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GRE
de la légion dont il avoit donné le plan.
Articlt dt
M.
D
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K
J
v
A L
/e jellne
.
G R
E.
N
AD1
E
R
p
OS
T
1
C H
1! ,
fo!dat choifi pour
enrrer aux
grtnadiers,
avec lefquc ls, en auend30!, il
fa't le
(ervtce, quand la 1roupe n'ell pas c•>mpleue .
Dans l'iofan1ede fianc;oife, le choix de ces
loldats fe
fait
~
tour de r6le.•fur
touteS·tes compagnies de fufi–
liers de chaque bataillon, auxquelles néanmoius ils re–
fleot anachés, jufqu'a leur réception aux
g'renadiert
.
Voyez
ei-devant
G R
1!
N A D
tER.
Lorfqu'ils obticnnent ce grade, le capilaine des
gre–
nadierJ
paye
2f
liv. pour chncun aux capitnines des
compagnies do
m
ils ont été tirés,
&
rend en cutre !'ha–
bit
&
les armes.
Le.s foldats dell(nés aux
grcnaditrt
ne peuvcnt
~tre
pris dans le nombre des hautes-payes des compagnies .
Si une compagnie en tour de fournir un homme aux
grmadierJ ,
ne peut pas en pré(euter de qualité conve–
nable au fcrvice de cctte
trnupc, il en fourni par
In
compagnie qui fuit immédiatcment; mais daos
ce
cas
le capitaine de cette dcrniere compagnie ell autorifé
~
prendre dans la premiere un foldat
a
fon choix;
&
le
capitaine ell en outre obligé de luí payer une indemnité
réglée.
Dans les milices, les
gr<nadiers poftichu
formem u–
ne compagnic particuliere établie dJns chaque bataill on
par ordonnance do
2~
Jan vier t
746.
Ln compagnie des
grenadierJ pofliehu
fouroit
il
celle des
grmadierJ
les
rempl acemeos qui
y
font oéceffaires,
&
tire clle-méme
ceu x doot elle a befoin de toutes lts compagnies de fu–
filiers du batnillon. Pendant la gucrre, ces deux trou–
pes font dé'tachées des bataillon<;
&
de plufieurs réunies
en(emble, on forme les régimens de
grmadicrJ
royaux.
Voyn ci-aprh
G RE
N A
D t ER Ro
Y
A
u
X.
llreicle
de
.M.
D
U R 1
vA
L
le jrunt.
G RE
N
A
D
1
E R
S·R o
Y
A u
X (
Rlgiment de).
C'efl
un corps compnfé de plufleurs compaguies de grena–
diers de miliée, reunies fous un m{me chef.
Le roí par Ion ordonnance du 1
s
Septembre
1
744 ,
établit des compagoies <le
grmadierJ
daos tous les ba–
aaillons de mil ioe du royaum<· ;
&
par celle du
10
A–
vril 174S, il en forma fept
r~gi mens
de
grenadierJ·ro–
Jallx
d'un ba1aillon chacun, qui (ervirenr la campagne
fu ivante, commandés par des colonels
&
lieuteoans·
colonels, avec les maJors
&
aide·maJors qui
y
furcnt at–
tachés.
Sa maJeflé fatisfaite du (ervice de ces troupes,
&
vou·
laot en augmenter In force pour les m<ttre en état d'é–
tre cmployés d'ur•c maniere encore !_plus utile, établit
par ordonnance du
28
Janvier
1746
des compagoies de
grenadterJ -poflíches
dans chaque bataillon de milice,
le
unit ;\
celle1 des
grenadiers
par ordonnauce do 10
Mars fuivant,
&
de routes ces troupes, compo(a fept
régimens de
grenadier1-royrwx
de deux bataillons cba–
cun .
Ces corps fervircnt utilement
&
glorieufcment pen–
dant les campagnes qui fuivirent leur inflitution, JU(qu'
a
la paix de
L748.
Réuois ou (éparés, ils donnercnt
a
)'en vi
1'
un de
1'
autrc, daos toutes les occaliom, les
plus grandes marques de ule
&
de bravoure. !lis fe
fi gnalcrent au fiége de la citadelle d'Anv cr<,
a
celui de
M ons ,
a
la bataille de Raucoux,
&
ii
celle de Law–
feld, fur-tout au fiége
a
Jamais
mémorab l~
de Berg<Jp-
7.oom, enfin dans toutes les diverfes opérntions mlli–
taire~
auxquelles il eurent part pendant toutes ces cam–
pagnes .
A la paix les régimens de
grenadicrJ·rO)'nllx
fureot
féparés; les compagnies qui les compofoien t furcnt ren–
voyées
a
leurs bataillons de milice '
&
licenciécs en me–
me tems que
les corps de ces bntnillons.
Tous les bntaillons de milice du royaume font con–
voqués une fois par an pcnd ant la paix) pour etre re–
erO tés
&
palfer en revíle,
&
fon r féparés aprcs quel–
qucs JOUrs de fervice;
vo¡•ez.
LE
v
E'r;.
DEs
T
Ro u-
1' Es.
Mais les compagnies
de grenadierJ
dc meurent
nrTemblées,
&
fom
réunies pour compofer des batnil–
lons de
grenarlien- royat•x.
Ces bntaillons établis au
nombre de om.e par ordonnance du premier Mars t
no,
fout esercés chaque année pendant un mois
a
toutes les
rnan~ru vres
de guerre, enfoite féparés,
&
les
grena–
diers
renvoyés dnns
leurs paroilles, JUfqu'
:i
ce qu'
il
plai(e au Roí de les rappeller . On prépare ainli ces corps
dans le fllence de la paix, aux opératioos militaires qu'
ils doivent e.,écuter pcndant la guerre .
Les bataillons de
g rmndier1-royaux
fournilfent cha–
que année au corps
de<
grenadierJ
de France, les rem–
placemeos qui fo111 nécellaires . Des officiers de ce corps
GRE
font détachés
a
chaquc bataillon pendant le tems des
affemblées,
&
y
choilillcnt
&
c:ngagent
de<
gre.adurJ
de bonne volonté, Jufqu'a concurrencc de
ce
~ue
doit
fournir chaque bataillon .
Voyez.
G R
E N A D 1
a;.
R S
DE
FRANCE.
'
Lors du licenciement des compagnies de
grtlladitrs–
royaux,
on leur pcrmet par dtflinét1on d'empnrter leurs
habus'
a
la différeuce de> foldat>' qui fom obligés de
les lailler en dép61 dans le lieu d"aOembléc;
vo;¡.
L
l–
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E
N
e
1
E~~
E
N T .
Le Roi accorde en outre 3 l11os par
JOur
h
chaquc fergent de ces compngnies pendam toot
le tems de leur
(éparation; un fou
til deniers
:1
cha–
que tambour,
&
un fou
a
chaque
grenaditr;
dont le
décompte leur e!l fait
~
l'a!Tembléc luivame dt leur ba–
taillon .
Article
de M.
D
u
R
1
vAL
le
}tune .
G RE N A D
1
ERE,
C.
f.1erme de Cemtttrier,
e'
en une eCpece de gibeciere qu'on donne
~
chaque gre–
nadier, pour
y
meu¡e fes grenades.
Voyrz.
G
R E N
A·
DI E R .
Elle ell compofée d'une bande, d'un travers ou por–
te-hache, d'une bourfe, d'un dellus, ó'uoe boucle avec
fon anachc pour fermer
la
grenadiere,
&
d'un poul–
vrin.
*
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1!
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A U T 6 •
R
1!.
L LEs ,
(
Péche
)
efpece de
tilet qui
rellemble
arTe·¿ au chalut.
11
étoit en ufage dans
l'amirauu: de
Bou lognc. On prenoit avec la
grcnadierr
de; faute–
relles ou grandes chevrettes. Elle étoit faite d'une barre
de fer quarrée, large d'un pouce,
&
longue de fept
a
huit piés. Sur fes extrémités étoit
arr~t¿
un denti–
cercle de bois qui formoit l'entrée d'un verveux. La
barre étoit percée
i
chaque bout,
&
la étoit frappé un
cordage de la grolfeur d'uo pouce de diametre. Ce cor–
dage avoit trois bralles de
longueur. Un nutre eorda–
ge étoit frappé fur le milieu do cercle. Celui-ci fe réu–
niOoit au premicr. C'en fur cet appareil qu'étoit retenu
le filet, ou l'efpece de chaulfe dont il s'agit. Ceue chauf–
fe étoit amarrée
a
un bateau par un autre cordage qui
la trainoit
a
un quart·de-lieue de la c6te.
JI
y
a une autre efpece de
grtnadiere
qui c
onlilleen
une traverfe de bois
A B,
qu'on appellc
le
fu.il,&
un long manche
C D,
tixé fur
le
milieu du reuil. Le
feuil ell tnillé eu bife au ,
&
peut avoir
8
i
9
pi¿s de
long . On
y
atta che un tilet
a
mailles fort étrOitC> . Le
6Jet rellemble
a
la truble; le pechcur def'cend dans l'eau
jufqu'au cou, lors de la baOe mer;
&
marchant vers
le rivage, il poulle devant luí ce "filet dont le fcuil la–
boure le Cable,
&
enleve les chevreues
&
les petits pOi[–
fons melé> a
ve
e le fable.
Ces peches onr été défendues, ainfi que celles de la
drege
&
du coloris.
f/oyez noJ Planche1 de PEche.
La rnaille du tilet de la
grenadiere
efl d'environ qua–
tre
a
cinq lignes.
G RE N A D
1
L LE, f. f. (
Bot. rxot. )
genre de
plante qu'on a
dé¡ a
cara8érifée lous fon num •·ulgaire
de
ftettrJ de la paJ!ion;
les Botanifles
1'
appellcnt
grn–
nadrlla;
c'efl unNellc plante étrangere de la nouvel–
le Efpagne, dont on cultive pour la Aeur un grand nom–
bre d'c(peces; Brad le y rapporte en avoir
vCt
plus de tren–
te dans le JBrdin d' i\mntrdam, mais il s'eu faut de
beaucoup qu'il s' en u ou ve aUJOurd'hui un nombre auffi
confidérable dans ce meme Jardin;
&
felon toute ap–
parence, M . Bradley s' efl uompé. M iller n'eu con–
nolt que treize efpeces en Angletcrre, fur
la culture
delquellcs il a donné les meilleures
&
les plus exa8es
iunru8ions qu'on puilfe defirer; j'y renvoye les curieux.
Tour nefort a fan d'une des elpeccs· de
grmadille,
un genre particulicr fous le nom de
>ntlrltttJja;
cene e–
fpecc (e trouvc en plu lieurs endroits de l'tle Saint·Do–
miugue ,
&
produit bien raremenr do fruit en Europe;
du-moins M illcr,
malgr~
fes talens , n'cfl ]Jmais pnr–
venu
a
lui en
fai re poner. Le P. Feuillée a nulii dé–
crit quelques efpece; de
gren,,dillu
de In vallée de Li–
ma,
&
tntr'autre~
une qu' il fn rnomma
pomif"'e :
elle
donne nn fruit rond , de deux pouces
&
dcm1 de día–
mene, rempli d'unc fubflance aqueufe,
dou~itre ,
&
ce–
peudant agréable au goüt; ce fruit comieut de pe tites
graine< enfermées dans une peau blauche en-dcdans,
&
cramoili-Jaune en-dehors .
( D . ']
)
G RE N A G E, f. m. (
/lrt milit.)
e'
~tfl
une des
opération de la fabrique de la poudrc-o-canon ; elle con–
fifle
3
mettrc la poudre en grain.
1/oy. /"article
Po u –
DRE-A'-CANON .
GRENAILLER,
v.
aa.
( Docima./ie.)
réduire
un métal en petits grains,
a-
peu - prcs fembl ables au
plomb
a
tirer qu'on nomme
cendrie.
Au moycn de
CCl·