1 M P
q
e.
ca lO', pie» é levés, JoCqo' ce 'loe
b
r.o'gnée faír
enll":emeo¡ lemarute . Apres cene puÍl;nte
.1
ca prcad
nne aOlle, p
's
corOre one ,ulle JuCqo" la fin do pa–
p·er. S'il
,'.pptT~O¡1
qo'¡¡ Coil II0p trempé , il le
paca.geen pla(jcu" poi,¡ntc:s ,
6(
les la,Ile "Ip:lftcs
i
I'.ir dans
l' lmpr,meríe latant de tcms qu'il raudra ;
enfu¡~
il le
remani • Si tu contraire il n'e!loil
¡>aS
dra
tcempe!,
iJ
pourr2 lelter de I'ela delfus avec la nuin 00 Ivec
Pe!–
pon;¡e achaque poignte, plos 00 moin, grolfe , .•
m.nlq u';I.
le
Ju,¡ero
pr" po, enCuile le
ch~rl:er,
pais le re–
m~ruer
.,. II
Y
a d.o
pap'er
qtl'il flUI ,emlnia
ploli~"
fotS. L mconvtmeDI dl é I1 qoand le papier en trOP
trempé , ou qo'jl De I'dl
pos
.lfln. quaad il en IroP
trempe! il refuCe I'encre, nu
ren~
derTos la forme, I'em–
p li"
6(
I'¡mp,e.lioo en p e11e!e . Qaaod
iI
ae PeL! pa'
. lfa, les lellres neovienneO! qu'l moilié ,
6(
I'imp'tf–
Ii~ln
paroil égra
·gn~e .
Apres que le papier a rlé rema–
o .é,
JI
f¡ul le coun ir avec la mloulnu,e bl.oche, pois
avec la maculnore grife, mellle UD
:U$
par-deflas, le
cha'ger ,
6(
le lairTer eocore fepl ;\ I)uil heures a VIUI de
l'employer.
1)i l.
f<2U
du Iympao n'en
¡>aS
boDne , I'imprlmeur
ea
pren ulle bien CalOe, (ans laehe autaOl 'loe fuire fe
, eul, d'égale épailfeur par ,0ul .
11
la ITlet tremper une
demi-heure
(lU
une heore dans l. q.ffine ·, la ,elire, en
el prime I'eau,
6<
la mel plic!c une heurc ou deux fo u.
du papier trempé; puis apre. avoi, a"ache! la víeílle
peau, il
.I]d~it
de colle le chaffi, du lymPflh,
6<
la .rln–
gle de fe,; " po re derTos la
nouv~lIe
P01\\ du COIe!
d~
la ehai"
6<
la queue en bas, I'éteod,
6<
I'.pplique bien
10U.I-IOIOU', la déeoupe en 1)1uI pour laiUer fQr!ir les
pem. cOQplelS, y paOe les brochenes,
&
la l.irTe Ce!–
cher. Q,uand elle eL! feche, il la peree avec
b
PQinte
de fes c.foaux
iI
I'endroil qui répond aUI "lrous du ehaf–
Ii~ ,
6<
Y
palfe la vis , qui avee I'éeroa, Cerl
ñ
maiulc·
ni,
les pOlllto,es en élal.
Qoalld I'imprimeur veul faire une
brai"
qui n'cn au,
u e c¡,ofc qu'une
p~u
plus petile que celle que I'o n
" icnl d'employer, il coupe avec Ces dCcaul la vieille
pcau IOQt-autou, du chaffis en dedans, enduil le ch.ffis
de colle
6<
y .pplique l. braíc . L'imprhneu,
f~il
alle,–
n.tivemer¡1 uo Iy moat!
6<
une brlie, c'dl-a ·dice qu'il
cmplo:e alternalivo.mént une g,ande
6<
URe
pelit~
peau .
L. peau du pem Iympan fo calle ooqune cell e du
Ilrnnq . La ditlérence qu'H
y
a e'el! que la peau d\l pe-
111 Iymp.n do"
~lre
plus forte
6<
phi épaTrTc,
~
gu'a–
pros I'avoir cOllée, on mel un bois de longaeur (on
appelle aiolí les buis
~
I'uf'ge ds I'lmprimerle) 3U long
de chaque baDde en dedaDs,
6<
un
~u!·re
pois
en
uaves,
que l'on fªil entrer uo peu • force, pour maintenir ces
bandes en él"; lans eelle précaulion les balines n'élam
que de fer minec, rcmrero.el11 en dedan.
~
mefure que
la peau fe banderoil
011
Ce!chanl .
Prlplf.r",i.."
des
cuirI
¡
11
f~ol
auffi préparer les cui,s
pour les bailes. Ces
CUl"
fonl laill¿ dans des peaux
de moutons , que !'un
¡u.odche-¿ le M égi$ers ,
.pr~s
avoir éle! quel'lue lems dans le plcin poor en fair. I\:\m–
be, la laine . L es euirs
n~ d\lrcl1l
poilll.qualltl les
p~aux
0111 rene! trOP long-Iems dans le pICIO , parce que la
chaUI les cOllfnm•.
011
choili\ ordinairemeOl les plus
époilres.
.
Pour !ailler ces cuies, on mol uno peau de moulon
fur une {ablc, le
~6.é
de la el\air el1 derTous; on I'é–
Icnd; on a
Un
rOI,d de bois ou de m.oulal\lre, de deux
piés
6<
demi de
círeonf~rence,
que 1'011 applique fur le
mílicu qe la pesu, en
eommen~.nt
par la
1~le ;
on dé–
erit un. ligne 10UI-aUlOllr du rond oveo la poiOle des
cifeauI; Qn pofe enCuite le ,ond au-derTous de
I~
Iigne
ro nde que I'ou vienl de décri,e.
&
011 en décril ul]e
feconde; on en décril une troilieme au-derTous <le 1"
feeonde. EnCui\e ell cQupan! avee de QOIIS
eifeau~
d.nsces
Iillpe~
rOl1des, on a trois euirs
d.nschaqQe pcau. Si
14 peau ell grande, on coupe dans les
C;6Ié~
des eCpe–
ces
de cui.. , ·qui élO\lI plus mínee , l1e fOnl bOl1s qu"
fuire ce qu'on .ppclle dans I' hnprnneríe
do d••
bl..
ra,
'lui COlll un double cuir qu'on mel (bQs le principal .
<-¿ulnd le, cuirs fom cQUP<'s , o.n les élend pour les filí–
re fé cbcr;
f.nscela lis fe corromproient,
&
on ne pour–
' 011 pa les
g~rder ;
",ais ql\a\ld 00 les ¡;ardo: uop long–
lems i1s
f~
raccorllÍUent
6<
deviellnent "d{fficiles
a
ap'
prtter. quand o n veul s'en Ceevir, on les mel
tr~mper
dans de 1
O1U
nelle \ comme ¡IOUS
~\'OI1S
dil· que I'im–
primenr doil faire aV:\'[lI de tremper fon p'IPier .
A pr~s
qu'un culr
~
trempé Cepl ou huil heurcs \ plus
ou lIloin.,
iI
prop<,,\ion du lems qu'il y a que les cuírs
001 élc! eoupés , I'imp rimeur le corroi., c'en·;\-di,e le
lire de I'e:lU, le mel (ur une planche, I'o, rtee avec un
pié,
&
de ¿'aulre le ero(fe en appuyane
d~
louee fa for-
IMP
ce,
poar
ea
n~mcr
:'..a,
6<
I~
rendre Couple
6<
m1-
n· ble . EaCllÍle lile
ram:úfe,
I'e!teod W11 qu'il ptUl
n
les
dan
maJn" le f/1PP< plafjeors foís conlre le mar,
&
le
corro¡~
eoc:ore.
11
le
~ IlCm~r
uoe feconde
fois.
6<
le
corroi~
de 1
m~e ~e.
11
le mel trempcr one
troifiem. fpis ,
,'i!
en
ot!eetr~re,
6<
le corroie , Jwqu'l
ce que prerque to,"e I'hpmidiu!
en
foil . Iprimée,
&:
qu'il
Coi.
doal
6<
Coaple comme UD ganl .
11
enduil en–
Cuile de petil yernis , qui ell de I'huilc de ooil ou de lin
r~eoile ,
le cuir du eOIe! de
la
laine,
6<
le lai e s' imbi–
ber pend.O! quelque lems,
env~lopp~
d'une IlllIculuure
humide
fi
e'efl I'éte!.
11
en flae fu"e autoOl
i
I'sulre
cuir .
¡::Q
p,o!paraOl ainli
d~nl
cuies pour les deoI baI–
les, on
a
foin de pr6parer .uffi deoI doublures, qui COOl
Ol! deo, auUes cuirs plus mioces de méme. eCpece,
&:
qui ne demanden! d'autres préparaliollS que
d'~tre
Cou–
plos
6<
ramoi!is, ou deul vieUI cuí.. qu'on fa;1
Ccrvir
ea
douhlu.es,apres les avoir brorTés dans la leffive poar
en Oler I'enere . Celle forte de doublure ell prc!f6rnble
6<
ooofcrve míeul les cui" . La doublo,e m:untieDl le
cuir dans une douce humidhé
pend.nlcin~
ou
ri>
hcu–
res, plus ou moir¡s feloo l. Caifoo,
6<
I'emptche de fe
racoroir.
11
filut aQffi de
l~
l.iDe lolle qo'on I'aehelle
che~
les
marchands on l. tire quand elle .n neuve, ou on
l.
carde quan'd elle
a
Cervl quelque
tem~.
11
en faul enví–
ron une demí-livre pour chaque p,pn .
0 0
.ppelle d..
n~
I' lmprimerie ."
pa",
d.
lai"r .
la quaomé de lall1e qUI
fe mel dsos chaque b.lle.
1I1.nter
ItI
~afltI .
Quand les euies fom bíen prépa–
r~s,
6<
qu1il y" de la hine li,ée ou cardée, un des
o¡,wiers de la prelfe móore fes baIles . Poar
c~la
íI
eoro–
menee par .naeher \¡Igcremenl le cuír
6<
la doublare all
bois de baile , avee un ¡:Iou qulil mel fur le bord du
bois de baile
I
6<
.u bQrd du eui,
6<
de la doublure,
~c
fa90n que le ctllé de
I~ laír¡~
fe "ouve en-der¡ils ; P!l's
íI
fai! fai,e nn delTli-tour
a
fon bois de baIle , étale
p.eole cuir
6<
Iq d" ublure · enCuile le hois de
~alle
couché
ele
le nl:\n,he ",urné 'de
Con
ctllé, il prend avee
Ces
deul
main~
la qu.milc! de laine qu'il jllge néeerr.ire
pOllr formqr
rora
paio de laine,
&
1'1
mel
d~ns
la
~apa
cite! du boís de qallé
~ppuyé
contre fOil eno.mac . 11 prend
I'~xtrémilé
da CJlir
ele
de !'I doublQre dlamétralement
appofée • oelle qu'il a déj' a!laehée,
&
I'anaene auffi.
11
examine eofllile s' jl • prí,
.fr<l
de laioe p.our donner
~
fa !>'tilo une figure
rond~,
ele
qu'~lIe
Coit un pe\! fer:
me; !I ..tache un trollicme olou ou mlheu qes
qeu~
qUI
vienneDl d'etrc
an~ch6s .
Ces Irois clou, raO[
C~uIQ{TIent
pour mainteqir le el\ir
ele
la qoublure,
peqd~t\1
qae I'im–
PP"w"r les anaohe plus CQlídemenl fur le bord <lu boi.
d"
1l~lle.
al\ moyen d'i <lil ou doule e10us qutíl mel
i
1;&
diLlanee de troí, do.gts I'un
d~
1',u,lrc en p!irlanl les
eXtrt!milés dtl cuír
&
de la do ublure 1ul] fur
1
autte,
ele
en les appliquant le plas ferme qu'i1 peul de(fus le bo,d
du boís de baile, afin
q~'en tou~h'lnl
l. Iqioe ne for–
le P'l' ,
Qnond les bailes (bOl mOIl{ées,
II
fuUI 10\ ratllTor pour
enl~ver
les ordores qoi re; fonl ou.ehe!es
au~ cuir~
en
les eorroyaD!,
&
en momanl les bailes ;
l'lmp~.meur
v~r(e
ftlr le milieu du cuir d' une baile eqviron pIe", l\nl;
cuíllie,e
a
boueh
e
de petil vernis , tourne la b;alle poar
que le verois ne IOmbe p ,ipt, pre'ld
l'atltr~
baile 1 Ic.s
mot I'une fur l"lItre,
6¡
les dínribuo comUle
apr~s
avote
pris de I'enore, pour que ce yernis s'e!lende biCI] fUr
101\Ie la Cu.faoe des euirs des deul b'llles ,
ele
en délo–
cho· les ordures . Enlbire il en mel une ftlr les chevilles
de \a pre'rTe, prend un col\leau dOD!
l~ lam~
fOil nbn
Ir~.nch.O[c,
6<
avec ceue l'Ime
iI
enleve le pC1i\ vern!s
~
lOmes les ordures qui Ce renco'\trenl_ fur h
fup~rfic.e
QlI
cu~
d'unc baile .
II
mel celle
ball~
aux eh.ovilles,
&
prend I'autre qu'¡¡ rotilfe de
qr~lT\e ,
puis la fufpel\d au–
delfas de la premierc • une corde att.chée
~
III Juqrelle.
L'impriqr~ur
,alirTe les bailes loules les fois qu'íl les a
montées; il doi, les ro.,rrer auffi
d.nsl. courolll de la
joarnée, pour
~lIlever
d. <lerTus ies euirs 1.. o¡
du.esqui
'y
"\'Ichent en travailla,\I ,
ele
qui vienl\cnt de \'encre
ll1.
du papier . En
,\11
mo t
iI
ne doil tien négUge, poQ.r
avuir de bonnes bailes , ca< elles fODl I'ame oc I'ouvra–
ge;
ele
¡¡ en impoffible de fuire de boone impreffi.oDavec
de¡ mauvaifes ball s.
Penqattt la
prépar~l.ion
des bailes
&
dtl papíer, un
des deux in' primeurs " dil coller UI\II<
frifqltt~t.,
e'en–
i -dire eoller
3U
ch.ffi. de la frilqueue un parchemin ou
deux ou \rois feu illes de papier fort, pour 1'uCage dool
nous allon, parle,. On fe fe" ordinairement de vicillos
peaox de Iym¡.an; on colle pnt-de(fus \IDe
ft-\I~le
de pa–
pier blanc.
L avtn