavorum .
Sous le regne de Charlemagne
c'6-
toit une des plus grand<S
&
des plus riches villes du royau.
me · les tems l'ont bien changé . Preíq\le dans chaque
tiecle elle a éprouvé des incurlions, des fiéges, des in–
cendies
&
aqtrcs malheurs íemblables, dont elle ne fau–
roit
fe
'relever . Elle conrient
a
peine aujourd'hui neuf
ou dix mi11e ames. Son
év~que
fe dit le premier Cuffra·
gar.t de
l'archev~ché
de Tours, mais cene. prétention
loi ert fort contertée. Son
év~ché
vaut envrron 17000
livres de revenu . Le
M am
ert fur une colline,
a
8
lieues N. O .
d' .'\len~on,
17 N. O. de Tours, 19 N.
E.
d'Angers, 30.
N . E .
d'Orléans,
48
S. O. de Pa·
ris .
L ongit.
felon Caffini,
17· 36'.
30".
lat.
47· f!,
(D.
J.)
MANSART,
(Hifl . nat.) voy•z
RAMIF;R.
M ANSARD, f. m.
(
Docimafl. )
on appelle ainli dans
les fonderies un inftrument avec lequel on prend les ef·
Cais du coivre nolr,
&
qui ert une verge de fer au bour
de 1aque11e ert une efpece de cileau d'acier poli. Dans
chaque
perclt
de la fonte, auffi -tót que la marre ell en·
levée, on trempe un pareil
inflrumem, le cuivre noir
s'attache a l'acier poli,
&
on !'en fépare pour l'uíage.
Ti·
rl drr f chlutur
de
M .
Hélot.
M
A
N SARDE ,
[.
f.
term< d' Architd!urc.
On nom–
me ainfi la
partí~
de cambie brifé qui efl prefque a-plomb
depuis l'<'gotlt juíqu'a
la
po nne de breíée, ou elle joint
le vrai ca mbie. On y pratiq ue ordinairement des croi–
íées. On doit l'invention de ces forres de cambies
a
Fran~ois
M anfard, célebre architeae.
·
·
MANSEBDA RS,
C.
m. (
Hi.floirc mod.)
nollJ qt1'on
donne dans le Mogol
3
un corps de cava)erie qui com·
po íe la garde de l'empereur,
&
dont
les foldacs font
marqués ao front. On les appelle ainfi du mor
manftb
¡
qui fignifie uRe paye plus confidérable que celle
de~
au–
tres cavaliers . En etfet, il y
a
tel
manftbdar
qui a juf–
<¡u'a 7fO roupies du premier
titre de paye par an, ce
qui revient
3
I07f livres de na rre monnoie. C'cll du
corps des
manf~bdnrJ q•~lon
tire ordinairement les omrhas
ou officiers généraux.
Voyn
ÜMRHAS.
(G)
M ANSFELD,
Mamft ldia,
(
Glo~r.)
P<tite vil le de
m~me
nom, avec riere de comté. Elle ert
a
14 lieues
S . 0 ..
de M agdeboorg ,
r8
N . E . d'Erfort,
19
S. O.
de
W~rternberg.
L ong .
29.
30.
lat.
fl. 3f·
Vigand ( Jean), Cavant théologien, dilciple de Mé–
lanahon,
a
illu!lré
Mamf eld
Ca patrie, en y recevant le
jour. 11 efl connn par plufieurs ouv ragts ertimé>,
&
pour avoir travaillé avec Flaccus lllyrieus aux centuries
de Jylagdebomg. 11 décéda
en tf87,
ii
64
am.
(D .
J.)
M I\NSFENY,
C.
m.
(Hi.fl. nat . )
oireau de proic
d'Amérique; il reffemble b
eaucoup
a
l'aigle ; il n'efl gue•
re plus gros qu'un faucon, mais
il
a les ongles deux fois
plus
longs
&
plus forrs . Quoiqu'il foit bien armé,
il
n'attagne que les o ifcaux qui n'ont point de défenfe,
comme les grives, les alouertcs de mer, les ramiers, les
toortere11es,
&.c.
11 vit
a
u~
de ferpens
&
de pctits lé–
?.ards . La charr
de cet o rfeau ert un peu noire
&
de
tres-bon goílt.
Hi.fl. gen. dc1 AntilleJ,
par le P. du
Tcrtre .
MANS·JA,
f. m.
(Commerce.)
poids dont on fe
fert en quelques lieux de la Perfe, particulierernent dans
le Servan
&
aux environs de T au ris .
11
peíe douze li–
vres un peu légeres.
Diflionnair. dt Commeret .
(
G)
MA!>JSION,
C.
f.
(Giogr. )
C e mor doit erre em–
plo yé d
ans la géographie de l'Empire romain lorfqu'il
s'agit de
g.ra!ldes romes. C'eO nn terme ladn,
manfio,
lequel
figmfi~
proprement
demmrc , f l¡our,
&
m ~me
Í<=;S
autres accept•ons !Olll toute relativos
il
cette figniti cation.
· 1°.
Quand les Romains
s'arr~toient
un pet:t nombre
de jours pour lai lfer repaCer les trou pes dans des carnps;
ces camps étoiem nommés
man(ionu ;
rnais s'il y paí–
foient un tems plus confidérable, ils s'appelloiem
ftativa
cnftrtt .
1. 0 •
Les licux marqués fu r les grandes romes, ou les
lég1ons , les rccrues , les généraux avec
leur fuite
les
empereurs m6mes trouvo ient 1ons
leors beíoins prépa–
rés
d'~van~': ·
íoi¡ dans les
m~ga fins
publics , foir par d'au–
~rc~
d1fpo1n\ons ,' fe uomm01en¡
m•ftfionn.
C'étoit dans
une