,
ETA
I'~
:1fd des ofa
~s
medicionuI de
I'hai"
par
ce
qu~
oous yOO
di! ,
00
" oi! qu'ils doÍl'eot etre Ire-
ul
. cependaOl
00
le fai eOlre r daos ct:loi qu'oo
appclle
¡'(Jt:t i-bdltf{ue de olur,
qui o'en :lutre chofe
que de
('(Iam
du rt'gu e d'aOlimoioe délonné al' tC
troí p3rt:es de nit re: mais le gen (eofé fJI'eOl que
c'en un Io n mauyai remed e
&
qui doit etre p r con–
fequenr banni de la
1
decine. Pour le :lutres ufages
de
I'lttli n,
ooos ren vOyODS aUl
articJu
E
T A M E R ,
FACTE
R O'ORGU E
FER-DLA C,GLACE ,
llRolRS
.IE'TALLIQ U ES
&c.
(-)
E
TAl N
( P ot;rrJ -d'ltain.) TOllt ce 'lue nous al·
10711 afoúttr filr
/'
¿Iaio
a
itl tirl du d;8ionnaire du
ommrrce
&
dtt di /onnaire de
e
hambrrs. La dijJin–
tI/on
¿u
diffrrOls
élains
ai"fi fll/e
/n
autres oplra–
t ionl 'lu; fe fowt dl/7I1 /a bOl/tique du pot;n
-
d'lta;n
~
fe fon t trolt"
tU
affez exal1es, pour fllU
J'
artifle
'l/l~
J'Cfl (ha rgi d( cette pl/rtie ,,'aie
etI
befo;n de fd;re n/
~ddition
ni changement.
11
fall t biOl dijfinguer cee–
te
partie de I'artie le
E
TAl N
de
la partie
'111;
pdu–
de. 'Je ero;1 fI// 'on eut aifl ment reconnu 'lu'el/es Itoimt
de dwx ma;ns difflrentes,
~1land
n01ll n' euJlions
p~1
pris la preca1ftio¡¡
¿'en
avert/r.
Les POliers-d'élain dl–
tl illgoeOl
I'itain
dous qu i en le plus fin d'avec
ritain
aigre qui oe ('en pas taol.
Uit ain
doux 'élanl fondu
&
coulé , puis refroidi , en uni , relnifan l,
&
maniable
eomme le Pl omb . Celui qu'on appelle
dll Pirou,
qu'
on nomme
pe:iu chapeaux ,
en le plus ellimé : c'di de
cel
itain
doux que les Faél:eurs-d'orgue fom les tu yaux
de montre de buffel,
&
les M iroilie rs le b:ulelll eo feuil–
le pour donner le leilll nux glaces avec
Ic:
vif.:lrgent.
Pour employer de
1'lta1n
doux en vaiíJelle, les Po–
tiers · d'élain y mell ent" de I'aloi. Cel aloi en du cuivre
rouge qu'on nomme
wivre de roJette,
fondu
a
part ,
&
qu I'on incorpore dans l'
¡tain
élan t auffi fondu .
L a dofe en
d'
environ cinq liv res de cu iv re par cent
d'/t ain
doux: quelques-uns n' y en mellent que trois
livres,
&
unc Iivre
d'
hain
de glace ou bifmulh ,
&
pour
lors
iI
perd fa qualilé molle ,
&
deviem ferme, dur,
&
plus fonn3m qu'i1 n' étoil.
A
l'égard de
I'éta;n
aig rc
on y mel moins de cuivre, felon qu '
iI
l' ell plus ou
moins,
&
J uclq uefois poin t du tOUt, principalemem
11
'00
vel1l I'cmployer en pOlerie
d'éta;n,
&
qu'on en ai t
du vieux qui ai t fervi pour le melaoger,
&
qui
l'
a–
douci! .
Pour conno\lre le tilre ou la qualil é de
l'ltain,
on
en fa it e{1ai.
17oyo:.
E
S S Al,
&
la fuite de cet ar–
tic le.
L es
ltainI
qui nous viennenl
d'
Angleterre font fous
plufieurs fo rmes différentes. Les un s (om en Iingols,
les autres en faumons ,
&
les autres en lames qu'oo
nommc
vergn.
L es lingo ls pelem depuis trois
li–
vres ju«¡U'
a
35';
les faumons depuis deux ccms cín–
q uanle livres Jufqu'a eov iron qualre cents;
&
les lames
eoviron une dcmi-livre .
J
,es fallmons fom d'une figu–
fe quarrée , longue
&
épai{fe comme une auge de Ma–
c;on; mais toUS pleillS . Les Iingols foO! de la meme
f orme , les lames fon l élroites
&
minces.
11
fe tire des Jndes efpagnoles une forte
d'étain
Ir es–
doux qui vien l en faumons fon plals, du poids de ce nl
villgl
a
cent Iren le livrcs.
II
~n
viem auffi de Sia m
par ma{fes irréguliCies , que les PolÍe rs-d 'élain nomment
lingotI;
qUOiqll' i l~
fo ieO! bien différcns de ceux d' An–
glercrre.
L 'ltain
d' i\ lIemagne qui fe lire de Hambourg
ell en faumolls de deux cents jufqu' a deux celllS cín–
ql1:11lle Iivre ,
OIJ
~n
pelÍls Iingols de hui!
a
di. livres,
qui ont
la
figure d'une brique; ce qui les fail appeller
de::
I'ltain
~n
bri'lue. L 'Etain
d' Allemagne en eft imé
le moins bon,
a
cauf& qu'il a déja ferv i
a
blanchir le
fer en feu ille ou fer-blan c .
Et,ti"n
de
glace,
que les droguifies appellent
bi[muth;
'Voyez.
B I S~!
U T H.
11
fen
a
faire de la foudure lége–
l e .
Vo)'e::::.
S o
U D E R •
U nc:: malirre qui reífemble a{fez
11
l'
étain
de glace ,
ma!s qui en plu dure, qu'o ll appelle du
únc (voyez
Z
I N C ),
fen aux POlier d'
Itain
pour décra{fer l'
éta;n
lorfqu'il dl fondu, 3vam de l'employer pour le jeuer
en moule, lur-Ioul
fi
e'en de la vaiíJelle; il fa ul pren–
dre garde d'en meltre trop, car il occa(joone des fouf–
flures aux piece . Ces lou ffiu res fon t des pel ils IrOUS ca–
ch~s
dan I' illtérieu r des piece , fur -lOut
fi
elles font
tones
&
ces 1r0US ne te découvrenl qu' en les
lOur–
naol fur le lOur. Une once ou environ de zinc fulfit
pour décratTe r qualre
a
cinq cems Iivres
d' éta;n
fon –
du . Les Chauderonoiers De pourroient faire leur foudure
fans zinc,
&
c.
L'
Itain
en feuille en de l'
éta;n
neuf du plus doux,
ETA
qu'on
~
batlu nu m:lrte:1U fur une pierre
de
marbr bien
!lie.
11
fen nux l iroitier
a
appliquer derriere le
la-
ce des miroir par le mo eo du \f if-srgeOl qu i a la
ropriélé de I'altacher
3
In glace ' ce roOl le m JIre
fl iroitiers qui Iravaillent celte forte
d'itain
pour I ré–
duir e en feu ille
ce qui leur fait donner dao leun
(JalulS le nom de
B attellrs J'itain en f(!//ille.
11
le lire
de Hollaode une aUlre efp ce
d'lea;n
bnllu doOl les feuil–
les foOl Ires-minces
&
ordionirement roulées eo cornel;
elle fon t ou tootes blanches, ou mife t:o couleur feu–
Icmeot d'un
CÓI ~.
L es couleurs qu'oo
I
ur donne le
plu commuoémen l fom le rou&e le jauoe, le noir ,
&
I'aurore; ce n'ell qu'uo venlls appliqué fur
1'lea;IJ:
c'en de celle forte
d'rtaill
que les msrchaods Epiciers–
ciriers appellent de
I'appeau,
donl il mettem lur les
lorche
&
autres ouvrage de cire qu'ils veu lem enjoli·
ver,
&
dou! le Peintre fe rerven t dans les armoiries,
cartouche ,
&
aUlres ornemeos, pour les pompes fu–
nebres ou pour le fe les publiques.
Etain
en
treill;1
OU
en grilles.
00
nomme ain(j cer–
tains ronds d'
itain
i1
clalre voie, que
1'0 0
voil alla–
ehés aux bouliq ues de POliers d'écain ,
&
qui leur fer–
ven! comme de momre ou d'étalage. Ces Ireillis fon t
pou r I'ordinaire
d'ltain
neuf doux 1¡llls aloi , c
'en-a.di–
re qui en lel qu' j( élOil eo faumons ou Iingols,
a
l:t
fome pres qu'on lu i a donnée pour le mellre eo Ireil–
lis . Celle efpece
d'leain
fe vend aux M iroi liers , Vi–
triers , FerblaDliers, Plombiers, Faéteurs-d'o rgue, Epe–
ronnier , Cha uderonniers,
&
autres femblables ouvriers
qu i employeot ce mélal dans leurs ouvrages. Les Po–
liers-d'élain mellenl
l'
étain
en
treil/iJ
pour la facililé
de la veme, élaot plus aifé de le débiler de Celle ma–
niere qu'en lingo ls ou faumons .
Etain d'antimo;ne,
que les Potiers-d 'élain oommen t
vu lgairemen t
mltal;
c'en de
J'
Etain
neuf qu'oo
:1
allié
de régule d'3mimoine, d'
étain
de glace,
&
de cui vre
rouge, pour le rendre plus blanc, plus dur,
&
plus fon–
nan l . Cel alliage fe fail en melt3nl fur uo cem peran t
d'hain
huil liv res de régule d'amimoine, un e livre
d'l–
t ain
de glace,
&
qualre
a
cinq Ii vres de cuivre rouge
plus ou moios , fuivam que l'
éta;n
en plus ou moins
dou! . On ne I'employe guere qu'eo cu illeres
&
four–
chetles, qu'oll polil en fa¡;on d'argem.
17oyez.
Po
L I •
E tain plané,
c' ell de
I'üa;n
neuf d'Anglelerre, com–
me il ell dit ci - devanl. On le oomme
¡tain plané,
parce qu'il en trav aillé au marteau fur une plaline de
cu ivre placée fur une enclume avec un ou deux cuirs
de callor elllre I'enclume
&
la platiue. Celle maniere
de planer
I' éta;n
le rend tres-uni lam de{fl1s que def–
fous,
&
empeche qu' j( o'y paroilfc aucuns coups de
marreau .
11
o'y a que la vaiífelle qui fe plane .
170yez
F
o
R G E R
L'E
TAl N .
Etain fo nnant
ou
étain fin,
c'ell celu i qui en on peu ·
moindre que le plané, ou
iI
y a plus de vieux
éta;n,
&
qui ell plus aigre; ce qui le reod inférieur
a
l'ltain
plané,
&
a
meilleur marché .
Etain commu/1.
;
00
le fail en meltant quinze livres
de
plomb fur un cem
d'étain
neuf; ou vingl li nes,
(j
l'
ita;n
neuf en bien bon.
L es POliers - d' érain vendent
¡¡
différens artifans une
forte de
bas-e'tain,
moidé plomb
&
moicié
éeain
ncuf,
qu'ils appellent
e/aire Joudure
ou
e/aire étoffe
:
celte e–
fpece d'
e'ta;n
ea la moind rt: eje tomes.
11
n'ell pas per–
mis aux Potiers-d'étain de l' employe r dans aucu n ou–
vrage ,
(j
ce n'en en moul e pour la fabrique des cha n–
delles,
a
qooi il en tr es-propre. On en fail auffi quan–
lité de pelils ouvrages, que les M erciers appellc nt du
bimúht .
I
Etain en rature,
OU
rature d'/tain;
c'en de
l'e'tain
neuf lans alliage, que les POlicrs-d'éI3io mellent en pe–
tiles bandes Ires-minces, larges environ d' une Iignc
a
deux , par le moyeo du tour
&
d'un innrumem cou–
pam nommé
crochet .
Cel
¡ta;n en rature
rert aux Teio–
luriers pou r leurs tein lures , élan t plus fa cile
a
di{foudre
dans I'eall-forte qu and
i1,
ell ainli raluré , que s'il éloit
en plus gros morceaux. lis le mellem au nombre des
drogues non -colorantes ; ils ,s'en ferveO! parlicul ie rement
pour le rouge écarlale.
00
nomme auffi
ratureI d'é–
tain,
tout ce que les crochets Ólent fur les pieces ,
que les Potiers-d' Elain font obligés de tourner.
JI enlre de
l'
étain
dans I'alliage des mélau x qui fer–
ve!1t
a
fo odre les pieces d'arlillerie , les cloches,
&
les
nalUeS , mais luivam diverfes proporlions. L'a lliage pou r
l'anil lerie en de (j x, fept,
&
huil li vres d'
itain,
fu r
cem Iines de rofwe.
L'
h ain
empl!che les chambre,
dans la fon le des canons; mais auffi
íI
ell caufe que la
lumiere ré(j ne moillS. Quant
a
l'alliage pour les cloches,
11'-