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AUT
les faims myneres. C 'en de-Ji qu'e(l venu I'ufage qul
s'obferve encore
a
préCcDt, de ne point bhir d'
"'del
fans mettre deíTous quclque relique
de
faint.
Voy.
R
E–
LI QUE,
SAINT, C IMETIERE .
L'uCage de la conCécration
de~
auteh
en alfcz an–
cien ,
&
la cérémonic en en réCervée aux évéques . D e–
puis qu'i1 n'a plus été permis d'offrír que fur des
au–
Ids
confacrés, on a fan des
atlteh
portatifs, pour s'en
ferv ir dans les lieux
011
iI
n'y avoir poinr
d'¡zutets
con–
facrés. Hincmar
&
Bedc en follt mentíon. Les Grecs
fe fervent
a
la place
d'allt . h
de lignes benis , qu' ils
nommenc
';"'f'f'¡~VI.
,
c'efi-a~dire
'IN;
titnn~nt
/¡eu ¿'ou–
td.
A'(] T EL
de pr.thefe, .Itare protheJi!,
en un perir
""tel
préparatoire fur lequel les Grecs benilfcnr le pain
lIvam que de le porrer :lU grand
aut,l;
OU fe fait tour
le rerle de
la
célébrarion.
Cer
a"tel
a
beaucoup de rappOlt avec ce que 110US
appellons dans DOS égliCes
"éden<e .
Le pére Goar prétend que cene rabie de protheCe é–
toir anciennemenr dalls la facrirlie, ou le verliaire ;
&
fon fenrimenr parolt appuyé par quelques manuCcrirs
Grecs, ou en effer le mor
ra"iftie
erl employé :lU
liea de celui de
prothere. Voyez
S
A
CR
1 ST
tE .
Alltd
fe troUl'e aufli employé dans I'Hirloire ecclé–
fianique, pOUI" lignifier les oblations ou les revellus Cl–
fuels de l'égliCe.
Voyn
OULATION.
D ans les premiers tems on metto;t une difiinaioll
enrre l'égliCe
&
l'aJlte/:
on appelloit
l'églife ,
les dixmes
&
autres revenus fixes;
&
I'alltel ,
les revenus cafuels.
POJez
DI
X
1\1
E"":'
ün dit meme encore en ce Cens
'{lIe le prétre doit
'lJi'IJ"
de
/'arttel;
ce quí lignitie qu'il en jurle que fe
devoüanr tout entier au fcrvice de D ieu, il puilfc
~tre
filOS
inquiétude Cur les
befoin~
de la vie.
(G)
A
u
T
EL, (
m.
(Aflro".
&
Myrh.)
c'erl une con–
fiellation méridionale compoCée de Cept éroiJcs, &, fe–
Ion quelques .uteurs, d'un plus grand nombre; car
iI
y
en a qui en compreur huir, eotnme Bayer;
&
d'au–
tres veulent qu'elle foir formée de douzc .roiles. Sui–
v.nrla fiétion des pocres ellc erl
I'alllel
[ur lequel les
dieux
pr~terel1t
fcrmem de tidélké
3
J upirer
~vant
la
guerre con tre les Tirans,
&
que ce dieu mir entre les
anres apres la viaoire ; ou bieR
I'arttel
Cur lequel Chi–
ron le cenraure immola un loup, dOIll la cOllllell crtion
erl dans le ciel proche de cer
autel . f/o)'ez
L o
u
P.
(O )
A
U T E U
R,
f. m. (
B elles L ett.
)
dans le fens
propre fignitie celuí qui crée ou qui produit quelque
choCe. Ce nom conviem éminemmenr • D ieu, com–
me caufe premiere de rous les erres; auffi
I '~ppelle-(on
r
.I1ftteltY
du monde, fAltteur de
1'1Ini'lJcrJ,
1'11,,–
teur de la "ature. Voyez
C
A U S E ,
D I E
U ,
N
A–
T URE .
Ce mot en btin,
&
dérivé, felon quelques·uns,
d'all-
11IH,
participe
d'attgto,
j'accrois . D':lUtres le
tirelH
dn
grcc
d.1I'TOf,
fo í· méme,
paree que
l'
autellr
de quclquc
choCe que ce foit cl1 cenO, la prodllire par lui-mcme.
On employc fO¡Jvenr le mor
d'alttellr
dans le
m~lTte
fens, qu'
in'IJmtetlr .
Polydore Virgile a compole huir
livre~
fllr les allteUl"S
01<
;,r'IJmtCltrs des <hofes.
On dit
qll'OUO de Guericke en
atlteur
de la machine pneu–
marique: on regarde Pythagorc comme l'
allt"·tr
dll
dogme de la métempfycoCe: mais il el1 probable qu'il
l'avoit emprunté des GymnoCophirles, avec lefquds il
converr., . dalls Ces voyages.
Voyez
1:<
V E
NT E U
R
~
M
E'T
E M P S Y
e a
S E •
A U
T
E
U
R,
e;¡
termes de Littératltre,
en uue per–
fon oe qui a compof" quelqu'ouvrage. Ou le dir éga–
lement des perfonnes du fele comme des hommes .
M efdames Dacicr
&
Deshoulieres ticl1nent rang parmi
les bons
aufmrs.
. On diflingue les
tlJlteu,s
en
raeré!
&
profalfes ,
",,–
c~enJ
&
mod~r116f,
c0n.'l}tu
&
an011)'mCJ,
GrccJ
&
La–
ttnS,
Fr~npulJ,
Angloll,
&c. 011 les- diviCe eucore, re–
lativement aux dil'ers genres qa'i1s on rrairés en
'lh/o-·
JogienI, Pb'¡ofophes
,
DrateJIrs, Iliftoriem : Puétes,
Grammairicns, Philologlles ,
&c. On accuCe
leS-n1tteHrs
L atins d'avoír pillé les Grecs, & plufieurs modernes
, de n'érre que I'écho des anciens .
V oyez
S A
e
R
E' ,
PRO FANE , ANC l EN, MODE RNE,
&c.
Un
a"teur
original en eclui qui trairant le premier
quelque filJet, n'a poinr eu de modele , foit dans la
maliere , foit dans la méthode . Aínfi
M.
de Fontenel–
le el! un
altt""
origin21 dans fes
JIIlol1des ,
&
ne I'en
pas dans Ces
D ialogltes des morts.
Pour peu qu'on foit
v
erC
4
dans la L inérature, 011 reucontre peu d'
ame11,.,
AUT
onglOau~:
les deroiers lailfent ro\\jours échapper que-–
qucs traits qui Meeleut ce qu'ils out cmprllnté de leurs
prédécel1eurs.
(G)
A
II T
I!
U
R,
en Dro;t,
en celui de quí un proprit–
raire tiem la chofe qu'il
pol1e.de:
iI
erl garant de cette
chofe; & fi celui qui la tiem de lui
ell
troubl¿ dans
r., polfefliotl , il peut appeller Con
a'lteur
en garamie.
Si
I'autmr
avoit cornmencé
a
prefcrire la chofe qu' il
a
rranfporrée depuis, le nouvet'-acquéreur qui prefcrir
aufli du momem qu'il a commcncé :\ polféder, peur
joindre, s'il le \'ellt, la preCcription de Con
('tU""
a
la lientle: mais s'il juge que la polfeíliotl de fon
att–
lellr
ótanr vicieufe , ne pouvoit pas lui acquérir
h
pre–
Ccriptiol1 , il pCllt y renoncer,
&
prcfcrire
lui-m~mc
de
Con chef.
A
u
T E UR,
en tcrme de Prati'!u.,
en celui
:IU
nOIll
de qui Utl procureur agit: on f'appeUe aitlfi, parce que
c'erl par COtl aUlorité que le procureur agit o T out ce
que fair le procureur el1 vertu de fa procuration, obli–
ge Con
atiterIT
aUlant que s'il l'avoit fai r lui·meme; car
le procureur
rcpréf~ntc
Con
atlt":r.
( H )
AUT HENT1QUE, adj.
( Grammaire .) "ne
chofe d'a"torieé rep,'e :-
quelqucfois ce mor fignifie
[0-
/cm"e / ,
célebre, revclU de toutes Ces formes, atrerl é ,
par des perfonnes qui font régulieremcl1t foi. C'erl
'13t1S
ce lens que nous diCons: les I'érités de la religion
Chrétienne COtll fondées fur des té:noignages
a"thenei–
'ftus:
aétes, papiers
aHthentitl'''s,
&c.
La
Dobl~lfe ,
&
les perConnes d'uu rang dirlingué,
al'Ofent autrefois le privilége d'etre appellées
a¡,thenti–
quCI,
parce qu'on les préCumoit plus dignes de foí que
les lutres .
On appelle,
en fly le de P rati'{ue
,
a"tbenti'{,,,,
le
Cceau d'une jurlice rubalterne
& .
non royale . Les aétes
poaés Cous fcel
a"thent i'fue
,
n'emporrent poim hypo–
theque hors de la juriCdiaion dans laquelle ils fotU paf–
Ces.
Voyez
S
e
E A U.
( H )
A
u
T
Ji
E N
T I
Q
UE, adj. neur.
ton attthentir¡u,
ter–
me de l11ulique. Quand I'oaave Ce rrouve dlviCee
a–
rirhmétiquement felon les nombres
2 ,
3 , 4,
c'eJ1-:l–
dire quand la quime erl 'au grave
&
la quarte
á
I'ai–
gu , le mode ou ton s'appelle
auth.nti'{lte ,
a
la
dj~térencc du ron
pl~gal
ou I'oaave ell di\"ifée harrnom–
quemen t par les nombres
3, 4, 6;
c.e
qui
.n1;t la quar–
te au grave
&
la quinte
a
I'oigu.. Ces
d¡fferen~es
ne
s'obfervcnt plus que dans
le
plelll' chln.t;
&
COlt
qu~
le cham parcourc
¡
'oB.vede b domtll'\Jte,
c~
qUI
conrlitoeroit
le
mode plagal , ou colle de la tomque,
ee
qui
1<"
rendroit
authentiq.ue,
pourv\\ que la modu–
!.ríon Coit réguJiere , la mu/ique admet
toUS
ces rons
conune
d"IbmtiqucJ'
égalemenr , ne reconnoilfanr ja–
mais pour .finale que la note qui a pour duminante la
- quilltc :\ I nigu, ou la quarte au grave.
Voyez
M'o DE .
VO)'CZ
pu.iJi
lJ
LAG A
t• •
JI
Y
a dans les huír tdns de l'Eglire quarre rons
a,,–
themil¡ues,
fsvoir, le premier, le lroifieme, le cinquie–
mc.
&
le
feptieme.
(/oy~z
T
O N S
de
l'
Eglif..
(S)
A
u
T
HE
II T I
(~L1
E
S, ."
Droil ei'vil,
nom des no–
velles de I'cmpcreur
J
ullinkn.
f/o)' ez
N
a
v
E L
LE.
On ne Cair pas bien pourquoi elles
101ll
ain/i appellées.
A
Iciat dir que ee 110m leur fur originairernent donné
par AccurCe. L es novelles furent d:abord écrites en
grec , enCuite le praticien Julien les traduilit,
&
les ab–
r¿gea; il s'en tit du tems des Bulgares, une fec onde
verlion plus exaae
&
plus li[(érale, quoique moins élé–
gante.
Acmrfe,
dit I'auteur que l'on vient de drer ,
pr/Frant cetlc trad,.élio?l
ti
celle de ')"Iien , I'appella
aurhentique;
paree '(u'ell" boit plfII conforme
,¡
I'ori–
gi,.al .
( H )
A
u
T
Ji
ENT t QUE
R
1m
(Jae
rerme de
Droit ,
c'erl
le revctir de tOUles les formalírés propres
i
k
rendre
a"thcnti'{,u.
AUTIlEN TI QUER, fignitie auffi
pUlfir
une fem–
me cotll'aineue d'adnlrere, punition qui confirle
a
per–
dre fa dot
&
Ces con\'enrions marrimonialcs, etre rafée
&
eofe'nnée dans un iIIonarlere ponr dcux ans, apres
JeCqucls
Ii
Con mari ne I'en veUl pas re.tirer, elle en
rafée voi I¿e
&
dOltrée pour toute la vle .
Ce;te peine s'appelle ainli, parce qu'el le fut ordon–
née dsns les
a1tthenti'{rteJ.
Si le mari meurt dans les
deux années elle Cemble etre en droit de requérir
(a
Iibcrté· ou du moins un autre homme qui veut I'é–
pouCer: peut la
dema~der
&
probablement l'obtenir de
la jurlice.
( JI)
• A
UTHI
E,
(G/og.)
cardie, quí a fa fource fur
riviere de France en
Pi–
les conti ns de l' Artois ,
palfe