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,

2

ETA

chands d'expofer

&

ét:;,ler leors m rchand lfes en vente .

A illeu rs ce droit efl appellé

haJ/a$e, plafage . (A )

E

T A B LAG E

f.

m.

(Art millt . )

C'en ainri qo'on

appetle dans I'aniller ie , I'colre-deux des limonieres d'OIl

avant-trai n

00

d'une eharrelte .

( Q)

E T A B LE, ( m.

(Eeonom . ruftiq .)

efl un petit

ba timeut dans la balTe-eour d'lIne maifun de eampagne ,

ou une efpeee d'angard fermé ou I'on tient le bérail .

On appetle

bouverie ,

eelle

Ol!

I'on mer les breufs;

ber–

gerie ,

eelle ou I' on met les moutans,

&e. V .

BE

R–

G E R 1 E

&e. (P)

E

T A B LE,

f.

f.

(Marine . )

C'efl la eOntinU3tion de

la

qu ille du navire, b queIle eommence

a

l'end roit ou

la quil\e' ceiTe d'elre droite.

Voyez

E

T R A

v E. (Z)

E

T A B LE,

J '

aborder de fr(Jne

-

h able . (jY[arine.)

c'en lorfque deux bat imens fe préfcntenr la proue pour

s'aborder ou s'·enfoncer avec leurs éperons .

S'

aborder

en belle

ou

debout au corps ,

c' en s' aborder. par les

.flancs .

(2)

.

E

T A

B LE

R,

v. aa.

(Man;ge, M arlchallr!fie . )

lnot particulierement uíiré dan

s

les haras , pour déflgner

l'aaioll de mettre les pou lains, les éralons

&

les ju–

mens dans I'écurie.

Voyez

HARAS.

(e)

*

E T A

B L

1, (

m.

tume d' ,1,t

commun

11

preC–

que touS les ouvriers: ils on!. chaeun leor

Itabli .

L'

1-

t abli

du bijout ier en un e efpcce de table ayant tout-au–

tuur plulieurs places eintrées , pour

aut~nl

d'ouv riers qui

y

travai ttent. Ces places [oll r garn ies

vers

le milieu d'u–

ne cheville pi ate , [u r laguelle ils appuient leur ouvra–

ge; d'une peau en-de(fous pour recevoir les limailles;

&

d'un ou plurieurs tiroirs pour ditférens u[ages.

11

faut

que

I'établi

[oit placé de maniere que tautes les places

re<;oivent égalemenr le grand jou r. II en fourenu pa r

un ou pluflellrs piliers, olllrc qu'il en a'uache: ordi nai–

rement

a

I'appui d' une fenetre.

Vo)'ez les Planches du

B

ijoutier.

Celui du Ceinturier,

[m

lequel il taille ron ouvra–

ge,

efl une efpece de table ou comptoir de bois de la

Jongueur de quarre ou cinq piés.

II

en fa ut dire aotant

de celui du Chal netier , du Charpentier, du Chaudc–

ronnier .

Mais outre cet

établi

commun

11

rant d'artiCans , les

Chauderonniers en om encore un qui leur ell propre,

&

qui fait une des prin cipales parties de la machine qu'ils

appe llent

't our

a

chauderons:

on en parle ailleurs

Voy~z

T

°

U R D E S

C

H A U D E R

o

N N 1E R

~,

&

la figure ,

Planche du Chauderonnier.

L'établi

do Cifeleu r n'a rien de particulier.

Celui des Corroyeurs en une table faite de plufleurs

plan ches fort un ies & bien jointes t>n femble, [ur laq uel –

le

le~

Corroyeurs donnent le [u if, J'huile, les couleurs

aux cuirs,

&

toUles les

fa~on s,

avec I'efl ive

&

la pom–

melle. Cette rabIe a ordinairement trois piés

&

demi

de largeur,

&

hui!

a

neuf piés de longueur; clle efl po–

fée [ur deux ou trois tretcaux ,

&

alTujeuie de maniere

q ue les mouvemcns que les ouvriers Ce donnem en tra–

\'aillant , ne pu iiTent l'ébranl er .

Le M arbreur de papier a deux

habliJ;

I'un qui lui

fert pour marbrer, & l' autre pum li(fer. Le premier

lui [en

a

po[er le baquer, les peignes

&

les pots

a

cou–

leurs;

il

broye [ur I'au tre les couleu rs & li(fe le papie r

marbré,

&

poor cet etfet il efl chargé de ccux mar–

bres ou pierres de liais, propres

a

ces de ux uFages dif–

férens.

Voyez les Planches du M arbreur.

Vo yez J'itabli

pour rravailler les pierres de eappon

&

l'

érau qui

{en a

les ren ie pou r les [cier,

dans le;

Planches

dlt

Marqueteur en pierres de rapport.

L 'établi

des Menui li ers efl une groffe table de bois

d'herre pour l'ordinaire, montée Cur quatee piés de bois

de ch ene fons

a

proportion, aITcmblés

a

doubles re–

nOllS dílns ladire rabIe , & par le bas avec quatre tra–

v.erCes;

&

11

un pié du bou t, &

a

trois pou ces de la

flve ou bord du devant , efl une mortoiCe quarr ée qui

perce de part en part de trois pouces en (¡uarré , dans

laqueHe efl un morceao de Dois [emblablement qua rré,

de neuf

a

dix pouces de long, dan s lequel efl monté le

crochet de fer: e'e fl ce gUI s'appelle

bOlte du crochet.

V oyez

les P

lanches de M enui[erie .

L 'établi des Plombiers

di

une tab le de bois [outenue

par d<;s treteaux placés de diflance en diflance:

il

a

a

une de

Ce~

extrémités un moulinet , avec une [angle au–

tour, garme d'un crochet de fer. Ce!

établi

leur Cerr

pour fondre les tuyaux fans Coudure. Le moul ine r

&

la Cangle [om deflinés

a

tirer des 'moules le boulon qui

Ieur fert de noyau, 10rCq ue la fonte en faite.

Voyez les

Planches du Plombíer.

.

Celui des Tailleurs d'habits e(l une large table Cur la-

ETA

qu lIe ils coupen t les h:¡bits ;

&

lorfqué la beCogne

eQ

laillee ils montent Cur cene table, re croiCent les j,lm–

bes

[o~s

eux ,

&

travaillen r

il

coudre

&

a

achever leurs

ouvrages.

L' habl¡

des Bourreliers

&

des Selliers n'ea aune

C~IO[e qu'un deffus de table de quatre

pi~s

de longueur,

&

d'uo pié

&

demi de largeur;

il

efl mobile,

&

[e

plaee–

[ur

ul~e

efpe ce de bahut dan ' lequel iis .teltent le s rO–

gnures de leurs euirs: c'en [u r ceue t"ble que ces ou–

vriers coupenr

&

taillen t leues 'cuirs avec le cooteau

a

pi¿ .

E

T A B L 1,

parto

t erme de IVIarine

donr on [e [e;:rt

quel quefois pour dire

étre jitué

&

giffar;t,

&

ce en

p~r-

.

lant d'uDe cote: par exemple,

la cote du Perou

&

drl

C

hili eft

établ ie

nord

&

[ud ,

pour dire qu'elle

en

Ij-

tuée no rd

&

[ud .

(Z)

.

.. E T ABL I R

V.

aa.

(GrammaÍl'e

)

terme fort

1Jjité dans la {ociét¿

, OU

il

a

d~l'er.[es !ignificatio t~s

.dé–

l!:rminées par les exprefIions qu on y

a) o~te .

VOIC! les

principales :

E tablir un commeree ave& des natio19S (auvages,

c'efl

con ve nir avee elles des conditions [ous lefqlldle on veut

négoc ier, des marchandifes qu' on prendra d'ell es ,

&

de

celles qu'on ptétend leur donner en échange.

Etablir une mr/nufaéltlrt ;

c'el1, en conféqnence des

Jemes patentes qu' on a obtenues , radembler des ouvriers

&

des matieres; faire conflroire des machines ou des

métiers conve nables aux ouvrages qu'on veut cntrepren–

dre; enfin occuper des fabriq uans, ouv riers

&

artiCans ,

Qu'on

a

auparavant infl ruits , aux étofFes ou .autres cho–

fes pom le[quelles on

a

obrenu le privilégc.

E tablir' un métier,

e'efl le faire monter

&

le mer–

tre en état de travailler, y meltre des ouv riers qui

y

rravaillent aa uellement.

V oyez

ME'

r

1 E R •

Etablir un Gomptoir , une loge , une faElorie;

c' en

menre un marchand

~

des commis avec des marchan–

difes dans un lieu propte pour

le-

négoce.

VO~lez

C

°

M–

PTOIR, LO GE,

FACTORJE.

Etablir

fe dit encore des fonds

&

des [ecours qu'on

d\)nne

a

un jeune marchand pour commencer fon com–

~erce ,

&

des premiers [ucces qu'il a dans ie négoce .

C e jeune homme commence

ti ['

établir, ou

Jan pere

/'

a

bien

établi .

Etablir une cai¡le

ou

mont de piét! ;

c'efl faire des

fonds pour les payemens bu les pd:ts qui doivelll

Ce

fai–

re dans ' ¡'une ou dans l'au tre.

D iElionn. de Commer–

c';,

de Tr évoux ,

&

G

hamberr .

E tablir une ou plufleu/'s píerres

,.

une

ou

p lujiettrs

pice es de boís,

c'e ll tracer deffus quelque marque avec

leme alphabétique qu i defline

a

chacune ra place. Dans

les grand atteliers, chaque Appareilleur a [a marque par–

lÍculiere pour reconnoltre les pierres de ron départemen t.

*

ETABL1SSEMENT,

r.

m.

(Gr(Jmm . )

l.l

[e prend dans touS les Cens qu'a le verbe

étt.blir

dans

la meme mar ie re.

Voyez.

E

T A Il L 1 R .

E

T A B L I S S E M E N T,

('Juri(p.) fta bilímentfl1"1l

l

fi gnitioir ce qui était établi par quc\qu' ordonnance

o~

r¡fgl ement.

11 Y

a

plulieurs aneiennes ordollnances

~U!

[onr inti lll lées

établiJJemem,

entr' au tres celles de ralln

L ouis, en

1¿70.

f/oyez ci-apres

E T A Dl.I SSE ME NS

DES.

Lo

U

1

s.

(A)

..

E

T A B

LI S S E M E N T D E S

F

r

E F S ,

ftabtllmentum

feudo,um

;

c'en une

ordonn~n ee

latine .de Phili ppc

A

u:–

gu (le, datée du premie r M:lI

12°9, fi ll\!

da ns une a(–

[emblée des grands du .royaume

a

Vil'leneuvc - ie - Roi,

pres de Sens . Cene ordonnance efl rehardée par les

connoHTeurs comme la plus ancienne des rois de la troi–

fi eme race, qui porte une forme con a rtutive; aupara–

vant ils ne déclaroien t leur volon té qu'cn fo rme de ler–

tres . Elle efl fin guliere ,

l°.

en ce qu'au lieu d'affer–

mir les fiefs, comme le titre [emble l'annoncer, elle

te lid au con traire

a

les réduire, en ordonnant ·que

quand un fief Cera divifé, taus ceux qui

y

auront part

le tiendront nuemenr

&

en chef du [eigneur, do nt le

fief relevoit avant la di \'ifion;

&

que 5'il efl dli pOllr

le fief de s Cerv ices

&

des droits chacun de ceux qu i y

auront pan les payeront

a

propon ion de la part <ju'il s

y auront :

2° .

ce qui en encore plus remarquable, c'en

qu'elle efl rendue non-[eulement au nom du roi, mais

aum en celui des [eigneurs qu i s'éroient trouvés en I'a[–

[e.mblée; [avoir le due de Bou rgogne, les comres de

Nevers, de Boulogne ,

&

de SaiD t - Paul, le reigneu r

de. D ampierre,

&

plurieurs autres grand s du royaume

1

qUl ne Cont pas dénommés dallS

l'

intitulé.

Voyez le

rectuíl dn

~rd~nnances

de la troífieme race ,

&

M.

de

Boulainvilliers,

lettrer [ur les p arlemens

t .

1.

p.

174.

(A)

E

TA-