1000000039

IMP

A~lTiIO\

t¡m!

ct'S deut

forrl1~

fqnl i[j'¡p01l!es, le; t:om–

~Tileur

."enil les ouvriers

la prefre

('IJo\'n

arltcl~

1'1>.j;:

Plñ'frhn)

filir~ ~P"'<1''lJ~ ('lJo)'~<. I'ar~

'ir!.

EÍ'R 1:;U

v!, ), !eur il)dique 0)1

a mIS les lormes.,

quel formal elles fonr,

leor el! donoe Ja

cqp"

t /0ytZ

I'artid~ Cop~~)

pour

remettre

prore

.3.ve~

I'épreuve. Celui des deUl ouvnérs de la prelle

'1m

dO'1

t.ire I'é?reuv';, prcnd les bllles

('lJoyez.

l'arti,/e

J.LE

f!I

not 'Plawrh,,)

I\!:

U1!e

f~uille

de plIpier b¡anc rarpoi-

lie enveloppée (fi

c'efll'él~)

d. ns une feuille de papier

gri; alllli ralT)oilie, pOl¡r empEch<t

feuille blanche de

fecher, va

la preífe au' épr«,ves (dans prefque tQu–

tes les impriiJ¡e¡ies,

el'

uo~

deflll16e

Cet ufage) ,

mel les bal:es fu, les chevHles,

feuH!es ran¡oifies

fur le rrrpp.n, dérQule la preífe ti e)le efl roulée , re–

garde s',!

a deífus quelques lenres IOmbées de

for–

me donl qn a fait

precéd~mm~m

épteuye,

l~s

l)te

e'il en lrouve. Pendant cet interv:\re le fecond Quvrier

de la pre!!". pret¡d une des formes

fuire

~preuve,

cel-

le qui fe trouve devaq¡, la met de champ fur la pre(fe

fa~"n

que !e cÓté de I'reil a'it tourné du cOté des ¡U–

melles,

I.a prélente au premier imprimeur, qui l. re·

~oit,

la couche, I'ajulie bieo au milie" de la preífe,

roule un peu la pre!!"e ¡iour voir fi la forme Ce trquve

préeif~mept

Co"s le milieu de la pl.\ine, dérqule l. pref–

.fe, prend de J1eoere, en appuyau¡ légérern" nt une

d~s

bailes fur le bqrd de I'enerier ,-,el tlillribue en les f.liCant

'ph¡fieurs fois paífer

repaífer 11qne fur naotre. eo

!el

toqrnant eu fens conrraire; tooche la

forme;

eO:-a-di-

te l'empreim d'une eQuche B1encre

tTes-l~~ere,

3p–

puyoO! deux ou Ir"is fois

I~s

balles [ur ¡'<til dn

C3Ca~

aere,

remet les bailes fur les chevilles . Commc el\

10uéhaQI la forme avec' ¡es bailes, les bois de la garni–

'ture

opt

ét~

pe~

atteints

d'encre,

ql1'ils

pou rroi~nt

'hoircir les marges de la feuHle

dellin~e po~r

I'épreuye,

les den; Qnvriers

prcífe c0'lvrept ces qois

~v~c

des

bandes de maeulal"re, ou avec \loe

braie,

qui ell une

m;!!;.u~.ture

dée(lupée fuivam

'ta

grandeur des pages ; puis

'ils regardent ayec 'atteq¡ion fi la braie ou lel

b:1~des

p"'Tlent pas

(\le

la leme, ce qui feroil

mordr_

l'~preuve,

t'~lt-:l-diE¿

qu'il y auroil fur I'épreuve quelqu'endroit

qui ne viendroit pas, ou oe

paroitroi~

pas imprimé;

quoi otl

rcm~d¡e

r.cilemen! -en

"loigo.OI

la blnde ou la '

~raie

a'1tanJ'<:¡" '¡¡ -efl

'1éce{f~ire.

Celúi qúi

r.it

l'é!>reuve,

t:ouehe [. f.ltUle de papier bllne fur la forme, en pre–

ham 'g.rde

la bien

ma~~.r;

couche aulli fur eetle feuil–

feuille

p.pia gris, s'í] c"illt que la feuille blao–

the ne foi¡

po~

.lfe'L mo.ite 1

o,u

qu'dle [eche trop t/';t;

!11el par-derrus un

hbmrhet ,

ab.ilre deífus le

tymf>a>t

cjé–

gSrqi pour' t"\1aintenir le blallchet; roule la

prejJe.

¡¡

mo.'–

lié,

tire le

b.'-rentt

deu, ou trois fois, plus qu moius

fOTl, en Plifao de la gr10deur du formar

~~\i

teffe du caraél'ere; ro\\le eneore

1 ..

preíf" plus ou moUlS

avapt, fu;vam la grandeur de

forme,

Iil:

'Ii,e le bar–

tea,\

deu. ou trois fois; déroul" aUez p,'ur que le mi- ,

Iíeu de la fo'rme fe iruuve fous le mili"\1 de l. plat;lIe,

tire encore le b:lrreau \lCl),X'

flU

trois fois . L'ouv rie,

<de la' prelr. Mro"le

al(lr~

emieremem la prdre; leve le

ty:mpan

les blauchelS

f~ulement,

regarde.

rOl\

é~rel1v" .

~'il ~'apper~oit

qu'il

quelq~'endruit.

<tui o'ait poi

'été

imprim~,

i\ mome o.u defee'\d, aVallC" 0 \1

recule

la forflle fur la Rreíf" , fans déraoge.t ancunemcm l. feuil–

le qui tlem'

e~core

:l l'·reil dl1 car.aere, 're"let le blan–

chot, abaiífe le Iympan, fait repaífer fous la

f>l:ztin_

I'en·

d,o!\ qui u'a ¡'oin\ été f",ulé,

lire le ba"eau deux ou

troil fois.

S'iI

n'y a 'Iue qlie.lque

inégalit~

dans le

roJt~

lag',

fupplée en appuyam la raelOe du

~pl,ce

fur

les en.deoits ql\i paroil\em avoir été

m oins

'fotilés; p\1is

íl leve la feuille de dellus

forme doucement

avee

préeautio.n, craiote de la déchirer,

r~met

dans

RlI\

eilv¿loppe pour l. m:lintenir mo;'e

en élat

recc"oir

l'impreffion de I':lutre.° cOté, n'éraru ellcore iIt\pritnée

que éI'un .fel11 eÓté .

leve la forme de deífus la preí,.

íe,

Py maimienr de ehamp un inllam avec uoe mai,\,

te~oil ;<\e

1',lulre lOaio, 1'.lutre for",,, qui lui efl RréfelHée.

par le. fecond o.uvrier qui f"ilit celle ql1i y.ien,t \te paífer

rous la preífe ,

l. porte '\1preS du cO,ml'oliteur. Le

premier ou v

~:r

ablille la rec ''lJe for",e fous

pre([e,

eo regarde la fi '.lIatnre pou', \,oir fi fon eompagnoo ne

s'en poi

tr,"npé,

/Si

'le 'I\li

-pp int 'apporté une forme

'pour une autre, pRree quteli ce cas

iI faudroit

faire

une

11m

re épreuve , l'·ajufle bien a\1 milieu de la preífe;' prend

uo pen

d'enc~e

s';1' ell" n.6ceífaire, dillribue les

ballet,

louche la forme , met les

bon~es

ou l. braie fUr les bo,s

gorbitOre '.

pOle

l. feu.i).!e duocÓlé qu'clle efl blanche

for la forme, de fa,.no- que les pages

impt'imer puif–

reot fe renc'>ntrer June fur eelles quí vieonent de

l'~Ire,

prenam,gárde

-de.

wm[pofer ,-c'ell-i-dire ioterver-

IMP

tir I'ordre des pages en ronv rfant la fellille BU lieu de

13.

rc:tournC'r

ou la

retQurnan~

:lU

lieu de

reo\'crfer;

n¡et la fcui\le

p~pier

gris; mer le

?lao~het

par-deífus

ab.ilre le Iyn¡pan, roule la preífe, tln?"me le fecond

c6tt! eornme il a imprimé le premier; déroule la pref[c,

leve le tympao

le bl:lnchet, oblerve le

ulage,

re–

médie a\lx défauts, leve la feuille, lo plie en lrois ou

qu,tre, ftlon le f<lrmat, l. preífe 1\n pen avec la mlio

ftlr le tympao pour aboiífer le

foul.~e,

la porte au

prote avec l.

copi~ ,

t3l]dis que le CI,mp"-:non porte l.

Ceconde forme aupres du cOll1po(iteljr,

la met avee

1<) premiere .

11 Y

a de Part

fuire

Un~

bnnne épreuve;

10US les Quvriers qui rravaillent

la preífe n'y

r~uf{jífent

pas égalamem, parce qu'ils otgligem [oovem les pré–

eaútions indiquc!ps ici.

Le prote déplQie

I'~p,euve

la iai(fe fécher : quaod

elle el! feche,

111 plie

la eoupe: .Ioes

f.il

venir

un leAeur, qui ell ordínairemenr un .ppremi, qui lil la

copie, pendam que le prote le fuit attent"vcment mOl

mor fur I'épreuve,

marque

l~ marg~,

au moyen de

dilférens

fi~ne,

ulités daos

I'¡",pr;mer;"

qu'on voit

dans

nOI

Plawche/,

les faUfes que le eompofiw\r

fai–

tes en compol'nt, com[j'¡e les letlres renverfées, les co–

quillel , les f,utes d'orthographe, les fautes de grammai–

re .... de pooéluatiol1 , les bourdons ou omillions , les dou–

bloos ou répétilions; "brervam d< reodre fes corre.:lions

imollisiples, de les placer par ordre,

autant

qu~

fJire

fe peut,

ellté des

li~nes

ou elles fe

trouve~t.

Apri:s

que

I'~preuve

• été l ue fur la copie, le prote la r<palre

eocOre (eul, s'il en a le tems,

marque les fames qui

lu; oot échappé

la premiere leaure. Eofin

vériric

les folio, les ligoatures

la réclame; apres quai

por–

[e l'épreuve al]

COlOpOliteur)

lui explique les

endroits

ou par la multiplicit¿ des correéli os il pourroit y avoir

quelque difikulré,

qui (1m

'b~fo;n

d'ex plicatjon.

Cor,~l1iOI1.

Le cornpof1reur examiot!

fOil

épreuve:

c'el! la qu'iI <rouve ou la

r~compenfc

de fa capacité &

de foo

a~pliea¡inn,

ou la peine dt1e

fon impéritie

foo

inattentio~.

Et.m obligl! le corriger fes fJ.Ules, mo!os

,1 y eo a fur fon épreuve, plütOI

en en qUltte; au heu

que quand J1épreuve efl chargée de correl'lions, il f3ut

employer un tems

eoofid~rable ;

ce qui

11dgue beau–

CO\lp,

correélion élant la fonélion ' Ia pluS pénible dll

c"'1lpoF¡teur; encore ell-U Ilrefqu'impoffible que I'nu vra–

et\ fouffre. Apres dooe avoir examiné foo épreu–

bieo eO"Tlpris toutes les corredions,

va prendre

une de fes fortues • corfiger, la

prer"ier~

qui fe prtfen–

te,

s'·jl n'y a poinr dans la

cqfrecl~on

reporter d'une

forme

:l.

l'autre:

s'il

rCPQrter

d'un~

(lJpne

)'3U–

tte,

co.mpo(iteur ne cummeuce pas

corriger celle

dans laql1clle il

aUra

repprt~r,

pour éviter de def–

f"rrer deu, folS lo méme fo.r me.

prend done une des

deux formes ,

me< fue ul\

,Il\~rbrc ,

l'y "ouche,

d0rtcr~e a~ec

le marteau.

r~~i~m

e(1liJite

fa Cllle,

prend un componeur,

leve (.. correélion,

e'elt~a-dire

preud dans fa q(fe les I«tres dont

aura b.eCoio pour

f:lire

le~ ' c~rrc,&ions

marquées [ur foo "prCl\Vc.

le–

V,lOl

eorreaio,n exaa "'Ient, le

eompol.it~

ne peut

man~l\er

de tOUt corriger; car s'¡¡ ol1blie de faire quel–

que correaion , les lettres 'qu'il trouve

d~o~

fo,\ coropo–

Ileúr, amres que celles 'qu1il a l)tées daos

forme cor–

r!gé<;1 l'avertifrem de l'omiR).on .

O ro

[uppofe

en.~ore

que

~uvr~.:¡e

el! in·8°.

que la forme deffcrrée [U.í le mar–

bre

le cOlé de deux

trois.

commence plr- Iever

les' leltres qu; [onr marqu"ées

la' deux, ¡mis

'va

¡¡

trois; pa(Ie la quatre

1,,'

cinA, 'Iéve la correé};on de la

r;'

la, fept; pafle la huit

1" ' neuf, leve la. eorredilln

de la

di~

la o!"e; paífe la d.ouze

la trei1,e, leve la

curre~ioQ

de la, quatorze

de la qUlOze,

laiíf~

la fei–

ze. 11 met enfl\ite une

pincé~

ou deux d'efpaces fur un

papier, prcnd fa pointe,

va au .marbre pllur corriger.

r<;garde fi les coins de la ' formé foO! aífez deíferrés

pour dom,er 13m-[oit' pell de "jell au earoaere, ¡;lOS ce-

p~od,\m

qu'aucuoe lettre puilfe fe dép)acer. '

compof.i.reur tenant dooc de I.a main. gauche le

comp.orte,!r dans lcquel. fon,t les, I«(res oéeeífaires pour

l. eo.rrea,on,

la pOlme de. la maio droi«, exécllte

Cur la fon!,.e de la

fa~on.

que nO'Js.· allons I'expliquer,

,les

corr~~,ons

marquées fur fon épICuve . daos le

m~me

'Órdre qu',l en a

lev~

les lettres:

eomm~nce

par corri–

ger la deu., puis il va

1", trois ; '

(i.x

la fept

la dix

& ii

In on'Le,

la quatorze

& ;\

la quime:

Chaque ligne ou

y a de la eorrcéHoo ('-moins que

oe foit limplemem un efpace

abaiífer, ce qui fe cor–

rige en appuyal1l [ur eet efpace le boul de la poiOte),

faut I'élever tnm-foit-peu au-de([us des autres, en pref–

r.m ovee le bout de la poiOte une extrémité de la lieoe

(le commencement ou la fin, fclon que la page efl tour-

née