\
1 M P
. IMPRE ABJ"E, adj.
C
Grl1",.)
qui ne pem etre
I
ris, forcé . 11 nI!- fe dit guere que d'une place fonipée .
fl n'y a aueune place impreoablc depuis l'iovention de
1:1
poudre
iI
eaoon.
IMPRESCRIPTIBLE, adj.
CJltrifprlld.)
re di, de
ce qui oe pe", etre preferi" eomm" le domaioe du roi . '
JI Y a des ehofes qui rom
imprefcripeibia
de leur oa–
IUre, de maoiere qu'elles ne peuvent jama[s
~[[e
prereri–
tes; d'autres qui, quoique rujettes eo géné,al
a
la loi
de la preCeriptioo, oc peuvent etre preferi/es pend1n! un
cerrain tems mI la prercriptioll oe eourt pos.
Voyez.
PRE–
SCRIPTrOS.
(A)
IMPRE CRIPTI13ILITE' ,
f.
f.
C
Jltrijprlld.)
ea
l:1 .oature d'uoe ehoCe qui la reod [mpreCcriptible. ou nou
[uJelte
a
etre prercrite, foit aétivemeut ou pamve.
Vo–
y""
PRE CR IPTrON.
CA)
lMPRESSE, adj.
(Philofoph.)
on dit des efpeces
im/
,re.Dn,
f:¡.
des efpeces
"''PrclTa .
00
emeud par les pre–
m ler<lS, des émanatioos qlli
Ce
détaehaot des corps doot
elles font
~es
omulaer<s legers, viennent frapper nos
orp,anes,
&
font traoCtnifes su
fútfol'imn commrtne ,
OU
le
príncipe intelligent s'en oeeupe
&
s'en forme des con–
cep's qu'on appcllc
-¡peas
_xpr~IT<J.
Les .fpeees
im–
prej[cr
rOn! matéridles, les
expreaes~
font fpirimelles;
les unes
&
les autrOS font chimériques.
Vo)'e:>:.
les
"rei–
c/u
ID~ES,
SE NSA TrON,
& •.
IMPRESS ION,
e
f.
C
Gram.)
c'ea en général la
marque de l'aaioll d'un eorps fur uo amre . Les piés
des anim"ut s'impr;meDt fur la terre molle. L e eoin
laiiTe fon
impr~/Jiol1
fur 'la monnoie. L es objcts ené–
fleurs font
impre./Jio'l
(hr nos Ceos. L es
imprc/Jio>1I
re–
""es dalls la jeuneJfe, re(femblenr anx e.raaeres "ravés
1ur l'écorce des arbres;
lis
croilfent
&
fe
t"orti ñen~
avec
':"< '.
Ce n'ea poíot par les
impre./Jiol1s
de détail, qu'iI
tau[ Juger de la baoté
mor~le
d'un ouvrage
dramatic.we,
mais par
l'imprtUion
derniere qu'on en rem?orte. Vous
,vez eem foís ri du myCalUhrope Aledle; vous l'avez
trouvé brutal, opioihre, ínfenfé, ridieule; maís
a
la
lin , VOIIS prendriez volontiers Con r61e daos la rociété,
4
vous I!eilimez .(fez pour fouhaiter de lui re(fembler.
L e mot
impre./Ji."
a eent BUtres aceeptíons diverCes, lam
limpIes que ligurfes .
IMJlRE&SIOM,
f. f.
e'ea
le produit de I'art de I'[m–
primellr . La beauté d'ulle
impre./Jio1l
dépend de taar de
'cireoa.nees
différeo~es,
qu'i1 ea prefqlle ínlpomble de
(r.ouvor
a
.eet
~gard
un feul Uvre également bien eoo–
.lmonné : 11 n'y a guere que <iu plus ou m ..,ills.
. l:'i,,!preJli..11
de H qllande a dA
la
ré"pu1otion dont elle
!oullrol[, a l'élé4.nc.e de fes earaaeres,
&
a la b",,"té
de
(011
popier. La fooderie en earaaeres a furpa(fé
ieí
celle de H ollande; mai iI feroit eneore
i
deorer qu'en
faifanr I'CEil un peu plus creu>:,
iI
devint m oins fujet
a
fe remplir d'enore,
&
s'écrasit m oins promptement.
~
caraél-"eres 3nciens font moins
beaux, mdis
ils con–
fervenr plus long-tems l'ceil oC! par eette raifon.
11
Jerojt enCOre d'ulle grande milité dans l'lmprime–
Jie. que tous les carlaereS,
m~me
ehez les différeos
foodeurs, fu(feO! exaélement de
la
meme hauteur; mais
par uoe politiqne qui aliit enremement
a
la qualité de
J'impre./Ji"'.>.
ehaque fondeur a prefque qes haureurs par–
t ieulieres . .
t.t
qnand dans la meme feuille on ea obligé
d'employer dilférens carnae,es, ce qm arrive fonvent,
on a le
defa~rément
de voir uoe partl!, noire,
&
I'autre
blanehe. Tout le talotH des ímprimeurs
a
la preCfe oe
peut
y
remédier
enti~ement.
Pom le papier, bien-Ioia que ,nos m8JJufaaures éga–
lellt ec:lles de H ollande, il devient de plus en plus mau–
vais . Dans la méme main de papier,
iI
fe IrOUVe fou–
"eot des feuilles de trois épaiífems différemes ; du blanc
(1)
Les Hollandoi.. pr6tcndent que 'Laurent Cofler bourpeoi, de llar–
lem a
ét~
l'jnVf:DleUr ele l'imprirner\e en Europe
ven °l'ao 14,\0.
&:
roEme
l.juf:lqucs aonlcs auparavant.
~
Adrien
Tuniw.
·l'ierre Scriveriut . Macc Tuerills ,
8c
3Utre.
I'aue–
ftenc
comme
un faie
contlanr.
ainG que: M. Mc:ermant M,lginr.:a
d~
1l0terdo'HtI
sui
vient.dedonnc:r au publíc
<1.
vol.
,in-4·~'
{ur ¡'Orl_
;:~:.d~¡ 'J;I~Ktidi~r~~m:;:!:c c;~~.~~:;~~f~~(~ ~;é tf~~e~;é:~~
execufée
~
Harlem pn
L:ll1rcne Cofler .
.
,
' b GUX
infcr.ipuoA.S
Latines cornro{éa.
pae ordre dn Sonar
arre.
la
more de Col\c:r.
8c:
placéoe (OUI (on portr;ú[ ;\ la face de fa
mai~
(o~
vie.nnenr OlU {eoouu de ccs u!moignagc.: le, oQuteuu Fri'O.4fois.
9u1 en'
parlent les
om .readues ...elles qu'clles one
ét~
coropoCécs.
~
te!P:s
qu'ellCf
{uiveot .
1 ,
M El>IORIIE SACRUM .
1;YPOG,RAPHIA ARS
O;I~t~M
ARTIt1M C9!OSERVATRIX,
I'/UNC PRIMUM lNV.EliTA Cl,RCA ANNUM
C1JCC~CXL .
1 M P
5°1
&
du gris. Les imprimeurs trempanl "leut papier
&
tOueh.ntleur forme fuivam la qualité du papier , nc peu–
venr que fe tromper rou vent.
00
voít dans une édi–
lion une feuille noire, apres une blanche. C'ea eepen–
daqt quel<¡uefois la fame des ímprimeurs.
IMPRESS IONS
digitola,
C
Ana'om. )
c'ea
.ino
qu'O!! nOmme quelques eofoneemens fuperficiels, qu¡:
pré!e~te
la
partie de I'os f;ontal, !lui forme la VOUt-e
orblta,,!,. On appclle ces enfoneemens
impreJ1io"J digi–
tille"
paree qu'ils ,e(femblent a(fez
a
eeux qU'OA feroit
avee I'extrémité des 9()igts fur une maliCFe molle . IJs
Iom formé s par les cireonvolutioos de
I~
rubllloee eor–
tieale des loees amérieurs du eerveau.
Voyez
FRONTAL
or . (D.
J.)
IMPRIMAGE, f. m . re dit parmi les
Tirwrr d'or
de l'aaion de I',vaneeur qui pa(fe une fois Con til dan;
chaeun de fes préga,tons, ce qui fait le premier
&
le
fecond
imprim(1ge.
IMPR IMER,
C
Grammt<ire. )
e'ea
porter I'empreinte
d'no obje! fur un autre.
Imprime,. en ¡ettres,
c'ell: porter l'empreinte des Iet–
Ire, fur du papier, ou quelqu'aurrc m atiere propre a
\;l
recevoir.
Imprime,.
t!11
tai/le-dollct)
c'ell porter J'prnpreiote d'une
pl.nene gravée fur des furfaees propres
:i
la prendre ;
&
aufli de toutes les
~ll1tr.esmanieres
d'imprimer. Voyez
la articles
h{'PRIMERt!! EN LETTR!,S "
W
),MPRIME–
RIE EN T A ILLE-DOUCE .
IMPR IMER ,
tll
Archiul1.
v. a.
C'en
peindre d'une
ou
de pluoeurs eouches d'une meme eouleur
a
huile ou
i
détrempe les ouvroges de eharpcnterie ., de menuirerie,
de ferrurerie,
&
quelquefois les plAtres' qui font au-de–
d3m ou au dehors des bhimens, 3mam pour tes eon–
fe;ver, que pom les déeorer.
On appelle tontes les peinlures de
b~Jimens
peinturu
d'irt:preffion/ .
bfPRI\fER,
en
t~rmt
dt
Ciyicr,
e',dl jmbiber
la mé–
che d'une premiere couehe de eire , pour la rendre plus
facíle
:i
preodre les autres .
"1
PRIME
R,
fe d it '"
P <Íl1tflrf,
des couehes de eplle
&.
de eelles de eonleurs qu'on met fm les toiles, pour
les rendre telles qu'elles doivent
~tr,e
pour y faire quel–
que tahleau. L orfq ne les toíles fOllt imprimées, il faue
qu'elles Coient bien (eehJ>S avqnr de peindre del,fus.
Impr;",e.
fe dit onm des Gouehes de. eouleuns
a
huile
011
en détrempe qu'on do nne rm les ollv.rages de ehar–
peoterie, de menuiCerie,
&
de Cerrurerie
&
de
m.~on-
• oerie , foit pour les eouferver ou les emb,ellir de d:vers
ornclTIens, de
6~llres:)
panneaux
I
&c.
' Imprimer
fe dit
en~ore
des enampes que I'on
jm–
{l'ime.
IMPRIMERIE,
f.
f.
(Rifo.
J<I
Imm". modml.
~
art de
tirer
fur du
papier
l'empreinte des
lenres , des ca–
"acres
mobile~,
jettés en fonte,
&
qui ferveut de mou–
le . On I'appelle .",rement
are eypographique,
&
e'ell uu
foet bon terme . Venons
a
la ehore.
L'
lmp,imerie,
cet
3rt
{j
fav0.íaMe
a
l'av·ancement des
Scieoces, qui aequierenr to.í\Jours de la perf"aion
a
mo–
fure que les eonnoi¡raoees fe multiplieO!, fut trou.vée
veJ"S le m ilieu dll quinzieme !icele, a-peu-prcs dans le
tems que la Gravare fllt eonntle, & les R o mains o'a–
volent qu'un pas
¡¡
faire pour en avoir
l~
gloire.
Les allteurS qui
on~
écrit fur certe
m~li6re
.s'accor–
dent a(fez
a
filer I'époque de ee, art depuis I'annóc
t440,
&
a
faire honneur
a
la ville de M.a.}'enee de I'a–
voir va "no¡tre dans fon rein. H:arlem,
q.uife v-ante de
eette
gloir~,
a des partirans,
&
entr'autres Boxhorn "
E " tin, la viIIe de Strasbourg a les oens,
&
en parrieu–
Jier MM. Mentel
&
Sehemio. (t)
Tou-
L-
XI.
VIRO CONSULARI LAURENTIO COSTER.O HARlEMENSr
ALTERI CAnMO. ET ARTlS TVPOG.RAPHYCI!l.
CIRCA ANNtJM 00MIN>1 .NCCCCn.
,INN.EN:rGRl ,IHUMO.
llENE DE LlTTERIS AC 1'01'0 OR:HE MERrX;Q.
HANC o,:L:Q.:C : STATUAM Q.UIA IER&AM NON H¡AaUI.T.
PRO MO N UM ENTO POSUI<r
• CIVtS GRATlSSIMUS .
J3cques
Religieux
C3rme.
&:
J..1cque!
MenJel
amibucmr
,a.
la
vilJe
.!e
é
¡j~~:o~;n!:1 S~~~~e:~.l·~:v~~:~n:lrn~i,:rl;~~ei6~~~~ d-~~:
q~e
Jean GenfReich qui
.~tO!f,
de
M~ye~ce
Be:
qui a\'olt
cit~
dome..
{tique de
ce
Mentel.. aVo,t
c0'!lmuOlql\~
les
(ecrclJ
de
ron
~a1!re
(u~
I'{ire
.T):pograpbtquc.
a
J~.fkGultenltcrg.
a't'Cc lequel ,1
s é ..
toH aJf0C1C:"
L'Abbé