,
AVERTISSEME1VT
limites de la raifon
&
de la Foi.
II
ne mérita jam¡lis ni p¡lr
~
difcours, ni par fa
conduite, le reproche qu'on a quelquefoí s fait aux Théologi n d'erre p:lr leurs que–
relle une occalion de crouble
(a).
L'affiiétion que lui cau\oien t le dilpute pr 'len–
te de l'Eglife,
&:
le
funeil:e.triomphequ 'il vOyOlt en réfulrer pour
le
ennemis de
la Religion, lui faifoient regreuer que des la
naill~nce
de ces dilputes
1
Gouver–
nement n'eur pa impofé un filence efficace fur une mari ere qui en
en:
[t
digne.
Pend.amla derniere AITemblée du Clergé, il fit
a
la priere d'un des principaux mem–
bre de cette AITcmblée plulleur mémoires théologiques qui établiHoient de la ma–
ni ere la plus nette
&
la plus fol de la vériré, la concorde,
&
la paix.
n
paya fo n
'le
le de fa vie, ce travai l forcé ayant occaflonné la maladi e don t
ji
ea
mort·
a
la
fl eur de fon age . Ennemi de la perfécurion, tolérant rneme amant qu'ul1 Chrétien
doit l'etre, il ne vonloit employer comrc l'erreur que les armes de
l'
Evangile, la
douceur, la perfuafion,
&:
la pariencé .
11
ne cherchoit point fur-tout
a
grolIir
a
fes
propres yeux
&
a
ceux des aun'es la liLte déja trop nombreufe des incrédules, en y
faifa nt entrer (par une mal-adrelle fi commune aujourd 'bui) la plupart des Ecrivains
célebres.
Ne nous brottiU01ts poi1tt,
difoit-il,
avec
tes
Philofopbes .
NOMS
D E S
PERSONNES
!J¿ui ont fourni des Articles ou des fecours pour ce Volume
&;'
pour le fuivant .
N
O us cornmencerons cette lifie par témoigner notre reconnoiíTance
a
M.
M
o
N–
NOY E, qui a donné pour le Volume précédent
l' article
ENCAUSTIQ.UE.L'A–
vertiíTement du cinquierne Volurne étoit imprimé lorfgu 'il nous a communigué cet
article; nous n'avons pas héfité
a
le préférer a un autre qui étoit de nous ,
&
que nous
avons fupprimé,
&
nous nous fommes refervés a en faire men.tion dans l'Ave rtiíTe–
ment du íixieme Volume. Le fucces général de l'artic1e de M. Monnoye, 1'a bien
dédommagé
du
filence forcé que nous avons gardé jufqu'ici a fon fujet.
M . le Comte DE TRES SA N, Lieurenanr-Général des Armées du Roi, Comman–
dant pour le Roi
a
Toul
&
membre des Académies Roya les des Sciences de Fran–
ce, d' Angleterre ,
&
de PruíTe, nous a fait parvenir plulieurs rnorceaux done nOllS
ferons ufage
á
leurs anic1es.
M.
Do DAR T, Maitre des Requetes
&
Intendant de Bourges, a bien voulu don–
ner aux hommes en place l'exemple du véritable intéret qu' ils . doivent prend re
a
l'
Encyclopédie.
Il nous a envoyé un Mémoire important dont on a fait ufage; les
Volumes fuivans lui auront encore d 'autres obligations.
M.
le Préfident DE BROSSES, Correfpondant honoraire de
l'
Académie Royale
des Belles-Lettres, nous a communiqué les deux rnémoires qu 'il a lus a cette Com–
pagnie fur les
étymologies;
on en a déja profiré pour ce mot,
&
on les mettra en–
eore en ceuvre aiJIeurs; nous lui devons auffi plufieurs autres morceaux qui ne nous
feront pas moins miles.
.
M. DE
V
o LT Al RE a donné, tant pOUf ce Volume que poul' les fuivans, relati–
vement
a
la Philofopbie
&
a
la Littérature, les mots F ACILE, F ACT10N, F ANTAI–
S 1
E, F ASTE, F A
V
EUR, F A
V
o R
1,
F
A
USSETE', FE'Co ND. F B'L
1
CITE' , FE R
M
E
T
E',
FEU, FI'ERTE', FIGURE, FINESSE, FLEURI
(Littér.)
FOIBLE,
FORCE(Littér.),
FRANCHISE,
FRAN~OIS,
C!)c.
fans préjudice de plufieurs autres morceaux qu'il
veut bien nous faire efpérer.
M. D uCLO S, de
l'
Académie Franyoife, de celle des Belles-Lettres,
&
Hifio–
riographe de Fl'ance,
a
'qui nous devons quelques articles dans les Volumes précé-
dens
&
dans celui-ci, nous en promet d'aurres pour les fuivans.
.
M. D' ANVIL LE, de
l'
Académie Royale des Belles-Lettres,
&
Secrétaire de S. A. S.
Ml:r
le Duc d'Orléans,
ea
auteur de l'artic1e
E
T
Ú
1
ENS.
M.
LF, MONNIER, de 1'Académie Royale des Sciences,
&
Medecin ordinaire
de Sa Majefré
a
Saint-Germain-en-Laye, a donné l'artic1e FEU E
'LECTRIQ.UE.Quatre Perfonnes que nous regrettons fort de ne pouvoir nommer, mais qui ont
exigé de nous cette condition, nous 'ont donné différens artides.
N
ous devons
a
la
pre-
~) ~es
Auteurs d'un Diétionmire qui eft entre les mains
de tout je
mon.deont
~te¡¡du
\;e reproc4e beaqcoup au
deJa de ce qu'ils pouvoient fe permettre.
J/oy ez
1~
Diél:.
de Tr. au mot
Perturbareur .