8~
l-1
I
s
T
o
IR E D E S
G
VBRR E
S
CI
V
I
L E
~UO' t1S
die'
de Trux11lo' pour s'en aller
a
la VilJe .de Rois;
~u?it
des nouuelles a toute heure
dece quc
Gon~alo
P19arre
y
fa1fo1t,
&
de
la fuirte
de
pluGeurs
de fes
gens.
Corn
me
d~nc
ces mefmes
Tr nsfo ges
s'alloi~nt
rend re a
luy,
~xant ~ceu
.d cux routes
I.esparticularitcz
de
Con Ennemy,
~ ~u
tl
auo1t prtsfa
marc~e
vers
Arequepa,
iJ
fie
f~auoir
au C&ptcame
~e Calfa~narc~,
qu eux
&
leurs gens eulfont a filer 'en bon ordre mfques a la
Y
ille de,
Sau.–
fa:
A quoy
H
Ce
refolut
rout
a coup,tant pou.r
fyauo1r
9ue
c
efio1t
Ia
vn fort boo
Pays ,
ou il fe pour-roit fouro tr de
prou~fions,
que
pour obliger a fe venir
rendr~
a
luy
ceux de la
Fronc1ere,
&
les -
aucre5 Defertebtrs de fon Ennemy·
Apres
cer
Ordre
donne,
ii
pa!faoutre,
&
fceut
a
quelques
iournees de J1, que Gonyalo
Pi~arrc
s,en
alloic efire
per
du; que
de tout
fon
Monde il
ne
luy reil:oit plus
que
deux cens
horn
'Iles,
qui e!l:oient ccux qui n'auo1ent
pu
s,enfuir,
~~Ia
Forcune de
lean d' Acofl:a n'ell:oit pas meilleure; que de trois cens Soldacs
qu'il auoic cirez
de
la Ville des
Rois,
il
neluy
en reftoit plus que
deux
ccns, auec
leurs
Capitaines,
~au
furplus
cette Ville s'e–
fl:oit declaree pour le
Roy,
&
que
Lauren~
d
Aldana
en
f
yauroic
rendre bon
compte auec fon
Armee
naualle .
Le PreGdenc encourage
par ces
nouuelles ,
enuoya
d'au..
trcs Courriers
a
Con General Pedro do Hmoyofa , cant pour
luy
en faire
part
l
que pour
l·aduerc ir
de
fe
rendre
prom
ptemcn t
a Saufa ; Et luy
cependant,
pour oe point perdre temps, ne
voulut point
faire
d'entree dani
la
V
tile
des Rois. Il pr
it
I~
che·
min de
la
Montagne,
pour
s'en aller
a Sau
fa,
ou
11
t
ouua fes
Capitaines,
qui par
le bon accueil
qu'ils luy
firent,
tef
moigne–
rentla
merueill
eufe
joye
qu'tl
y
auo1t
parmy eux. Le P refident
y
demeura plufieu:s. iours, pendant lefqueh
il
fe
pourueut de
touce fOrte de
munmons
de
Guerre. II
y
fie
mefme
faire
des
For–
ges,
&
venir des Ouuriers, pour faire des Armes vfant de
toU•
ces
les diligences que
les
bo~s C~pitaines
ont
acc~ufi:ume
d'ap–
p~rter
en fembfables
?c~afio~.
A
mfi.fon
exemple
encourageoit
a
·
faire de
mefme
fes pnnc1paux Offic1ers,
ql1i
le
fecondoienrauec
grande
chaleur:
A
uffi
defiroient-ils
ardammenc
I'
en tie re
defai–
te
de
r
~nnemy,
afi
n que ceux quil'auoient quitte ne tombaf–
fenc po inc
~ntre
fes mains.
A de
fi
h~uces
profperitez adioufra le dernier comble la venue
de
Fran~o1s
Vo!fo, parles
Nouuelle~
adua tageufes 'lu'il ap: