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H1sT·01Ra o

Es

GvERR ss

C1v1LKs

LA

VILLE DES

J{OIS

SE

7JECLA!{E

POVR.

fa

M

aiefle;

Laurens d'A ldana dejcend

a

terre,

f.J

ii

fl

foit

<Vne gr

an

de ejmeute

dans

laViOe.

CHAPITRE

XVr

L

A mauuaife

Fortune

ne

fe

contcnrant

pas de perfecuter

ft

cruellemenc Gons:alo

P i ~arre

, que

de

cant

de

gens qui

compofoient

fon

Armee,

&

done

it

en auo it

compte

n'aguere

iuCq es a

d eux

cens

clans

la Ville

des

Rois,

Ja

plus -

part le

quit–

terent ;

mais elle

vouluc encore que

ceux qu'il

auoit laiffez

en la

mefme

Ville,& qui

efl:oient

au.ffi le

pf

us

auant

das

fa

confidence,

tant pour

s•y

ell:re liez par deuoir, quc pour

s'y

voir obligez en

qualite

de parens,

~bandonnalfenc

fon

Parry>

p0ur

s'aller

ren–

dre a celuy du Roy. Car deux

iours

a

pres

que G

n~alo Pi~arr~

fut arri ue

dans

Arequepa, D0m Anthoine

de R ibera ,

qu'1l

·auoic

laiffe

pour

fon Lieucenar

en

la

V

dle

de.s Rois,auec les

deux

lntendans de lufl:ice Martin

P

1

~

rre,

&

Anthoine

de Leon,

fuiuis

de

quelques aucres des pnncipaux; les

vns

foubs

pretexte

de vieilldfe,

&

Jes autres de

maladie,

ayant

obcenu

permiffion

de

P i ~arre

de

fe

cen ir chcz

eux,

&

donne pour

feurere de Jeurs

perfonnes

leurs

Armes

&

leurs

Cheuaux;

ne

lailferent pas de

palfcr outre,

&

de changer le

Party:

Car voyant que

I'Ennemy

n'eftoit

qu 'a

d

uze ou

quinze

lieues

d'eux,

1b

deployerent

~n

place

publique l'

Ell:andart

de

la

Ville;

puis

ayant leue

ce

qu ,1ls

purentauoir

de gens, firent declarer

cous

Ies

Bou rgeois

pour le

Parcy

du

Roy ,

publiant

de

toutes

pares

les

Lettres

du

Prefi·

dent.,

&

le Pardon

general

de cous les

Coupables.

Le Palentio a

remarque la

de!f

JS'

~e

cecte aclion fe 6c pat

l'ordre expres de

Gon9

10

P i ~arre,

afin

d'empefcher

que

ceux

qui auoiencefte aurresfofa

a

luy '

ne gaignalfentde

l' honneur

en

fc

rendant

a

fa

Maiefte.

Luy-!llefme

pourtant

fe

contredir

vn

peu apres, difant qu'il ne faloit pas

croire

cela ,

mais le

prendre

plufl:o!l:

pour

vne

inuention

de

quelqllles

Efprits

malirieux,

~

fourbes:

~oy

qu'il

en fut nearumoins, cette affaire fe

paffi

~ut·

yand'ordre

d~ Gon~alo Pi~arre, qui

pour ce

.e.mefm~fin

lalff-a

PP~!