,
4-
ETA
meure dans le fief ou rerre qu'il líent du fdgueur, ou
qui en obligé d'
Y
venir rélider pend ot uo certniD
tems , en tems de gucrre.
11
en parlé des
étagers
dans les "CoOtomes de Tours,
Lodunois , ¡\ó¡ou, Maine , Perche, & Bretagne.
1/0-
yo:.
ti-devane
E
T A G E •
( A )
E
T A G E R L E S CHE V E U X,
terme de Perrll–
quier ,
c'ca
lailler le cheveux de man iere que les plus
hauts foient les plus
COUrt5 ,
&
les plus bas foient les
plus longs , afin que quaod ils fOil I friré
I
les boueles
foient arrangées f:IOS re g€ner les une les alHres.
ET A G
U
E, I T AQUE, ET AQU E, IT
A–
e
L E
I
v o)'ez
1
T A
Q
u
E •
E
TAl,
(Marine) I/oyez
E
T A Y •
E
TAl
N
I
f
m.
( Hift·
nato J1Jinéralog.
&
Mé–
'1aI/Ttrg.
)
ftannum, p/umbum albllm , J1Ipieer ,
&c. c'erI:
un métal blanc Comme l' argelH, tr es -flexible & Ires–
mou, qu i, quand on le plie, fait un bruit ou cri
(ftri–
d1Jr)
qu i le caraé'térife ,
&
auquel il en aiCé de le di–
flinguer: c'erI: le plus Ieger de tous les métaux ; il
n' ea prefque poin t fonore quand
i1
dl fans alliage,
mais
i1
le
devieot quand il erI: uni avec d'autres fub–
fiances métalliques . C'efl donc une crreur de croire ,
comme fom quelques a uteurs , ·que plus
l'étdin
ea fo –
nore , plus il ea pur . La pefanteur fpécifique de
I' éeain
en
a
celle de I'or comme
3
ea
a
8.
L es mines
d'éttÚn
ne Cont pas fi 'communes que cel–
les des autres métaux; íl s'en trouve cependan l en pl u–
fieurs pays, tels que la Chine, le
J
apon , les Indes 0-
rienlales . Celui qui nous vient de ces derniers pays en
conou fous le 110m
d'éeain de MalaqTte,
011 lu i dODne
la forme de petits pains ou de pyram ides tronquées ;
ce qui fai t que les ouvriers le nommenr
hain en cha - '
peau
.
11
s'en trouve au m en Europe; il
Y
en
a
des
mines en Boheme : ceIle de Schlakenwald en fourni t
une alfe?' petite quant ité ,
&
palft: pour conte nir aum
de I'argen t. Mais de touS les pays de l' Europe , il n'y
en a point qui ait des mines d'
étain
au
ffi
abond antes
&
d'une aum bonne qual ité , que la Grande-Bretagne;
eHe étoi t fameuu pOll r Ces mines
d' étain
dans l'amiqui–
té la plus reculée : on prétend que les Phéniciens en
connoilfc>ient la route
I
&
Y
venoie nl chercher ce mé–
tal; le favallt Bochart croit meme que le nom de
Bre–
tagne
erI: dérivé du nom ryrien
f7aratanac ,
qui fign ifi e
pa),I d'é'tain. V01ez le
dia,
de
Chambers . Ce fom
les provinces de Cornoüa illes
&
de Devonshire qui en
fourniffent fur-tout une tres-grande quan tité .
L es mines
d'étain ,
comme celles des autres mé–
taux , fe trouvent ou par
ti
Ions , ou par malfes , ou par
morceaux détachés .
I/o)'ez ¡'article
F
l
L
o
N
&
M
I –
N E.
Dans la provinee
de
Coruoüailles , les filo ns de
mines
d'étain
fon t env ironnés d'une terre rougea tre fer–
fu gineuCe, qui n'd i vrai{[emblablement que de l'ochre.
Ces filons ne Com quelquefois que légeremellt couverts
de terre,
&
vieonem meme {ouven t about ir
&
fe mon–
trer
a
nud
a
la Curface; mais qualld ils ron t cachés
dans le Cein des mon tagnes , le s rnineu rs chercheo t au x
en virons de I'eodroie ou ils
Cou p~oonent
une mine
d'é–
tain,
~'il '
ne trouveron e point ce qu' ils appellenr en
allglois
shoadI :
ce (on t des fragmens du fi Ion méta lli–
que , qu'ils fuppofen t en avoi r élé .d€tachés , fo it par la
v iolence des eaux du délQge 'Qniverrel , foi l par les
pluies , les torrens, ou d'au tres révolutions particulie–
res. On diftingue ces frag mens de mine des aunes pier–
res, par leur pe.fanteur: on dit qu' jls fom quelqu efo is
poreux
&
fembl'llbles
a
des os calcinés . Quan d ils en
trouvent, ils ont lieu de croi re qu'ils ne fom poim é–
loignés du filon. lis ont encore plufieurs man ieres de
s'aCs(her de la
préfen.ced' une mine d'
étain;
mais com–
me eHes Cont communes
a
lOu te5 les mines en général ,
110US en .parIerons aux
mots
M
I N E,
F
I'L
o
N,
0'c.
La direaion des filons de mine
d'
étain
de Cor–
noüailles
&
de D evonshire, ea ordinairement de I'oc–
cidem
a
I'orient, quoiq ue daus d'a utres parties d' An–
gleterre les tilnns aiHell t ord inairement du nord au [ud ;
pour lors conllammen t ces fi lo os s' enfonceut vers le
nord perpendiculai remem de trois piés fur huit de cours .
L es mineur s om remarqué que les c6 tés la téraux de
ces ti lons qui vom de l'occident
a
l'orient , ne fOll t ja–
mais perpeudiculaires, mais toujour s un peu inclinés ,
VOJcz les TranfaElions philofophiques, n
S .
69.
Quand on a découver t une mine
d'étain,
on en fai t
l'exploitation de meme qu'aux mines des autres mé–
taux, c'en-a-di re qu'on y pratiq ue des puits, des gale–
ries , des percemens,
0'c. Voy e;;:. ces différens art icles ,
On trouve dans les mines
d'étain
de Cornoüailles des
cry{buI polygones ,
que
les mineurs appellent
Cornish
ET A
ditm1ol1ds ,
diamaRs de
ornoüaill
S .
1I paroi t qu' on
peu t les rrgarder co me une e p ce de grenat :
~n
cf–
fet on dit qu'ils fom d'un rouge tranfparcllI comme
I
ru bis ; d'ailleurs il un t
a(le'l.
de dureté pour pouvo,c
couper le v rre.
Jlo)lez. les Trar.f.'JElions philofophiq'¡
J ,
nO ,
p8.
11
Y
a en Saxe dan 'le diflr ia d'AItemberg un mi–
ne
d'éeain
en malfe que les 1\ lIemands nomm
111
jiock –
wtrck ,
qui peu t clre regardée cnmme un prodi
'e
dans la l\d inéralogie ; celle mine a cllv iron
2.0
wirt:s
de circonférence,
&
fournit de la mine d'
'tai'n
dc–
puis la Curface de la terre juCqu'a
1)0
toiCc:s
d
pro–
fondeur perpendiculaire.
La
mine
d'éeain
re trouve aum par morceno x déta–
chés ,
&
me
me en pou(fiere, & puur lur elh: trI: ré–
pandue dan s les prem¡eres couches de la terre : c'ell
e
que les mineurs alIemand nommem
feyiftl1w( r&k,
&
les
anglois
shoads.
A
Eybenflock en Saxe il y a llno.!
miue de ceue erpece; on fouille le terreill I'efpace de
plufieurs lieues julqu'¡¡ fix & mcme dix toire do: pro–
fondeur, pour le laver
&
ell féparer lapanie métalli–
que : un y trouve des fr ag meos de mine de ftr
&
de
mine
d'étain ,
&
de ces mines en poudre; on y ren–
C0ntre
3Um
quelquefo is de paille tlcs d'or. Dans d' au–
tres endroits
do
meme diOria on Ot rouille le t rrain ,
pOll r le laver, qu'a quatre wire de profondeur , p1r –
ce qu e le roc
Ce
trouv e 3u·detTous ,
&
I'on ne va pas
plus avan t ; peut-( tre I'expérience a-t-elle appris 9. u·i!
ne s'y trouvoit rien ; cependan t , Cuivan t
l e~
principe'
des Anglois , les fragmens de mine
d' étain
(
shoads)
annon cent le voifinage d'un filon, dont il$ (oppoCent
to ujours que ces fragme[)s ont été délachés . Quoi qn'
i1
en Co it , nn fait un canal le long de ce terrain da lls
lequel on fai t venir de I'eau d'u ne hau teur voifine , a–
fin qll 'elle plliffe enl ra lner la partie terreflre in ur ile;
on place des fagots
&
brour[ailles dan s le fond du
q–
nal pOllr arreter la partie minérale c¡ui pe lll etre ul ile ,
des laveurs en botees
a
I'épreuve de l'eau deCcendellt
daos le canal,
&
remuenr avec de s rateallx ga rnis de
dents de fe r ; ils jettent hors du canal !Ol1 t ce qll i re
trouve de pierreux; des jeunes
gar~ons
choifi lfent
&
mettent a part ce qui ea bon. On ellleve ta us les jours
avec une pelle la matiere peCan te qui s'en dépoiee all
fond du canal ,
&
que l'eau n'a pu emporter ; on la par–
Ce
par un crible de fil-de - fer; on regardc ce qui a
palfé comme de la min e prete
a
fondre; on porte le
refl e an boccard pour y
etre
mis en pou dre
&
lavé.
Ces détails font eirés de deux mémoi res de
MM. Saur
{&
'Bl umenflein , inCérés dans le trailé de la fome des
mines de Schlu tter , publié en
fran~oi s
par
M.
Bcl –
lot , de l'académie des Sciences ,
tome
If.
pag . 591
&
)87
&
)88.
.
Voici , ' Cuivan t la mi néralogie de
M.
Vvallcrius, les '
différel1 tes eCpeces de mines
d'étain
connues.
l°.
L' étain 'Vierge;
c'efl de
l'éta;n
qu'on fuppore
n'e tre poinr minéral ifé ni ave.c
le
Coufre, ni avec l'ar–
fenic , mais qui en tout pur & Cous fa forme métalli–
que. On le dit tres-rare; cependanr plulieurs naturali–
a es nie nt I'ex inence de
I'étain
~Jierge ,
&
prétenden t
qu e le, morceaux de mines rur lefquels on voir des
grains d'
Itain
lOut formés , ne
préren~el1t
ce mélal .que
pa rce qu'on a employé
le
feu p,?L1 r
d.éta c~er
la .
f!1"IC;
opération dans laquelle
J'étarn
qUI étaa mlnéraliCe
al! –
paravan t,
a
été rédu it , c'en-a-dire mis dans l'état mé–
tallique .
2°.
Les
cr)'ftaux d'étain ,
que les minéral ogines al–
lemands nomment
zinn -graupen:
c'en de
l' ltaia
com–
biné avec du fer & de ¡'arfenic , qu i a pJis un arran –
gemen t régulier fous
la
forme
de
crynaux
3
plufieurs
cotés, don t les face ttcs rOn! tres-Iuirames; les Commets
des angles Conr tronqnés .
Ces
cryaaux Com,
a
I'ex ce- .
tion des vra is métaux, la fubO an ce la plus pefante qu'
il y ai t dan s la nature. M. N icholls die que leur pe-
fanteu r fpécifique en
a
ce11e de I'eau , comme
90
~
en
a
10;
ce qui a Iieu de Cu ;prendre , d'a ut an t plllS
que
l'ltain
en le plus Icger des métaux .
V oyez ler
T ranfaElions philofophiques , nO .
403. Ils
ne rOll e point
du rs; la couleur en en ou bla nch e , ou jaune, ou rou–
gea tre, ou brune, ou noire; ils font ordinairemem tran –
fpa rens
&
de ditrérentes grande urs .
3°.
La
mine d'étain
appellée
Z.witter
par les Al le–
mands; c'erI: de
l'étaill
minéraliré avec le fer & 1'3r–
fenic. On ne peut poin t y remarq uer de figure régu –
liere; c'en un amas de petils crynaux diffic jles
a
di –
ninguer, qui font renfermés dans des matrices ou mi–
nieres
de
différente nature.
11
parolt qu'e1le ne difFere
de