1 M P
eoneave", de l'ouverture
y
z x.
Sur les touríllons du
roulc:\U Cupérieur, on place de femblables bocees, fur–
mOntées par des haolfes recouvenes de ealks, jufqu'.
ce que le ouverlures
r
f
x
foiem CuffiCammene garnies .
On ajullera enfuite deux petits ais dans les rainures
des
"ras de 1" prefre, ,u·delfous defquels on placera une
travcrre lcrminée par des queues d'hironde, qui entrcrollt
dans les entaill., pr'tiquées aux extrémités des bras.
Ces
travcrlC's
en
clTlr~chcroot
l'éc3rtement.
Une i!!elltion elfel1tielle, c'en que la IIgne de jon–
é'tiOll
des deux
rOUle5lH: ((lh
plus élevéc
d'C!nviroll un
pouce, que la Curfacc Cupérieure des petits ais dom on
vient de parler .
On adapte le moulínet au rouleau Cupé6ellr, en f,i–
Cam entrer le tenon quorré de ce rouleau daos
l'ouv~r
ture
de
mt!lll'!
forme qu'on voit au centre de la e:roil(!e
d" moulinee,
fi.~.
10,
&
biem6t la prefre Cora prcte a
marcher.
!l
ne 'fagit plus que d'y ajuller la table.
La table de la prelfe ca une planche de Royer, d'un
pouce
&
demi envlroil .plus étroíte que l'int<rv,lIe quí
ea
elltre le¡ jumelles. Elle a envíron troís píés
&
demí
de lon::ueur;
Ces
faces doívent en
~tre parf~ltemem
dreC–
(¿es, [ur-loO(
ceHe de deIT"us;
on
I'introdujt
emre
les
roulcaux, lltallt pour cet effet, ,'íl eH lIécelfaire, qud·
ques-unes des ca!les qui remplilfent le; o.tVertures t"u–
périeures des jumelles, ou en fuif:tnt, au moyen dn mon–
linet,
tOluner
te
rontean íi.tpéricur. U!le de.; cxtrém!tés
de la table
ét~tJt
lmineie, elle
f~ra
prire par les rouleaux ,
&
cutrailléc
cntr'cux dans
lelle
Jnou vemen(.
Les
rOu–
leaux doiveot la c
mprilner
fortelnCIH. Elle oe
d01t
tOtl–
cher
:i
3nCllne autre
partie
de la prerTe; e'eU par
ct."tte
raiCon qu'on a fail la panie lupérieure dn ronleau de deC–
Cous d'environ un pouel' plus élevéc qn. la rabie dor–
mame,
compoC~e
des
perit~
ais placés entre les
bras
de
la
Preere.
Outre la prelfe qui
ea
~
la
vbité l'
inflrn.ne¡J[ prin–
cipal,
l'arr~lier
de l'imprimeur en raille dQuc. duit pn –
core etre pourvu,
l°.
de langes.
2°.
de linges ou torchons .
3°.
d'un rampon ou d'une balle .
4°.
de noir de fumée, ou noir d'Allema¡;ne.
So.
d'une
marmile
de::
fcr
pour
cuiro
I'huJle
de
noix.
6°.
d'un marbre
&
de Ca molene pour broyer le noir.
''10.
d'qn poele
a
fen
&
d'un gril pour chauffcr la
planch, .
8°.
de difierens
ai~
&
da bacquets pour la trempe du
papier .
.
Des
lt"'I!;C<.
lis
Cont de laine blanehe, d'un bon drap
bien foul.!
r.,ItS
.ueune
iné~aHté.
On en emploie quel–
quefois de rerge tine que I'c.n a;>plique les premiers Cur
la planohe,
&
qu'on reeouvre de langes plus gromers.
1Is
n'auront ni
ourl et
ni liCicrc.
On c;'en
pourvoira de
dcux
o~
trois ?,randcurs
diiférclHcs,
pOllr les
eh::m~a
au
befoin {'elon I'clendue des planches
&
·des pap'iers; mais
comme l force de palfer Cnus le rouleau, il, deviennent
ciurs,
&
re chargent d'humidité, iI eil a propos de les
étendre le roír;
&
lemaliI1.lorCqn.iI. Ccronr fee<; on
les rnaniC'r3,
froitfcra
ou fbulera
en
tQus
feos ,
PQur les
bien alfouplir .
11
faue anm en avoir de rechange, atin
de
pOll\'oir, C:.ms
it~tcrruption
de
rravail, lavcr ceux qui
fout devcnus trop durs,
&;
les débarrarrer de la col le
qu'ils om pdl\! du papier mouillé, fu.· leque! OJl les a
porés fi fouvene dlns
le
cours du tirage.
D a lingo
OH
torch.Oi1f.
Ce COII\ des l:lInbeaux de
vieu~
línges
aon~
Ol!
{l:
rervi,a pllur elfuyer la planche, 10rC–
qu'elle aur' é,é encrée.
D I! '/lmp.n
O"
d. la ball•.
On la faít d'un b.oJl linge
de
e11Jnvre,
qOUA
&
tin,
:l
demi uCé; OH le coupe par
bandes largos de cinq • líx po",CCS; on roule
ces
b~tldes
JOrt f(![ré,
commc
on ronlcroit un
rubln,
mais le
plus
fcrrncrf¡lclH
pofliblc;
011
en,
forme
comme
une 'molerte
de peimre . En eel état on les e"ud avee du bon til,
en pluficurs
douoles,
q'll'OIl
faie
pa(fer a-travers
dans
toU$
les fens. On s'<lide dans ce travaH d'une alene. Le lam–
pon ou la balle bien cOliCue,
&
réduite • environ \,ois
pOllces
de diamctre,
on la
rQgnc avec un
cOlltCau
bjen
trancham; l'auere eÓté fera oriondi en. d"¡ni·boule, atin
que
le
ereux de la main s'y püifle .ppliquer commodé–
m.ent lorfqu'íl s'agica d'cncrer la planche.
Du no;r d, fllml. ou d" noir
ti'
t111,m/l~n
•.
Le meil1eur
lIoir qui (oit • I'ufage des
~mprimeurs
en taílle douce
k
fait par la combulllon des matie,es rélineufes; c'ea
une' véritahle f"ie.
Voye<. I'article
N:OtR
DLr; FUMÉE.
Le bon nnir doit avol{ 1'lEil veloueé; en le froilfant en–
tre les doillts, il s'y écraCera comme l'amidon. Le noir
COlnlnun n'aura p:1S un reil
(j
beau;
an
lieu de
ltéprou–
'Ct
doux
~ntre
le.
doigts, on
le
trOltvera rude
&
grave-
-Tom.
VIII.
1 M P
513
leu•. II ure fort les planches
¡
011 le ,íre des líes du vin
brillées.
D~
la
mflrmit~
ti
,uir~ I'hlli/~.
Elle
f~ra
de
fer,
affel.
gronde; íl I:'ut que Con couverc1e s'y aJune bien exaéta–
menr. On y mettra la quantÍlé qu'on voudra d'huile de
tloix, la meillenre
&
la plus pure, enCorte ramefois qo'il
s'en
ma~que
au mo;ns qualre
ii
cinq doigts qu'elle ne
Coir pleinc. O n la eouvrica,
&
1'0n
fer~
bouillir l'huile,
ayant
at[~ntiol1
qll'cllc: ne fe
rép:lI1dc
&
ne
s'enflamlne.
On la reml1cra
fOllVCIlt,
foit
3VCC
une pince,
foi[ 3Vec
des euillcres de fer, jufqu'ii ce que le feu y premIe lége–
rCmCi.ltde lui-mémc.
011
p:mrra
J'allumer
avec
un
mor–
ce::tl1
de
papit:r
cnR,:unmé qu'an
y
Jc:ncr3, lorfqu'ellc
f~ra
chaudc
:lU
point
requis;
310rs 00
rctircra
la
marrr.itc de
dclfus le feu, on la plaeera dan. un coin de la chcmi–
née,
obrervant de
reml1cr
l'huBe. Cette
ignition
durera
au moins une demi.heure ,
&
1
on aura fait la prcmiere
huile, celle qu'on appelle
hrllle ¡.ibl•.
On
arrctera
la combullion, en
fCrmall(
la
Illarmite
de Con eouvercle, ou en appliqnant
:¡
1>
furfacc un !inge
mouillé
qui
ernpéchc
la
commullic:Hion
avcc
l'air .
Cela fait, on aura un vailfean nct, daos lequel on
verfera l'huile qu'on conre,vera.
On préparera l'huile forte eomme on a préparé l'huile
foible, on la lailfera Ceulernent beCHer beaueuup plus de
rems, On poulfc.a l'intlamm1!ion jufqu'a
co
qu'elle Coit
d~venue
épailfe
~
p,luante, ce
q~'on
reeonno?tra en en
It1Jfr."UH t01nber quch4ucS goutt's
lur
une afficHe;
~
c.esgomes refroidies tilent cominO un (yrop tres·fon, I hutle
¡"ne ell faite.
1I
Y
en a qui jetrent dans l'huíle bouíllante, ou qui
fone bouil1ir en méme rems
&
avee elle, une croute de
pain ou de la terre d'ombre .
.
.
S'il arrivoit que l'huile Ft1r trop brOlée, on aJouterott
dans la marmita une qnantité convenable d'huile non
brñlée.
1I ea prudent
de
faire cc!!e opération dans un jardin,
une cour,
00
quelque
Itcn
découv(!rt.
.
D~
la
mt1n;er~ d~ broy~r
le nuir.
On
nettoyera.
bIen
le marbre
&
fu molctte, qu'on voit
jig.
4,
on é,crafcra
la quantilé de noir qu'oo veut broyer. On aura a c6tó
de lui
d<
l'huile foible on
en
arr"rera peu-a·peu le n",,;
o n obCcrvera dc ne pas' merrre trop d'huile
¡¡
la fo;s Cur
le noir, qui veut etre broyé le plus
ii
Cec
qu'il ea poC–
lible.
Cene détrempe é!ant
f~ite ,
on retirera avec le .eoute.u
ou I'amalfette le no;r fm un des angles de la plcrre,
&
rcprcnanr petitc portion
a
perite portion
le nair
qui
."'a
élé broyé qu'en grns, o n le równdra CUr toute la ple;–
re, en repalrant dellu, la m'llerte en. tour feus} JuCqu
a
ce qQe le broyemeor
ti
l'affin3ge COtent aeheves.
Le broyemem
&
I'affin.~c
parfaits, on relever.. dc–
reeltef avec le COUleau ou
1
amalfett. ce noir . On don–
nera le mc!me appret
¡,
celui qu'on aura
détrem~~,
puis
Qll
rcviendra
rur le tout;
on
I~
remettra
au
ffillleu
de
la pierre;
0 1)
y ajoutera en
de~~
ou trois tours de mo–
INte
une
oert:line
qU3.ntilé
dJhuile
foet\! .
11
faut moins d'huil.
f.melorCque I'encre appretée
d"ir Cerv;p • des planches uf6es , 0\1
d~nt ~a.
gravur.e
I)'ell pas profondo; un peu d'uCage
&
d elpcnenee dt-
n¡¡erom Il·ddTits.. ..
D e la poil_
a
f~tt
&
du gol.
On aora une poele, de
fcr 00
de
fo.me, n1r laquello 011 plaeera un gnl; c en
lur "e gril qu'on poCera les plauches pou; les éehauffer
médiocrement.
II
doit
y
avoir un peu d'lI1tervalle entre
le gril
&
la poele, puur donner un libre
'Cct:s
a
l'alr
emre la planche
&
le feu, qui doit etre cou I'ert tle cen–
dres ehandes.
D e /n maniere de
tr~mper
le papicr.
Pour
rremper
de grand papier,
iI
fallt avoir un baquet plein d'eau c1ai–
re,
&
rteux fons ais barrés ,
par derri(,.·n:; que Ct'S ais
foient de la gr•.ndeur du papier déployé'. Les barrures
fOrtitierout les ais
&
les
emp~cheront
de coffiner,
&
Cc–
ro ne une eommodÍlé 10rlqu'iI s'agira d'enlever les ais
avec le papier dont ils ferom chargés.
Cela préparé , on prendra cinq ou fix feuilles de
pa–
pier avec les deux t"ains. Ou les tiendra par les an–
gles,
&
on les p:1frera tOQtes enremble, deux ou trois
fois, dans I'cau elaire d" baquet,
felO/l
que le papicr
fera plus
ou
moins. fort, plus ou moins eollé; e"n1ite
on les étendra fur un des ais, par·defIus celles-ci les
cinq
Olt
fix autres qu'on aura trcmpées,
&
aínlí de fui–
te, jufqu'a ce qu'oo oir épuiCé la quantlté de papier qu'
on veut
tremper.
Le popier trempé mis fur un des ais on le eonvrrra
de l'autre ais, Coo e6té uni appliqué au papi«,
&
I'on
ehargera
le
rout d'UD poids peCane, ou I'on ferrera les
ais cfans une prelfe; cette opération produir. deu. effeis
T
t
t.
con-