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812

GRE

de la légion dont il avoit donné le plan.

Articlt dt

M.

D

u

K

J

v

A L

/e jellne

.

G R

E.

N

AD1

E

R

p

OS

T

1

C H

1! ,

fo!dat choifi pour

enrrer aux

grtnadiers,

avec lefquc ls, en auend30!, il

fa't le

(ervtce, quand la 1roupe n'ell pas c•>mpleue .

Dans l'iofan1ede fianc;oife, le choix de ces

loldats fe

fait

~

tour de r6le.•fur

touteS·tes compagnies de fufi–

liers de chaque bataillon, auxquelles néanmoius ils re–

fleot anachés, jufqu'a leur réception aux

g'renadiert

.

Voyez

ei-devant

G R

1!

N A D

tER.

Lorfqu'ils obticnnent ce grade, le capilaine des

gre–

nadierJ

paye

2f

liv. pour chncun aux capitnines des

compagnies do

m

ils ont été tirés,

&

rend en cutre !'ha–

bit

&

les armes.

Le.s foldats dell(nés aux

grcnaditrt

ne peuvcnt

~tre

pris dans le nombre des hautes-payes des compagnies .

Si une compagnie en tour de fournir un homme aux

grmadierJ ,

ne peut pas en pré(euter de qualité conve–

nable au fcrvice de cctte

trnupc, il en fourni par

In

compagnie qui fuit immédiatcment; mais daos

ce

cas

le capitaine de cette dcrniere compagnie ell autorifé

~

prendre dans la premiere un foldat

a

fon choix;

&

le

capitaine ell en outre obligé de luí payer une indemnité

réglée.

Dans les milices, les

gr<nadiers poftichu

formem u–

ne compagnic particuliere établie dJns chaque bataill on

par ordonnance do

2~

Jan vier t

746.

Ln compagnie des

grenadierJ pofliehu

fouroit

il

celle des

grmadierJ

les

rempl acemeos qui

y

font oéceffaires,

&

tire clle-méme

ceu x doot elle a befoin de toutes lts compagnies de fu–

filiers du batnillon. Pendant la gucrre, ces deux trou–

pes font dé'tachées des bataillon<;

&

de plufieurs réunies

en(emble, on forme les régimens de

grmadicrJ

royaux.

Voyn ci-aprh

G RE

N A

D t ER Ro

Y

A

u

X.

llreicle

de

.M.

D

U R 1

vA

L

le jrunt.

G RE

N

A

D

1

E R

S·R o

Y

A u

X (

Rlgiment de).

C'efl

un corps compnfé de plufleurs compaguies de grena–

diers de miliée, reunies fous un m{me chef.

Le roí par Ion ordonnance du 1

s

Septembre

1

744 ,

établit des compagoies <le

grmadierJ

daos tous les ba–

aaillons de mil ioe du royaum<· ;

&

par celle du

10

A–

vril 174S, il en forma fept

r~gi mens

de

grenadierJ·ro–

Jallx

d'un ba1aillon chacun, qui (ervirenr la campagne

fu ivante, commandés par des colonels

&

lieuteoans·

colonels, avec les maJors

&

aide·maJors qui

y

furcnt at–

tachés.

Sa maJeflé fatisfaite du (ervice de ces troupes,

&

vou·

laot en augmenter In force pour les m<ttre en état d'é–

tre cmployés d'ur•c maniere encore !_plus utile, établit

par ordonnance du

28

Janvier

1746

des compagoies de

grenadterJ -poflíches

dans chaque bataillon de milice,

le

unit ;\

celle1 des

grenadiers

par ordonnauce do 10

Mars fuivant,

&

de routes ces troupes, compo(a fept

régimens de

grenadier1-royrwx

de deux bataillons cba–

cun .

Ces corps fervircnt utilement

&

glorieufcment pen–

dant les campagnes qui fuivirent leur inflitution, JU(qu'

a

la paix de

L748.

Réuois ou (éparés, ils donnercnt

a

)'en vi

1'

un de

1'

autrc, daos toutes les occaliom, les

plus grandes marques de ule

&

de bravoure. !lis fe

fi gnalcrent au fiége de la citadelle d'Anv cr<,

a

celui de

M ons ,

a

la bataille de Raucoux,

&

ii

celle de Law–

feld, fur-tout au fiége

a

Jamais

mémorab l~

de Berg<Jp-

7.oom, enfin dans toutes les diverfes opérntions mlli–

taire~

auxquelles il eurent part pendant toutes ces cam–

pagnes .

A la paix les régimens de

grenadicrJ·rO)'nllx

fureot

féparés; les compagnies qui les compofoien t furcnt ren–

voyées

a

leurs bataillons de milice '

&

licenciécs en me–

me tems que

les corps de ces bntnillons.

Tous les bntaillons de milice du royaume font con–

voqués une fois par an pcnd ant la paix) pour etre re–

erO tés

&

palfer en revíle,

&

fon r féparés aprcs quel–

qucs JOUrs de fervice;

vo¡•ez.

LE

v

E'r;.

DEs

T

Ro u-

1' Es.

Mais les compagnies

de grenadierJ

dc meurent

nrTemblées,

&

fom

réunies pour compofer des batnil–

lons de

grenarlien- royat•x.

Ces bntaillons établis au

nombre de om.e par ordonnance du premier Mars t

no,

fout esercés chaque année pendant un mois

a

toutes les

rnan~ru vres

de guerre, enfoite féparés,

&

les

grena–

diers

renvoyés dnns

leurs paroilles, JUfqu'

:i

ce qu'

il

plai(e au Roí de les rappeller . On prépare ainli ces corps

dans le fllence de la paix, aux opératioos militaires qu'

ils doivent e.,écuter pcndant la guerre .

Les bataillons de

g rmndier1-royaux

fournilfent cha–

que année au corps

de<

grenadierJ

de France, les rem–

placemeos qui fo111 nécellaires . Des officiers de ce corps

GRE

font détachés

a

chaquc bataillon pendant le tems des

affemblées,

&

y

choilillcnt

&

c:ngagent

de<

gre.adurJ

de bonne volonté, Jufqu'a concurrencc de

ce

~ue

doit

fournir chaque bataillon .

Voyez.

G R

E N A D 1

a;.

R S

DE

FRANCE.

'

Lors du licenciement des compagnies de

grtlladitrs–

royaux,

on leur pcrmet par dtflinét1on d'empnrter leurs

habus'

a

la différeuce de> foldat>' qui fom obligés de

les lailler en dép61 dans le lieu d"aOembléc;

vo;¡.

L

l–

e

E

N

e

1

E~~

E

N T .

Le Roi accorde en outre 3 l11os par

JOur

h

chaquc fergent de ces compngnies pendam toot

le tems de leur

(éparation; un fou

til deniers

:1

cha–

que tambour,

&

un fou

a

chaque

grenaditr;

dont le

décompte leur e!l fait

~

l'a!Tembléc luivame dt leur ba–

taillon .

Article

de M.

D

u

R

1

vAL

le

}tune .

G RE N A D

1

ERE,

C.

f.1erme de Cemtttrier,

e'

en une eCpece de gibeciere qu'on donne

~

chaque gre–

nadier, pour

y

meu¡e fes grenades.

Voyrz.

G

R E N

DI E R .

Elle ell compofée d'une bande, d'un travers ou por–

te-hache, d'une bourfe, d'un dellus, ó'uoe boucle avec

fon anachc pour fermer

la

grenadiere,

&

d'un poul–

vrin.

*

G

R 6 N A D

1

E R

1!

ou

G R A N D E

S

A

u

TE L 1E–

R E ,

o

te

J3

O

t

T

E

U X ,

or.

C

H

A

P

1!

A

U

A'

S

A U T 6 •

R

1!.

L LEs ,

(

Péche

)

efpece de

tilet qui

rellemble

arTe·¿ au chalut.

11

étoit en ufage dans

l'amirauu: de

Bou lognc. On prenoit avec la

grcnadierr

de; faute–

relles ou grandes chevrettes. Elle étoit faite d'une barre

de fer quarrée, large d'un pouce,

&

longue de fept

a

huit piés. Sur fes extrémités étoit

arr~t¿

un denti–

cercle de bois qui formoit l'entrée d'un verveux. La

barre étoit percée

i

chaque bout,

&

la étoit frappé un

cordage de la grolfeur d'uo pouce de diametre. Ce cor–

dage avoit trois bralles de

longueur. Un nutre eorda–

ge étoit frappé fur le milieu do cercle. Celui-ci fe réu–

niOoit au premicr. C'en fur cet appareil qu'étoit retenu

le filet, ou l'efpece de chaulfe dont il s'agit. Ceue chauf–

fe étoit amarrée

a

un bateau par un autre cordage qui

la trainoit

a

un quart·de-lieue de la c6te.

JI

y

a une autre efpece de

grtnadiere

qui c

onlille

en

une traverfe de bois

A B,

qu'on appellc

le

fu.il,

&

un long manche

C D,

tixé fur

le

milieu du reuil. Le

feuil ell tnillé eu bife au ,

&

peut avoir

8

i

9

pi¿s de

long . On

y

atta che un tilet

a

mailles fort étrOitC> . Le

6Jet rellemble

a

la truble; le pechcur def'cend dans l'eau

jufqu'au cou, lors de la baOe mer;

&

marchant vers

le rivage, il poulle devant luí ce "filet dont le fcuil la–

boure le Cable,

&

enleve les chevreues

&

les petits pOi[–

fons melé> a

ve

e le fable.

Ces peches onr été défendues, ainfi que celles de la

drege

&

du coloris.

f/oyez noJ Planche1 de PEche.

La rnaille du tilet de la

grenadiere

efl d'environ qua–

tre

a

cinq lignes.

G RE N A D

1

L LE, f. f. (

Bot. rxot. )

genre de

plante qu'on a

dé¡ a

cara8érifée lous fon num •·ulgaire

de

ftettrJ de la paJ!ion;

les Botanifles

1'

appellcnt

grn–

nadrlla;

c'efl unNellc plante étrangere de la nouvel–

le Efpagne, dont on cultive pour la Aeur un grand nom–

bre d'c(peces; Brad le y rapporte en avoir

vCt

plus de tren–

te dans le JBrdin d' i\mntrdam, mais il s'eu faut de

beaucoup qu'il s' en u ou ve aUJOurd'hui un nombre auffi

confidérable dans ce meme Jardin;

&

felon toute ap–

parence, M . Bradley s' efl uompé. M iller n'eu con–

nolt que treize efpeces en Angletcrre, fur

la culture

delquellcs il a donné les meilleures

&

les plus exa8es

iunru8ions qu'on puilfe defirer; j'y renvoye les curieux.

Tour nefort a fan d'une des elpeccs· de

grmadille,

un genre particulicr fous le nom de

>ntlrltttJja;

cene e–

fpecc (e trouvc en plu lieurs endroits de l'tle Saint·Do–

miugue ,

&

produit bien raremenr do fruit en Europe;

du-moins M illcr,

malgr~

fes talens , n'cfl ]Jmais pnr–

venu

a

lui en

fai re poner. Le P. Feuillée a nulii dé–

crit quelques efpece; de

gren,,dillu

de In vallée de Li–

ma,

&

tntr'autre~

une qu' il fn rnomma

pomif"'e :

elle

donne nn fruit rond , de deux pouces

&

dcm1 de día–

mene, rempli d'unc fubflance aqueufe,

dou~itre ,

&

ce–

peudant agréable au goüt; ce fruit comieut de pe tites

graine< enfermées dans une peau blauche en-dcdans,

&

cramoili-Jaune en-dehors .

( D . ']

)

G RE N A G E, f. m. (

/lrt milit.)

e'

~tfl

une des

opération de la fabrique de la poudrc-o-canon ; elle con–

fifle

3

mettrc la poudre en grain.

1/oy. /"article

Po u –

DRE-A'-CANON .

GRENAILLER,

v.

aa.

( Docima./ie.)

réduire

un métal en petits grains,

a-

peu - prcs fembl ables au

plomb

a

tirer qu'on nomme

cendrie.

Au moycn de

CCl·