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ij

AVER1'ISSEMENT

\

nous empeche de le croire: le peu de

Fenfa~ion

que

la

c.ritique. nous paro'it av?ir fait

dans le Public: des imputations auíll deplacees que. det:at[onnables dont cet artlíl:e eíl:

incapable de charger deux hommcs de

~et~res,

qUl lUl onr rendu en

~oute

occaÍlon

une jufrice diíl:ingu ée,

&

qu'il n'a pas dedatgne de .confulter quelque fols fur fes pro:–

,pres

ouv~ages:

la maniere peu

me~urée

dont on .tralte dans cene ?rochure M. R?ui–

feau, qUl a fouvem nomme avec eloges le mUÍl.clen donr n?us

pa~

lons ,

(~),

&

qUl nc

lui a jamais manqué d'égards,

~e.me

dans le pc:tlt

nOl~bre

d

e?drOlt~

?U

ti

a cru pou–

voir le combattre: enfin les oplOtOnS plus que finguheres qu on foutteut daos cet é ·

crir,

&

quí ne préviennent pas en fa faveu;,

,emr'aut~'es,

que la q-éométrie eíl:

f~n­

dée fur la Mufique; qu'on doit comparer a 1

har~O?le qu~lque fCl~nce q~e

ce [olr;

qu'un c1avecin oculaire dan,s

.lequ.el

?n fe b

~'nerOl,t ~ reprefen~er

1analogle de 1

~ar­

monie avec les couleurs menterolt 1approbatlOn generale, & alOfi du reite

(b).

SI ce

font-Ia les vérités qu'on nous accufe .d'ignorer, de négliger, ou de diffimuler, c'eft

un reproche que nous aurons le malheur de mérirer long-te ros.

On nous en a fait un autre auquel nous fommes beaucoup plus fen!ibles. Les ha–

bitans du Valais, fuivant ce qu'on nOllS écrit, fe plaignent de l'article

Cr-étitts,

imprimé

dans le IV. Volume, & aisurent que cet anide efi

a~fol?me,nt

faux. La promeíTe

que nous avons faite de rendre une prompte & exaEl:e Juibce a toutes les perfonnes

qui

auroi~nt

quelque fujet

d~

fe

pl~indr~,

no.us

obJige a, pl?s forte

r~ifon ~nvers

une

nation eíl:tmable, que nous n avo?s jamalS eu mteutlOn .d

ofl~nf~r. ~ea~mol11s,

q.uand

l'artide

Crétins

feroit auffi ronde que nous croyons aUJourd hUI qu

tI

1efr peu, Il ne

.feroit nullement injurieux aux peuples dn Valais; le

Crétinage

feroit une pure bifar–

rerie de la nature, qui n'auroit lieu, comme nous l'avons dit, que dans une perite par-

tie de la nation, fans influer en aucune maniere fur le rene,

&

qui par-la n'en fe–

roit que plus remarquable. Quoi qu'il en foit, nous prions nos LeEl:eurs de regarder

abfolumem cet artide comme non avenu, jufqu 'a ce qu'on nous fourniíTe les moyens

(le nous rétraaer plus en détail. Plufieurs raiions doivent faire excufer la faute

OU

nous fommes tombés

a

ce fujet. L'artide dont il s'agit a été tiré d'un mémoire dont

l'extrait original nous a été communiqné par un de nos favans les plus refpetlables,

trompé le premier ain!i que nous, par ceux quí le lui out envoyé. Le mémoire avoit

été lu

a

la Société de Lyon

(e),

qui en a publié l'analyfe 'i!

y

a quelques années

dans un de nos ouvrages périodiques,

&

nous n'avons pt1S oüi dire que cene anal y–

fe imprimée ait excité alors aucunes plaintes. Tout fembloit deme concourir

a

nous

induire en erreur. Comment pouvions-nous penfer qu'une compagnie de gens de Let–

tres, tres - a - portée par le peu de diHance. des lieux de vérifier aifément les faits,

n'eut pas pris cette précaution fi naturelle, avant que de les publier? I1 nous parolt dif–

ficile de croire, comme on nous l'afsure, que l'auteur du mémoire, en le lifant

a

fes con–

fre~'es ,~e

Lyon, fe foit

?niq~em,ent

propofé de tendre un.

piég~

a

leur négligence;

mals s!l

a

fO~'mé

ce proJet,

tl

n a par malheur que trop bIen reuffi . Nous pouvons

uu mOlns

afsur~r

que

ce~

évenement

i~prévu

nous rendra deformais tres-circonfpeEl:s

fu~'

tout

~e,

qUl

no~s

~tend.ra

de

p~rellles

fOU1'ces. Peut-erre ne devons-nous point

falre.

ferv~r

a norre

Juil~fic~tlO.n

le

hl

~n.ce

que la nation, intérefIee, a. cru devoir gar–

der Jufqu au moment

o~

1amcle

Crettns

a paru dans 1Encydopedle; nous fenrons,

avec autant

d~.

reconnolÍrance. que de regret, tout ce qu'il y a de Hateur pour nous

dans la fenfiblllré que les habltans du Valais nous témoignent.

Apres ces éclairciífemens néceífaires,

i1

ne nous rene plus qu

'a

rendre les hon–

neurs funebres

a

deux collegues gue nous avons perdus, M. l'Abbé Lenglet

&

M. l'Ab–

bé Mallet. C'eft un devoir

au~

juíl:e que tri He , auquel

n~us

nous fommes engagés,

&

que 11 0US ferons fideles

a

remplIr . Nous attendons les mémOlres dont nous avons befoin

pour payer le meme rribut

a

feu M. Ju Marfais qui nous a été enlevé au mois de

JlIin

der~ier,

&

dont la perte n'eíl: pas moins grande pour les Lettres que pour l'En–

cyclopédle .

, NICOLA

S

LE

NG

LET DU

FR.¡':s

Nor,

'Pretre, Licentié de la Maifon de Sorbonne,

neo le.

16

OEl:obre

1674,

&

mort le

15

Janv.

1755,

fut un de nos plus laborieux

E–

cnvalOS . -Depuis l'a,ge de vingt ans jufqu'a la fin

d~

fa vie, il ne cefla de compofer

un grand nombre d ouvrages fur les obJets les plus dlvers,

&

rr.eme quelquefois les plus

.

d~

(JI)

V0'YtL/er motr

Aee

OMt>AGNEMENT,

pagt

65.

verr

la

(e)

Cette Sociéte

eft

différente de I'Acadéll'lie des Sciences

fin;

B

AS SE,

page

10l.

c;r

[ur-tour la fin du mot

e

H 1 F-

&

Bellei-Lettre$ de la meme ville.

FR E R .

'

(6)

V0'Ye:c,

la broehure

ejt~e,

page

46. 64.

~

fur-lIut

d,-

¡UIS

14

¡Jll'

IIO

¡ufqu;'

14

fin.

.