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760

AUT

les faims myneres. C 'en de-Ji qu'e(l venu I'ufage qul

s'obferve encore

a

préCcDt, de ne point bhir d'

"'del

fans mettre deíTous quclque relique

de

faint.

Voy.

R

E–

LI QUE,

SAINT, C IMETIERE .

L'uCage de la conCécration

de~

auteh

en alfcz an–

cien ,

&

la cérémonic en en réCervée aux évéques . D e–

puis qu'i1 n'a plus été permis d'offrír que fur des

au–

Ids

confacrés, on a fan des

atlteh

portatifs, pour s'en

ferv ir dans les lieux

011

iI

n'y avoir poinr

d'¡zutets

con–

facrés. Hincmar

&

Bedc en follt mentíon. Les Grecs

fe fervent

a

la place

d'allt . h

de lignes benis , qu' ils

nommenc

';"'f'f'¡~VI.

,

c'efi-a~dire

'IN;

titnn~nt

/¡eu ¿'ou–

td.

A'(] T EL

de pr.thefe, .Itare protheJi!,

en un perir

""tel

préparatoire fur lequel les Grecs benilfcnr le pain

lIvam que de le porrer :lU grand

aut,l;

OU fe fait tour

le rerle de

la

célébrarion.

Cer

a"tel

a

beaucoup de rappOlt avec ce que 110US

appellons dans DOS égliCes

"éden<e .

Le pére Goar prétend que cene rabie de protheCe é–

toir anciennemenr dalls la facrirlie, ou le verliaire ;

&

fon fenrimenr parolt appuyé par quelques manuCcrirs

Grecs, ou en effer le mor

ra"iftie

erl employé :lU

liea de celui de

prothere. Voyez

S

A

CR

1 ST

tE .

Alltd

fe troUl'e aufli employé dans I'Hirloire ecclé–

fianique, pOUI" lignifier les oblations ou les revellus Cl–

fuels de l'égliCe.

Voyn

OULATION.

D ans les premiers tems on metto;t une difiinaioll

enrre l'égliCe

&

l'aJlte/:

on appelloit

l'églife ,

les dixmes

&

autres revenus fixes;

&

I'alltel ,

les revenus cafuels.

POJez

DI

X

1\1

E"":'

ün dit meme encore en ce Cens

'{lIe le prétre doit

'lJi'IJ"

de

/'arttel;

ce quí lignitie qu'il en jurle que fe

devoüanr tout entier au fcrvice de D ieu, il puilfc

~tre

filOS

inquiétude Cur les

befoin~

de la vie.

(G)

A

u

T

EL, (

m.

(Aflro".

&

Myrh.)

c'erl une con–

fiellation méridionale compoCée de Cept éroiJcs, &, fe–

Ion quelques .uteurs, d'un plus grand nombre; car

iI

y

en a qui en compreur huir, eotnme Bayer;

&

d'au–

tres veulent qu'elle foir formée de douzc .roiles. Sui–

v.nr

la fiétion des pocres ellc erl

I'alllel

[ur lequel les

dieux

pr~terel1t

fcrmem de tidélké

3

J upirer

~vant

la

guerre con tre les Tirans,

&

que ce dieu mir entre les

anres apres la viaoire ; ou bieR

I'arttel

Cur lequel Chi–

ron le cenraure immola un loup, dOIll la cOllllell crtion

erl dans le ciel proche de cer

autel . f/o)'ez

L o

u

P.

(O )

A

U T E U

R,

f. m. (

B elles L ett.

)

dans le fens

propre fignitie celuí qui crée ou qui produit quelque

choCe. Ce nom conviem éminemmenr • D ieu, com–

me caufe premiere de rous les erres; auffi

I '~ppelle-(on

r

.I1ftteltY

du monde, fAltteur de

1'1Ini'lJcrJ,

1'11,,–

teur de la "ature. Voyez

C

A U S E ,

D I E

U ,

N

A–

T URE .

Ce mot en btin,

&

dérivé, felon quelques·uns,

d'all-

11IH,

participe

d'attgto,

j'accrois . D':lUtres le

tirelH

dn

grcc

d.1I'TOf,

fo í· méme,

paree que

l'

autellr

de quclquc

choCe que ce foit cl1 cenO, la prodllire par lui-mcme.

On employc fO¡Jvenr le mor

d'alttellr

dans le

m~lTte

fens, qu'

in'IJmtetlr .

Polydore Virgile a compole huir

livre~

fllr les allteUl"S

01<

;,r'IJmtCltrs des <hofes.

On dit

qll'OUO de Guericke en

atlteur

de la machine pneu–

marique: on regarde Pythagorc comme l'

allt"·tr

dll

dogme de la métempfycoCe: mais il el1 probable qu'il

l'avoit emprunté des GymnoCophirles, avec lefquds il

converr., . dalls Ces voyages.

Voyez

1:<

V E

NT E U

R

~

M

E'T

E M P S Y

e a

S E •

A U

T

E

U

R,

e;¡

termes de Littératltre,

en uue per–

fon oe qui a compof" quelqu'ouvrage. Ou le dir éga–

lement des perfonnes du fele comme des hommes .

M efdames Dacicr

&

Deshoulieres ticl1nent rang parmi

les bons

aufmrs.

. On diflingue les

tlJlteu,s

en

raeré!

&

profalfes ,

",,–

c~enJ

&

mod~r116f,

c0n.'l}tu

&

an011)'mCJ,

GrccJ

&

La–

ttnS,

Fr~npulJ,

Angloll,

&c. 011 les- diviCe eucore, re–

lativement aux dil'ers genres qa'i1s on rrairés en

'lh/o-·

JogienI, Pb'¡ofophes

,

DrateJIrs, Iliftoriem : Puétes,

Grammairicns, Philologlles ,

&c. On accuCe

leS-n1tteHrs

L atins d'avoír pillé les Grecs, & plufieurs modernes

, de n'érre que I'écho des anciens .

V oyez

S A

e

R

E' ,

PRO FANE , ANC l EN, MODE RNE,

&c.

Un

a"teur

original en eclui qui trairant le premier

quelque filJet, n'a poinr eu de modele , foit dans la

maliere , foit dans la méthode . Aínfi

M.

de Fontenel–

le el! un

altt""

origin21 dans fes

JIIlol1des ,

&

ne I'en

pas dans Ces

D ialogltes des morts.

Pour peu qu'on foit

v

erC

4

dans la L inérature, 011 reucontre peu d'

ame11,.,

AUT

onglOau~:

les deroiers lailfent ro\\jours échapper que-–

qucs traits qui Meeleut ce qu'ils out cmprllnté de leurs

prédécel1eurs.

(G)

A

II T

I!

U

R,

en Dro;t,

en celui de quí un proprit–

raire tiem la chofe qu'il

pol1e.de

:

iI

erl garant de cette

chofe; & fi celui qui la tiem de lui

ell

troubl¿ dans

r., polfefliotl , il peut appeller Con

a'lteur

en garamie.

Si

I'autmr

avoit cornmencé

a

prefcrire la chofe qu' il

a

rranfporrée depuis, le nouvet'-acquéreur qui prefcrir

aufli du momem qu'il a commcncé :\ polféder, peur

joindre, s'il le \'ellt, la preCcription de Con

('tU""

a

la lientle: mais s'il juge que la polfeíliotl de fon

att–

lellr

ótanr vicieufe , ne pouvoit pas lui acquérir

h

pre–

Ccriptiol1 , il pCllt y renoncer,

&

prcfcrire

lui-m~mc

de

Con chef.

A

u

T E UR,

en tcrme de Prati'!u.,

en celui

:IU

nOIll

de qui Utl procureur agit: on f'appeUe aitlfi, parce que

c'erl par COtl aUlorité que le procureur agit o T out ce

que fair le procureur el1 vertu de fa procuration, obli–

ge Con

atiterIT

aUlant que s'il l'avoit fai r lui·meme; car

le procureur

rcpréf~ntc

Con

atlt":r.

( H )

AUT HENT1QUE, adj.

( Grammaire .) "ne

chofe d'a"torieé rep,'e :-

quelqucfois ce mor fignifie

[0-

/cm"e / ,

célebre, revclU de toutes Ces formes, atrerl é ,

par des perfonnes qui font régulieremcl1t foi. C'erl

'13t1S

ce lens que nous diCons: les I'érités de la religion

Chrétienne COtll fondées fur des té:noignages

a"thenei–

'ftus:

aétes, papiers

aHthentitl'''s,

&c.

La

Dobl~lfe ,

&

les perConnes d'uu rang dirlingué,

al'Ofent autrefois le privilége d'etre appellées

a¡,thenti–

quCI,

parce qu'on les préCumoit plus dignes de foí que

les lutres .

On appelle,

en fly le de P rati'{ue

,

a"tbenti'{,,,,

le

Cceau d'une jurlice rubalterne

& .

non royale . Les aétes

poaés Cous fcel

a"thent i'fue

,

n'emporrent poim hypo–

theque hors de la juriCdiaion dans laquelle ils fotU paf–

Ces.

Voyez

S

e

E A U.

( H )

A

u

T

Ji

E N

T I

Q

UE, adj. neur.

ton attthentir¡u,

ter–

me de l11ulique. Quand I'oaave Ce rrouve dlviCee

a–

rirhmétiquement felon les nombres

2 ,

3 , 4,

c'eJ1-:l–

dire quand la quime erl 'au grave

&

la quarte

á

I'ai–

gu , le mode ou ton s'appelle

auth.nti'{lte ,

a

la

dj~térencc du ron

pl~gal

ou I'oaave ell di\"ifée harrnom–

quemen t par les nombres

3, 4, 6;

c.e

qui

.n1;t la quar–

te au grave

&

la quinte

a

I'oigu.. Ces

d¡fferen~es

ne

s'obfervcnt plus que dans

le

plelll' chln.t;

&

COlt

qu~

le cham parcourc

¡

'oB.ve

de b domtll'\Jte,

c~

qUI

conrlitoeroit

le

mode plagal , ou colle de la tomque,

ee

qui

1<"

rendroit

authentiq.ue

,

pourv\\ que la modu–

!.ríon Coit réguJiere , la mu/ique admet

toUS

ces rons

conune

d"IbmtiqucJ'

égalemenr , ne reconnoilfanr ja–

mais pour .finale que la note qui a pour duminante la

- quilltc :\ I nigu, ou la quarte au grave.

Voyez

M'o DE .

VO)'CZ

pu.iJi

lJ

LAG A

t• •

JI

Y

a dans les huír tdns de l'Eglire quarre rons

a,,–

themil¡ues,

fsvoir, le premier, le lroifieme, le cinquie–

mc.

&

le

feptieme.

(/oy~z

T

O N S

de

l'

Eglif..

(S)

A

u

T

HE

II T I

(~L1

E

S, ."

Droil ei'vil,

nom des no–

velles de I'cmpcreur

J

ullinkn.

f/o)' ez

N

a

v

E L

LE.

On ne Cair pas bien pourquoi elles

101ll

ain/i appellées.

A

Iciat dir que ee 110m leur fur originairernent donné

par AccurCe. L es novelles furent d:abord écrites en

grec , enCuite le praticien Julien les traduilit,

&

les ab–

r¿gea; il s'en tit du tems des Bulgares, une fec onde

verlion plus exaae

&

plus li[(érale, quoique moins élé–

gante.

Acmrfe,

dit I'auteur que l'on vient de drer ,

pr/Frant cetlc trad,.élio?l

ti

celle de ')"Iien , I'appella

aurhentique;

paree '(u'ell" boit plfII conforme

I'ori–

gi,.al .

( H )

A

u

T

Ji

ENT t QUE

R

1m

(Jae

rerme de

Droit ,

c'erl

le revctir de tOUles les formalírés propres

i

k

rendre

a"thcnti'{,u.

AUTIlEN TI QUER, fignitie auffi

pUlfir

une fem–

me cotll'aineue d'adnlrere, punition qui confirle

a

per–

dre fa dot

&

Ces con\'enrions marrimonialcs, etre rafée

&

eofe'nnée dans un iIIonarlere ponr dcux ans, apres

JeCqucls

Ii

Con mari ne I'en veUl pas re.tirer, elle en

rafée voi I¿e

&

dOltrée pour toute la vle .

Ce;te peine s'appelle ainli, parce qu'el le fut ordon–

née dsns les

a1tthenti'{rteJ.

Si le mari meurt dans les

deux années elle Cemble etre en droit de requérir

(a

Iibcrté· ou du moins un autre homme qui veut I'é–

pouCer: peut la

dema~der

&

probablement l'obtenir de

la jurlice.

( JI)

• A

UTHI

E,

(G/og.)

cardie, quí a fa fource fur

riviere de France en

Pi–

les conti ns de l' Artois ,

palfe