•
GRO
d'avec celles qui P,Ourroient etre
occal~oonées
par des
cal<:als, des pierres contenues daos les voies urinaires .
f/oyez
e
A
Le
IJ
L,
p 1
E R R E .
Daos ce dernier cas ,
on ne pourroit faire ufage des bains qu'avec beaucoup
de précautioo , paree
qu'
ils operent des effets , d' oií
peuvent ai(ément réfu lter de fauiTes couches , fur- tour
les bains chauds .
ll
y
a des exemples qui prouveot
que les bains de riviere, pris daos la faifon
convena–
ble, meme dans les commencemcns de la
groflef]e,
ne
font poiot ouilib!cs
3
cet état .
Les maladies qui furviennent aux femmes enceintes
daos le milieu,
&
vers la
fin de leur
gro(fe.lfe
,
foot
principalement la difficuhé d'ariner, la rétention ou le
vice oppofé, qui ell l'incontin cnee d'urioe, la fréqueo–
te en vie de rendre cette humeur cl\crérnemitiellc, la
coollípaJion ou la déJeaion difficile, les hérnorrhoi.des,
les rarices, l'enflure des piés , des jambes , des lcvres
de la vulve, la diCpofition
11
faire des chutes,
&
a
u
tres
approchames . TouJes ces lefioos dépendeot d'uoe feu–
le
&
meme cauCe , ci- devant memionnée , qui efi le
volume
&
le poids de la matrice, qui comprime la
veffie cootre les os du baffin ,
y
forme un étrangle–
ment qui exige de grands etforts de
la part des
tibres
mufculaires de ce reCervoir de J'urine, pour formonter
l'obllacle qu'il uouve
a
feJ vuider du liquide qu'il con–
tient , ce qui établit la difficulté d' uriner ; ou la pref–
lion de la veffie forme un empechement qu' elle ne
peut pas vaincre. ce qui donne lieu
a
la réteotion d'u–
rine; ou !'orine ne peut l'tre retenue qu'en pe tite quan.–
tité,
a
caufe de cette preffioo qui lai(fe peu de capa–
cité au refervoir,
ce
qui oblige
a
une fréquenre éva–
CUalion . L a matrice comprimanr auffi le rcaum con–
tre l'os facrum , empeche qu'il nc fe remplille de ma–
ticre s fécales, fait féjourner ces maticres daos les par–
ties fupérieures des gros boyaux ou elles fe deffechcnt;
ce qui fouroit d'fférentes caules de
la
conllipntion
&
de
la déjc&ion diffi cile . Cette
m~me
comprcffion de la
matrice portant lur les veioes hérnorrbo.idales, empeche
le libre retour do fang qu'ell<s comiennent, qui dilate
fes vaifleau x,
y
caufe des dillenlions douloureofes, ou
les rompt
&
fe fait ilfue en s'évacuant ,
&
les veines
iliaques étaot auffi comprimées par la
m~me
caufe,
iJ
en réfu ltc une
g~ne,
un obllacle daos
le reJour do
fang des extrémités in
férieure> ,qui donne lieu auffi
a
la dilatatlou forcée des ramea.ux veineux les moins forts,
tels que ceux qui ne font pnint foOtenus par
1'
aaion
de~
mufcles, ceux qui ne
font reeouverts que de
la
-peau; ce qui produit des
\carices
aux piés , aux jam ..
bes.
17oye>o
V A
R
te
E..
Et tes
priodpau~
vaiffeaux qui
rapportent la lymphe de ces
m~mes
pardes , foit qo'ils
ne
pui(Tent pas fe vuider aifément dans
les veines cn–
gorgées , ou qu'ils foient auffi comprimtes
a
leur paf–
f~ge
par le baffin pour fe rendre au refervoir , devien–
nenr aufli eng0rgés eux-
m~mes;
en forre que la fura–
bondance de la liqueur qu'ils conticnnenr, venant
ii
re–
Jloer daos le tilfu cellnlaire, en augmente le volume ;
d'ou les enflores des piés
&
des )a
m
bes, qui s'étendent
qoelquefnis
juf~u'aux
cuíiTes de proche
en
proche. Er
par la
m~ me
raifon le rí(lo ce!lulaíre des bords du va–
gin s'enfle auffi trcs·fouvent, vers la fin de la
grof/e.lfe
fur-tout , o
u
la caufe de 1' engorgement des vaíffeaox
produit des dfets plus étendos . Pour ce qui efi de la
difpolition
~u·
()O!
les femmes groffes
a
faire des chll–
tes , on peut
1'
attribuer encare
a
la eomprcffion des
murcies pCoas
&
i!iaques, qui gene la Hex ioo des cuiC–
fe. : mais la priocípale caufe e(l le vol ume, le poids du
verme, qoi difpofe le corps
a
fe portcr aifément hors
de fon centre de gravité.
La compre ilion que produit la matrice
&
fon poids,
é1an1 la caufe générale
&
commune de tous ces
fym–
ptomes , ou de toutes ces ditfércntes lélions, celte cau–
fe n'ell pas de nature
3
pou• oír étre dérruire; elle uc
peut celler que par l'exclulion du fcetus, qui ne laiffe
a
la
matrice que fon volume
&
Con
poids ordinaire :
aíoli on ne peut apporter
a
ces maux-la d'autres reme–
des que des palliadfs.
Voye:t.
U
R
1
N
A
1 R
1!
S,
(mala–
dio
del
voiu)
e
o
N S
T 1
p
ATto
N,
De']
E
e
T 1
o
N ,
He.'MoRRHOi. DES; VARICE,
OEnE\1E), at–
~endu
qu'il
n'y
a rien de particulier
a
obferver par rap–
port
ii
ces remedes emp:oyés daos le cas de
gro.lfeff"e.
Pour ce qui ell de la di(polition
a
faire des chOtcs,
qui eO ordinaire aur femmes groffes , furrout daos les
derniers tems de la
gro./!efl(
oií le vemre a le plus de
volume
&
de poids; comme cette difpofition, outre
les caufes rnen1ionnées , dépend beaucoup au
ffi
de ce
qu'elles ne peuvent pas voir Jeurs piés en marchan!, ni
par cooCéquent oií elles les poCent, d' autant plus qu'
1
GRO
elles font obligées de poner le corps en- arrieré pour
conferver
1'
équilibre de gravitarían entre les parties du
corps étant debout: Jorfque les chafes en font vcnues
a
ce poinr-Ja,
il n'y
a
pas d'autre mayeo d' éviter les
chutes, qui font tres-daogereufes daos cet état pour la
mere
&
pour l'eofant , que de ne jarnais marcher Úins
erre appuyé fur quelqu'un qui conduife ou fo(ltienne la
femme
gr~{fe,
&
regle, pour ainli dire, fes pas. Si le
veotre par fon volume
&
par Con po1cls tombe Cur
les
euilfes,
&
contribue
a
empecher de marcher, on peut
prendre le parti de le fufpendre par des bandages
ap–
propriés, qui foient
arr~tés
fixes derriere les reins.
Les ma ladies tant ai$ues que ch10oiques, ·qui ne dé–
penden! pas de la
groJ!e.lfe
effentiellemeut' doiveot etre
traitées comme daus les autres Cujets , avec auemion
de n'employer aucun remede qui puiífe l'tre comre-in–
diqué par l'état de
gro.lfe.lfe,
fans y avoir eu égard ,
fans avoir bien pefé, lorlqu'on fe détermine
a
en faire
de contraires
ii
cet é1at, les
inconvéoiens, le
dang~r
de part
&
d'autre,
&
fans
y
avoir été forcé par l'ur–
geoce du cas. C'ell d'apri:s ces précaurions que !' on
doit trairer les maladies inflarnmatoires, les ticvres vio–
lentes , les hydropilies,
la phi1hilie , la vér ole
m~
me
d~rns
les femmes groffes, que l'expérience a
~ppris
etre
fofceptibles de fuire ufage de toute (orte de remedes ,
avec les ménagemens eonvenables; ce qui Ceroit trap
,long d'établir ici avec un certain Mtail. Ce qui
a
été
ébauché du régime des femrnes groiTes,
&,
¡:e qui vieot
d'ctre dit du traitemeot des maladies propres
a
.la
grof–
fe.lfe'
peut fuffire pour fervir de regle
a
l'égard de
(0\\–
tcs au1res maladies daos cet état : mais pour fuppléer
a
ce qui manque ici, on ne peut trop recourir aux ou·
vragcs oií il eíl rraité "'
profeffo
,
des maladies des
fe
mmes groffes; tels que ceux de Varandreos, de Sen–
nert, Etmuller, Mauriceau,
&<.
On trouve auffi bien
des choCes
intéreífantes
a
ce fujet daos
les ceuvres
d'Hoffman ,
pa!Jim
:
la contipuation bien attendue du
commenraire des aphorifmes de Boerhaave, par l'illu–
llre baron Wanfwieten, premier medecin de
la cour
impériale, oe !aiiTera fans doute rico
a
delirer en trai–
tant de ceue matiere en foo lieu. (
d
).
G RO
S S
E
T
O ,
Ro.lfeeum,
(
Grogr.
)
perite
~ille
d'ltalie en Tofcane, avec un éveché fuflragant de Slen–
ne: elle ell
a
deux lieues de ,. mer,
a
quatorze fud
ell de Sienne.
Lo»![·
28.
8.
lat.
2f. f O
(D.
J.)
• GROSSEUR,C.
f.
(Gramm .) ce
motadeu~
acceprions aiTe'L différeotes : on dit la
gr&U'e~er,
&
une
gro.lfeur. Voy.
pour
gro.lfeur
pris daos le prcmier
feos,
1'
artide
G
R
os, adJtatf. Daos le fecond feos, c'elt
prefque la meme chofe que
tumeur
,
li
ce n'
en
qoe
toute tumcur ell une
gro(fwr
,
&
que Je nc erais pns
que toute
gro./!e11r
foit une tomeur.
V oy.
Tu
M E
u
R •
De
groJ
on
a
fait le fubfiantif
gro.lfeur
,
&
le vcrbe
groffir.
·
GROSSIER, adj. (MARCHAÑD) négociant
qui vend ou qui achete des marchaodifes pour les re·
vendre en gros, On dit en ce feos,
un mar<hand gro[–
jier
d'épiceries, de draperies,
&c.
A Amllerdam, il o'
y
a point de dílférence entre
groffitr
&
détailleur, étant per mis
a
chacun de
fairc
wut enCemble le comrnerce en gros
&
en détail,
a
!' exception néanmoins de celui des vins
&
des eaux–
de-vie étrangeres .
Dil!íonnaire de Commerre
&
dt
Trlvoflx.
(G)
GRO
S S
1R,
v. aa. (
Optiq .)
fignifie faire par<ili–
tre un objet plus grand qu'il n'ell en effet: ainro on dit
d'un microfcope, qu'il
groffit
les ob¡ets.
17oyez
M l–
e
R
os
e
o
PE ,
Lo u
PE ,
L
u
N E
T T
1! ;
VOJ'n atsffi
M
1
Ro
1 R,
&<.
'
11
le faut avoüer, nous o'avons poinl encare de
1héorie bien fatisfaifanre ,
&
qui foit
a
1'
abri de too te
difficulté, fur la propriété qu'ont les inllrumens de.Dio–
ptrique ou de Catoptrique, de
groffir
les objets: en gé–
néral cela vieot de ce que le miroir ou le
verre
reHé–
chit ou rompt
les rayoos, de maniere qu' ils entrent
daos
l'ceil fous un plus grand angle que s'ils partoicnt
de !'ob¡c1
appcr~u
ii
la vOe limpie; mais cet angle ne
foffi t pas pour déterminer la grandeur de
1'
objet (
Vo –
yez
V t
s
1
o
N) ,
il fau t
le
combiner avec
la di llanee
apparente (
V oyez
D 1sT A
N
e
E
)
,
&
par conloqueot
coonoíne le líeo
de
J' irnage. Or les Opticiens ne noos
oot poior encare donné
de
regles süres touchant ce
deroicr point.
Voyez
D
1
o
P
T
R
r
Q.
u
1!.
(O)
GRO
S S
OYE
R, (
'}ttri{pr.
)
fignifie
mettre
"'
gro.lfe
,
On dit
groffoyer
u1~e
requete,
~ne.
piece d'écri–
ture, une fentence oo arret , une obltgauon ou autre
coutrat .
Voytz <i-dtvant
G
R
os
s
1! •
(A )
GRO-