DES .EsPAGNOLs,
DA·Ns L ,Es
IND
!Se
uoic couGours
traitte
corume fon
Fils
propre
~en·
confidemtion
de
Fran~ois
d'Alm<mdras fon Oncle,a qui DiegoCenteno auoio
ofiela vie.lean d'Acolla
netrouua point
apropos
defuiureMar.
tin
d,Alm~ndr~s,
de peur que fes gens ne
~ourulfcnt
tous_
apres
lu·y
&
continua
fa
route
a
grandct:s
iournees.,
fans pouuou em-
pd~her
que plutieurs
de~fiens
_ne
s'~nfo'ilf'en
deux a deux,
&; •
trois
a
rrois:cellement qu en la1{)nclton defes
Soldats
auec ceux
de 'Pi9arre dans Arequepa, il ne
fe
trouua qu'enuiron cent hom-
mes, comme le remarquent le: Palentin,
~ Augufi:i~
de
~ar
ate.Liu. ,
:
Alers
i~
confuicerent enfemble fur ce
qu
II leur
fal~1c
faire_
po.urCh.
c;g~
la detfenfe
de
leur Ville,
qYi
efi:oit la feule chofe qui leur
refl:oit;
Liu.
6.
Car
il.s
croyoient leur honneur perdu,puis
qu•on
l~s tenu~c
pour Ch.
1
8<1..
Traifrres au
Roy;
&
leUf biens
de
mefme,
veu
qu
tlsefto1ent
en
la
puiffance
de
leurs
Ennemis.
·
I
Mais
ennn,
&
Pis:-arre,
&
fe
Capitaincs
conclurcnt
entr'eux
de
pourfuiure leur chem
in, iuf
q
ues
au
lieu
ou
6ft0i
t
le General
Diego Cente.l,'l
o,n'y
en ayant point' d'autre,
p0ur
s'ouurir
vn
pa!fage
dans
le
Pa.isou
ils pretendoient aller ; cett.c
aduenue
eftanc voe des
principal
es
~ntrees
qui font a
I'
Orient
du
Peru,
poqr
pa
ff
er les
hautes
M
onugnes
qu•ils appelloient
Antu.
Leur
delfein
e!l:oit
de
voir
s
~ils
ne
pourroient
point
gaigner
quelque
Prouince,
ou
ils finiffent leurs iours en repos;
Ee
en cas qu'ils
ne Je
pulfent,
de
s'en aller au Royaume
de
Chily, pour ayder
a
la
Conquefre de
ces
Nations aguerries,
s'1m~ginant
qu'il fe
rourroit
faire qu'en
confideracion
<l•vn
eel feruice, quand on .
Ies
verroic hors
dLJ.Peru,
on
leur
pardonneroit Jes fautes paffees.
Sllrq 1oy ils .fe
propofoi'ent encore, en cas que Diego
Cente..
no ne.les voulut
P.aslaiffer
paffer,
de
hazard
er la Bataille,
&
d'y
mourir, ou de
va.mcre, encore
qu'ils fuffent bicn alfeurez
qu,il
les
furpaffoit
de_beauooup
ennoml:,re
de
gens.
A~ec
cerce ref.olution Gon9alo
Pi~arre
forty
d'Arequepa,
fe
. rend1t
pres
de
Huarina,ou
ii
precendoitcociriuer
fon
chemin pac
les
M~ntagnes.
Ce que
Diego Cent.coo
ne
fcemt
pas plu!l:oft,
qu'a
l'mfiantmefme il abandonna le
pofte
qu•il
auoit forriiie,
&
brufla Je Pont qui e!l:oit for le Canal de Titicaca, alin que fon
Ennemy ne
put
nullement s'en pre1:1aloir. II
fit
bien dauancage
encore; carpourluycouppertouslespalfages,
ils'cnallaau
de–
uant de h:iy,auec refolurion
de
le combaccre,
le
promettant
qu'a
l~
faueur de fes gens, qui eftoient vaillans,
&
en
bon
no~:;
K
if/