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DEs

EsPAG.NOLs,

DANS LES

INnEs.

S;

.

p

rta au Prefident du

rn'auuai~

efl:at de l'

Armee

cle

Die·go

Centeno,

&-de

celle de

GOn~ato Pi~arre,

en l'a{fourant

de

rvn

&

de

rautre,

comme tefmoin oculaire.

II

luy

donna

en

fuiue

les

Lettres de

Diego

Centeno,

&

la promelfe

de

Co

Derarcement d Indiens, que

le

Prefident

luy

confirma tout

auffi to ft;

&

ce fut vn mal heur pour

f

ran~ois

Volfo de cc

qu•il

ne fe rrouua de

plus

grand

reuenu;

Car quand

il

eut

efte

le

meil....

Jcur de toutl'Empire du Peru, on le

Juy

eut

auffi bi en donnc

comrne l'autre, en

faueur

des

b.onnes nouuelles qu'il

a~oit

ap.

portees.A

raifon

dequoy,

Je5

Capitaines

&

les

autres officiers

de

r

Armee,

a

pres les

auoir bien con!iderees, furent d'aduis

de

nc

tenir pas dallantage

de gens,

&

mefme de rompre le

corps

do

l' Armee,

alleguant que

celle

de

Diego

Centeno pouuoit

fuffi ..

re, pour

deffaire

cntierement

~on~alo

Piyarre. Maisie

les

lai!fc

dans leur Confeil de

Guerre,

&

dans

leurs

rejoi.ii

lfances, pour

raconter la

cruelle

Bataille de

B

uarin11

,

qui

fe

donna

ces

"

iours-la.

G 0

NC A L

0

PI

c

AR. R. E SE

I{

ES

0

VT A

la

Bataille

,

@f

eriuoye lean

a

Acofla

donner

J'A,

~

larme de

nuill. Centeno

range fas gens,

f.1

~

Pi

fttrre en

fa

it

de mejine.

C H A P I T R E XI I I.

E

def

pit

&

l'indignation trauaille-rent

d'vne

e!trange

(orte

Gon<;alo

Pt~arre

&

fes

Capitaines.,

quc1nd

ils virent

que

ous

prerexte

de traitterde paix

&

d'ami;.1e,.

ils

auoient foborne

leur Courricr,pour s'en feruir d, E fpion double a crahir

f0n

pro-

pre Maiftre.

S

rquoy ils conclurent de foiure 1eur marche,

de

demander paffage

a

Diego

Centeno;

Et

et

cas qu'il le refufa!t,.

de combattre

iufques

a

la

mo rt,

&

de

g~gnet

la

V1aoire.

Cette refolution fur

v;,i

dfer

du

Confeil

d~

Guerre

quo

tinr

con~alo

Pi9arre,

auec

fan

Maifire

de Camp,

&

""es autres Capi'–

taines, touchantlafuittede Fran9oisVoffo. Ils

s'~pprefl:erent"

,

done, quoy

qu '1Js

Iefuffent

toufoours,

&

marcher nr fous

lei

A

rmes iufques

a

Huaripa;. Mais

auparauant,

our

f;.

ire

<lI

uer

!io.

If