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808

GRE

G RE LER,

v.

oe01r.

voyez

fartide

G

R

1!

Le:,

(

Phyfi9.)

(j

J<

t

LE R'

"'termes de Blancbifferie. v.y.

M

E T–

TRE

~~~

RuoAH.

G

RE

L

>

R ,

en termes de 'I'abletier-Corntlttr,

c'efl

l'aél1o

o

d'arrondir l<s dents for toute Icor longoeor; ce

que

l'eflandon n'avoit point fait, nc les ayaot fendoes

qoe quanémcnt.

Voyez

EsTA

o

o

N •

G

RE

L 1N,

f.

m.

terntt de Corderie,

cordage corn–

pofé de plulieurs auffi<re>,

&

commis deux fois.

Les

gr.lim

fe fabriquent de la méme fa<;on que les

3Uffi<re>; la feule

diff~rence

qu'il y a entre ces dcox

fones de cordages ,

c't

fl que les

gr.lim

font compo–

fés d'aufficrcs, ao lieu que

les aoffi<rcs foot faitcs de

corons .

M. Duhamcl dit, daos fon

art de la Cordtrie,

que

Jes

§"''"'

ont plufieurs avamages fur les auffieres.

r . Commc ils fom comrnis deux fois, le> fibres de

chanvre fonr entrelacées, de maniere que

les

frotte–

mens violens que ces cordages ont

a

fouffrir, ne peu–

vent déranger facileRlent ces fibres: avaotage que n'ont

pas les auffieres; auffi font-elles moins de durée .

2°.

Les

grelim

font plus ferrés que les auffieres ;

:tinfi l'eau les pénetre plus difficilement.

3°.

On a dit daos

l'artide

AuSSIERES

A QUA–

T RE

ToRo

N S,

qu'il ell avantageux de multiplier

le nombre des torons: or il n'y a pas de moyen plus

sur de les multiplier, que de faire des cordages en

gre–

Jin

.

On peut faire des

grelim

avec toutes Cortes d'auffie–

res,

&

les compofer d'autant d'aullieres qu'on rnet de

rorons daos les auffieres.

Grtlins en t¡tteue de rae

,

font des

grelim

qui ont

une fois plus de groíleur par un bout que par l'autre.

Quand on a fait des aullicres en queue de rat, on en

preod autant qu'on veut que le

grelin

ait de cordons,

&

on les commet de la mome

fa<;on que les

greliiJJ

ordinaires, excepté que pour tordre les

greli111

on ne

fait virtr que les manivelles du chaotier.

V

o

ya; l'arei–

ele

C

O R D E R 1 E •

G R E

LO

1

RE,

í.

f.

m

terme de Blanchifferie

,

efl une efpece d'auge de cuivre rouge étamé, de qua–

rre piés de long fur dcmi·pié de largc eo·haut,

&

fur

tro1s pouces par eo·bas. Cette partic inférieore efl per–

cée de trous égaux dans toute fa longueur; chaque bout

eo·haut ell la place d'un petit réchaud, pour empecher

la cire de fe tiger. La

griloire

fe

no

m

me ainli, paree

qu'elle partage la m"ticre en filets qui s'applati!fent en

tombanr fi1r le cyhndre.

f/oyn

M

E T

T

RE E N

R

u–

B A N .

La

griloirt

efl foruenue for une chevrette.

V

o–

ye<.

C

H

1'.

V

R E T T E

f.!/

/'artic/e

B

LA

N C H 1 R •

G R E

LO T ,

f.

m. (

Hydr. )

eíl un marteau poin–

tu appellé

titu

,

avcc lequel

les Limofins piquent

les

aoc•en' ma

fT¡

f,

de ciment poor les renduire. (

K )

G

RE

M 1 L,

í.

m.

o11

HE R BE A U X

PE

R–

L

E~

,

lithofp<rmllm,

gen

re

de plante

a

fteur monopé–

tale, fund1buhtorme,

&

découpée. Le ca lice en divi–

fé ¡ufqu'

3

la bafe; il en fort un piílil qui enrre daos

la portie inférieure de la fteur,

&

qui efl entouré de qua–

tr e embryons: ces embryons devienneut des femences

arrondie; , dores , p<llies

&

luifames ; elles mOrilfent

dans

le calice qui

l'aggrandit . Tournefort ,

inft. rti

h.rb.

V

oye<.

p

LA ll

TE . (

[ )

Sa

racine efl dan

nos climats de la groíJeur du pou–

ce, ligncufe

&

fibreufe . Ses tiges font hautes de pres

de deux coudées, droites, roides, cylindriques

&

bran–

chue.. Ses feuilles font nombreufes , placées alternati–

v ement, longues de deux ou

trois pouce; , poimues ,

rude>, fans queue ,

&

d'un verd noiratre . Ses

fteurs

nailfcnt ao fommet des tiges

&

des rameaux , de cha–

que aitldle des feuilles; elles foot portées fur des pé–

dicules coum,

&

font d'une feule piece, blaoches ou

d'on verd blanchatre'

a

entonnoir' partagées en einq

fegmens obtus, renferrnées daos un caliee velo, décou–

péc> ¡ufqu'j la bafe en cinq quarti<rs étroits: Icor pi–

flil eíl verd, comme accompagné de quatre

_~:mbryons

qui fe changent enCuite en autant de graines arrondies

:

dures , polic;, loifantes, d'un gris de perle,

&

fembla·

bies

~

de petites perles: ces graines groffiíleot

&

mO–

r,lfenl daos le caliee

m~

me; fouveot elles font au nom–

bro de deux ou de trois , raremeot de qoatre. Cette

planre vient daos les lieus fecs parmi les haies,

&

Oeo–

rit en ilhi; elle ne rougit prefque pas le papier bleu;

rna·s comme fa graine eíl d'ufage, elle demande un pe–

lit a

ti

ele féparé . (

D ] . )

G

R E M

t

L

~~~

HE R BE A U X pE R LE. S, (

Jifa&.

mld. )

La

grame de

gremi/

qoi efl émullive, efl la

GRE

feule panie de cette plante qui

foit d'ufage en i\Iede–

cine.

Elle parTe pour un pui!faot diurc!tiqoe ,

&

pour un

bon anodyn adoucifTant. . On prétend qu'elle challe

les

graviers

&

les petits calculs,

&

m~

me qo'dle les bn–

Ji: .

On la prend réduite en poudrc,

ii

la dofe d' u!J

gros, daos un véhicule coovenable, daos du vio blanc

par exemple; ou on fait une érnullion, qu'on édulco–

re avec un tirop approprié, tel que celui de c'nq ra–

cines. On ne croit au¡ourd'hui que

tr es -difficilement

aux prétendus lythomtriptiqucs tirés des végétaux;

&

c.tte iocredulité efl

tres-raifonnable fans dome, lorf–

qu'il ne s'agit, comme daos ce cas- ci, que d"une fe–

menee érnulfi ve. La vertu que 1\lathiole

&

quclques

autres auteurs accordent

:i

cette femence prifc

a

la do–

fe de deux gros, de favorifer la foriie des fcetus daos

les accouchcmens difficiles ,

&

de chafTer l'arriere-fa1x,

ne parolt pos mériter beaucoup plus de confiance, quoi–

qu'un bon diurétique foil plus capable en

g~nc!ral

de:

produire

ces

derniers effcts, que de fondre la pierre

daos les reins ou daos la veflie .

Voyez

D

1

u

R

e'r

r–

QUE

&

Ure.'Rrll.

La

íemence du

gremil

entre dans

les deu>t compo–

fitions fu ivantes de notre pharmacopée; favoir le firop

de guimauve compofé,

&

la bénédiéle lautive.

On.

fubflitue fouvent

a

la graine de

l'berbe aux per–

Ju

celle du grernil rampan!'

&

meme celle d'un au–

tre gremil, cono u plus commuoc!ment foos le nom de

larmtJ de Job

. (

b)

G

RE

M

r

L R

A

M pAN T ,

(

Botan.

)

plante connuc

des Botanifl_es fous le nom de

lithofpermttm mintil re·

pens la&tfollllm,

C. B. P. lj8.

J.

R. H. ' 37· Sa

r~cine efl ligneufe , tortueofe, naire. Ses

ti~

es font nom–

breufes, gréles, longues , ooirStres , rudes, vclues ,

couchées pour la plus grande partie fur tcrre,

&

pouf–

fant quelques

fibres par intecvalles . Ses feuilles

fou

longues d'environ deux pouces, large d'un demi·rouce,

terminées en pointe, d'un verd foncé, noiratres, ru–

des

&

velues . Ses fteurs font bleues , placées au lom–

met des rameaux en grand nombre ; il leur fuccede des

graines dures, blanchts, de la gro!feu r de eelles de

¡·~robe. La tige qui pone les ftcurs en droite

&

gnrn1e

de longues feuilles d'un verd

p~lc.

(

D.

J . )

G

R

E M 1 L

RAMPA

N

T, (

Mat. mld. )

on auri–

bue

:l

fa groioe

les

memes propriéléS qu'a ce du

grt•

mil

ou

berbe aux perlu. Voyez

G

R B M 1 L.

G

RE M 1 L LAR M E DE jO

!J

1

(

iiittt.

mld. )

13

fe menee de cette plante paffe pour avoir les

m~

mes 'er–

tus que ce!le de l'herbe au>t perles,

&

celle du

gremi/

rampant .

Voyn

G

R

E M 1 L.

G

RE

N A

DE,

f.

f. (

Pharm.

&

Mat. mld.)

c'efl

le fruit du greoadier.

Voyez l'artielt

G

R

E N

ADrE R .

Des trois efpeces de

grenaJrJ,

oo u'employe guere

en

Medecine que la

grenade

aigre.

Les graines ou femences contenues daos ce fruit, le

fue qu'on en exprime, l'écorce du fruit

&

les fteurs qui

J'ont préeédé, font en ufage en Medecine .

Le fue des grains de

grenadc

a une faveur aigre–

lwe tres-agréable; il efl moins acide que celui du ci–

tron, de la grofeille,

&

de l'épine vinette , avee lef–

quels il eíl d'ailleurs parfaitement analogue .

11

faut les

rangor avec ces aotres fucs, daos l'ordre des muqueut

acides .

Voyez

M u

Q

u

~

u x .

Si l'on garde daos un lieu frais ce fue esprimé , cla–

rifié,

&

enfermé daos un vai!feau convenable, il don–

De du fel e!fen tiel d'une faveur acidc .

11 en fufcep tible de la fermentatioo vineufe' ne don–

ne point de gelée comme le fue

de

groleille,

&

peut

etre mis par conféquent

fous

In forme

de

1\rop

OV<C

fuffifante quantité de fuere. Ce firop fe

pr~pare

de la

meme maniere que le

lirop de limoo .

Voyez

C r–

T RO H.

On prépare beaucoup de ces

lirops daos les pays ou

les

grenadn

croi(fent abondamrneot. Celui qu'on em·

ploye a Paris vient du Languedoe .

Les grains de

grenade

mangc!s tout entiers font

re·

gardés eomrne amis de l'eflomnc , comrne en tempé–

raot l'ardeor, calmaot la foif, rafraichi!fant , arrétanr

le Bus hérnorrho"idal trop aboodant, corrigeant l'acri–

monie de la bile,

arr~tant

le vomiílement

&

le hoqoet.

Les malades attaquc!s de tievres ardentes

&

b lieofes ,

éprouveot

UD

Jeger foaJag<ment ,

&

meme

OD

Certain

degrc! de plaifir, lorfqu'on leur permet de rouler de–

tems-en-tems daos leur boache

&

de

fucer quelques

graios de

grewade

.

On fair aoe eau de

gren•án

daos le

pay~

ou elles

foot commaoes , en éteodant

le fae eJprimé de

(es

graíos