77+
GRA
fur la pime
~
huile .
11
faut que
la
premicre pude
A
do
chef foit aiguif¿e vrve par le dos, ou fur l'épaifleur
de la lame
&
laos bifenu,
&
que la fecoode qui en dé·
j ii
oblique ,
en
ait au conuaire deux, comme on voit
en
B, fig .
2.
3·
&
4· On enlevera le morfi! qui fe
fait de chaque c6ré,
á
la pre,nicre portie do chef
11,
en pa!Tant l'aogle des dc"x vives aretes fur la
p~erre
3
J'huile. Ce morfi! gratreroit le bois, lorfq u'oo y fcroir
enrrer la pointe pour
~'"''er .
On ndoucir en fa ite le tail•
lant fur la pierre douce, foir
n
vee de
1
'cau. foir ave
e
de la fa live.
O
o en
1\te
aul!i le morfi! . O o place a·
loes
la lame daos
la
feote do manche; on mcr tour le
long do manche, du c6té do
r~illant,
tNl
papier plié en
deux ou rrois, ou une perite carre, pour empecher que
le raillant ne coupe la corde qu' on
tortillera
fur
le
manche paur eo
ten
ir les deuK parries a!Temblées. On
ticclle le manche en commen<;ant par la partie fupérieu –
re ou fom les haches• den ioées
a
recevoir
&
a
rereoir
la ticelle ,
&
l'on defcend du haur en bas. Par ce mo·
yen oo a
u
ache la
lame fur tourc fa
longueur; on la
tire do manche,
&
an la
lai!Te fortir de
la quanriré
convenable, a· mefure qu'elle fe ca!Te, racourcit ou g& ·
re,
&
qu'on la ·raccommode .
On rrouvc des fermoirs
&
des gouges de routes lon–
gueurs chez
le clinquaillier. On les emmanchera de la
Joogueur qu'on •·oit
fig.
6.
&
7· Les manches fnon t
~
virole
&
3
boutoo par le bas; le bou ron
~
derni a–
bauu, comme aux burins. lis en feront plus commo–
des
ii
tenir ,
&
ne, generont pas In main en vuidanr les
champs. l l faud ra oblerver de mellre ce bifeau du lail–
laor do córé applati
&
coupé do manche; que le cóté
fans bileao foit placé comme daos
la
fig .
7.
Pour erre
bien outillé, il
faut avoir des fer moirs depuis
.envirnn
lrois ligoes de large, au raillanr , on diminuant julqu'au
diametre de )a tete d
1
une moyenne aigoille
a
C\lUdre .
On fe fert quelquefois de ces aiguilles pou r en faire de
pctits fermoirs qu'an emmanche daos de la cire d'E–
fpagne chaude, que
l'oo fair entrer daos des viro les
longues, creufes, ajunées,
&
tenues d' une couple de
ligo es . ou
~avanrage'
a
des manches de bois plus courrs,
afin que le {OUt affetnblé f\JÍ! de la meme longueur que
les
nutres manches .
L.esgonges feronr emmanchées comme les fermoirs.
JI
ue le> fau r pas au graveur auffi arrondies qu'ao fcul–
preur; que le demi-cercle qui en formera le raillanr foir
plus développé . Daos les parties angulnires
3
vuider,
on peor fe fervir d'un fermoir aífez. rond ou
a
raillant
oblique: mais
il en faudroit avair qui euflenr le raillant
&
fon bifeou formés, les uns d'uo c6ré, les aurres
3
canrredir ; obfervan r de les emmancher toGJoors, le c6-
té do btfeau vers celui do manche ou le bouron aura
éré abnrru (
voytz
lts
figurtt
8
&
9·),
&
que le> man·
ches faknr longs,
a
pans nrrpndis ou ronds , afin de
pa'JVOÍr litre tenus
a
pleines tnOÍOS.
L e mailler fcra
leger,
&
gu:re plus gros que le
porng.
Le trulquin qu'on voir
fig .
ro. nc fert au graveur
'JU'a tr3Cer des filetS 3Ul0Ur des vigneUeS,
00
a
gui.
der, lorfqo'il s'agir de faire des railles horifontales ou
perpeodicolaires ; il en perir . La poinre n'eo doir pas
étre vive; elle pourroir
g~ter
le bois par des
traces
qu'elle laiOeroir en des endroirs ou
l'on feroir obligé
.de graver de
railles. Que cette pointe foit adoucic
&
lJO
peu arroodie.
L'enra'lle (
fig.
11. )
fera néce!Taire
a
ceux qui gra–
vetH des pieces délicare , camme lcrrres grifes, perites
vigneucs, flBu rons,
&;.
Elle prendra
&
ferrera for·
tement par
le rnoyen de fes coins ces ouvrages que
)'arrine
ne
peor renir entre fes doigrs.
Le racloir
(fig.
12. )
fervira
a
unir
&
polir ls lu–
perticie des bois detlinés
3
la
gravur•,
au forrir des
maios du menoilier ou de l'ébómtle. Sa lame
E
doir
en
érrc a'gu:ic!e vive fur ron ép•ifleur' a
fin
que fon
mor fil gratte
&
u
fe
le bois; il en faut un aurre qui
n'an poinr de morfi! , pour ks cas ou il ne
faur qu'
:~doncir
. On peor fubf\iruer la prt'le au racloir;
c'etl
me
m.
3\
ec ¡a pr.!le qu'on ache\ e de le prépar<r.
L '¿qo ·rrc de
cui<~re
(
fi.~·
13. ) fen•ira pour rraccr
des ligoes droires, horifonrales ou perpend:culnires, a·
vec IJ pninre
3
calqu<r,
o
u au Jieo du trofquin, lorC–
qu' on a des railles parnlleles
a
faire. Les lignes tirées
~
l'équ<rre
&
:i
la plome feronr ncrtes. li
les vives are–
tes abatto"' formen t un bileau des deux c6rés fur roo–
te la lnngueur
F.
11
ne fJol pas que ce
btl~au
la reo–
de rranchame .
• 11
faur
~es
regles limpie<, compafées,
&c.
elles fer·
r ¡¡ont
~
¡rter des paralleles
a
la p!uUJ¡; , laos
1¡:
corn·
GRA
pas . La fauíTe regle (
fig.
;
+)
fervira
~
tircr des ra·
yons d'un painr dooné camme centre, foir
:~vec
la. plu·
me, foir avec la painre
~
calqucr, qui n'en aurre cha·
fe qu'une aiguillc emmanchée daos un
rnnoche
a
Ion·
gue drole, comme celui des peuts fermorrs ,
&
dont
on a formé la poiore par le c6té de la
r~to
qu' on a
ca!Tée ,
&
qu'on a arrondie ou émoo!lée.
11
faut au graveur un campas
a
plutieurs poinres.
llll
parre·crayou, un tire-Iigne,
&c.
11
en inutile d'intiner
fur l'ufa¡;e de ces innrumens.
J.,e garde vile
(fig.
1
r .)
en uo morceau de carron
d'eoviron fept pouces de largc
&
cinq de haut, qui fe
place faus le bannet,
&
qui garantir les yeux do grand
JOOr .
La meuronniere
(jig11rt
16.)
en une toile piquée ,
comme le loor !es bonnets piqués des femmes, qu'on
auache fur fa bauche avec les deox cordons; elle em·
peche en hyver
1'
haleioe de fe porrer fur le bois, de
le rnouillcr ,
&
de détremper
l'encrc du ddfein. Saos
meotonniere , li
l'oo travaille des pieces délicares, l'hu·
mid11é de l'haleine fera renfter le bois ;
&
l'on ne.-fau ·
ra plus, aprcs qu'on aura fait les caupes, ou l'on au–
ra pa!Té la pointe pour marquer le lieu des recoupes.
JI faor la menroonicre fur-rour,
fi
1'
on grn ve fur
le
buis; on peor s'en paffer en rravaillant fur le poirier.
JI
faur des bro!Tes douces dont le poil foir couré
courr avec des cifcaui, pour neuoyer la pooffiere
&
les petirs copeaux.
f/oy•z figurt
J7.
· U ne perite pre(fe
telle que celle qui
fe rt aux par·
cheminicrs, perruquiers,
&c.
qu'on voir
fig.
18.
en·
Ice
laquelle on mettra le papier mouillé avec une épon–
ge , pour lu i fa ire prcndre eau
~galement:
ce qui Cera
fair,
fJ
l'on le manie
&
rernaoie ;
ti
oo le remer fous
la preffe,
&
fi
oo l'y laiiJe quelques heures de fuirc ,
entre chacune de ces opérarions .
11
fau t avec la prefre un broyon qu'on voit
fig.
20.
d'eoviron la haureur de la main;
&
un rouleau de boís
(jigllre
21.)
de
lf
a
18
pauce's de longueor, garni de
drap'
&
á
poignées aff<7.
longues ' pour etre tenu
a
pleínes mains.
Si l'on 3J00te le marbre
lt
ces dcrniers aurils, o•t
aura tour ce qu'il fau r pou r rirer des épreuves de fa
planche, fans la parrer chez. l'imprimeur en temes. C'ect
fur ce m:trbre qu'on broyera l'enc1e.
Du
~ois.
Le po:rier, le pommier, le cormier, le
buis , en un mor tous
le~
hoi< qui ne fonr pas poreux,
loor propres
;'¡
la
gratmre
tn
boit
;
mais
le burs etl
a
pr~fér<r .
Les fubflnn ces dures
&
feches, telles que
le
~3)'3c,
le coco, le palif.1n re, l'ébene, les bois d'l nde ,
fon t fu¡crs
ii
s'égrcner .
11
n'eu fau r painr ernploy<r ,
non plus que de bnis blanc
&
meo .
JI
en
fa~t
fair< é –
quarrir les
morceau~
par l'ébénine ou le menoilier, quand
mtm<> les figures qo'on auroir
~
rrairer feroieot rondes ,
"''alcs, ou aurrcs. On Icor donoera dix lignes d'épaif–
feur; c'en cclle de la haureur de
la l<m e d' fm primc–
rie . On peor reoir les morceaux
a
fleurons, armes,
&t.
moins haurs. On y fuppléera par-dcffous avec des
corres;
&
le coup de prefle en
¿13111
amorri , les bords
de la
gravttrt
n'en feronr point écrafés;
&
la planche
en dure
ca
plus long-rems.
Principet.
Que celui qui veur graver ait un érablí
d'une h•ureur convenable: qu'il n'air point la rere rrop
bniffée ni le corps trop droit: que fon établi foir un
peu élevé
en
pupitre: qu'il
ai~
le jour en face, paree
que la coupe faite , la perite o
mbre du bois coupé le
guidera pour la recoupe. Sans ce.ue ombre l'on auroit
peine, en hyver que l'humidiré ou l'haleioe enfle
le
bois,
3
difcerner la trace de
la
poinre. Qu'il fa (fe
d'a·
bord quelques trairs fur un morceau de poirier, so bour
de la pointl!, fans avoir été deffinés. Pour cer effer qu'
il rieone la planche fermement de la mam gauche : qu'
il ait áans la droire fa paint<
a
graver. á-peu-prcs com–
mc une plurne
3
écrire, mai; que la maio foir un peu
plus tournée
&
panchée vers le corps . Qoe le btfeau
do rarllanr de la pointe foir du méme c6ré, enforre
qu'on nc voy
e
prefque que l'.épaiffeur de la lame, o–
bliquemenr, tri:s-peu du piar, du raillant
&
du bour de
la pa:nre,
&
le
derTus de In main . Qu'il eofonce l'ou–
lil dan' le bais, fur le p-lan
incl iné du bifeau du rail–
lanr,
&
qu'il fnfle la coupe . C'en la premiere
&
prin–
cipale opérar·nn do
~ra•·eur.
Que lrs deux derniers
dnigr; de fa main pafenr fur. la planche , pour ne pas
érre génés, en
rironr
la pomre de gauche
ii
droi:•,
comme on •·o:r en
A;
c'ell le conrraire de la
gravuro
au burin, aü l'ouril el! poufTé de droire
a
gauche .
Poor
enle•·cr
le bois coupé, l'on fa ir la recaepe. La
recoQpe en la fecoode apératioo . Que la main foir roor·
née